Sortilège d'Entrave [ Pv Pr. Flitwick ]

Olwen avait toujours été bon en sortilège. On pourrait même presque dire très bon si on fessait l’impossible pour ne pas le comparer avec les trop intelligents comme Granger ou Montgomery Serpentard préfet. Constamment, il avait réussis les sortilèges que Flitwick leur avait appris à l’intérieur des heures de cours. Pas à la perfection, ça va de soi. Mais, il s’était quand même monté une très bonne base à l’intérieur d’un cours pour pouvoir mieux pratiquer dans son dortoir. Et, il faut l’avouer, les années précédentes, Olivia avait toujours été derrière lui pour lui donner un coup de pouce et, même si ça pouvait prendre du temps, elle restait avec Olwen jusqu’à ce qu’il ait une maîtrise complète du sort. Mais là, Olivia n’était pas là pour jouer à la roue de secours et Juliette elle-même avait beaucoup de difficulté à l’exécuter. Sur qui Olwen pouvait-il compter maintenant ? *moment de silence* Wil’ n’avait pas eu le choix de demander à Flitwick s’il aurait 30 minutes / 45 minutes à lui accorder à la fin d’un cours pour qu’ils puissent pratiquer le sortilège. Et, Olwen espérait aussi poser une autre question à son directeur de maison. Une question qu’il considérait un peu comme un sujet tabou à Poudlard. Mais bon, le Serdaigle pouvait toujours se renseigner auprès de Flitwick sur le comment de la chose ! Olwen pourrait faire le fier paon en l’exécutant devant tout le monde. Et, même que, d’après ce qu’il a lut dans un bouquin récemment, on pouvait en faire qui peuvent des messages ! Quand même, c’est fou comme la technologie sorcière fait du progrès ! #SBAAF#

« Tu t’en va où ? »
« Heeuuuu … j’passe la soirée avec Rowen. »
« Je vois, je vois … une autre aventure d’un soir ? »
« Ta yeule men ! »
« Oh yeaaaaah, bonne chance mon homme ! »
« … »
« Tu veux mon appareil pour prendre des photos ? »

Olwen attrapa une chaussure qui traînait sur le carrelage avant de la lancer sur Seth qui était trop occupé à s’marrer pour l’esquiver. Résultat ? Il le reçut en pleine tronche et Olwen ferma la porte juste à temps pour ne pas lui-même recevoir le projectile derrière la tête. Il quitta également la salle commune après avoir lancé un simple « merci et au revoir » à la tête d’aigle en argent sur la porte et s’en éloigna, direction la salle de cours de sortilège. Pourquoi avait-il mentis sur l’endroit où il partait ? Il n’était quand même pas pour dire qu’il avait besoin de cours de rattrapage avec Flitwick parce qu’il était trop nul pour réussir un sortilège d‘entrave. Il avait une réputation à tenir le Olwen, fallait pas tout foutre en l’air pour une petite séance de pratique supplémentaire avec le professeur !

Il arriva finalement devant la porte du bureau du professeur Flitwick. Jamais Olwen avait eu le privilège ( si on peut considérer comme un privilège la visite du bureau de son directeur de maison … ) d’y entrer. Et, c’était assez rassurant que, pour sa première fois, se soit pour quelque chose de positif. Wil’ prit une grande respiration avant de cogner 3 petits coups secs à l’aide de la tête d’aigle couleur bronze sur la grande porte de bois de chêne massif. Enfin, c’était peut-être du sapin, Olwen n’y connaissait absolument rien en végétaux … Il joignit ses mains dans son dos en gardant les yeux fixé sur l’aigle, un peu comme s’il s’amusait à le défier du regard. Oui, Olwen défi du regard des têtes d’aigle en métal ! #SBAAF# Restait plus qu’à attendre que Flitwick lui donne la permission de rentrer et qu’on commence la pratique.

