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 Un dimanche qui avait si bien commencé… [PV]

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Ξ Sujet: Un dimanche qui avait si bien commencé… [PV]   Un dimanche qui avait si bien commencé… [PV] EmptyJeu 17 Juil - 5:18

    Un faisait chaud. Un peu trop au goût de Rosa, d'ailleurs. Mais bon. Ce n'était pas trop cela qui allait la tuer. La faire suer dans sa robe de grande marque oui, par contre... Et cette robe ne semblait pas trop l'apprécier, avant tout parce qu'elle était neuve. Le tissu n'était pas habitué à ce genre de traitements. Peut-être était-ce pas Magie qui flottait dans l'environnement de Poudlard, aussi. Enfin, ce n'était pas si grave. Tant qu'elle était vêtue à la dernière mode... Et la mode sorcière se fiait tellement souvent à celle des Moldus que Rosa n'avait aucune inquiétude à se faire.

    En plus, la journée était si belle. Aucun nuage à l'horizon. Et, comme les professeurs avaient été en général gentils avec leurs étudiants, le parc était surpeuplé. Certains allaient jusqu'à se baigner dans le lac, en compagnie des créatures qui y habitaient. Mais Rosa n'était pas trop chaude à l'idée d'aller se tremper les pieds, en ce moment. Peut-être demain, en fait, si la température était encore clémente... que les devoirs pas trop nombreux. Même à cela, en fait. Elle n'aurait qu'à les bâcler un peu, ces devoirs... Ils s'en apercevraient peut-être, mais la note baisserait tellement peu que ça ne ferait pas de mal à sa moyenne, qui avait de quoi se faire envier.

    Sans se presser, Rosa montait marches après marches. Elle ne savait pas pourquoi elle voudrait montrer plus rapidement, en fait. Elle avait tout son temps. Et puis, si elle devait être seule avec les hiboux, ça l'arrangerait. Peut-être, une fois rendue là-bas, trouverait-elle les mots justes afin de lui demander de l'argent. En fait, ce n'était pas réellement essentiel puisque celui-ci lui donnerait tous les galions qu'elle demanderait, dans une limite de 100 gallions. Ce qui était en soit une véritable fortune. Mais, ici, elle ne demandait que 20. Une visite à Pré-au-lard, ça ne devrait pas coûter davantage, selon ses estimations.

    Finalement, la jeune sorcière mit les pieds dans la salle circulaire qui était rempli de fientes. Pourquoi cette salle n'était nettoyée que deux ou trois fois par année? Comme, bien sûre, ce n'était pas si pire en ce moment, puisque c'était le début de l'année, mais Rosa conseillait franchement aux coeurs sensibles de domestiquer un des hiboux de Poudlard en particulier avant le mois d'octobre, afin d'éviter de mettre les pieds ici. Quoique le froid empêchait l'odeur d'être trop insistante. Oui, il y avait des bénédictions possibles au froid polaire qui pouvait couvrir l'Angleterre pendant 4 longs et pénibles mois. Et encore davantage pénible, puisque nous n'étions pas dans un lieu sec. Ce n'était pas pour rien si la Grande-Bretagne était réputée pour ses pluies records...

    De sa poche apparu la lettre à moitié écrite. Elle y parlait de la nouvelle année, du changement de poste du Professeur Rogue, du Professeur Slughorn, de ses compagnes de dortoir, du match Serpentard/Serdaigle. Bref, de la triste vie à Poudlard. Car elle ne pouvait tout de même pas faire de lettre uniquement pour demander de l'argent, n'est-ce pas? Bon, d'accord, c'était exactement ce qu'elle faisait en ce moment, mais elle voulais cela un peu plus... discret. Car son père avait beau être l'être qu'elle estimait le moins après tous les Moldus, il restait qu'il n'était pas idiot.

    Non, en fait, ce n'était que plus poli d'entourer sa demande de belles phrases divertissantes. Ça faisait mieux passer la pilule, diraient certains Moldus. Pourquoi, tout à coup, avait-elle un proverbe d'une origine aussi idiote dans la tête? Avait-elle trop entendu les poules jacassantes qui entouraient sa mère?

