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 Il est temps de partir [ Apo]

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Ξ Sujet: Il est temps de partir [ Apo]   Il est temps de partir [ Apo] EmptyDim 30 Nov - 16:21

    Il est temps de partir, temps de tirer sa révérence, de tourner la tête une fois pour toute et de prendre un autre chemin. Cela faisait déjà trois mois…trois moi que son clavaire avait pris fin. La paix, la tranquillité était revenue dans la vie de la jolie brune. Libérée, indépendante elle n’avait plus qu’à choisir. Choisir ce qu’elle désirait et puis l’accomplir et surtout partir. Apophis avait été condamné, 10 ans…les juges avaient prononcé le jugement fatidique après un procès de plusieurs jours auquel Amanda avait assisté. Mais, elle n’avait rien dis, refusant tout témoignage, elle avait observé, elle avait observé cet homme qui avait échoué et qui avait détruis sa propre vie. Elle avait eu pitié de lui et de la vie qui l’attendait désormais. Elle…elle ne ressentait plus rien. Elle se foutait de se qu’il adviendrait de lui, de son ex-mari, de tout ces gens qui avaient un jour fait parti de son existence. Le dernier jour du procès, elle avait tourné la page, définitivement. C’était ce jour là qu’elle avait décidé que pour elle c’était terminée et que désormais elle pouvait enfin sortir la tête de l’eau. La plénitude l’avait alors envahis et depuis bien longtemps elle s’était pour la première fois sentit heureuse. Ravie…de pouvoir enfin dire, qu’elle était libre. Alors elle s’était levée , elle avait regardé Apophis être emmené par ses geôliers, elle avait accordé un regard à Aaron, puis elle avait disparu. Les semaines qui avaient suivi, par avocats interposés, Amanda avait accepté qu’Aaron puisse voir Melissa et elle avait continué à réfléchir à ce qu’elle allait faire désormais…Quatre mois…et enfin elle allait partir.

    Pourtant, avant cela…il lui fallait régler une dernière chose, un dernier détail. La veille, un hibou était arrivé, Apophis demandait à ce que son dossier soit une nouvelle fois examiné, et de fait on lui demandait si elle maintenait ses accusations. En toutes logiques…elle aurait du dire oui, elle aurait du affirmer qu’elle voulait le voir condamner définitivement…mais elle savait que si elle faisait une telle chose, elle devrait à nouveau affronter un procès et qu’à nouveau elle devrait se confronter à son passé, alors non. Non elle ne maintenait absolument rien contre Apophis, qu’il sorte de prison, qu’il retrouve la liberté, elle s’en foutait, désormais cela ne l’atteignait plus. D’ici une semaine, elle aurait disparu, elle aurait quitté ce monde de dingues qu’était celui de la sorcellerie et ce personne ne pourrait lui enlever. Alors elle était là, dans ses couloirs lugubres parce qu’elle l’avait choisi, elle avait choisi d’affronter une dernière fois l’ancienne auror afin de lui annoncer qu’elle lui donnait peut être une chance de virer sa carcasse de cette prison. Elle ne le regretterait pas, elle le savait. Elle avait enduré trop de chose, vu trop chose, fait trop de chose, pour regretter un tel acte. Elle était sereine, parfaitement calme et elle sourit légèrement au garde qui lui demanda pourquoi « une dame » venait ici…Pourquoi elle était là…peut être était elle devenue folle…qui savait.

    On la guida dans un dédale de couloirs plus sombres et plus lugubres les uns que les autres. Et elle elle demeurait de marbre, une jolie poupée comme elle l’avait toujours été. Insensible parce que rien ne pouvait l’inquiéter. Elle était une sang pure et de fait n’était pas inquiétée de quoi que ce soit, parce qu’on l’avait déjà tellement souffrir que plus rien ne pouvait l’inquiéter...et simplement…parce qu’elle n’était déjà plus là, parce que son esprit était tourné vers l’avenir qu’elle se sentait déjà bien loin d’ici. C’était une visite presque de courtoisie, un adieu à sa vie d’antan. Un moyen d’oublier définitivement, ce qu’elle ferait, elle le savait. Elle était heureuse de pouvoir enfin le faire, heureuse de voir qu’il y avait désormais quelque chose de ravissant qui lui tendait les bras. Amanda sourit pour elle-même alors qu’elle se mouvait dans ces lieux déroutants et dégoutants. Mais le gardien la rappela au temps présent s’arrêta devant une cellule encore plus sombre que les autres…ravissant…tout à fait charmant, cela ne collait tellement pas avec le Apophis qu’elle avait connu autre fois, dans un temps bien lointain aujourd’hui.

