Trio Infernal [pv]

Elizabeth Harris était ce genre de filles qui, quand elle a un règlement, est là pour l'appliquer à la règle. Cependant Elizabeth est aussi une fille toujours là pour ses amis et pour rendre service. Il est de notoriété publique que tous les élèves de Poudlard ont au moins une fois dans leur scolarité, soit 7 ans (on n'a encore jamais eu de cas de redoublement mais ça pourrait arriver) jeté un sort à l'extérieur de leur salle de classe. Si les sorts de base comme un lumos ou un reparo sont souvent utilisés et vraiment innocents, leur usage étant donc rendu possible par les préfets, certains enchantements restent confus quand à l'autorisation de leur utilisation.

Ainsi Eli était plus que sceptique (comme les fosses) quand à savoir si oui ou non elle avait le droit d'enseigner à Roman un sortilège de métamorphoses. Certes ce n'était qu'un changement de couleur mais elle n'avait jamais demandé à Susan ou même à Alexander si un tel sort était permis dans l'enceinte du château. Elle se le demandait tellement qu'elle préféra ne pas prendre de risque et décida d'aller dans le parc où personne ne les verrait. Oui parce qu'il était tout simplement hors de question de refuser à Roman une pareille demande. Le petit était si passionné par la métamorphose qu'apprendre relevait pour lui presque de l'importance capitale.

Eli et Roman se rendirent donc dans le parc, un dimanche après-midi pas très chaud, mais qui demeurait tout de même ensoleillé. « Ainsi donc, la prochaine fois essaie de ne pas approcher Bullsrode, je ne serai pas là à chaque fois pour t'aider Roman. Je t'ai déjà dit d'éviter tes blagues aux Serpentard plus costaud que toi, surtout Bullsrode! Elle est capable de t'épingler au mur avec un doigt... Une chance que j'avais sur moi de la poudre d'obscurité instantannée. Mon Dieu de la poudre d'obscurité instantannée sur moi... si maman m'entendais. Je deviens vraiment rebelle à force de te fréquenter toi... »

Certes Roman n'avait pas une influence des plus positives sur la jeune fille qui était à la base très à cheval sur les reglèments. Acheter des farces du magazin des Weasley avait été interdit par Rusard dans le château, ainsi donc, en toute logique, tout le monde en avait sur lui. On avait promis à Eli que Roman allait faire du remu-ménage, et c'était vrai ! Cette petite tornade blonde avait révolutionné la vie de Poudlard en quelques mois. L'exemple le plus marquant étant bien sur le bal de Noël. Non, vraiment, Roman était tout sauf un garçon sage.

Elizabeth et Roman arrivèrent quelques minutes plus tard près du lac, dans un petit coin caché d'arbres et de buissons. Là ils seraient parfait pour travailler en paix. Eli sortit une petit couverture de son sac et la posa sur le sol encore humide, elle y pris place. Le soleil se reflétait sur le lac et certains reflets parvenaient aux yeux des deux Poufsouffle. Eli commença le petit cours pour Roman, le sort n'était pas dur à saisir mais il fallait quand même un minimum d'initiation et de pratique. Eli attrapa un cailloux, sortit sa baguette et regarda Roman, celle ci tendu en direction de la petite roche.

« Changer la couleur d'un objet n'est pas difficile. Il faut savoir par avance que tu ne pourras pas le faire sur de gros objets, uniquement des petits ou de taille moyenne. Pour arriver à changer cette pierre intégralement, tu dois penser à la couleur que tu veux qu'elle prenne. Ici je choisis vert. Tu pointes ta baguette sur l'objet en question, tu penses très fort à la couleur de ton choix et tu prononces la formule "Partem Colorias". » Tout en parlant Eli émit une brève intonnation à sa voix pour prononcer la formule. Sa baguette ne frémit même pas et la pierre se teinta immédiatement de vert. Elle avait fait ça sans effort, mais elle était en troisième année. Roman lui débutait tout cours en magie, venant du monde moldu, et elle doutait qu'il y parvienne avec autant de facilité...