    Elle était fort occupée à réfléchir la suite de sa lettre alors qu'une autre personne s'infiltrait à son tour. Elle pensait à « Père, comme je vous l'ai dit précédemment, la première sortie de l'année à Pré-au-lard arrive à grands pas. Cependant, j'ai peur de manquer de financement. Après tout, cette sortie pourrait représenter une telle excitation que je pourrais m'emporter. Ainsi, afin d'éviter tous problème, je vous demandrais de bien vouloir m'envoyer 20 gallions. ». Oui, c'était une idée. Ça tournait autour du pot, et son père appréciait toujours. Même, lorsqu'elle y arrivait particulièrement, il arrivait qu'il double la mise... Elle sortit sa plume et son encrier, et écrivit ces phrases, à peu de détails près. Oui, ça semblait convenable... Elle ajouta encore un paragraphe sur les rumeurs de Poudlard à propos du village, avec une idée de lieu qu'elle allait visiter, puis signa de son prénom entier. Jamais son père ne l'appelait autrement, de toutes manières.
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Ξ Sujet: Re: Un dimanche qui avait si bien commencé… [PV]   Un dimanche qui avait si bien commencé… [PV] EmptyJeu 31 Juil - 1:50

Josh aimait bien lorsqu'il faisait chaud, mais seulement quand il avait la possibilité de se rafraîchir, allongé au bord d'une immense piscine avec un grand verre de jus de citrouille glacé, rien de meilleur à ça, mais le soleil n'avait pas été très présent cet été, on était en Angleterre après tout et même si Joshua avait prié pour qu'un micro climat exotique s'installe au dessus de son jardin ça n'était pas arrivé, hélas ça n'était pas arrivé, il avait du se contenter du gris, du nuageux et de la pluie, super torride.
Et voilà qu'à la fin du moi de Septembre se pointait l'été indien à Poudlard, c'était du grand n'importe quoi, mais ce qui l'insupportait le plus c'était la tenue correct exigée même le dimanche, ce qui signifiait qu'il n'avait pas le droit de se mettre torse nu ou en bermuda de bain pour aller piquer une tête dans le lac. Car toute tête dans le lac était aussi fortement déconseillé, bien que certain avait déjà les pieds dans l'eau.
Joshua s'était donc éloigné de l'objet de sa tentation pour aller se réfugier dans la fraicheur du château, un des rares avantages des vieilles pierres ça...
Il portait un teeshirt vert pomme assez large et un pantacourt en jean, il avait encore ces vieilles baskets de skatteur. A vrai dire il ressemblait à l'adolescent moldus typique, bien qu'il fut loin d'être très connaisseur en la matière il avait réalisé quelques achat pendant les dernières vacances et ne loupait plus une occasion de sortir ces vêtements si confortables, en tout ça beaucoup plus qu'un uniforme gris et noir avec sa cravate et ses chaussures de pingouin, il respirait plus librement dans ces tenues peu habituelles chez les sorciers.
Il avait profité de son dimanche matin pour écrire une lettre à ses parents, et avait repoussé le moment de l'envoyé à plus tard dans l'après midi, il détestait avoir à emprunter un des hiboux de l'école, il devait avoir quelque chose qui ne leur plaisait pas car ils s'obstinaient à rechigner ces demandes quasi désespérées de prendre cette fichu lettre pour qu'il puisse retourner à ses occupations, mais il n'avait vraisemblablement aucune sorte d'autorité sur les hiboux, tant pis!
Il avait demandé conseil à Peter un des types qui était dans sa chambre, ce dernier lui avait refilé une boîte de miamibou, ça paraissait si simple que Joshua n'y avait jamais pensé, appâter ces maudits volatiles grâce à la nourriture, il avait enfin trouvé une solution à ses problèmes, et c'était d'un pas conquérant et déjà presque victorieux qu'il avait monté les marches qui menaient à la volière.
D'ailleurs ça ce voyait sur son visage, il se serait presque écrié "ah ah" en entrant si de justesse il n'avait pas vu un morceau de robe virevoltant, et la propriétaire de la robe à l'intérieur.
Il avait faillit passer pour un idiot, décidément à chaque fois qu'il venait ici c'était toujours pour se faire ridiculiser. Et par une Serpentard en plus.
Josh se souvenait juste qu'elle avait un prénom compliqué, il lui adressa un vague signe de tête avant de se mettre à secouer doucement la boite de biscuit pour Hibou en tachant de ne pas avoir l'air trop con, ce qui s'avérait en réalité plus difficile que prévu, comment voulez vous appeler un animal sans les bruits?
Elle était entrain d'écrire de toute façon, peut être que si il y allait doucement elle n'entendrait pas. Il prit un biscuit et le tendit vers un perchoir, en émettant des claquements de langue bizarre.
Ok tactique bidon, ils regardaient le jaune et noir avec l'air de dire "si tu crois que je vais descendre pour faire 700 kilomètre tu te fourre le doigt dans l'œil p'tit père".
Ça lui apprendrait à écouter les conseils des Poufsouffles aussi, qu'est ce qui lui avait pris? Depuis est ce que ce que les niais de services disaient des choses censées, s'il voulait entendre des choses intelligentes et spirituelles plus fouiller du côté des Aigles.
Joshua soupira et regarda les hiboux avec un air de chien battu, pourtant d'habitude il n'abandonnait pas aussi facilement, mais avec la chaleur, ça le rendait totalement inapte et plus du tout combattant. Il se serait bien laisser tomber par terre s'il n'y avait pas eu toute ces fientes...Avec la température ça rendait l'odeur de la pièce fort agréable d'ailleurs, un vrai bouquet de printemps, Josh se demandait même comment ils pouvaient vivre là, juste au dessus de leur toilettes en fait, c'était loin d'être très hygiénique quand même...
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Ξ Sujet: Re: Un dimanche qui avait si bien commencé… [PV]   Un dimanche qui avait si bien commencé… [PV] EmptyDim 17 Aoû - 2:43

