Quand Chinook sentit le véhicule ralentire, il leva ses yeux bleus du livre de botanique et regarda par la vitre, le garçon découvrit alors les rues de Londres, une cité qu'il avait déjà put cottoyer lors d'embarquements dans des voyages d'affaires organisés par son père.
Chinook fut surpris de la foule se dirigeant vers l'immense gare surplombant le square. Il prolongea sa "pause lecture" en demandant à son père :
"Papa, on arrive bientôt, parce que je n'ai pas trop l'envie de traverser cette foule..."
Chinook était un peut stressé, depuis que sa grand-mère lui avait expliqué qu'il devrait traverser un mur pour aller dans un train, le garçon avait la boule au ventre et devenait très exigeant, impatient.
"Ecoute Nook, cette foule n'est pas un problème si tu es un peut stressé, je demande à Joke de manier la limousine et de klaxoner de façon à ce que les gens nous laisse passer..."
Son père avait dit cette phrase avec calme et sagesse, faisant comprendra à son fils que tout n'était pas impossible.
Chinook détacha son visage de la rue pour alors regarder son géniteur, il avait un visage fin, long, de petite lunettes rondes, des yeux verts, rassurants, un homme d'affaires, sans hésitations. Il avait un verre de champagne à la main et était affallé sur le fauteuil, à une quinzènes de centimètres de lui. Chinook l'aimait, mais en même temps le détestait. Son père lui donnait beaucoup d'amour, beaucoup d'argent mais le garçon détestait son "papa", parce que celui-ci ne prenait pas beaucoup de temps pour lui, Chinook voyait son père deux fois par année: A Noël et à la rentrée de classe, comme celle-ci. Sinon, il vivait chez ses grand-parents en suisse, tout l'été. des grand-parents qu'il aimait comme son père. Mais il lhaïssait profondément son père parce qu'il ne lui avait jamais dit qui était sa mère , Chinook avait beau insister , son géniteur changeait de sujet ou ignorait tout simplement sa question.
La longue limousine noire se stoppa. Son père s'approcha de lui et lui murmura à l'oreille:
"Chinook, bonne chance pour cette année et nous nous revoyons à Noël en Islande, d'accord ?"
"Oui, alors à Noël..."
Le garçon ouvrit la portière jeta un dernier regard à son père, aucun sourir animait cette action, il ferma ensuite violemment la porte. A peine eut il pensé à ses valises qu'il vit le coffre s'ouvrire, il parcourut les 3 mètres de limousine et extirpa ses sacs du coffre noir puis se diriga vers l'entrée du bâtiment. Pendant sa marche, il se retourna et vit la limousine moldue repartire, engloutie par la foule dont il faisait maintenant totalement partie.
Vous penserez que cet adieux et digne d'un garçon choucouté, riche ou aisé. Acons-le, il est vrai que Chinook était issu d'un père riche et un peut flemmard, il n'avait même pas accompagné son fils jusqu'au quai 9 3/4. mais cette réaction de la part de son géniteur ne surpris pas l'adolescent, il avait l'habitude de se faire un peut abandonné par son père dans le monde cruel , c'est de là que venait la sagesse de son esprit autonome.
mais dans ses moments, Chinook pensait à ses grands-parents qu'il aimiat tant...eux ne venaient pas jusqu'à Londres, il étaient bien trop âgés pour se genre d'excursion.
Quand il se trouva devant le mur tant attendu, il se concentra, pensa bien fort à ses grands-parents et courut contre la brique.
Il se retrouva alors sur le quai 9 3/4. Il entra dans le train et se prit un compartiment libre.
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