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Roman avait à peu près milles arguments pour se défendre face à Elizaza. Déjà d'un, il lui fallait apprendre à viser plus haut dans ses blagues et il jugeait Millicent comme la victime idéale. Enfin idéale, façon de parler, tant que la victime ne devenait pas Roman Jones tout allait bien. Le petit garçon avait donc prit son courage à deux mains et avait décidé de placer quelques pétards dans le sac de la jeune fille. Par manque de chance, la jeune fille l'avait vu et avait bien faillit lui coller un marron pas forcement sympathique. Roman avait beau se débattre, elle était bien plus grande que lui, et ne comptait pas lacher son bras.

Eli était arrivée derrière elle et avait sorti une poudre qu'elle avait lancé au sol. Immédiatement on ne vit plus rien et Roman en profita pour écraser allègrement le pied de la Serpentard, et fuir plus vite que son ombre. Il devait bien reconnaitre que si Eli n'avait pas été là, il aurait eu quelques difficultés à s'en sortir vivant. « Mais c'est pas ma faute ! Si elle ne s'était pas retournée quand je lui mettais les pétards dans son sac ça serait pas arrivé ! Elle est vraiment bête celle là aussi... »

Roman rageait de s'être fait prendre. Au delà du fait d'avoir mal au bras, Roman avait surtout échoué lamentablement dans sa tactique. C'était à la fois frustant et incroyablement génant. Vous imaginez la honte si quelqu'un l'apprenait ? S'en était fini de la réputation de parfait petit filou de Roman Jones. Maintenant ça serait celui-qui-s'est-fait-choppé ou celui-qui-a-faillit, des surnoms tous plus horribes les uns que les autres. Mieux vallait ne plus y penser pour le moment et réfléchir à un prochain coup pour plus tard, histoire de laisser décanter l'actuelle histoire. (Autrement dit le temps que Bullsrode l'oublie).

Arrivés dans un petit bosquet, Roman s'assit sur la couverture en face d'Elizabeth. Elle allait enfin lui montrer comment changer la couleur d'un objet. Enfin ! Ce n'était pas trop tôt! Depuis que le petit blondinet lui demandait de lui apprendre de la métamorphose! Mais pourquoi avait elle besoin de venir jusqu'ici pour apprendre ça ? Elle ne pouvait pas le faire dans sa salle commune non ? Ca aurait été beaucoup plus simple pour tout le monde, à moins bien sur qu'elle n'ait quelques choses à cacher. Cette Elizaza alors... Qu'est-ce qu'elle avait encore fait ?

Roman sortit sa baguette et écouta attentivement son amie. Partem Colorias ? Ce n'était pas trop dur apparement. En même temps, c'était de la métamorphose, qui avait vu que la métamorphose était compliquée ? Certainement quelqu'un qui ne connaissait pas Minverva McGonagall. C'était sans aucun doute la meilleure professeur de Poudlard et surtout la meilleure animagus du monde. Non mais vous l'avez vu se changer en chat comme on change de chapeau ? C'est extraordinaire ! « Cool ! A moi maintenant ! » Roman tendis sa baguette sur une autre petite pierre qui trainait par là et se concentra un maximum. Il allait y arriver, c'était mathématiquement logique.

« Partem Colorias !! » Roman s'était exprimé certes un peu fort, un peu trop peut être, puisque la pierre devint certes rouge mais un pan de la couverture, à l'origine grise, l'était aussi. Au moins ça marchait ! Roman reporta son regard tout sourire vers Elizabeth apparement tout fier de lui. C'était vraiment génial la magie ! Et la métamorphose la surpassait encore plus! Vraiment être un sorcier c'est génial, tellement pratique et tellement beau ! Des sorts comme ça, on en redemande ! Restait à savoir si oui ou non Elizaza allait en apprendre d'autres à Roman dans la journée. Vu la suite des évènements, on en doutait...



