Donnez moi de l`aventure!

C`ètait un debut de matinèe très maussade, le ciel promettait de la neige depuis plusieurs jours mais plus rien n`était tomber depuis le dernier match de quidditch, néanmois il faisait tres froid, mais chacun sait que ce n`était pas pour ç aqu`Amy Pray aller se couvrir plus que d`habitude. De toute facon le froid vous faisez dépenser plus d`énergie pour maintenir votre température corporelle, et toute chose qui pouvait faire dépenser son énergie a Amy était bonne a prendre...
La jeune fille portait donc un bas de jogging en pilou rouge et un vieux sweet gris qui ne lui appartenait meme pas par dessus un debardeur violet.
De la condensation s`échappait de sa bouche au rythme rapide de ses respirations, rapide parceque Amy ne pouvait pas se déplaç ait sans courir, trotiner, sautiller, faire du pas chasser, avancer a cloche pied, enfin tout sauf marcher...
Comme d`habitude un sourire s`étirait sur son visage, meme s`il s`agissait d`une sortie comme les autre mais la jeune Gryffondor était toujours étrangement heureuse de quitter l`enceinte de l`école.
Elle ne s`en rendait compte que lorsqu`elle en sortait mais elle avait finit par trouver cet immense chateau aussi etouffant qu`un placard a balais, la routine l`insuportait, voir chaque jour les meme personne, dejeuner a la meme place, aller dans les meme endroit et ceci pour la cinquieme année consecutive commencait a devenir un peu pesant pour notre hyperactive.
Elle rêvait d`enfin quitter Poudlard decouvrir la vrai vie, vivre des tonnes d`aventures en parcourant le monde, et rien n`etait plus ennuyeux que la routine et la vie bien réglée qu`elle menait ici.
Inconsciemment ses pas la menèrent a la cabane hurlante, c`était son endroit favori a Prés au Lard, avec Honeydukes bien sur, mais les deux n`était pas tellement comparable...
La cabane hurlante la fascinait, elle pouvait la regarder sans penser a autre chose pendant au moins 10 minutes ce qui, pour elle était une sorte d`exploit...
Elle se dirigeait vers la barriere ou elle s`asseyait habituellement lorsqu`elle trébucha, quelques secondes plus tard elle était a nouveau debout, frotant ses mains égratignées l`une contre l`autre comme si il ne s`était rien passer, sa capaciét a vouloir aller toujours plus vite fonctionnait aussi sur son cerveau qui etait trés réactif, c`est pourquoi elle ne s`etait pas écrasée par terre...
Elle grimpa sur la barrière, ses jambes battant le vide, le regard fixés sur l`entrée de la maison comme si elle attendait que quelqu`un en sorte, ce qui de toute évidence ne risquait pas d`arrivait, le temps s`assombrissait, ne laissant rien présager de bon, neanmois Amy après avoir lever les yeux sur le ciel ne sembla pas plus s`en preoccuper que ça...

* Saleté de hibou! *

Le jeune homme continuait de pester dans son intérieur vis-à-vis de ce satané volatile qu'on lui avait certifié être le meilleur service postal chez les sorciers. En attendant, si il était allé à la Poste, il aurait eu le droit à y mettre un recommandé avec signature du destinataire et même suivre l'acheminement de son courrier via internet. Quelle idée de laisser ces oiseux acheminer le courrier?!! Et pourquoi pas des pigeons tant qu'on y était!
En attendant, il était bien avancé! Il ne pouvait que rester dans sa chambre durant la journée à tourner en rond comme un lion en cage. Heureusement qu'une rencontre fortuite avec une jeune dresseuse de dragon l'avait sorti de sa monotonie.

Rencontre intéressante, bien que dangereuse pour la sorcière. Elle le suivait trop facilement ce qui lui donnait toujours un petit frisson lorsqu'il pensait à ce qui aurait pu se passer lors de la virée à moto si ses pulsions l'avaient conduit à se conduire comme un animal. Il se demanda si il aurait le loisir de la rencontrer de nouveau avant que la vieillesse ne l'emporte.

Au moins le temps de ce jour-ci, le rendait de meilleure humeur.
Il pouvait enfin quitter sa chambre en plein jour sans être emmitouflé de la tête au pied afin de cacher sa peau au soleil. C'était par ailleurs une idée tellement saugrenue, absurde et peu discrète qu'il s'était abstenu de la mettre en pratique.
Le temps était couvert à souhait, il n'aurait rien à craindre. Il enfila un pantalon noir sobre et une chemise noire. Il neigeait et les vivants semblaient en souffrir alors il opta pour enfiler un manteau long à col serré, un peu comme la soutane des prêtres mais en plus classieux. Même si il laissait le dit manteau ouvert, il paraîtrait moins étrange que si il osait arpenter les rues sans par-dessus alors que la température extérieure était basse.

Il salua la patronne des Trois Balais en lui précisant qu'il serait dehors pendant une bonne partie de la journée et qu'elle ne lui prévoies par de repas pour le midi. Il pensait être de retour le soir et qu'il aviserait selon son appétit si il dînerait ou pas. La dame ne s'en formalisa pas… elle s'était rendu compte que son ôte avait un appétit de moineau.