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624 mots

Un quoi ? Un « petit jouvenceau à l’esprit dérangé et misogyne comme pas deux après avoir obtenu satisfaction dans une zone en dessous du nombril » ? Mon dieu, que le métier de professeur de Poudlard était étrange de nos jours… On ne sait plus quoi attendre de ses élèves obstinés à produire des nuages toxiques ultra nauséabonds à la place de faire taire un vulgaire piaf coassant, à déclencher des explosions retentissantes qui menaient la vie dure au semi-gobelin un tantinet cardiaque, à discuter de sujets futiles entre voisins comme « ma baguette est plus grande que la tienne, Ah ! » et les autres « on vas voir qui a la plus grande » suivis d’un vague moulinet qui exultait en un flash de lumière responsable d’une cécité temporaire de toute la classe en plein examen de sortilèges qui faisaient perdre chaque année un degré de vue au petit nain si bien qu’en 35 ans, il avait atteint un record en atteignant le chiffre abyssal de -25 degrés d’hypermétropie et de myopie des deux côtés, mais surtout des élèves avec lesquels tout et n’importe quoi est permis. La preuve en est qu’au beau milieu d’une correction de dissertations sur le sujet fumeux et adoré de Flitwick : « la disparition partielle : changement d’état ou évanescence de matière. Commentez et discutez », la copie de Mr Wilson d’être arrivée en phase finale de gribouillages et autres ratures sur une copie satisfaisante mais trop superficielle, la minuscule main du professeur tomba sur une aspérité qui se révéla être un bout de parchemin coincé maladroitement dans l’angle bas de la copie. En pleine lecture d’une phrase qui nécessitait au minimum 20 années d’études de l’iroquois ancien et oublié et un « dictionnaire des langues primitives et bizarroïdes », voire un « Guide du correcteur de copies de babouins », il atteint l’endroit fatidique de la conclusion en ouverture qui s’annonçait comme suit (Avertissement : le lecteur tranquille qui croit avoir tout compris et s’attend à une démonstration palpitante ne doit PAS prolonger sa lecture. Seul ceux dont la concentration est exceptionnelle peuvent tenter la douloureuse et ardue lecture ) : « et comme c’est de la disparition partielle, c’est partiellement disparu, donc un peu mais pas totalement, ou totalement mais un peu pas quand même, même si c’est pas beaucoup, donc rien en fait, comme tout ça pourrait être, puisque rien c’est tout, ou plutôt le non-être c’est rien donc tout, donc tout c’est rien, donc la disparition partielle c’est tout et rien, donc ni l’un ni l’autre de la problématique ». Le lecteur ayant suivi jusqu’ici est vivement félicité par l’auteur de ce RP qui s’annonce minable. Soit. Après maintes réflexions, gratouillages de menton avec bout de plume duveteuse à souhait et quelques interrogations sur son choix passé d’enseigner les sorts à la jeune génération, il tomba sur le fameux petit mot. Alors là, on dépassait allègrement la limite du convenable et du décent. Non mais des fois ! Quoique… Relisant le mot, il se souvint que peu de temps auparavant, dans un cours mémorable pendant lequel il aurait (notons l’emploi du conditionnel) été sensé être question de l’attraction et de la répulsion, que le jeune Wilson l’avait grandement importuné avec ses discours sur le poil de jambe, ses petits mots qui n’étaient pas torrides mais un Sahara démesuré, et un évènement dont l’auteur de ce RP qui s’annonce encore plus minable que prévu ne vous dévoilera pas la teneur n’étant qu’au stade de projet et étant d’une obscénité peu commune (HJ : histoire de rassurer les admins, c’est une façon TRES exagérée de présenter les choses, mais c’est vu par un professeur Flitwick, donc la réalité est un peu beaucoup modifiée…). Finalement, « petit jouvenceau à l’esprit dérangé et misogyne comme pas deux après avoir obtenu satisfaction dans une zone en dessous du nombril » s’appliquait parfaitement à Olwen, quoique Filius ne sache rien de certains détails de sa vie privée.