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Quentin Montgomery passait un dimanche après-midi plutôt basique et plutôt banal. Il était dans le parc en train de chercher une fleur peu connue pour son cours de Botanique. Le plus drôle dans l'histoire c'était qu'il devait trouver une fleur qui lui plaisait, une fleur qui lui correspondait, pas une fleur en particulier ce qui aurait été un exercice beaucoup plus simple. Non là il fallait trouver une fleur qui correspondait à l'individu. Une fleur verte, vous en connaissez vous ? Quentin avait beau chercher il ne trouvait pas, il continuait donc de marcher au grès du vent, longeant le lac, à la rechercher (à la trouvaille plutôt) de THE fleur.

Alors que le préfet était en train de faire attention à ne pas glisser sur un touffe d'herbes glissante, il entendit des bruits dans les buissons de proximité. Se concentrant sur les paroles, il entendit nètemment une voix d'enfant jetant un sortilège et en plus de celà, un sortilège non autorisé à pratiquer en dehors des cours ! Espérons juste qu'ils ne soient pas à Serpentard et tout irait bien. Quentin se rendit donc vers la source du bruit, bien décidé à accoster le coupable, les, s'ils étaient plusieurs. Fallait il leur rapeller que seuls les sortilèges de bases tel le “lumos” et le “reparo” était autorisé en dehors des cours ?

Si Quentin avait bien entendu il s'agissait d'un sortilège de métamorphose de deuxième année. Le préfet n'était pas blanc comme neige, bien sur, il avait plus d'une fois même jeté des sorts en dehors des cours, dans le but de s'entrainer uniquement à mieux les réussir, sauf que lui au moins, il avait évité les préfets de l'époque pour éviter la réprimande. Eux avaient surement le même objectif mais manque de chance, celui des Serpentard passait par là.

Quentin arriva dans des buissons et se fraya un chemin vers le petit bosquet pour voir qui s'y tenait. Une jeune fille se tenait sur une couverture qu'il reconnu sans peine (la fille hein, pas la couverture). Elizabeth Harris, une amie de Susan, sa baguette à la main, devant un cailloux vert. Vert ? (Elle se met à Serpy maintenant elle ?) Bizzare pour un cailloux. La jeune fille lui lança un regard surpris tandis que Quentin croisa les bras, manifestement content de prendre la coupable en flagrant délis. Poufsouffle allait surement perdre des points mais pour ça, il lui fallait un vrai motif, pas seulement un petit sortilège de métamorphose.

« Qu'est-ce que vous... » Quentin n'eut pas le temps de finir sa phrase que son centre d'intérêt ne devint plus la tête blonde qu'il avait devant lui. En effet sans qu'il comprenne ce qui se passait, un poid avait brusquement surgit sur les épaules de Quentin pour s'y maintenir farouchement. D'après le “A l'attaque” sonore qui venait de s'élever de derrière son dos, Quentin en déduisit (adroitement) qu'il ne s'agissait pas d'un quelconque hyppogriffe. Les préfets se faisaient attaquer maintenant ? Par des élèves ? Et physiquement de surcroit !

Alors que la Poufsouffle s'écria bruyamment le prénom du jeune homme, Quentin réussit non sans mal à retirer l'espèce de parasite la petite tête blonde de son dos. Un première année, ben voyons. Ils se croyent tout permis ceux là! C'est à se demander ce que fait l'administration pour accepter pareil énergumène. Alors que Quentin déposa le Poufsouffle (ben tiens, encore un !) devant lui, en l'ayant soulevé d'une seule main par le dos de sa cape de sorcier, celui ci ne semblait manifestement pas tracassé par les évènements.