Le vampire s'élança gracieusement dans la rue.
Il appréciait sa moto, mais il ne pouvait décemment pas la démonter tous les jours pour la nettoyer en profondeur… surtout que sa conduite bien que rapide ne soit pas un si grand danger pour la mécanique du véhicule. En bref, rien qui n'explique de s'y acharner à ce point tous les jours… en dehors de l'ennui.
Il est vrai que l'air semblait frais, mais cela ne le dérangea pas. Il était mort depuis longtemps, la neige ne pouvait plus provoquer de morsure de froid sur sa peau dont la température était plutôt basse. En général, il réchauffer son corps pour éviter que la différence de température entre les vivants et lui lors d'un contact soit notable, mais avec ce froid, il dut se rendre compte qu'il était parti pour se prendre un nouveau bain bouillant à son retour.

Le jeune homme fit le tour de Pré-au-Lard. Il n'y avait pas grand-chose à voir, mais c'était la première fois qu'il le faisait de jour, ce qui faisait que les boutiques étaient ouvertes. Il fit un tour chez Honeydukes, non pas qu'il soit friand de friandises, mais plutôt parce qu'il voulait voir un peu toutes les boutiques. Il y découvrit d'ailleurs des sucettes au goût sang. Quelle horrible idée! Qui en dehors d'un gamin vampire facétieux inventerait un goût pareil pour une sucette. Il fallait être d'autant plus osé pour afficher ce genre d'article dans une boutique. Il n'appréciait pas vraiment les sucreries et ce genre de détail jugerait un peu avec son style, mais il en acheta tout de même deux afin d'essayer. Si elles étaient vraiment faites avec du sang, elles pourraient toujours être utiles à un moment ou à un autre. De plus pour l'avoir vécu, il savait que le ridicule ne tuait… et parfois c'est bien dommage.

Il s'échappa à temps de la boutique pour éviter la prise d'assaut par une troupe d'adolescents surexcités. En voilà de la vie aussi brutalement dans le village. Soit il connaissait un boom démographique brutal, soit une école semblait être de sortie. Fait tout à fait étrange d'amener des classes dans un village plutôt qu'une vraie ville. D'un autre côté, il y avait tellement peu d'endroit à voir, que les professeurs étaient certains de les retrouver facilement.

Le vampire préféra s'éloigner de cette animation et aujourd'hui, il avait l'occasion de profiter du grand air alors autant s'éloigner un peu de la foule. Il connaissait une maisonnée abandonnée en bordure du village connu sous le nom de Cabane Hurlante. Il y serait plus tranquille et peut-être y trouverait-il Sang d'Ebène pour lui tenir compagnie. L'endroit était si isolée qu'elle daignerait peut-être s'y montrait. De toute façon, même si elle n'y était pas, il trouverait bien une occupation le temps que ces adolescents frénétiques finissent leurs achats.

La créature ne montra aucun signe de présence au abord de la cabane, alors Rayder laissa tomber l'idée de la trouver en ce lieu. Elle pouvait être n'importe où, il la sentirait si elle était proche. Mais le flair de l'animal semblait bien plus puissant que le sien puisqu'elle finissait toujours par le trouver même si il s'éloignait de son point initial.
Il s'allongea dans la neige derrière un talus recouvert de son manteau blanc. Les yeux fermés, il huma paisiblement l'air frais et pur. Il analysait toutes les senteurs qui l'entourait laissant son odorat jouer sur les parfums qui l'avoisinait… jusqu'à ce que quelque chose tombe non loin de lui en lui envoyant le parfum défendu. Il essaya de ne pas ouvrir les yeux de suite, il sentait le sang, mais ce n'était pas trop prononcé, il le ressentait juste avec un telle morsure parce qu'il était proche. La personne ne devait pas avoir grand-chose, mais sa blessure très bénigne était un véritable désagrément pour lui.

Rayder Jones ouvrit les yeux et put voir une adolescente bien couverte se relever à quelques mètres de sa tête. Une jeune fille pleine de vie et encore innocente, un parfum doux, sucré et subtil pour son sang. Un bon cru pour un vampire peut-être. Les jeunes de ces dernières années semblaient avoir le chic pour se mettre dans des situations dangereuses; avait-on idée de se blesser à côté d'un possible prédateur?!

- Bonjour ! lui dit-il avec un sourire.

Il se releva avec une roulade arrière avant de se diriger vers elle de sa démarche quasi féline et imposante. Il tira un mouchoir de la poche de son pantalon, et fit claquer le carré de coton. De par sa nature, il n'avait pas de réelle utilité des mouchoirs alors il avait l'habitude d'emporter juste un mouchoir en tissu plutôt que ces espèces de serviettes en papier miniature que cette dernière décennie avait porté à son apogée en reléguant le bout de tissu de l'homme distingué au rang de ringardise ou vieillerie.

Le jeune homme s'agenouilla devant la demoiselle et lui tendit sa main.

- Je crains que vous vous soyez blessé douce fleur. Il serait imprudent de laisser des plaies, même aussi bénignes soient-elles, à l'air par un temps pareil.

