Petite affaire a régler! (Libre)

Le soleil. Chaud et haut, un vrai mois de mai. Une chaleur au-dessus des normales saisonnières. Tout le monde en profitait, tout le monde était de sortit. Les élèves de Poudlard aussi étaient sorties. La fin de l'année s'achèverai dans un peu plus d'un mois, mais déjà la chaleur estivale dissiper les examens de fin d'années. Antonin, en revanche, ce serait bien passé de sortir. Lui, il travaillait la nuit et dormait le jour. Mais l'affaire en valait le coup. Puis rien n'était fait au hasard. La tête du Sanglier. Un pub tranquille ou les hommes du ministères descendaient rarement. De plus, il aurait moins de chance de tomber sur un professeur de Poudlard. Son visage était connu, il devait donc se déguiser. Et arriver déguiser aux Trois Balais était assez curieux, en revanche la tête du Sanglier renfermer plein d'hurluberlu en tout genre.
C'est avec un sentiment de sécurité qu'il rejoignit son rendez-vous en utilisant la technique de transplanage. Il arriva une heure avant son rendez-vous. Pour prendre quelques précautions de sécurité. La capuche de sa cape rabattu sur sa tête et un foulard noir rabattu sur son visage, de sort que seul les yeux soient visibles, il pénétra dans le pub. Il réclama une Vodka pure d'une voix qui ressemblait plus à un grognement qu'à autre chose et il alla s'asseoir à une table. Le mur était dans son dos, il avait la porte d'entrée bien en vue et l'ensemble de la salle aussi. Et, au cas ou, il pourrait fuir par une porte à côté qu'il savait qu'elle donnait sur la réserve. Il regarda les clients, il y avait pas mal de monde, mais comme à son habitude le calme régner en maître. Il s'assit en vérifiant qu'il pourrait tirer sa baguette sans gène, une fois fait, il commença à examiner les clients, les sondant de son regard de métal. Ils semblaient, pour la plupart absorber par leurs verres. Deux gobelins jouer aux cartes dans un coin, des harpies parlaient à voix basse et un bonhomme qui ressemblait à un Gobelin jetait des regards furtifs partout.
Rien d'anormal. Ce fut la conclusion qu'en tira Antonin, même si un client, dissimuler pas un assemblage complexe de fourrures semblait mal à l'aise.
Dolohov, le laissa d'un côté de son esprit pour se concentrer sur sa commande. Le barman avait bien comprit la demande du mangemort malgré que ce dernier est grogné. Antonin, ne voulait pas prendre le risque que quelque un le reconnaisse au son de sa voix. A côté de son verre, il posa une montre à gousset et le serviteur des ténèbres ce mit à patienter.
Il sortit une feuille de parchemin et la relut une énième fois. Sa concentration allait à ce morceau de parchemin et il ne relevait la tête que lorsque un client pénétrait ou sortait du bar.
Ainsi ce déroula une attente de quarante minutes. La porte s'ouvrit et Dolohov leva les yeux. C'était son homme. Il regarda l'ensemble de la salle, la table d'Antonin, balaya encore la salle du regard et vint s'asseoir à la table. Il commanda un Whisky Pur feu et une vodka. Le verre de Dolohov était vide depuis quelques temps déjà. Et il le regarda.

- Alors? S’exclama Dolohov.
- Il fait beau temps, répondit le nouveau venu.
- Un temps à rester coucher, fini le mangemort.

Les deux hommes ce regardèrent et Antonin hocha la tête. Le receleur ce décontracta.