« C’est un certain Ol je sais pas quoi Dobsen qui vous demande »

Cette voix s’élevait du mur qui soudain reflétait l’horrible visage d’une gargouille avec une grosse verrue sur le front et une dentition bien garnie en crocs et autres canines surprenantes. L’horrible apparition représentait fidèlement l’examinateur magique qui avait fait passer son examen au petit pédagogue bien des années auparavant. C’était le top du top pour faire fuir les imprudents amateurs de farces de mauvais goût et les plaisantins futiles. En plus d’un charme de personnalité très médiocre, on obtient une décoction assez singulière de mocheté du dehors et du dedans. Mais bon, pratique pour ne pas avoir à lever les fesses professorales bien calées sur leurs coussins. « Dobsen, connais pas ça moi ». Bon, il avait conscience qu’il aurait du changer le charme auditif depuis un bon bout de temps vu la catastrophe actuelle, mais il préféra s’en occuper lui-même. Dobsen, Dobsen, un inquisiteur ? Venu pour le noter lui, Filius Flitwick, ascendance gobeline non déclarée ? Alors ça, ça ne s’était encore jamais vu, foi de Flitwick !

« Entrez, maraud, pendard, que votre bellâtre personne s’avance en mes humbles lieux pour l’inquisition qui vous amène ici, démon, maroufles, petit jouvenceau imbu de votre personne, Ah, et que trépasse si je faiblis face aux habiles sortilèges que votre vile baguette n’hésitera pas dare-dare à me lancer, mais monsieur, l’art de la joute, c’est d’avoir un adversaire qu’on se sait imbattable ! Ah, qu’elle entre, cette coquine de sangsue qui jusqu’à la moelle me vampirisera le noble art que j’ai su enseigné durant de longues et honorables années, insufflant en chaque élève la passion du sort ! Entrez, Chevalier Dobsen, entrez, mais c’est à mes mains armées de leur maigre bâton que vous aurez affaire ! »

L’innocente porte en bois de chêne séculaire s’ouvrit à la volée, projetant un astrolabe bien loin de son port d’attache. La tête agréable et maigrichonne d’un élève apparue en glissant timidement un regard vers le fameux bureau, les yeux écarquillés devant le monologue vaniteux du semi-gobelin qui semblait en plus être complètement marteau. Il y eut ensuite un vague « Heu, prof, c’est moi, Olwen, pas je ne sais trop qui… », et le vieux professeur en question passa dans un remarquable kaléidoscope du vert de la honte au rouge de la gêne. « Heu, oui, Wilson ? ». Dans un moment d’extrême confusion comme celui-ci, on trouve souvent le réconfort dans le rapport de supériorité enseignant/élève. « J’espère que vous ne venez pas m’apprendre les nouvelles de votre conduite déplorable qui salit purement et simplement l’honneur de la maison Serdaigle ? », heu, non. Ca fait trop Rogue. « Vous arrivez toujours dans un moment peu propice aux conciliabules mon cher Wilson, je n’ai que peu de temps à vous accorder ». Trop Macgonagall. « Et bien entrez cher Mr Wilson, et veillez à ne pas trop salir mon planché. Il y a un décrottoir à votre droite. Qu’est ce qui diable vous amène ? Vous tombez mal, j’étais en magico-conférence comme vous avez pu l’entendre, avec un éminent membre du comité des sortilèges expérimentaux (ou comment détourner le déshonneur à la vanité et la flagornerie personnelle). Asseyez-vous donc, il y a des fondants du chaudron sur mon bureau, prenez en donc une poignée. Mais comment allez-vous d’ailleurs ? Une petite soif ? ». Il s’affaira ensuite à mettre de l’ordre dans les montagnes de parchemins qui s’accumulaient sur les fauteuils et sur son gigantesque bureau, en ayant soudainement un grand intérêt pour les murs de son bureau qui affichait un splendide coucher de soleil sur une mer d’huile translucide. Un Flitwick sait toujours sauver son honneur, même si ce n’est qu’en apparence (ou pas du tout en fait).