    Le gardien s’éloigna, et la jolie brune détailla l’endroit du regard. Elle n’était encore jamais venue ici, jamais elle n’avait mis un pied à Azkaban et encore moins depuis qu’Apophis y avait été enfermé. Elle avait reçu une missive un jour, lors du premier mois d’enfermement d’Apophis, il avait demandé à la voir, elle avait refusé. Mais aujourd’hui elle était là de son plein grès et dans un sens elle lui apportait une joyeuse nouvelle. La jolie brune fit quelques pas, s’apercevant qu’autour d’elle des dizaines de regards étaient braqués sur elle… des sifflements, des murmures auxquels elle demeura indifférente..Puis elle l’apperçut face à elle, dans un sale état. Le blond qu’elle avait connu avait bel et bien disparu. Un fin sourire vint alors orner les lèvres de la jeune femme. Ni cruelle, ni méchant, ni glacé, un simple sourire neutre, presque bienveillant. Puis ce fut un soupire qui passa la barrière de ses lèvres vermeilles. Le temps avait passé si vite. Et lorsqu’Amanda s’adressa à Apophis ce fut avec calme et gentillesse, la pitié qu’elle avait ressenti pour lui lors de son procès reprenant lentement place dans son esprit.


    _Bonjour Apophis… tu as mauvaise mine.

    La jolie brune s’avança encore d’un pas afin d’observer davantage le visage émacié du blond. La prison faisait des dégâts…au même titre que le temps enfin sur lui car elle, elle n’avait pas changé, le temps avait peu d’emprise sur Amanda, elle demeurait celle éternelle poupée au teint laiteux comme si les épreuves de la vie ne l’avaient jamais atteinte comme si sa vie avait toujours été rose…Et pourtant Merlin savait qu’il n’en avait jamais rien été.

    _J’ai appris pour ton futur procès…je n’y assisterai pas. Qui sait tu auras peut être une chance d’être libéré, j’ai retiré ma plainte.
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Ξ Sujet: Re: Il est temps de partir [ Apo]   Il est temps de partir [ Apo] EmptyLun 1 Déc - 15:43

Apophis dormait. Il avait trouvé la force d'échapper à ses songes et à leur cruauté et à présent profitait d'un repos bien mérité... Même les cris des autres détenus, même le beuglement hargneux des gardiens et leurs bâtons claquant contre les barreaux ne furent en mesure de le sortir de ce sommeil réparateur. L'épuisement avait eu raison de ses terreurs et de ses insomnies, si bien qu'il n'avait pas rejoins la couche de paille qu'on lui avait destinée et dormait à même le sol.

Ses yeux papillonnèrent vaguement lorsqu'il entendit à nouveau la porte des geôles grincer sur elle-même et les prisonniers hurler à tue tête, s'agitant dans leurs cellules. La fatigue s'était enfuie et laissait place désormais à un furieux mal de tête et à des courbatures. Apophis eut d'ailleurs grand mal à se relever dès qu'il comprit que l'on venait de s'arrêter non loin de sa cellule. Son oeil glauque et torve fixa pourtant la silhouette qui l'observait elle aussi et se décida à se trainer jusqu'à elle pour voir de qui il s'agissait. Avec un peu de chance, c'était une visite de l'autre empaffé d'avocat...

S'aidant de ses bras pour se relever il marcha d'un pas hasardeux et endormi vers la personne cachée par les ténèbres environnantes, il trébucha quelque peu et grimaça, se tenant les côtes. Quand enfin il arriva à sa hauteur il écarquilla brusquement les yeux de surprise. Amanda Millers... enfin Collins... en chair et en os face à lui ! Cette dernière n'hésita pas à y aller de sa petite phrase pleine d'attention :


_Bonjour Apophis… tu as mauvaise mine.

Apophis lui rendit son sourire sous une paupière bouffie et violacée ainsi qu'un nez éclaté et une lèvre fendue. Ses attentions étaient tout autres et il renchérit d'une voix plus grinçante encore :

"Merci. Toi aussi tu es superbe !".