- Vous avez tout ce que le papier promet?
- Oui la totalité! Et en bon état. Certain objet sont toutefois à manipuler avec précaution et…
- Taisez-vous! L’ordre claqua sèchement. Je n’ai pas besoin de vos conseils!
- … Bon le prix vous convient?
- Pour deux bibelots et quatre bouquins, c’est élevé.
- Ce sont des objets d’une valeur inestimable. Ils sont dans ma famille depuis des générations et…
- Silence! Si vous voulez les vendre c'est qu'il y a une raison? Seriez-vous suspectez par le ministère? Vous avez besoin d'argent? Toujours est-il que dans l'empressement dans lequel vous avez organisé se rendez-vous me fait pensais que plus vite je vous en aurai débarrassé mieux ça sera. Suis-je dans le vrai?
- Oui mais....
- Dans ce cas, votre prix sera le mien. Faîte le baisser disons...de moitié?
- Vous êtes fou! C'est impossible!
- Voyons? Pourquoi? Vous tenez temps que ça à vous faire coincer? Une parole de ma part et vous êtes fini. Et sachez que s'ils ne vous retrouvent pas en premier je le ferai!
-...
- Alors? Marché conclut?

Après un temps de réflexion, le bonhomme hocha la tête et donna un bout de parchemin à Dolohov. Ce dernier y jeta un rapide coup d'oeil et hocha la tête.
La discussion s'était dérouler dans un murmure, pour ne pas eveiller la curiosité des autres clients, et c'est ainsi qu'elle s'acheva:

- Dans ce cas, nous nous reverrons bientôt!

L'homme ce leva et partit sans avoir touché à son verre. Antonin prit le Whisky et le bu en deux longue gorgé. Il avala ensuite une gorgée de sa Vodka. Une petite friandise après une affaire bien mener.
La porte s'ouvrit une nouvelle fois et il leva la tête.

Dawn Kostovak, fille de mangemort, tous deux décédés peu après sa naissance, était une élève de Serpentard, on ne peut plus fière de sa maison. ? Fière tout court pouvait d’ailleurs la décrire assez aisément. Elle entrait dans la catégorie de ceux qui n’ont pas froid aux yeux. Ceux qui savent ce qu’ils veulent, sans avoir peur de ce qu’ils faisaient, puisqu’elle savait toujours parfaitement ce qu’elle faisait. Elle était une personne réfléchie, intelligente qui calculait tout ce qu’elle entreprenait. Elle n’était donc pas vraiment le genre de personne à s’engager en ignorant les conséquences qui s’en suivraient. La jeune russe était sûre d’elle, c’était là que résidait tout son charme et toute sa réputation. Elle savait toujours ce qu’elle voulait.

Lorsqu’elle poussa la porte du pub, elle savait donc très bien où elle mettait les pieds. Elle savait aussi que la plupart des occupants n’étaient pas ce qu’on pouvait appeler des anges tombés sur ciel. Mais ça, elle s’en moquait. Etant majeure, elle pouvait très bien venir ici si ça lui plaisait. Elle pouvait même commander ce que bon lui semblait. Vêtue de son uniforme de Poudlard, elle faisait un peu tâche parmi toutes ces personnes présentes. Le moi de mai étant en plein développement, elle était vêtue d’une simple jupe noire (un peu courte, comme toujours), un chemisier blanc, une cravate aux couleurs de sa maison. Ses cheveux noirs étaient détachés let ondulait élégamment le long de son dos, tombant jusqu’à ses hanches finement dessinées.

Dawn n’aimait pas beaucoup le soleil. Elle n’y était pas allergique, mais préférait l’hiver à l’été. Le printemps n’était pas vraiment sa période favorite non plus. Elle lui préférait la neige de sa Russie natale, où tout était si blanc, si calme…. Si froid. Sa peau blanche cherchant un refuge contre ce soleil frappant haut et fort, elle se glissa bien vite dans l’établissement où, elle le savait, elle ne serait pas dérangée par des abrutis de Gryffondor.

Bon, d’accord, la jeune vipère avait su s’adapter à Keira, qui était une lionne très excentrique, mais elle savait qu’au trois ballais, c’était l’invasion de fous furieux de ce genre, et elle tenait à ses tympans. La brune poussa donc la porte du pub, s’attirant quelques regards sans y prêter une grande attention. La jeune fille rejoignit le bar d’une démarche sûre, silencieuse et souple. S’arrêtant au niveau du dit bar, elle s’y accouda et commanda de la vodka. Et oui, petit souvenir de sa chère et tendre Russie… mais elle craignait qu’elle ne soit pas bonne. Après tout, comment pouvait-elle arriver à la hauteur de celle qu’elle avait dans son pays natal ?