Olwen attendait toujours gentiment devant la grande porte, jetant quelques coups d’œil nerveux de chaque côté du couloir. Il ne voulait pas, mais alors absolument pas, que quelqu’un sache qu’il est venu se pointer après les heures de cours pour demander un coup de main à Flitwick. Ca allait en donner un coup à sa réputation de « j’apprends vite sans rien foutre en cours » ! Mais bon, en même temps, il pourrait toujours prétexter qu’il avait oublier son encrier dans la salle de classe et qu’il avait besoin de Flitwick et de son trousseau de clef pour débarrer la salle de cours. Ou bien, qu’il est tout simplement en retenue pour avoir fait léviter un premier année la tête première dans une poubelle du parc … quoiqu’il préférerait passer pour nul en sortilège que d’un tortionnaire imbécile ! Quel grand cœur cet Olwen, quel grand cœur ! =D
Quand la voix de Flitwick s’éleva, le Serdaigle sursauta faiblement. Il tourna la poignée de porte mais s’arrêta net en entendant Flitwick s’adresser à lui. « Maraud », « Démon », « coquine de sangsues » … est-ce que Flitwck prend de la drogue ? Olwen arqua exagérément son sourcil gauche mais se rassura lorsqu’il entendit le petit professeur prononcer le nom de « Chevalier Dobson ». Il attendait quelqu’un d’autre que lui alors ? Wilson tombait peut-être mal dans ce cas … devait-il vraiment se faire voir au professeur ou le laissez délirer avec son chevalier Dobson et ses sangsues ? Risquons le tout pour le tout, il fallait juste se préparer mentalement à esquiver un encrier que le petit professeur pourrait lui balancer par la tête ! On sait jamais avec Flitwick … Il ouvrit silencieusement la porte du bureau et il se glissa à l’intérieur avec un petit sourire aux lèvres.

« Heu … c’est Olwen, j’sais pas trop qui vous attendiez mais … »

Mais, le professeur Flitwick changea brusquement de teint. Olwen se détendit légèrement, voyant que personne d’autre que le professeur de sortilège était installé dans la pièce. Quand Flitwick lui demanda de ne pas salir son plancher, Olwen jeta un coup d’œil au décrottoir. Heeeuuu … ses runnings shoes était propre, vous en faites pas ! Surtout qu’il ne portait pas ceux qui servait à ses entraînement ( pac’que eux ils sont royalement dégoutant et qu’il laisse de jolie trace de boue partout où il marche avec, un vrai plaisir pour aller en DFCM ! ) mais plutôt ses beaux souliers blanc éclatant qu’on devait presque regarder avec des lunettes solaires si on ne voulait pas endommager ses yeux ! Bref, de vrai de vraie chaussure de wesh qui lui donnait franchement fier allure ! Il préféra allez s’installer au bureau, légèrement en désordre mais pas autant que le dortoir d’Olwen ( parce qu’une chambre de garçon de 14 ans, question désordre, c’est imbattable les amis ! ) , il ne se gena pas une seconde pour attraper une poignée de sucrerie qu’il porta immédiatement à sa bouche. Huuuummm, un pur régal ses bonbons, personne ne pouvait dire le contraire ! Lorsqu’il eut terminé de mastiquer bien comme il le faut son chocolat ( pour faciliter la digestion, comme je le disais un peu plus tôt à Ange xDD #SBAAAAF# ), il remercia le professeur.

« Merci professeur pour le choco ! Et non, j’ai pas soif, j’me suis arrêter au abreuvoir avant d’me pointer ici ! »

Ce qui n’était pas tout à fait vrai mais il préférait quand même pratiquer son sortilège d’entrave et sortir d’ici au plus vite pour aller rejoindre Rowen, avec qui il avait vraiment rendez-vous dans la salle des trophées. Un rendez-vous de tout c’qui existe de plus amical, je tiens à le préciser ! Parce que bon, à voir la réaction de ses copains de dortoir, la petit blague des rendez-vous secrets à l’égard de Corner semblait avec fait fureur et en seulement une après-midi, la moitié de l’école semblait au courant de la blague d’Olwen. Tant pis, c’est pas Olwen qui va s’tracasser avec une histoire comme ça ! Et puis, c’est pas comme si Rowen était une laideur sur patte, quand même … Il décrocha un petit sourire à Flitwick lorsqu’il lui demande si tout allait bien.