La créature la regardait droit dans les yeux, ses prunelles sombres lui renvoyant un regard doux et mettant plutôt en confiance qu'autre chose puisqu'il ne dénotait aucune intention maligne ou mauvaise.

Son sourire était tendre et sa respiration plutôt calme. Mais aucune fumée blanche ne s'échapper de son corps lorsqu'il expirait. Après tout son corps ne pouvait réchauffer l'air qu'il inspirait et il le rendait tel quel, ce qui expliquait le manque de vapeur dans son souffle. Ce petit détail ne pouvait être décelé que s'y on y faisait attention car après tout, en temps normal, la respiration ne se matérialisait pas et les gens y prêtait peut- d'attention.

Elle etait entrain de regarder la cabane quand quelque chose etait apparu soudainement dans son champ de vision. Aussi surprise qu`elle fut elle n`en oublia pas de repondre...
"Bonjour!"
Amy ne l'avait vraiment pas vu sortir d`où que ce soit ce type qui se tenait devant elle et qui apparemment l'avait vu tomber, pas très glorieux...Mais on voyait rarement quelqu'un se préciper au secours de quelqu'un qu'il ne connaissait pas, Amy générallement se contenter de rire discrétement, les gens qui se faisaient mal la faisait générallement beaucoup beaucoup rire, mais ce n'était vraiment pas super poli. Mais ce type d'une vintaine d'année en face d'elle avec un mouchoir en vrai tissu n'avait pas tellement l'air de plaisanter, d'ailleurs il était bien trop sérieux pour être crédible aux yeux d'Amy, et puis il l`avait affubler de ce tres ridicule surnom, ou etait il aller pecher ca? Elle fronça un sourcil, et son sourire s'agrandit jusqu'a ses oreilles.
"Douce fleur?Tu plaisantes, n'est ce pas?"
Il faut savoir qu'Amy ne vouvoyait jamais personne, même ses ainés, elle devait s'obbliger à reformuler ses phrases quand elle s'adressait à ses professeurs.
Elle regarda ses mains, non sincérement elle n'avait pas besoin d'être soigné, ça avait à peine saigné, ce devait à cause du froid. Néanmoins elle ne voulait pas paraître impolie alors elle prit le mouchoir qu'il lui tendait.
"Et hum, si ce n'est pas le cas, ben, merci..."
Elle appuya vaguement le mouchoir contre sa peau, levant son visage vers celui de l'inconnu pour le détailler un peu. De grand yeux sombres, les cheveux mis-long et noirs, la peau très pâle, assez beau garçon en fait. Mais Amy se désintéressa très vite de l'observation du garçon, elle ramena ses longs cheveux sur son épaule.
Songeant qu'elle commencer vaguement à avoir faim, elle croisa ses mains sur ses genoux, ses yeux observant le vas et vient de ses jambes.

Le vampire ne put s'empêcher d'être amusé par la réplique de la jeune fille.
Il est vrai qu'il lui arrivait de paraître vieux jeu au yeux de la nouvelle génération, mais un peu de galanterie n'avait tué personne pour le moment. De plus, il se voyait mal adopter le langage moderne un peu vulgaire vis-à-vis de la gente féminine: poupée, baby, poule, gonzesse... A croire que la partie créatrice de l'humanité ne pouvait se faire appeler autrement que comme un jouet pour enfant, être considérée comme étant un bébé, être confondue avec un gallinacé ou encore être hélée par un nom créé pour l'occasion avec des consonances rauque et peu harmoniques... et il ne lui revenait pas en mémoire tous les mots qu'il avait entendu pour désigner les porteuses de vie, mais il savait qu'il y en avait encore beaucoup et des moins glorieux.
Vieux jeu... Certes! Mais la gente féminine méritait qu'il reste poli et courtois envers elle.

" Veuillez m'excuser. Il m'arrive d'oublier parfois que les belles roses ont souvent des épines. Bien qu'elles soient moins redoutables que leurs beautés. Vous devriez peut-être déposer lécher légèrement les plaies afin de les désinfecter. Sauf si vous jugez que cela n'est pas nécessaire..."

Il préférait ne pas se porter volontaire pour le faire. Ce serait tenter le diable plus qu'il n'était raisonnable.
Au pire d'ici dix minutes, le sang aurait coagulé, ce qui lui titillera moins les narines.

Il la regarda rabattre ses cheveux sur ses épaules.
Une tentative de masquer son cou faite à propos ou pas? Se protégeait-elle du froid ou de ses crocs?

Elle montra des signes d'impatiences. Ses jambes se balançaient et elle se contentait de porter son regard sur elles.
Serait-il de trop?
Une si charmante enfant de cet âge dans un coin si isolé et un peu sinistre ne pouvait qu'attendre son premier flirt. Peut-être se demandait-elle comment l'éconduire sans le vexer ou se demandait-elle comment réagirait l'heureux élu si il ne la découvrait pas seule?

" Je viens de réaliser que ma présence vous incommode peut-être jeune demoiselle. Se pourrait-il que je ne sois pas la personne que vous attendiez et que vous n'osiez pas me demander de vous laisser seule à votre rendez-vous galant?
Vous pouvez m'éconduire, je n'en serais point offusqué. Je comprendrais tout à fait qu'une aussi belle jeune fille que vous aie du succès auprès de la gente masculine de son âge. " lui dit-il avec un sourire doux et compréhensif.