Elle s'avança vers lui et sembla le contempler. Apophis ne perdant rien de son éternelle ventardise débectante la laissa faire sous un regard incisif, écartant les bras afin qu'elle observât mieux ce qu'il était devenu... Oui la prison faisaient des ravages ! Et oui il avait maigri, considérablement ! Et oui il était d'une pâleur à tromper la Mort elle-même ! Et oui il était malade en plus !

_J’ai appris pour ton futur procès…je n’y assisterai pas. Qui sait tu auras peut être une chance d’être libéré, j’ai retiré ma plainte.

A ces mots le grand blond ne put réprouver un rire railleur et méprisant. Il cala un bras sur les barreaux et y appliqua son front par lassitude tout en laissant échapper un profond soupir.

"Délicate attention...".

Et son sourire de gamin monstrueux vint à orner ses lèvres rongées par le froid, écorchées par les coups. Il répliqua de plus belle mais d'une voix aussi légère et glaçante qu'une brise hivernale :

"Comment as-tu su qu'on faisait appel, Amanda ? On t'a contacté dans le but de savoir si tu maintenais ta déposition, hmm ?

Il est clair que, dans la situation présente, ta plainte alourdissait considérablement les charges retenues contre moi et...".


Apophis fut coupé par une brusque quinte de toux arrivant sans crier gare. Il porta une main à sa bouche, secoué par leur violence, courbé en deux sous des spasmes de plus en plus violents.
Finalement il releva la tête, ses pupilles rougies par l'effort s'accrochant à la vision d'Amanda, une main serrée sur sa gorge en flamme. Un fantôme de sourire apparut alors sur ses traits.


"Comme c'est mignon... On sauve le méchant criminel parce qu'il fait vraiment peine à voir, hmm ? Ou parce que, mince, un second procès serait vraiment insupportable ?

Hinhinhinhinhinnn... Amanda, tu es vraiment trop bonne... Dans tous les sens du terme".


Il laissa glisser un regard langoureux le long de sa silhouette galbée et diaboliquement féminine juste avant de poursuivre sur un curieux sourire :

"Je passerais derrière toi, je te mettrais sans doute la main aux fesses... Quoiqu...".

Et l'un des détenus de jeter avec violence sa gamelle contre les barreaux de sa cage, criant ensuite comme un damné. Sykes avait sursauté, se repliant sur lui-même en un douloureux frisson.

Il renifla puis reconsidéra à nouveau la jeune femme. A présent son visage s'était fait plus doux, presque misérable. Chose curieuse : Sykes avait le regard perdu d'un homme qui ne devrait pas être là et qui le savait. Il passa brièvement son pouce sous son nez.


"Alors ? A part ça, ça va ? Pas trop dure la vie de célibat, hein ?".

Il lui adressa un bref clin d'oeil sans raillerie aucune pour une fois...
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Ξ Sujet: Re: Il est temps de partir [ Apo]   Il est temps de partir [ Apo] EmptyLun 1 Déc - 20:43

    L’étonnement…voilà tout ce qu’elle put en conclure lorsque le regard ternit d’Apophis auror déchu, se posa sur elle. Il était surpris, surpris de croiser son regard…surpris de la voir ici…elle. Surtout elle. Et elle comprenait aisément. Elle s’était refusée à venir ici lorsqu’il l’avait fait demander et désormais elle se présentait à lui, quatre mois plus tard, le plus naturellement qu’il soit. Chose plus surprenant encore, aucune malveillance, aucune méchanceté, aucune rancune ne pouvait se lire sur le visage de porcelaine de la belle aristocrate. Comme s’ils étaient de vieux amis, d’anciennes connaissances qui avaient toujours eu de très bon rapport. Et par Merlin que c’était faux. Mais, l’Amanda pleine de rancune et débordant d’amertume avait disparu depuis ces quatre derniers mois, c’était l’ancienne Amanda, la belle et pétillante Serdaigle, ancienne épouse d’un temps heureux d’un homme dévoué, amie souriante et amusante, c’était l’Amanda de leurs souvenirs qui était là et qui venait pour dire adieu, qui venait pour tirer sa révérence qui se présentait à Apophis comme ce soir d’août où elle était venue lui annoncer son mariage 20 ans plutôt. Ce fameux soir là…elle était certaine qu’il s’en rappelait. En ce temps là, Apophis et Aaron étaient les meilleurs amis du monde et Amanda avait ressenti le besoin d’allée elle-même dire à Apophis qu’elle lui volait son ami…Il l’avait reçu, il pleuvait ce soir d’août, des torrents, elle étai trempée et sur le perron elle lui avait annoncé , presque coupable de lui enlever son ami, qu’Aaron et elle se mariait, puis elle lui avait fait promettre de ne rien dire et de laisser à Aaron le plaisir de le lui apprendre…C’était tellement loin tout cela, mais soir c’était quelque peu semblable, elle avait eu besoin de lui dire au revoir, pour tirer un trait une bonne fois pour toute.