« Ouais, ça va, ça va ! Sauf si on oublie mon sortilège d’Entrave ! J’comprend pas pourquoi j’galère, j’fais exact’ment c’qui faut faire mais ça marche pas ! Vous voulez que j’vous montre le désastre que j’cause quand j’essaie d’le faire ? »

Sincèrement navrée pour le retard
EDIT : Ca c'est du post mes amis, 757 mots ! Allez, pour la peine, ni une ni deux, te voilà pardonnée !
EDIT 2 : Merciiiii Fifiiiii <3333 !

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757 mots

Pff, positionnait le vieux professeur en allant chercher un verre dans son armoire vitrée aux glaces impeccables, expulsant violement l’air qui exerçait une pression terrible sur ses maigres joues flasques, les postillons et des petits bouts de salade vaguement mâchouillés avec. L’Honneur est sauf, non d’un Flitwick ! Quelle idée aussi de s’emporter avec son chevalier Dobsen à la noix et tout et tout, quelle idée ! A ça, pour passer pour un fat, il était professionnel le Filius, pas de problème. 3615 SOS Ridicule, c’est lui le fondateur et le standardiste à l’écoute 24 heures sur 24 7 jours sur 7… Bref, le voilà sorti du pétrin, si on peut dire. Parce que la journée, c’était pas de la tarte, soit une mystérieuse force supérieure inéluctable s’acharnait à le faire mourir avant la nuit, soit toute la malchance du monde s’abattait sur lui en ce moment sans aucun répit. 5 heures du matin et des chopines. Réveil sans accidents notables, hormis une violente chute de lit après avoir pris conscience que ce qui lui chatouillait les doigts de pieds n’était pas mais alors pas du tout une ravissante femme typée scandinave forte poitrine et cheveux en cascade blonde, mais plutôt un machin plus gros et beaucoup plus velus avec des antennes et des pattes partout et des centaines de paires d’yeux vicelards. 5 Minutes plus tard retentit une puissante Marseillaise version symphonie pour réveil matin, qui éclata violement aux oreilles du petit nain une minute après l’heure H de 5 heure 5, Filius approchant de son oreille un réveil qui l’inquiétait fortement après avoir perçu de faibles trépignements émis par la machine infernale ~~de Cocteau~~, qui se révélèrent être les manifestations auditives du charme qui essayait de contenir la fameuse mélodie dans la boîte jusqu’à l’heure précise. La Marseille, il s’en souviendra de celle là ! Surdité momentanée de 6 heures selon Pomfresh. Il avait particulièrement apprécié le qualificatif : « momentanée ». Elle aurait besoin de se rendre compte de ce que c’est qu’une surdité « momentanée », et puis d’une cécité soudaine et durable aussi tant qu’on y est, parce qu’après qu’un élève débile vous aie fait sortir un flash d’une longueur d’onde encore inconnue alors que vous vous mettiez en face de la pointe de la baguette pour déceler un éventuel problème technique, c’est dur d’y voir claire, alors si en plus on est sourd « momentanément »… Bref, surdité, baisse de vue affligeante, araignées mutantes geôlières de ces orteils sans défenses, tout commençait bien. Alors un Olwen qui le ridiculise et qui en plus porte des chaussures au combien « je n’aurais jamais porté de telles horreurs dans ma jeunesse » d’après l’expression idiomatique flitwickienne, c’est rien de bien grave. Bref, voilà cet énergumène qui débarque d’on ne sait diable où, probablement d’un rendez-vous galant ou plutôt brulant avec un éminent représentant de la gente féminine quelque part dans un coin sombre des couloirs, … Jouvenceau à l’esprit dérangé et misogyne comme pas deux après avoir obtenu satisfaction dans une zone en dessous du nombril, voilà à qui il avait affaire le vieux Flitwick, tiens, vous allez voir ! Il posa délicatement les deux grands verres et les remplis d’un coup de baguette d’un délicieux cocktail fruits de la passion-ombrelle-bords glacés à la bergamote, et d’un second geste le fit s’envoler vers un élève peu soucieux de sa ligne qui s’empiffrait de fondants du chaudron gentiment proposés par le minuscule professeur qui regrettait sa décision. Voyant partir en fumée un précieux stock de ses bonbons préférés dans l’estomac d’un adolescent en pleine puberté qui utiliserait ces précieuses calories pour une écriture hâtive de mots d’amour ardent ou encore pour la rédaction de dissertations sans queues ni têtes, il ne put s’empêcher d’esquisser une grimace de déploration avant de se laisser choir dans un fauteuil moelleux qui tomba à la renverse sous le poids du désespoir (et pas celui de Filius, non mais des fois !). Bon, alors là, soit c’est le destin, soit c’est l’ange de la mort qui joue avec lui, pas possible tout ça à la fois. Reste que la plus grosse misère de la journée, c’est le jeune Wilson. Un vague P gribouillé à la hâte sur une copie incompréhensible et sans aucun sens, une intrusion dans ses quartiers remarquable par sa grotesque bouffonnerie, on touchait le fond. Au moins, il lui avait un lancé un vague « Merci professeur pour le chocolat ! », maigre compensation après que Flitwick aie bataillé pour le faire boire un coup. Venons-en au cruel dilemme qui amenait ce jeune jouvenceau dans son bureau. Après une causette hâtive sur la pluie et le beau temps, il révéla enfin le but de son entreprise. Sortilège d’entrave. Outch. « Je comprends pas pourquoi j’galère, j’fais exactement c’qui faut faire mais ça marche pas ! Vous voulez que j’vous montre le désastre que j’cause quand j’essaie d’le faire ? ».