Le jeune homme continue de la vouvoyer malgré le tutoiement manifeste qu'elle avait utilisé car il ne la connait pas suffisamment et que même si c'était une adolescente, seuls des adultes de la famille, les amis adultes proches ou du corps professoral pouvaient se permettre ce genre de familiarité.

Il s'avança vers elle, se pencha délicatement vers l'une de ses mains qu'il saisit pour l'amener gentiment à lui.
( Je parle de la main là... )

" Mais je ne peux m'empêcher de partir sans demander votre nom, ce qui serait d'une grande impolitesse de ma part. Je me nomme Jones, Rayder Jones. Et vous? "

Il se pencha pour lui faire un chaste baise-main tout ce qu'il y a de plus courtois. C'était une habitude pour lui de faire sa première présentation aux dames de la sorte... Une mauvaise habitude réalisa-t-il aussi car en se penchant ainsi, il se rapprochait encore plus des plaies grossièrement soignées et dont les odeurs alléchantes remontaient inexorablement jusqu'à lui. Un parfum si doux et tentant...

Il se redressa brusquement en faisant un pas en arrière tout en mettant ses mains bien en évidence de part et d'autre de sa tête. Il n'avait pas eu le loisir de poser ses lèvres sur la peau de l'adolescente et pourtant il avait l'attitude d'un fautif attrapé la main dans le sac.
Pourtant personne ne l'avait attrapé,. En dehors de son conscience bien évidemment.

" Je... heu... je suis désolée. C'est dans mes habitudes. Je n'avais pas réalisé que c'était mal. J'en suis navré, je sais que la faute m'incombe. " lui dit-il en baissant les bras.

Le jeune homme affichait un regard gêné, presque fuyant.
Il connaissait la faute qu'il se reprochait et ne se cherchait pas vraiment d'excuses pour sa conduite. C'était tout bonnement impardonnable.
Serait-il donc un être si faible pour qu'il ne puisse rester tranquillement auprès d'une fille sans être une seule fois tenté par son fluide vital?

Ok ok c'était pas qu'une impression il était vraiment bizarre, non mais c'est vrai d'où est ce qu'il sortait pour l'appeler joli fleur. Bon et après? Il lui avait subtillement fait remarquer son cruel et habituel manque de politesse, en même temps c'est vrai, pour qui se prenait elle pour s'adresser à lui ainsi, les gens que l'on ne connaissait pas méritez quand même un peu plus de retenue que vos amis, on disait tu et on se moquait de ses amis, ça s'appelait la familiarité...Alors la question était plutôt pourquoi Amy était elle aussi familière avec des gens qu'elle ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam, il y avait, à n'en point douter, un sérieux problème avec les relations qu'entretenait Amy avec les gens, la chose étant qu'elle n'entrenait aucune relation. Elle n'était pas de celle qui vous souhaite votre anniversaire dans les premières lueurs du jour pour être sûre d'être la première, tout comme elle ne se rappellera pas à votre bon souvenir, comme ça par politesse, mais plutôt si elle a un service à vous demander.
Ses connaissances, aussi nombreuses soient elles, étaient tout bonnement considérée comme des mouchoirs, en papier ceux la, qu'elle utilisait une fois puis laissait de côté. Pas très cool comme façon d'envisager les choses mais elle fonctionnait comme ça, chaque jour pouvant être le dernier elle ne s'encombrait pas d'être cher, elle en avait déjà une tripotée à la maison qu'elle était obbligée de fréquenter régulièrement du fait qu'il s'agissait tout de même de sa famille, alors elle n'allait pas s'embêter avec sa à l'école.
Personne ne lui en avait jamais fait la remarque auparavant, mais ce type débarquait avec ces métaphores d'un autre temps et lui faisait prendre conscience de son impolitesse, d'ailleurs il l'avait vouvoyée, alors qu'elle était plus jeune que lui.
Amy le fixa cherchant brièvement quelque chose de spirituel à répondre:

"Les roses ont des épines pour ne pas le laisser cueillir trop facilement".
Tant qu'on était dans les métaphores à propos de plantes autant continuer sur la lancé du jeune homme.
Amy compris seule qu'elle s'était, comme toujours, emporté un peu trop vite, elle ne voulait pas mettre cette note d'agressivité dans sa voix, elle n'était pas comme ça...
Quant à lécher ses plaies c'était absolument hors de question:
"Ark non, fit elle, je déteste le gout du sang, ça va sécher vite de toute façon..."
Il lui demanda si sa présence était de trop, la jeune fille haussa un sourcil, qu'est ce qui pouvait lui laissait penser ça? Hum oui, ses jambes, ça pouvait facilement passer pour de l'impatience et pas un manque de concentration flagrant, elle réduisit le rythme à des battements lents.
Elle sourit au jeune homme avant d'expliquer.
"Trouble déficitaire de l'attention, ou hyperactivité. Mais je me soigne.
Pas de petit ami ou de rendez vous galant en attente, je suis toute seule." Son sourire s'élargit, pendant longtemps on n'avait pas penser que le manque de concentration de la filette était du à une maladie, pendant quelques années son père avait simplement cru qu'elle était une enfant pleine de vie et que ça se calmerait avec l'age. Mais ça ne s'était pas calmé, au contraire...
En fait la présence de l'inconnu ne la dérangeait pas du tout, cela pimentait un peu sa matinée, avec sa chute, aussi bénigne soit elle. Elle avait plus tellement l'occasion de rencontrer de nouvelle tête non vêtue d'uniforme de Poudlard, c'était agréable pour une fois.
Elle se demanda vaguement ce qu'il faisait ici, s'il était juste de passage pour admirer la Cabane Hurlante, maison la plus hantée de Grande Bretagne, soit disant.
Il s'appelait Rayder Jones, faisait il parti de la famille de Megan Jones la rédactrice du Hiboux Bavard? Elle en doutait ou alors c'était un cousin très éloigné parcequ'elle ne ressemblait pas du tout à la meilleure amie de Christian Montgomery, il était bien trop brun pour ça.
"Je m'appelle Amy, elle hésita quelques secondes puis ajouta, Pray." Générallement elle ne donnait pas son nom de famille, son taré de frère l'ayant rendu très impopulaire. Mais bon il s'appelait bien Jones et n'était semble-t-il pas de la famille de Megan, elle pouvait s'appeler Pray et ne pas être de la famille de Geoffrey...
Il pris sa main et se pencha dessus, Il avait les doigts très froids, et les siens devaient l'être aussi pourtant. Un frisson remonta le long de son dos, elle aurait peut être du mettre des gants après tout. Pourtant elle songea que aussi bien vêtu qu'il l'était il aurait du avoir plus chaud qu'elle dans son sweet. Mais peut être qu'il était une de ces personnes qui avait tout le temps les extrémitès froides, elle en connaissait plusieurs. Soudain, et sans qu'elle comprenne pourquoi il avait fait un bond de quelques métres en arrières, l'air effrayé et les bras en l'air.
Amy fronça les sourcils mais garda son sourire, elle descendit de son perchoir et s'aprocha de lui, la main tendue.
"Il n'y a aucun mal, vas y..."
[823 mots]

MMM : 835

Elle n’aimait pas le goût du sang. Malheureusement ce n’était pas le cas pour tout le monde…
En tout cas, il pouvait être soulagé que ce ne soit pas réellement sa présence qui provoque son impatience.

Il regarda la main tendue et en détourna le regard une maigre poignée de seconde avec une gêne à demie-voilée.

*Il y a malheureusement du mal. Le problème est que je suis le seul à m’en rendre compte.*

Que faire ?
Lui refuser le baise-main serait d’une impolitesse sans nom et risquerait d’être un affront impardonnable pour la demoiselle, de même que pour lui. Il ne voyait pas non plus quelle excuse il pourrait fournir pour se montrer aussi grossier envers un membre du sexe féminin en dehors du fait qu’il était vampire et que sa blessure semblait tentante.
Si elle ne prenait pas peur, son hyperactivité pourrait lui servir à mesurer combien de sorts elle pourrait lui lancer dessus avant qu’il ne soit hors de portée.

Finalement, son côté gentleman prit le dessus et il s’approcha de l’adolescente. Il posa un genou à terre dans la neige et se saisit avec beaucoup d’attention la main qu’elle lui offrait. Il ne voulait pas risquer de la faire souffrir en empoignant sans manières sa main blessée. Il vint déposer ses lèvres fraîches sur le dos de la main.
Il ressentait avec d’autant plus de cruauté l’odeur alléchante que dégageaient ses écorchures de l’autre côté de la main. Il voulait essayer d’en faire abstraction, d’ignorer le vil parfum tentateur mais son pouvoir était toujours aussi puissant. Le souffle froid qui s’échappait de ses narines devait chatouiller l’épiderme d’Amy dont il n’avait toujours pas décollé les lèvres.

Mais lorsqu’il sentit ses crocs commencer à pointer et dépasser ses incisives, il fit un effort de volonté pour ne pas céder à sa soif et se relever avec un sourire bienveillant, tout en laissant ses lèvres closes afin qu’elle ne s’aperçoive pas de la longueur manifeste qu’avait prit ses canines.

Le vampire repensa à ses maudites sucettes qu’il avait achetées dans une boutique car la saveur annoncée était pour le moins… ‘originale’. Bien que ce genre d’artifice jugerait sans le moindre doute avec son aspect extérieur, il ne pouvait pas non plus se laisser aller à ses pulsions primaires. Il espérait tout de même qu’elles avaient vraiment le goût du sang sinon le vendeur risquait d’avoir de ses nouvelles très vite.

Il se saisit d’une des sucreries, lui ôta le papier plastifié protecteur et l’enfourna dans sa bouche où ses crocs avaient commencé à se retirer.

" Alors, jeune Amy Pray, il n’y a pas dans votre école de jardinier suffisamment habile pour se saisir d’une magnifique rose sans se piquer ? Quel gâchis ! " lui demanda-t-il avec un petit sourire coquin.