    Belle, souriante, l’air détendu et parfaitement détaché…Amanda avait changé depuis la dernière fois où ils s’étaient croisés et lui aussi…une sale mine, et il savait qu’elle avait pitié de lui. Parce qu’elle était ainsi, parce qu’Amanda pardonnait toujours au gens qui lui faisait du mal, parce qu’elle avait pitié de la faiblesse humaine et qu’APophis comme Aaron en était l’incarnation même. La faiblesse à l’état pure. Ils s’étaient auto détruit…Et tout trois savaient pertinemment qu’un jour cela finirait par arriver. La concurrence, l’amitié, la loyauté, la fierté, l’orgueil…tout ces critères qui fixaient l’amitié des deux hommes…certains avaient pris le dessus et Apophis comme Aaron avait dépassé les bornes et ils avaient échoué…l’un comme l’autre. Amanda aurait pu en sourire et se dire que cela était un bon dénouement que tous deux l’avaient bien mérité, qu’en fait ils n’avaient mérité que cela…mais elle en était bel et bien incapable. Elle ne les avait que trop connu, elle ne les avait que trop vu se tirer dans le dos, jouer à leur petit jeu de compétition…Oui la pitié était réellement ce qu’elle ressentait à cet instant. Durant quelques brèves secondes, elle défigura ainsi l’ancien auror, l’ancien blond plein de panache et d’arrogance qui finissait comme un hors la loi fou allié…peut être l’était il après tout, peut être ne l’était il pas…Et Amanda ne le pensait pas. Apophis était trop réfléchi, il savait absolument ce qu’il faisait, il prévoyait tout…il n’était pas fou, il avait agis comme il l’avait désiré et ce elle le savait. En quelques sortes, il pensait avoir gagné…Sacré Apophis, les années ne le changeaient pas tant que cela…au fond c’était toujours le même Serpentard arrogant qui lui volait des baisers à Poudlard dans l’unique but d’embêter son Monde.

    En voyant sourire Apophis, l’écoutant répliquer avec le peu de contenu qui lui restait encore, Amanda haussa brièvement un sourcil alors qu’elle souriait de plus belle en croisant ses bras fins sur sa poitrine. Puis il manque de s’étouffer se tordant en deux sous la violence de la toux…impressionnant de voir Sykes aussi faible…mais elle n’en tirait aucune satisfaction. Elle ne broncha pas, pas même un pas en arrière par peur d’être contaminée ou bien autre, elle resta là le regarder cracher ses poumons.


    _Tu marques un point…je n’ai pas envi d’assister à un second procès…Et tu sais pourquoi ? Parce que je n’ai pas besoin d’être convaincue de ta culpabilité Apophis Sykes Of Woodbury. Et puis à quoi bon ? cela m’importe peu que tu sortes d’ici Apophis, je ne vois pas pourquoi tu serais en danger pour moi…

    Calme et sereine, après tout pourquoi mentir, c’était probablement la dernière fois de son existence qu’elle bavassait avec Apophis. Et puis c’était la vérité et tout deux le savaient. Si une personne n’avait absolument rien à craindre d’Apophis c’était bien elle…que lui avait elle fait ? Absolument rien. Alors qu’il sorte, si sa colère devait se tourner vers une personne ce serait fort probablement vers son ex époux et non vers elle. Alors elle retirait sa plainte puisque cela ne l’intéressait absolument pas, plus. Qu’il ait donc un futur procès, qu’Apophis soit dont libéré, il serait peut être, Amanda n’en avait que faire, sa vie, son futur, n’était plus concerné par tout cela. Elle se sentait détachée.