* Restons prudent, vu la tournure des évènements, dans 30 secondes, j'en ai 3 dessus *

Quentin porta son regard sur la jeune fille qui ne savait pas quoi dire (voilà qui nous avançait bien tiens) pour le poser définitivement sur le petit garçon, l'air grave. Quentin bomba légèrement le torse, histoire de faire comprendre que oui il était un homme, un vrai qu'il en imposait et surtout pour faire luir (c'est si beau dit ainsi) son insigne de préfet, histoire de bien les tétaniser. Ca ne semblait bizzarement pas le cas du petit garçon qui entama la “conversation” avec une telle aisance qu'on aurait pu le comparer à un poisson dans l'eau.

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Il y a des jours ou, comme ça, vous ne comprennez pas ce qui vous arrive. C'était le cas d'Elizabeth en ce samedi après-midi. Après avoir assisté à l'arrestation du pauvre Roman par la moins pauvre Millicent Bulsrode, Eli venait de participer (participer ! Mon Dieu !) à une histoire d'un tout autre genre, ou pas en fait. Alors que Roman venait de réussir avec succes sa métamorphose (sous le regard médusé d'Elizabeth qui était restée quelques secondes la bouche ouverte), un bruit de buisson se fit entendre non loin d'eux. On ne savait pas de qui il s'agissait mais il était certains que les bruits venaient en direction du lac.

Ne faisant ni une ni deux ni trois d'ailleurs, rhooo t'es lourd avec ta vanne !Roman n'avait pu rester assis à regarder le danger arriver sans ciller et n'avait bien sur pas pu faire preuve comme d'ordinaire de sa patience proverbiale. Il s'était levé d'un bond et avait escaladé un arbre pour se réfugier dans ses feuilles avant qu'Eli n'ait pu dire “Mandragore”. Ce petit avait un instinct de survie hors du commun, c'était effarant. Eli regarda le petit garçon monter dans l'arbre sans comprendre pourquoi (il avait peut être vu lui le danger qui arrivait) ni sans rien dire, elle ne voulait pas le mouiller en cas de danger (car oui en cas de danger, Roman caché dans un arbre ne risquait rien) (Note: le danger est souvent présent dans ce paragraphe).

Quelques secondes plus tard, Eli ne se retrouva plus seule. Un garçon, qu'elle reconnu sans mal venait d'arriver sur la couverture, une feuille encore accrochée au niveau de sa ceinture, il avait bien du galérer pour arriver jusqu'ici. Il s'agissait de Quentin Montgomery, un des deux préfets de Serpentard et surtout le petit ami de Susan. Flute, il venait de voir en plus de cela la petite pierre verte devant elle (tant qu'il ne croyait pas que la tache rouge assez visible était le fruit de son oeuvre ratée, tout allait bien) et n'allait certainement pas rester sans rien dire. Alors qu'il commença à parler, Eli ne put s'empêcher de lui lancer un regard inquiet, comme si elle venait d'avoir la vision de son sablier tombant dans le négatif. Ciel, Poufsouffle était fichu.

Ciel, Poufsouffle était mort. Alors que les pensées d'Eli étaient au plus bas (retrait de points, retenue, exclusions, Azkaban...), Roman n'arrangea en rien sa condition puisqu'elle compris à cet instant là que Poufsouffle n'allait pas perdre des points mais allait perdre tous ses points. Tant d'efforts pour la coupe des 4 maisons réduits à Néant en une seule journée, s'en était fini de la popularité de la jeune fille. « Roman non ! » Trop tard, le petit garçon venait précisemment de sauter sur le dos du préfet s'accrochant farouchement à ses épaules. Roman je t'en pris, lache le, ça va aller très mal pour toi sinon.

Les yeux grands ouverts, la mine catasstrophée, Eli ne savait plus quoi dire. Roman semblait être pris d'une follie suicidaire ! On ne sautait pas sur un élève ! Et encore moins sur un préfet ! De Serpentard de surcroit. Voyant qu'elle ne pouvait rien faire pour aider le vert et argent (qui n'avait apparement pas besoin de ça) Eli se contentait de le regarder faire en espérant que Roman ne rajouterait pas LA goute d'eau qui ferait déborder le vase, qui était déjà pourtant bien plein.