Le nom de Pray ne semblait pas avoir fait naître de réaction en lui.
Il n’avait que très peu croiser de sorciers et n’avait pas vraiment prêté attention à tout ce qui se passait. Il ne connaissait que la situation générale et se rendait compte que bien des créatures dangereuses se réunissaient.

Il la contourna en laissant son manteau glisser le long de ses bras. Son petit tremblement n’était pas passé inaperçu. Il y avait fait attention car il savait que si certains vivants appréciaient la neige, cela ne les empêchait pas de souffrir du froid. Lorsqu’il fut derrière elle, il déposa son manteau sur ses épaules avant de revenir devant elle.

" J’ai croisé d’autres gens dans les boutiques avant de venir. Seriez-vous de sortie scolaire ? Vos professeurs ne s’inquièteraient-ils pas du fait que vous ayez quitté le groupe de votre école, jeune fille ? …Surtout si c’est pour finir seule avec un inconnu habillé en noir. " ajouta-t-il avec un petit air fripon et amusé.

Rayder Jones se trouve à environ deux pas d’elle.
Il ne veut pas empiéter sur son espace vitale alors qu’il la taquine de la sorte afin qu’elle ne prenne pas peur. La jeune fille peut d’ailleurs s’apercevoir qu’il ne dégage aucune onde négative, il ne semble pas de mauvaise intention. Il a juste une attitude un peu joueuse et parait gentil…

Amy n'était pas la personnne la plus méfiante de l'univers, tout au contraire, elle était tout de suite à son aise avec tout le monde alors pourquoi se serait elle méfiée de ce type aimable et précautionneux, il n'y avait aucune raison.
Elle trouvait bien agréable d'être le centre de l'attention pour une fois, et d'une bonne façon en plus, pas comme lorsqu'on la regardait comme une espèce de monstre.
La jeune gryffondor se trouvait bien ou elle était bien que tres etonnemment elle ai subitemment envie de danser, il n'y avait pourtant aucune musique alentour qui aurait pu lui donner cette envie; mais elle était ainsi, le bruissement du vent dans les arbres, les rires des autres élèves plus loin dans le village et la voix chantante de Rayder lui donnait vraiment envie de se déhancher, néanmoins bien consciente qu'elle aurait pu passer pour une compléte demeurée ou une folle de première classe, elle se contenta descendre de la barrière sur laquelle elle s'était posée, parceque en fait pourquoi ce type serait il le seul autorisé a lui tourner autour, c'est vrai quoi c'était agacant quand même!
Ca alors voici quelque chose qu'elle n'aurait pas suposé, monsieur le gentleman était un mangeur de sucettes au sang. Amy était elle même une grande fan de sucreries, a vrai dire si elle avait pu se nourir exclusivement de ça, elle l'aurait probablement fait, et pour être tout a fait franc elle n'en était pas franchement loin, mais si jamais son père aprennait d'une façon ou d'une autre qu'elle avait encore cessée de s'alimenter correctement elle aurait surement une très mauvaise surprise en rentrant à la maison pour les vacances.
Néanmoins elle n'était pas bien fan des sucettes au sang, le gout était vraiment pas ragoutant. Assez vomitif même. Evidemment ce n'était pas du vrai sang, bien que Geoffrey ai souvent tenté de lui faire croire le contraire. Mais ça en avait vraiment le gout et l'odeur, c'était vraiment déplaisant, rien que de s'imaginer à la place de Rayder lui filait des grimaces. Elle allait se permettre une remarque lorsqu'il fit encore allusion à cette métaphore, rose et jardinier.
La chose était simple, Amy n'avait jamais voulu avoir un petit ami, l'idée ne lui avait en fait jamais éfleurer l'esprit, elle avait bien d'autres choses à penser pour se laisser distraire par ça. Il y avait des futilités bien plus interessantes...

"hum à vrai dire il y a tellement de rose autour de moi qui sont plus colorées et épanouie que les jardiniers les choississent avant moi, et ça me convient parfaitement."
Il la contourna et déposa son long manteau sur ses épaules, Amy frissona de plus belle, c'était comme si l'épais manteau sortait juste d'un frigo et n'avait pas était porté par une personne bien vivante. C'était probablement pour ça qu'il lui avait donner, parcequ'il ne semblait pas être très utile, néanmoins Amy ne pouvait vraiment pas accepter.

"Non reprends le, tu vas attrapper la mort!" S'exclama-t-elle.

Elle le lui tendit sans hésitation. Finallement son sweet était quand même très très confortable, elle se contenta de rabatre sa capuche sur sa tête. Au moins ses oreilles étaient au chaud à présent, quoiqu'avec sa masse de cheveux c'était pas là ou elle avait le plus froid, ses mains et son nez étaient plus à plaindre. Mais elle s'en moquait, elle s'avait très bien qu'elle ne pouvait pas vraiment mourir de froid, elle serait de retour au chateau d'ici la fin de la journée et si vraiment ses mains devenaient bleues elle irait se poser au pub pour un chocolat chaud ou quelque chose comme ça.