    Un violent coup contre le mur…des cris à glacer le sang, Amanda recula d’un pas, ses iris claires se tournant immédiatement vers la source du bruit. La vie n’était pas rose en ces lieux…la jolie brune releva rapidement ses prunelles sur Apophis qui venait de couper sa tirade sur « ses qualités et ce qu’il désirait », à croire que le blond ne s’était toujours pas fait à ces lieux...qui pouvait s’y faire ? Il fallut à Amanda quelques secondes pour se concentrer à nouveau sur Apophis et pour retrouver son sourire…Elle avait hâte, tellement hâte d’être loin de tout cela, mais elle savait que cela ne tarderait plus, qu’elle allait pouvoir partir sans rien regretter absolument rien.


    _La vie de célibataire ? Tu sais bien que je suis célibataire depuis déjà bien des années, alors rien de nouveau pour moi, ce n’est que la routine, mise à part que désormais je n’ai plus à me demander dans quel bar a échoué mon ex-mari, je laisse ce ravissant plaisir à une autre.

    Amanda eut un sourire de connivence comme s’il était parfaitement normal de bavasser de tout cela avec Apophis ou tout bonnement avec un détenu pour meurtre et enlèvement. Mais après tout, qui mieux qu’Apophis pouvait comprendre ce qu’elle disait, tout comme elle…il était là depuis le commencement. Mais elle aperçut alors dans le regard du blond quelque chose d’inhabituelle, rien. Absolument rien, pas de moquerie, pas de méchanceté, de sens détourné, simplement le regard d’un homme désabusé qui ne trouvait pas encore sa place en ces lieux…Et Amanda se rappela alors pourquoi elle était là. Un soupira passa ses lèvres puis elle fit signe au gardien qui se trouvait non loin, quelques murmures échangés, puis on ouvrit la cellule du blond, on lui relia les poignets avec des chaines rouillées et on le guida, suivit d’Amanda, dans une petite pièce adjacente ou se trouvait une table en bois et deux chaises…pourquoi ce privilège ? tout simplement parce qu’Amanda l’avait demandé et qu’elle avait les moyens, financier, d’amadouer les gardiens. Elle n’avait rien à craindre, elle le savait, et il lui fallut que quelques gallions de plus pour qu’on libère Apophis de ses chaines et qu’on les laisse seuls.

    La jolie brune commença à faire quelques pas dans la pièce, posant sa cape pourpre sur l’une des chaises en bois…quelques minutes de silence s’installèrent entre eux avant qu’elle ne reprenne.


    _Ca a commencé comme cela…ça fait vingt ans….vingt ans qu’on est sorti du château et que je suis venue chez toi pour t’apprendre quelle serait notre vie…je me suis toujours dis qu’un jour si, cette vie qu’on avait planifié à l’époque comme des gamins qu’on était, devait changer je reviendrais vers toi pour un adieu.Les prunelles de la jeune femme se reposèrent sur Apophis et elle lui sourit légèrement Alors voilà, vois le fait que je retire ma plainte comme un cadeau d’adieu Apophis…comme une trêve…parce que pour moi c’est terminé tout cela, et tout ce que je peux te souhaiter…Et bien c’est d’oublier.

    La jolie brune fit quelques pas en direction du blond, la lumière de la pièce éclairait son visage violacé par les coups…oui elle lui souhaitait de sortir de là. Elle lui souhaitait de faire comme elle et de tourner la page. Ils n’avaient jamais été amis mais c’était ainsi…Ils avaient fais des plans ce soir d’aout, ils s’avaient été amis pour l’unique fois de leur vie ce soir là, et ils s’étaient pensés devenir des gens extraordinaire et accomplir de grandes choses, ils avaient refait le monde ce soir là…Et le bilan était moindre…il n’y avait pas de bilan, leur monde s’était écroulé. Et le constat n’était pas glorieux.

    _Je crois malheureusement, qu’on a été trop ambitieux…que l’alcool avait fait de nous des visionnaires.
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Ξ Sujet: Re: Il est temps de partir [ Apo]   Il est temps de partir [ Apo] EmptyMar 2 Déc - 11:27

How many crimes ?...

Il avait oublié tous les bons moments, envolés et dévorés par les Détraqueurs, à jamais effacés de sa mémoire tandis qu'on lui arrachait peu à peu son âme. Et pourtant depuis quelques temps certains souvenirs des jours passés et enfuis revenaient par bribes soit à travers ses rêves, soit au travers de visions et de flashs soudains...

Sykes s'était avant tout demandé ce que cherchait à faire Amanda en le sortant de sa cellule et en le délivrant de ses chaines. Il avait alors songé, résultat des dernières maltraitances vécues, qu'elle avait décidé de mettre un terme à toute cette histoire seule et qu'ils le menaient dans un endroit qu'elle n'aurait pu obtenir sans soutirer le silence et la coopération de quelques gardes -du fait de sa puissante influence et son pouvoir financier...