« Vous, Wilson, vous qui avez détruit maintes fois mes encriers innocents au cours d’une séance sur l’implosion, vous ne parvenez pas à réussir ce charme… Hm, je vois. Vous êtes un Serdaigle et le sacrosaint choixpeau ne s’est encore jamais trompé… Bon, je suppute le blocage émotionnel, c’est la seule explication possible. Mais cela pourrait être un cas extrêmement rare de certaines pathologies magiques indétectables à l’adolescence causant un arrêt cardiaque après de violentes contractions, des gonflements incongrus et des lévitations non contrôlées, mais bon, les chances sont de 37 sur 100, c’est raisonnablement impossible pour un Serdaigle. Voyons voir, je pense que j’ai ce qu’il faut pour les blocages émotionnels quelques part dans mes bouquins, alors, … »

Après avoir fait viré Olwen au blanc du linge post mortem pour une histoire de maladie vicieuse, il s’afféra à déclasser sa bibliothèque qui ressemblait à un tas de livres cornus aux reliures abimées, remuant des siècles de poussière et de vieux papier passablement moisi. Un à un, il les passa en revue.

« Alors, ça non (il poussa vaguement une pile de revues intitulées « Les Défis de l’Enchantement » et la renversa maladroitement sur toute la largeur de la pièce déjà surchargée). Ca non plus (Il posa très délicatement et avec le plus grand soin des livres fringants flairant l’édition d’un temps révolu sur une tables à petits pieds qui essaya de s’enfuir pour éviter les courbatures dues à la masse de ces pavés, faisant glissé incongrument un morceau de parchemin rose parfumé aux fleurs des champs sur les genoux d’Olwen qui aperçu un « A mon collègue préféré, votre douce Irma. Vous trouverez tous les ouvrages que vous m’avez demandés avec mes notes personnelles. A très bientôt pour une nouvelle promenade au bord du lac, celle de la semaine dernière fut très romantique » joliment calligraphié). Ca, certainement pas (Il balança sans y prêter attention quelques livres sur Olwen qui les rattrapa de justesse avant qu’ils ne viennent percuter une zone délicate, parmi ces livres, incroyable, un exemplaire de l’Art d’aimer, conseil à un jeune homme, qui s’ouvrit instantanément sur la page, « comment lui écrire, sans se rebuter, des billets doux »). On va y arriver, se jura Flitwick en envoyant valsé une « Anthologie des Charmes de l’Amour » suivie de peu par « Quand l’Amour vous ensorcelle ». Ca y est ! « Les Pannes de la Magie : Expliquons les dilemmes des savants sorciers ».