Attendant sa boisson, la jeune fille se retourna pour observer la salle d’un œil sûr. La peau blanche, le cheveu noir, le regard de glace… Si on oubliait l’uniforme de Poudlard, elle semblait plutôt être à sa place en ces lieux. Elle laissa son regard vagabonder le long de la salle, sans jamais le fixer sur qui que ce soit. Elle était venue seule. Avait besoin de réfléchir… Elle pensait à Elea. Elle devait la rejoindre dès que possible. Elle le savait, et ne cessait d’y songer… Son fiancé était une belle ordure, et Dawn craignait de mal agir si jamais elle le voyait. Elle se connaissait que trop bien. La jeune fille était impulsive, et voir son amie souffrir risquait de faire monter en elle une poussée de violence qu’elle avait su éviter depuis plus de cinq ans…

[578]

XXX

Une écolière? Tss ce pub commençait à être vraiment mal frequenté. Dolohov, ce rappelait le temps ou il était lui même à Poudlard. Il ce serai fait ejecter à coup de pied s'il n'avait pas su s'imposer dans ce taudis. Mais maintenant, tout le monde y entrer comme dans un moulin.
Toutefois le mangemort esquissa un sourire en voyant l'uniforme de la jeune fille, une Serpentard. L'honneur du pub etait sauf. Mignonne, le regard froid, provocante mais dangereuse, une grace feline. C'est dans un moment comme celui-la qu'il aurait bien aimer rester à ses 18ans. Une petit bout de femme qu'il aurait bien aimer rencontrer dea nnes plutot. Maintenant c'etait trop tard. En plus, pour rajouter au charme de la jeune fille, elle avait un accent bien de Russie et elle buvait de la Vodka. Tout les criteres de la femme parfaite.
Dolohov regarda le barman remplir le verre de la jeune fille. Dolohov eleva alors la voix!

Sois-pas mesquin, tout les habitués ici savent que t'as les meilleurs bouteilles! Lui sert pas cet eau de Cologne.

Quelque eclat de rires. Le barman hesita quelques instant et evaluant Dolohov qui le regardait froidement, rougit et sortit une bonne bouteille de Vodka.

Remplie le verre à la Demoiselle et apporte la bouteille, il fait grand soif par cet secheresse!

Le barman remplie le verre et apporta la bouteille à Dolohov, celui-ci envoya une poignée de Gallons que la barman s'empressa de ramasser.
Il vida son verre et s'en remplit un autre. Il leva les yeux vers la jeune fille et leva son verre!

Santé!

Puis il avala une gorgée. Le liquide descendit le long de son oesophage. C'etait vraiment un plaisir. La vodka pur, sans rien pour l'adoucir, mais ça seul un Russe peut le comprendre, n'est-ce pas?

La brune ne regarda pas le barman la servir. Elle savait qu’on ne mettrait rien de douteux dans son verre, puisqu’on connaissait un peu la petite dans le coin. Oh bien sûr, pas forcément Dawn personnellement, mais elle venait d’une famille réputée, et on respectait les familles pures comme la sienne. Progéniture y comprit. La brune se retourna pour prendre son verre quand une voix s’éleva. De toute évidence, la personne désignée par le sobriquet ‘La demoiselle’ était fait pour la désigner elle. Arquant un sourcil, elle tourna son regard de glace vers l’homme qui s’était prononcé. Elle ne pouvait lui donner un âge bien précis, mais savait qu’il avait déjà passé la trentaine… Ou sinon il le paraissait. Posant son regard sur le barman, elle vit qu’il obéissait bien sagement à l’homme qui s’était prononcé. Elle paya son verre, puis en quelques enjambées aussi souples et silencieuses que ses précédentes, elle rejoignit l’homme qui avait parlé.