Mais plus ils parcouraient les couloirs et plus il commençait à faire confiance à ce joli minois dont la douceur appaisante ne pouvait décemment rien cacher de malsain ou malhonnête. Apophis suivit, c'est tout ce qui lui restait à faire... Et de toute manière si elle avait voulu l'exécuter elle l'aurait trimballé à travers toute la prison enchainé. A moins qu'elle ne prétende à une évasion de sa part et dans ce cas... Enfin il rêvait trop ! Encore cette paranoïa exacerbée. Et puis Amanda Collins avait des tripes, certes, mais pas jusqu'à devenir elle-même une criminelle.

La porte d'une salle s'ouvrit et Apophis ne put réprimer un frisson. Trop de souvenirs en ces murs, trop de choses passées... Il était mort dans l'une de ses pièces. Il avait été ranimé par la suite. Il tendit un bref regard nerveux à la jeune femme mais elle ne lui laissa aucune alternative, et ils entrèrent aussi simplement que s'ils rentraient à la maison.
La lumière, comme ce fameux jour, était plus que vive et donnait à cette petite pièce munie d'une table et de deux simples chaises un éclat fantasmagorique. C'en était aveuglant et parfaitement déroutant.

Apophis sursauta légèrement lorsque la voix d'Amanda entama son explication. Il fronça les sourcils et jeta un regard alentours comme une bête traquée qui attend que le prédateur sorte enfin de sa planque. Il tâcha de se rattacher à ses paroles, déglutissant péniblement. Les souvenirs, quant à eux, semblaient revenir par vagues dans son esprit...


_Je crois malheureusement, qu’on a été trop ambitieux…que l’alcool avait fait de nous des visionnaires.

A ces quelques mots ses iris pâles se fixèrent sur elle et il sentit un coup fulgurant le frapper derrière le crâne, éblouissant sa mémoire, transcendant son cerveau, l'envoyant des années en arrière avec une force d'attraction terrifiante.
Le corps d'Apophis tangua sur ses jambes. Son visage traça un faible sourire et il ne dut son salut qu'au mur de derrière qui retint sa chute. Son dos glissa lentement vers le sol sans que ses sens ne puissent le retenir. Car Sykes n'était déjà plus là, plongé tout entier dans ses souvenirs...

Pourquoi fallait-il que tout soit lié dans ce genre de situations ? Pourquoi avait-il fallu qu'Amanda réapparaisse devant sa porte pour lui annoncer leur mariage alors qu'ils s'étaient tous trois perdus de vue depuis Poudlard ? Aaron dans les bureaux et Sykes sur le terrain. Ils ne devaient plus jamais se croiser que dans les couloirs...
Pour comprendre enfin les souffrances intérieures de l'Auror Blond il faut revenir près de vingt ans en arrière dans un endroit pareil à celui-ci, à un moment de sa vie presque aussi déchirant que celui qu'il traverse aujourd'hui. Il faut se rappeler des railleries passées, des remarques acides et parfois cruelles de ses professeurs, du peu d'estime que les autres Aurors avaient pour lui...
Amanda avait raison. Les choses auraient dû se passer autrement.

Apophis aurait dû être Mangemort. Il n'aurait jamais dû découvrir cet album de famille et toutes les notes de son père sur ses démarches quant à sa naissance. Il n'aurait jamais dû savoir qu'il était Sang-Mêlé et ainsi indigne de servir les ambitions de sa famille.
Ni l'ordre, ni la disciple, ni l'amour d'un travail bien fait n'auraient dû l'amener à convoiter la profession d'Auror... et encore moins le fait d'être méprisé par les autres et relayé aux archives du Ministère une fois sa formation terminée.

Les choses auraient dû demeurer écrites. On ne bouleverse pas son destin...

Amanda n'aurait jamais dû se marier. Elle n'aurait pas dû renoncer à ses intentions de carrière et d'avenir. Plutôt que de suivre Aaron et son coeur il valait mieux pour elle qu'elle écoute sa raison ainsi que sa famille au lieu de se condamner à suivre une personne telle que lui. Leurs chemins respectifs n'auraient jamais dû se croiser et leurs vies, trop intimement attachées, n'auraient d'ailleurs pas dû s'encrer davantage dans des projets de maison, de vie commune, de mariage, de bébé...