Alors, voyons ça… Ah, « chapitre 14, comment un blocage émotionnel peut-il entraver vos performances ». Oui, c’est bien ça, ils précisent bien que c’est l’entrave qui en est un symptôme révélateur. Et bien Wilson, il va vous falloir une petite consultation. Allongez-vous sur le canapé à côté de vous, et laissez moi ces livres-ci, voulez-vous bien ! (Il rougit et faillit exploser en voyant ce qui gisait sur les genoux du jeune apprenti…). Bon alors, parlez moi de tout ce qui vous contrarie, école, devoirs, professeurs, vie sociale, professionnelle, familiale, et surtout amoureuse (il eut un petit sourire en songeant qu’il allait enfin pouvoir vérifier toutes ses hypothèses concernant cette jeune recrue de Serdaigle bien trop perturbée). Allez-y, commencez. »

Le vieux professeur s’installa sur un fauteuil rembourré, dos à son disciple qui était sur le point de lui révéler les plus intimes de ses secrets. C’est utile d’être professeur et de posséder une superbe bibliothèque bien garnie, surtout quand on ne va pas tarder à avoir la bibliothécaire qui va avec !

Quand Flitwick fit allusion à ses encriers, Olwen baissa la tête en souriant légèrement, un peu honteux. Depuis les 4 années ou Flitwick lui enseignant, Olwen n’avait pas assez de ses 10 doigts et 10 orteils pour compter le nombre de gaffe qu’il fessait lorsqu’il apprenait un nouveau sortilège. Il finissait toujours par l’avoir à la perfection, ça c’est certains ! On est un Serdaigle ou on ne l’est pas, of course ! Mais, quand même, Olwen pourrait surement avoir une médaille à son nom dans la salle des trophées de Poudlard tellement il pouvait être gaffeur parfois. Mais, comme le disait si bien Olivia, c’est ce qui fessait son charme ! Mais là, il y avait un problème ; Olwen n’avait pas réussis à exécuter le sort correctement à la fin du cours. Mais … le 4ième année serait très étonné que se soit à cause de … d’un blocage émotionnel ? C’est pas pour être désagréable mais … non ! Tout allait pour le mieux dans la vie émotionnel du Serdaigle. Le Bal de Noël était demain et Olwen était enthousiaste, bien qu’aussi très nerveux, à l’idée d’être accompagnée d’Elizabeth Harris, une Poufsouffle qu’il trouvait tout à fait charmante. Aaaah … et dire qu’il avait pris son courage à deux main pour aller s’expliquer en face à face du pourquoi il avait embrasser Keira ( pour une raison stupide, mais c’était quand même une raison ! ) et l’inviter au Bal. Ah là là, comme quoi même les plus courageux peuvent aller à Serdaigle, héhéhééé ! =D Arquant un sourcil, Olwen ne répliqua pas au professeur et le laissa se faire plaisir en farfouillant dans ses divers livres. De toute façon, vois son directeur de maison jouer au psychologue, c’était plus rigolo que d’autres choses, vous n’trouvez pas ?

Le professeur Flitwick commença alors à farfouiller dans sa bibliothèque, lui envoyant des livres de toutes sortes. Olwen les esquiva du mieux qu’il peut, mais lorsqu’une note à la calligraphie soignée glissa sur ses genoux, il ne put s’empêcher de lire rapidement ce qu’il y était inscrit. « A mon collègue préféré, votre douce Irma. Vous trouverez tous les ouvrages que vous m’avez demandés avec mes notes personnelles. A très bientôt pour une nouvelle promenade au bord du lac, celle de la semaine dernière fut très romantique » WHAT ? Flitwick et Pince, des … amoureux ? O_____O Olwen esquiva de nouveau un bouquin qui menaça son cinquième membre mais son attention était toujours tournée sur la petite note qu’il avait sur les genoux. Attendez qu’il raconte ça à ses copains, ça allait être LA nouvelle de la semaine, of course ! Olwen imaginait déjà la scène lorsqu’il allait déballer la nouvelle à tout le monde, ça allait en jeter sur le c*l, ça c’est sur ! Et puis, la suite des bouquins pouvait facilement prouver que la note était réelle !