"Je suis élève à Poudlard, l'école de sorcellerie juste à côté, et aujourd'hui est l'une des sortie à Prés au Lard, on est pas chaperonnés, et heureusement, mais ceux qui ont moins de treize ans sont pas autorisés à venir."

Elle haussa un sourcil, l'air de dire "non mais oh, tu me prends pour une gamine ou quoi?". Puis Amy avait affronté pas mal de choses seule, elle l'était la plupart du temps alors c'était pas étonnant...L'année passée, au même endroit elle avait revue son frère, presque aussi effrayant que de se trouver face à face avec un vampire, bien qu'elle n'en ai jamais rencontrer.
Elle jeta un coup d'oeil au ciel pour s'apercevoir que la neige commençait à tomber.

"Chouette" murmura-t-elle émerveillée comme la gamine qu'elle ne voulait pas être.

Le jeune homme sourit. Les jardiniers devaient s'occuper de biens des fleurs avant elle?!! Peut-être que Poudlard faisait aussi office d'école pour futurs mannequins…

Il lui reprit son manteau en éclatant de rire à sa remarque.
Attraper la mort? C'était bien trop tard pour lui et ceux depuis des décennies. Mais lorsqu'on était vivant, on avait tendance à exagérer les choses. On qualifiait de "mort" un simple rhume. Quoique lorsqu'il se souvenait de l'époque où il était mortel, il se rappela les quelques symptômes de ce virus. Nez qui coule, éternuements à répétitions, gorge enflammée, cerveau embrouillé et en état peu fonctionnel… il devait lui aussi qualifier ça de mort à son époque. Quelle tristesse d'utiliser un mot si fort pour si peu de chose.

Il regarda son manteau et se demanda ce qu'il devait en faire. Le mettre ou pas? Il n'en avait pas vraiment besoin, il ne craignait plus le froid depuis la seconde guerre mondiale Il se décida tout de même à l'enfiler de nouveau afin de ne pas paraître plus étrange.

- Désolé! Mais les termes que vous utilisez sont un peu forts. Je ne risque pas d'attraper le premier virus venu en enlevant mon manteau. Je suis en fait un habitué du froid. Mais je m'habille en conséquence au cas où d'autres personnes ne seraient pas assez couvertes.

Une fois enfilé, un détail lui revint. Du fait qu'il s'était allongé dans la neige avant son arrivé, le manteau devait sûrement être un peu frais d'où la réticence de la demoiselle à l'enfiler. Il éprouva une légère honte à l'oubli de cet évènement insignifiant qui avait pourtant de l'importance pour une créature vivante. Il cacha son trouble derrière son sourire coutumier.

Il se réjouit de l'entendre parler. Il y avait des choses qui ne changeaient pas visiblement. Lorsqu'on est jeune, on veut toujours paraître plus vieux que l'on est. Malheureusement lorsque le temps passe, on veut paraître plus jeune que l'on n'est. Ironiquement tout le monde quasiment semblait s'accorder sur le fait que le meilleur âge corporel devait se situer au début de la majorité.
Double ironie du sort: il resterait dans cette tranche d'âge pour l'éternité à moins qu'on ne le tue ou qu'on ne trouve un moyen pour le rendre de nouveau humain. Pour lui, ce serait un point positif d'être dans un corps jeune et sain… le coup du sort réside plutôt dans le fait qu'il était bloqué dans un âge où l'on fait le plus de ravage dans le cœur femme. Si il avait eu 40ans de plus corporellement, il aurait sûrement été une menace moindre pour les dames qui auraient moins baissé leurs gardes devant ses bonnes manières.

Un flocon blanc voleta devant lui. Suivi d'un autre…
Il s'intéressa au phénomène naturel lorsque l'élève montra un intérêt pour le temps en levant la tête. La neige tombait avec légèreté.
La neige si blanche et symbole de pureté. Lui était vêtu de noir juste en dessous, masquant sa nature dangereuse et tout aussi sombre. Il sentait que sa nature vampirique était un affront devant un spectacle si pur et innocent. Il se sentait déplacé dans ce décor, alors que la jeune fille joyeuse, pétillante, à l'esprit volatile et si pur s'y intégrait parfaitement. Les femmes étaient si merveilleuses. Qu'importe l'endroit, leur présence s'y incorporait de façon naturelle, il arrivait même qu'elles illuminent un endroit de leur simple présence.

Le spectacle était beau. Il comprenait la joie de l'élève.
Il souffla doucement, sans émettre la moindre vapeur, afin de faire voleter un flocon passant à porté, mais celui-ci esquiva l'attaque et tangua de-ci de-là jusqu'à rejoindre le sol.

- C'est là que je regrette de n'avoir de sorts permettant de faire danser de façon artistique ces jolis cristaux de glaces. J'aurais pu faire pétiller un peu plus vos jolis yeux. Je suppose que je paye ainsi un peu mon manque d'attention lors de mes études… à moins que ce ne fut pas au programme…, avoua-t-il.

Sa langue joua avec la sucette qu'il avait, cela se notait à la façon dont le bâtonnet dansait au milieu de son sourire.