Aujourd'hui la jeune femme payait le prix de ses erreurs. Mais peut-on revenir en arrière lorsque l'on a déjà fait un sacré bout de chemin ?

Aaron Millers, fort et plein d'espoir, autrefois jeune et vigoureux, n'aurait pas dû être dévoré d'ambitions. Ce genre de prétentions ne s'accordent pas avec la vie de famille. Il n'aurait pas dû perdre Amy et encore moins James. Ainsi n'aurait-il pas été tenté de mépriser sa propre existence et d'en finir avec elle en se détruisant lentement et à petit feu. Aaron n'aurait jamais dû avoir le choix entre sombrer ou garder la tête hors de l'eau...

Il n'est plus cruel qu'une fatalité qui s'attaque corsp et bien à votre propre vie tandis que vous êtes pieds et poings liés...

Ce soir-là les destinées de trois personnes se croisaient et une formidable explosion. Apophis d'être amené à renouer avec des souvenirs détruits. Amanda de se lier à Aaron. Aaron de se précipiter grand train vers sa perte.
Rien ne serait jamais plus comme avant après cela...


*Lorsque l'on sonna à la porte Apophis maugréa et se leva de son fauteuil, ne pensant pas recevoir de visite avant ce soir minuit. La jeune femme qu'il fréquentait -et ramassée dans un bar un soir de beuverie entre collègues- ne venait pas si tôt puisqu'elle devait déjà terminer son service de serveuse.
Il attrapa la poignée et la tourna, faisant basculer la porte sur un visage qui se fit tout de suite très familier. Sykes n'eut que le temps de plisser les yeux avant de s'apercevoir qu'il s'agissait d'Amanda Collins, ancienne Serdaigle de son école et petite copine d'Aaron Millers. Aucune émotion ne se peignit sur son visage si ce n'est celle, moqueuse, qu'il arborait si souvent. Il rehaussa les sourcils sur un visage précieux et néanmoins stupéfait.


"Collins, souffla-t-il, ça pour une surprise...".

Il l'invita à entrer, la dévisageant de haut en bas, jusqu'à ce que la demoiselle ne lui laisse point de répit et lui explique la véritable raison de sa visite. Et Sykes d'acquiescer au fur et à mesure qu'elle parlait et d'ajouter en fin d'explications sur un air éloquent :

"Mais... on ne vit pas ensemble, Aaron et moi. Tu peux te marier avec si tu veux...".

Ils avaient tous deux traversés le salon, Amanda jetant un coup d'oeil à ses photographies sans qu'Apophis ne relève l'intérêt curieux qu'elle y portait. Il lui proposa de prendre un verre et elle accepta bien volontiers. Sa réserve était à sec mais il lui restait du bourbon... il lui en versa un verre et s'installa dans un fauteuil en cuir craquelé pour mieux lui faire face. Dehors la pluie battait rendant l'atmosphère plus chaude et plus humide encore.

Ils avaient échangé quelques mots d'usage comme cela se fait si souvent sur leurs vies respectives et sur leur travail. Dernièrement Sykes avait arrêté l'un des premiers disciples de Voldemort, un vieillard soupçonné dans les années 70 d'avoir abattu de sang-froid toute une famille de moldus. L'affaire avait fait scandale lorsque l'on avait appris que l'homme en question était mort d'une crise cardiaque en cellule... L'Auror Sykes, quant à lui, ne semblait pas chagriné plus que cela.

Qu'est-ce qui aurait pu davantage émouvoir Amanda que de parler de son mariage ? Visiblement elle en mourrait d'envie. Il la laissa faire, parlant d'Aaron, s'excusant encore de devoir s'immiscer dans leur relation si spéciale et fusionnelle, parlant de maison, d'enfant, de vacances à un homme qui ne comprenait pas -et ne comprend toujours pas- comment l'on peut ainsi s'attacher à un être humain ? Autrefois oui il aurait abondé dans son sens...

C'est à cet instant, au milieu des souvenirs d'étudiants, que la jeune femme osa poser une question existencielle. Et, bien que cette dernière fut absolument anodine, elle ne manqua pas de marquer l'esprit de Sykes par la suite...
Un sourire ourlé et aristocratique sur des joues rosées par l'alcool et Apophis répliqua :


"J'ai tout ce que j'attendais, bien sûr. Une vie bien à moi, un métier stable et sûr, je gagne à être connu et...".