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Si Eli était catastrophée, Roman lui avait été piqué à l'adrénaline. Non pas qu'il ai eu peur d'un quelconque danger (non, tu penses), ou quoique ce soit dans le même genre mais Roman avait bizzarement eu l'envie de monter dans un arbre pile quand il entendit quelqu'un arriver. Etrange coïncidence ? Pas vraiment. Roman était encore bien sur dans son stress actuel “Bullsrode rode toujours” et il savait qu'elle n'abandonnerait pas l'affaire si facilement. Ainsi Roman ne pouvait décemment pas rester assis sur la couverture, attendant patiemment qu'elle vienne l'en déloger pour le plaquer (avec un doigt) sur un arbre. Non non non pas question, il fallait agir et vite.

Cinq seconces plus tard, Roman était caché en haut d'un arbre visiblement parfaitement camouflé par les feuilles. Ainsi, il était sur d'avoir l'avantage, c'était mathématique. Quelques secondes plus tard, Roman entrevu une ombre passer sous lui pour se plasser face à Elizabeth. Oh mon Dieu, elle allait s'en prendre à Elizaza ! Celle qui lui avait sauvé la vie plusieurs minutes plus tôt allait la perdre tragiquement sans comprendre pourquoi. C'était triste de mourir ainsi, surtout quand vous étiez une aussi bonne joueuse de Quidditch
et quand vous aviez autant d'amis qui tenaient à vous.

Roman pris donc son courage à deux mains (une seule aurait suffit mais bon) et pris la décision d'agir, décision d'ailleurs prise avant que son cerveau n'ait pu donner son avis. Il était comme ça Roman, légèrement impulsif. Ainsi le petit Poufsouffle sortit d'un bond de sa cachette pour sauter sur le dos de l'agresseur en criant « A l'attaque ! » S'y accrochant comme une abeille à son pollen (fine allusion, saurez vous retrouver laquelle), Roman ne comptait pas lacher son agresseur qui bizzarement, avait pris du muscle en traversant le parc. Ciel, elle allait l'écraser avec uniquement deux doigts si ça continuait comme ça !

Sans comprendre ce qui se passait, Roman se retrouva suspendu en l'air (les joies de la gravité), maintenu par une main puissante dans le dos de sa robe de sorcier. Il fut doucement déposé devant l'immonde bête verte et argent qui allait d'une minute à l'autre le bouffer, et d'une manière très crédible, tendis les poings en avant. Constatant avec intelligence qu'il ne s'agissait pas d'une mais d'UN serpentard (ah moins que Bullsrode ai bu du Polynectard. Note: Impossible, Bullsrode est bien trop stupide pour se faire du polynectar.) Roman ne lache pas l'affaire pour autant. « C'est elle qui t'envois, je le sais ! Elle est où, allez dis ? Elle se cache dans un buisson c'est ça, pour me faire manger l'herbe !? J'm'en fou je cours plus vite qu'elle ! »

La naïveté c'est beau, mais ça peut rapidemment devenir gonflant, surtout pour un préfet de Serpentard pas particulièrement sympa. Oui bon en même temps un Serpentard sympa c'est pas très crédible. Les poings toujours tendus en avant, le regard méchant (rectification : le regard tentant d'être méchant), Roman semblait (précision: semblait juste oui, jamais il ne le fera) vouloir se battre avec son agresseur, qui dans le cas présent était une victime. Il ne comptait pas lacher l'affaire et même si la petite tête blonde devait laisser Elizaza seule avec lui pour détaler comme un lapin, il le ferait, question de survie oblige Pour gagner aux échecs, il ne faut pas hésiter à s'accrifier les pions



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562

MMM

TOUT COMPTE