Il s'inclina majestueusement devant la demoiselle et lui dit d'un air solennel:

- Comme vous n'attendez point de galante compagnie, peut-être pourrais-je vous proposer la mienne afin d'occuper votre temps lors cette sortie. Au regard de la météo, je ne peux vous proposer pour l'instant qu'une bonne boisson chaude ou un combat cruel entre nous où la neige volera, frappera et terrassera de sa fraîcheur et de sa pureté l'adversaire le moins habile.

Il releva la tête et lui adressa un clin d'œil taquin.
Les deux solutions semblaient être au libre choix de l'élève, le jeune homme semblant amusé et enchanté par chacune des propositions.

Amy aurait voulu pouvoir être capable dde faire croire qu'elle ne craignait rien ni personne, et elle était en effet insensible a la plupart des choses, les plus intangibles, comme l'amour ou l'amitié n'avait aucune emprise sur elle, et innoncement elle croyait qu'il en était de même pour la douleur ou le froid. Le plus souvent elle aimait pousser son corps dans ses plus extrèmes retranchements elle se sentait plus vivante ainsi, elle était aussi persuadée que cela la rendait plus forte, physiquement et mentallement, sentir que son corps ne court plus que parcequ'on le lui demande alors que s'il ne tiendrait qu'a lui il s'arrêterait sur le champ et demanderait son reste pour les semaines à venir.

Mais ce moment précis malgré le spectacle magique qui s'offrait à elle, elle avait froid, elle était restée immobile trop longtemps, il fallait qu'elle bouge pour que son corps se réchauffe. Elle n'en avait rien a faire que lorsque le froid était trop intense son organisme délaisser ses extremintées pour se concentrer sur ses organes vitaux, elle ne voulait pas seulement avoir chaud au ventre et dans la poitrine, mais aussi aux mains, aux oreilles, au nez et à ses pauvres pieds.
La proposition de Rayder d'aller s'abriter aux trois balais semblait vraiment excellente, et puis cela faisait un moment qu'Amy n'y avait pas mit les pieds depuis des années, cela ne la dérangeait pas habituellement d'aller quelque part toute seule, c'était quelque chose qu'elle avait vraiment l'habitude de faire, mais les pub, bar et boite de nuit étaient sa seule exception.
Alors ça pouvait vraiment être chouette d'être au chaud entrain de boire une bonne bière au beurre, ou un chocolat chaud, selon ses souvenirs celui de madame rosmerta était excellent, avec des petits bouts de chamalows dedant, rien qu'a cette pensées elle avait déja hâte d'y être.
"Je suis partante pour la boison chaude. On fait la course?" Demanda-t-elle avec son plus grand sourire.
Et sans lui laisser le temps de répondre elle parti en grande foulée cherchant sans aucun doute à le semer et à arriver première aux trois balais.
L'ayant tout de même observé elle n'avait pas énormément de doute sur le fait qu'il puisse la ratraper, il avait l'air solide et rapide malgré son apparence non chalante, elle était certaine qu'il était même plus rapide qu'elle.
Alors qu'elle courait sa capuche qui retenait ses cheveux tomba, relachant la cascade de long cheveux chatain qui se balancèrent au même rythme que la foulée d'Amy. C'était ainsi qu'elle aimait courir.
Elle se demandait ce que penserait ses camarades en la voyant arriver et s'asseoir avec un inconnu d'une vingtaine d'année. En fait en y réfléchissant il avait le même âge que Geo, certains le prendrait peut être pour son psychopathe de frère, avant de s'apercevoir qu'il n'y avait rien en commun entre ces deux là, Amy était sencée ressembler à son frère et Rayder ne lui ressemblait en rien, ses yeux n'était pas d'immenses choses bleus et ses cheveux bien trop sombre pour un Pray. Que penserait il alors?
Peut lui importait en fait, ils pouraient bien dire ce qu'il voudrait Amy connaissait la vérité et puis elle n'était en fait même pas sure qu'ils la remarque, elle s'était bien investie à l'école, jouant pour l'équipe de gryffondor, écrivant quelques articles pour le Hiboux bavard, essayant de ne pas suivre le chemin de Geo et de tracer le sien ou tout ne serait que rose et gentillesse, mais on ne pouvait pas empecher les gens de vous pointer du doigt.
Comme Harry, depuis son arrivée à Poudlard il n'avait pas était lui même mais ce que les autres avaient fait de lui, l'élu, celui qui avait terassé vous savez qui, et d'ailleurs il remetait ça depuis que Cédric Diggory était mort, comme quoi Voldemort était de retour, Amy ne savait pas vraiment qui croire et de toute façon Poudlard avait toujours était un endroit sur il n'y avait pas de quoi se faire du mourron, puis ele ne faisait pas partie de la catégorie de personne qui était en danger si celui dont on ne doit pas prononcer le nom était vraiment de retour.
C'était un peu individualiste comme façon de penser mais Amy n'avait jamais eu à se préocuper des autres alors pourquoi aurait elle a le faire maintenant, elle se savait en sécurité et n'avait pas d'ami qu'elle pourrait perdre, elle était seule et le resterait.
Voyant les premières maison du village se raprocher elle jeta un coup d'oeil en arrière pour voir ou en était le jeune homme.