[Un premier depuis un bout, lol]

    Lecture puis relecture de sa lettre. Ça devrait, techniquement parlant, convenir. C’était un bon 15 centimètre, tout de même. Tout ce travail pour… combien, déjà? Suffisamment pour répondre à tous ses désirs une fois redue à Pré-au-lard. Avec un extra, peut-être, pour se faire venir un bout de chiffon ou des bijoux par hibou. Mais elle pourrait aussi le garder pour plus tard. Tout à sa convenance.

    Cependant, la chaleur se pointait. La jeune sorcière aurait, de loin, préféré que cette température se pointe durant l’été plutôt que maintenant, en plein automne. Peut-être devrait-elle convaincre ses parents de lui faire prendre des vacances en France. Ou d’acheter un chalet. Car, là-bas, il faisait chaud, et soleil. Tout pour faire différent de ce temps anglais. Quoique la France apportait ce désavantage qu’il lui faudrait apprendre une nouvelle langue, à 13 ans. Aurait-elle un accent? Elle détestait quand les gens avaient un accent trop prononcé, mais lorsqu’il était discret… ça pouvait être très charmant. Et, s’il aurait défaut de prononciation, ça pouvait faire sourire. Tant que l’autre l’acceptait.

    Mais quoi l’avait-elle emmené à penser ça? Ce n’était complètement hors sujet, et elle était assez pressée de sortir de cette tour immonde. Enfin, qui allait devenir immonde. Mais, elle se tourna vers les fautifs dans cette affaire. Lequel d’entre eux allait avoir l’immense honneur d’accueillir sa lettre?

    Son choix était presque fait quand les oiseaux s’agitèrent. Curieuse, elle tourna la tête juste à temps pour voir apparaître un autre élève, un autre membre du Club de Slugh. Mais était-ce réellement lui? Elle ne pouvait même pas le certifier. Il lui adressa un signe de tête. Bon, ok, c’était bien lui.