Même si la vue d’un nain en couple avec une femme à pince lui semblait assez cocasse en soit, Olwen se retenu de passer un commentaire et regarda, les yeux pétillants, le petit professeur bondir de joie lorsqu’il trouva son manuel. « La pannes de la magie, expliquons les dilemmes des savants sorciers » Qu’est-ce que Flitwick ( ou le petit Fifi d’amour à truc-machin-pince, héhéé xD ) allait encore lui sortir ? Y’a qu’avec Flitwick qui pouvait transformer une petite séance de rattrapage en séance de psycho 101. Comme s’il espérait vraiment qu’Olwen allait commencer à pleurer comme un bébé à cause de ses petits problèmes personnels. Problème personnel qu’il n’as pas vu que tout va comme sur des roulettes. Il accepta d’un hochement de tête l’invitation du petit professeur ( qui avait des ascendance de gobelin, Olwen en aurait mis sa main au feu même si Flitwick s’appliquait à dire le contraire ). Il n’était quand même pas pour manquer une chance d’aller s’allonger sur un beau grand sofa et d’abandonner sa chaise qui lui fessait légèrement mal dans le bas du dos … ou c’était à cause de son entrainement trop intense de ce matin qui lui avait donné quelques courbatures au dos … tant pis, madame Pomfresh lui avait donné une potion qui réparerait le tout tantôt. Bref, c’est pas le sujet du jour. Il s’étendit sur le sofa en silence et passa un bras sous sa tête et fixa le plafond du bureau du nain.

Booooonn … qu’est-ce qu’il pouvait bien raconter à Monsieur Pince ( Monsieur Pince, Madame Flitwick ; jeu de mots, mots de jeu xDD ) ? La bleu et bronze se racla bruyamment la gorge ( c’est ça qu’ça fait, quand on mue d’la voix ! =D ) et commença tourna ses grands yeux bleus foncée ( tellement foncée qu’il passe au noir parfois ) et décrocha un petit sourire à Flitwick qui semblait prendre son nouveau rôle de psychologue assez au sérieux.

« Sérieusement là, j’ai aucun problème ! J’accompagne la fille avec qui j’avais envie d’aller au Bal demain soir. J’pas en chicane avec aucun d’mes t’chummeys ! Natacha est formidable comme toujours et mes parents vont super bien si j’me fie à la lettre que j’ai reçu c’matin et … c’pas mal ça ! Le seul truc qui m’angoisse, c’est ma soirée de demain pac’que j’veux que tout soit impeccable ! »

Tiens, tiens, tiens … en parlant de la soirée de demain … Olwen jeta un coup d’œil à la lettre de Flitwick signée, je cite, votre douce Irma et un éclat de malice passa à travers son regard. Wilson était bien connu pour son franc parler, qui pouvait être parfois déplacé mais on n’peut pas être parfait, et sa vive curiosité. Deviat-il demander à Fifi s’il avait un cavalier pour la soirée de demain ? Il imaginait bien Madame Pince pencher à en avoir un mal de dos atroce dans une robe à froufrou fushia au bras de Flitwick dans un ensemble brun marron de velours côtelé … THE couple qui ferait fureur durant la soirée, y’a pas de doute là-dessus ! On y demande ? *moment d’réfléxion…* Noooooon, concentrons-nous sur le sujet du jour ; les supposé problème de blocage du pauvre petit Olwen.

« Pour être franc, le seul problème que j’ai actuellement, c’est mon sortilège d’Entrave ! Donc … à place de discuter d’ma vie, on pourrait pas essayer d’régler mon problème ? »

Quand Olwen aurait besoin d’une séance de psycho 101, il viendrait voir Flitwick, aucun problème ! Mais là, pouvons-nous s’il vous plait nous concentrer sur le sortilège d’Entrave les amis ? =)