« Merci, j’avoue que je préfère une vraie boisson. »

Elle s’assit non loin de l’homme, gardant une distance respectable néanmoins. Elle n’était pas une de ces filles qui venait voir le premier venu et qu’on achetait avec une bouteille, aussi bonne soit-elle. Un instant, elle songea à la réaction qu’aurait eu son oncle par alliance, le père de son petit ami s’il l’avait vue ici. Il aurait désapprouver très certainement. Mais là, elle s’en fichait complètement. Pour une fois qu’elle pouvait vraiment faire ce qu’elle voulait…

Elle sourit doucement et but à son tour, lui répondant d’un simple signe de verre. Santé… Oui, Dawn pouvait boire sa craindre une perte de moyens trop importante. Elle était née avec un biberon de vodka (en exagérant légèrement ^^) alors l’alcool passait sans soucis dans son sang sans y faire trop de dégâts. Les joies des Russes… les vrais russes, j’entends. Pas ces immigrés qui après deux ans passés en Russie pensent être de la patrie. On naissait russe, on ne le devenait pas. C’était la là leçon numéro un donnée par Dawn Kostovak en ce jour là.

La brune but une dernière gorgée puis, posa son verre sur la table. Le regard fier et sûr, elle ne montrait pas le moindre signe d’anxiété ni même de timidité face à l’homme qui se trouvait devant elle. Elle avait sa baguette sur elle de toute façon, elle pouvait se transformer ou transplaner si le besoin s’en faisait ressentir. Bref, que d’atouts lui étaient accordés… pourquoi s’inquiéter alors ? Elle conserva un regard glacé, observant l’homme qui lui faisait face. La question était qui était-il ? Un homme, oui, mais plus précisément ? Elle savait que le bar cachait pas mal de mangemorts en son sein… Entrait-il dans le lot ? Il était évident que ce n’était pas la question qu’elle allait lui poser, question de logique…

« Je vous remercie pour votre intervention… je suis Dawn Kostovak, peut-être avez-vous déjà entendu parlé de ma famille… Pourrais-je savoir à qui ai-je l’honneur ? »

Le regard de la brune restait impassible, pourtant beaucoup de choses entraient en jeu dans cette discussion apparemment anodine. Elle savait que s’il avait entendu parlé de sa famille sous le nom ‘Kostovak’, c’était qu’il savait des choses sur les mangemorts, les deux parents de la brune ayant été des mangemorts. Ils avaient d’ailleurs été assassinés pour avoir fui Voldemort, lorsqu’ils avaient voulu élever paisiblement leurs jumeaux… S’il la connaissait plutôt sous le nom de Södergren, c’était un simple sang pur alors… Puisque toutes les familles de sang pur se connaissaient entre elles, aucune histoire ne leur échappait, aussi savaient-elles toutes que la petite Kostovak vivait sous la tutelle de sa tante Södergren à Saint-Pétersbourg. Et ce sans même avoir besoin de lire Vogue sorcier…

[622]

XXX

Il regarda la demoiselle s'assoir. Un sourire enigmatique aux levres.
Puis elle ce presenta. Sa voix en plus de l'accent Russe contenait une tainte de fierté, un poil d'arrogance aussi. Il sourit, la releve de Serpentard etait assuré.
Par contre le nom de Kostovak tambourina à ses oreilles. Son visage garda son impassibilité pourtant son cerveau travailla. Kostovak, oui cela lui disait quelque chose. Un couple de mangemort, qui avait fuient le Seigneur des Tenebres. Dolohov, essaya de ce rappeler qui les avaient tués. Lui? Il ce souvenait avoir jouer un rôle dans cet histoire, mais il ne les avait pas abattu. Il c'etait peut-etre contenter de les localiser. Enfin, bref cela lui reviendrai en temps voulu. Il porta son attention sur la fille Kostovak. Il avala son verre, passa son regard sur l'ensemble de la piece et parla doucement pour que seuml Dawn entende.

Oui, je connais. Quel triste histoire. Mais bon, à jouer avec le feu, le risque de s'y bruler est grand.

Il eu un petit rire et son regard penetra celui de Dawn. C'etait audacieux de sa part, mais bon, il ne risquait pas grand chose. Il brisa le silence une fois de plus.