    Elle releva les yeux vers les oiseaux. Ils s’étaient tous emmêlés. Lequel avait-elle choisit? Il n’était plus visible. Parfait. Quelle merveilleuse situation. Car ce n’était pas pour faire fine bouche de Rosa faisait ce choisit : le hibou qui serait sélectionné aurait la merveilleuse tâche de transporter sa lettre jusqu’à l’autre bord de l’Atlantique, où son père était toujours. Les négociations, selon tous les journaux, s’éternisaient. La jeune sorcière n’avait aucun mal à la croire. Il fallait dire que la modification d’un acte aussi important, aussi fondateur, ne se faisait pas sans peine.

    Son attention fut à nouveau attirée par l’autre élève. Il… secouait une boîte? Il avait l’air idiot, particulière avec ses vêtements moldus. Mais… Rosa ne s’avancerait pas trop, mais on avait pire, comme disposition. Ce détail poussait aux questions. Est-ce qu’il avait des origines, comme elle pouvait avoir à sa grande horreur, des origines moldues? Mais s’il en avait, ce n’était certainement pas d’une famille Moldue se préoccupant de la mode. Car, bien malgré elle, la jeune sorcière était pas mal au courant de ce qui se faisait dans ce domaine.

    En fait, ce garçon aurait même pu être… mignon, s’il s’était habillé convenablement (en sorcier) et que ses gestes ne traduisaient pas une telle... incertitude. Mais qu’est-ce qu’elle avait, ces derniers temps? Elle avait des pensées que jamais elle n’eut ne serait-ce osé avoir auparavant. Quoiqu’elle était probablement une des seules personnes à avoir une pudeur dans son dortoir. Même avec la présence de la douce Téresa… Hum… c’était à réfléchir.

    Oui, elle l’avait regardé. Mais on aurait probablement pu le prendre pour un… pour une contemplation de sa méthode, si efficace avec ces oiseaux de la volière… elle s’en désintéressa. Elle ajouta un P.S., contenant une vague demande de nouvelles de sa mère, qu’elle ne pouvait contacter à partir de Poudlard. Puis, elle roula le parchemin qu’elle noua d’un ruban. Elle n’allait tout de même pas le sceller à la cire : ce n’était pas aussi important que cela…

    Finalement, fatalement, quel oiseau? Ils semblaient s’être tranquillisés et, même, de les regarder. Ils savaient ce qui les attendrait. Enfin, ils se savaient pas exactement pour son cas à elle, mais ils devinaient bien que deux d’entre eux seraient sélectionnés pour porter une lettre. Peut-être avait-elle, aussi, un étiquette de « destination impossibles et terriblement lointaine ». Bien oui, son père était tout de même le Médicomage d’un juge sorcier pas trop sédentaire… En espérant qu’ils coopèrent, Rosa leva le bras puis siffla. Pas de nourriture avec elle, que de l’autorité. Ce qui, d’ailleurs, ne sembla pas fonctionner au premier abord. Mais, après un sifflement, un hibou finit par se sacrifier et à descendre. Il était gros, imposant. Parfait pour se rendre aux États-unis. Cependant, il fit mal à la jeune sorcière lorsqu’il se posa sur elle, car il ne fallait pas oublié qu’elle était plutôt fragile, frêle. Mais elle parvint à attacher son message avec un bout de ruban qu’elle avait veillé à laisser dépasser…


    -- Lazarus of Woodbury, Hôtel Merlin, Washington Dc, USA.

    L’oiseau protesta un peu. Mais un sourcillement lui fit comprendre qu’elle n’était pas ici que pour le plaisir d’envoyer un hibou de l’autre l’océan. Un battement d’aile libéra la petite sorcière de son poids, un autre et il n’était plus visible. Oui, elle avait fait un bon choix.

    -- Tu veux que je t’en appelle un? Ou tu préfère continuer ta mascarade?

    Elle se sentait joyeuse de ce poids perdu, si dure à porter pour elle. À un point tel qu’elle était prête à aider un autre… Ce qui était rare.
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