Mon nom? Comme j'en ai déjà trop dis autant continuer sur ma lancer. Ton nom, très cher, est peut-être connue, mais certainement pas respecter, du moins pas par moi. Ni les miens.
Je m'appel Antonin... Dolohov!

Il avait parler à voix très basse, pour que seul Dawn entende. Il jeta un rapide coup d'oeil sur le pub tout en surveillant la jeune fille. Dans un élan d'heroïsme celle-ci pouvait "essayer" de l'attaquer. Il en doutait, mais saiit-on jamais.

La brune restait impassible devant l’homme. Son regard restant froid, attendant avec une impatience plutôt bien dissimulée la réponse qui pouvait tout déclencher… l’angoisse et la crainte ou alors tout simplement la détente et le calme. Ce qui arriva cependant ne fut nullement salué par la deuxième proposition mais bien par la première. Dawn l’écouta prononcé ses propos comme si ses paroles s’écoulaient au ralenti, ne parvenant à croire ce qu’elle entendait, bien qu’elle ait su que la probabilité qu’il soit un ‘des leurs’ n’était pas aussi infime qu’elle l’aurait aimé. La brune se contenta de mordre délicatement sa lèvre, restant silencieuse. Il avait connu ses procréateurs… le nombre de personnes qu’elle connaissait et qui avaient connu ses défunts parents passé sans problème sur les doigts de ses mains. Elle pouvait malgré tout ajouter à la petite liste un nouveau, et pas des moindres…

Dolohov. Qui ne connaissait pas ce mangemort ? Tout le monde savait que sa place était à Azkaban. Ce n’était pas une nouveauté. Mais rien ne l’empêchait de toute évidence de se promener là, au milieu des élèves de Poudlard. Il aurait pu tuer Potter, tant qu’il était là… Au moins, un semblant de paix aurait ainsi pu s’installer à Poudlard. Non pas que Dawn détesta Potter, quoique… Disons que la brune avait quelques rancoeurs à son égard. Bien que sa soit disante super action ayant mis hors circuit un instant Voldemort ait plus que plu à la russe, elle ne pouvait décemment remercier ce moins que rien au sale caractère… Simple histoire de fierté et d’image à conserver.

Dawn crut flancher quand le regard du mangemort vint se poser plus longtemps que nécessaire dans le sien. Elle s’efforça malgré tout à le regarder sans ciller, bien que l’effort ne fut pas minime, elle parvint à tenir sans trop trembler. Dire que l’homme l’intimidait relevait de l’euphémisme. Elle avait peur. Oui, elle se l’était avouée, mais elle refusait de laisser la crainte l’emporter sur son esprit, qui, pour l’instant, réagissait plutôt bien, ou en tout cas, pas trop mal…

Loin d’elle l’idée de lui sauter au coup. Elle n’avait rien en soit contre les mangemorts. Pas tous en tout cas. Tant qu’on la laisser en paix, les choses lui convenaient, bien qu’avec l’âge elle commençait à gagner un désire de faire régner l’ordre qui l’étonnait elle-même. Elle ne souhaitait la mort que de quelques mangemorts… Elle ne connaissait pas leurs noms, et peut-être était-ce mieux ainsi. Ceux qui avaient tué ses parents devaient mourir. Elle le savait, elle en était plus que convaincue. Elle ignorait comme elle aurait réagi si l’un d’eux s’était présenté à elle, mais elle craignait de perdre son sang froid face à pareille situation.

Faisant claquer ses doigts sur la table de bois, la brune se contenta de regarder l’homme sans ciller. Elle n’avait pas n’importe qui face à elle, et elle en avait conscience. Elle savait cependant, aussi qu’elle n’était pas n’importe où, et c’était sans doute ça qui lui permettait de rester assise sans trembler. Elle conserva un long moment son silence, ne prenant la parole qu’au bout d’un instant pendant lequel les seuls gestes qu’elle avait esquissé avaient été les coups répétitifs et réguliers du bout de ses doigts sur le bois de la table.

« Je voie… Un nom qui n’est plus inconnu pour bien des gens. »

Elle ne souriait pas, restant froide et reprenant son silence, conservant une fois encore pour seul mouvement, ses doigts tapotant la table…