"Non c'est pas ça que je voulais dire ! Tu as réalisé tous tes rêves ?".

"M-mes rêves ? Répéta-t-il la mine un peu abasourdie, de quels rêves tu parles ?".

La jeune femme resta silencieuse pour ne pas dire rêveuse. Elle avait un curieux sourire plein d'une certaine mélancolie... Elle reprit d'un ton suave et doux, épicé par l'alcool :

"Tes rêves d'enfant. Ce que tu avais projeté de faire. Tu as obtenu tout ce que tu voulais ? Par exemple : Aaron est ma raison de vivre. Une existence heureuse avec lui est mon seul rêve ! Ainsi que... oui... qu'un travail dont je sois fière et aussi des enfants pour qu'ils soient fiers de nous à leur tour".

Apophis pouffa de rire mais ce fut léger comme pour traduire une certaine nervosité. Il joua avec son verre un instant, y observant fondre les glaçons, juste avant de répliquer en papillonnant des yeux :

"J'ai jamais fait de rêves concernant ma vie. Je... je me souviens plus".

Ses iris quittèrent un instant celles de la jeune femme.

"Je n'en ai plus le souvenir...

J'ai oublié".


Le jeune homme cligna des yeux comme pour chasseur l'emprise ennivrante que le bourbon avait sur lui. Il tourna un regard hagard et alentours pour se rendre compte que désormais les murs de son appartement étaient blancs et dénudés de tout cadre de photo.
Le souffle court, les yeux brillants, il en revint à Amanda toujours assise dans son fauteuil et ne remarquant visiblement pas ce qui se produisait. Elle enchaina sur un sourire contrit :


"On oublie tout ce qui est doux et bon une fois sorti de Poudlard ! Nous y avons sûrement passé les plus belles années de norte vie.

Je ne pense pas d'ailleurs que nous nous soyons retournés au moment d'en franchir les grilles...".


Le choc fut soudain ! même coup à la nuque. Apophis, sonné, dodelina de la tête et tâcha de se raccrocher à la vision d'Amanda Collins souriante et paisible dans son salon à présent exempt de meubles. Il était comme à l'agonie, ne respirait plus...
La vision de son appartement fondait comme neige au soleil -peinture à l'huile lentement diluée sur le sol, ne laissant plus qu'une toile blanche et vide. Sykes fronça les sourcils et ses yeux s'écarquillèrent d'enfin reconnaître la vérité.

... Ses souvenirs étaient aussi vides et dénudés que cette salle blanche où il avait connu la mort...

Il raccrocha brusquement les mains à son fauteuil. Le verre glissa comme au ralenti mais s'évapora avant même de toucher le sol tandis que la présence d'Amanda se brouillait peu à peu...*.


Apophis frissonna. Recroquevillé contre le mur blanc de cette salle d'une étourdissante sobriété, les bras enroulant son corps, il tremblait comme une feuille -sa lèvres inférieure vibrant à la même cadence. Il fixait de ses yeux morts le sol de la pièce sans qu'aucune ombre d'émotion ne passe en eux...
Il marmonna néanmoins ces quelques mots à travers une fièvre et une douleur qui se faisaient de plus en plus montantes :


"A... Amanda...

On n'a... on ne s'est...

On ne s'est jamais retournés en partant...".


Il renifla. Ses yeux s'embuaient.

"C'est parti, finit-il par dire d'une voix cassée d'émotion, c'est parti, ça n'est plus...
Tout m'a quitté".


Il frissonna, et son visage se ferma pour de bon.
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Ξ Sujet: Re: Il est temps de partir [ Apo]   Il est temps de partir [ Apo] EmptyMar 2 Déc - 17:13

    Les choses auraient du être différentes…leur monde n’aurait jamais du s’écrouler autour d’eux, cela ne faisait pas partie du plan, cela ne faisait pas partie de leur plan. Ils auraient du avoir la vie qu’ils s’étaient crées dans leur tête. Elle, elle aurait du vivre tranquille loin des ennuis comme elle l’avait décidé en renonçant à sa fortune et à sa fierté, lui…et bien il n’aurait jamais du terminer ici. Ce n’était pas prévu ainsi. Ils n’avaient rien imaginé de la sorte. Ils avaient été si naïfs, de pauvres gamins perdus qui n’avaient pas réfléchis une seule seconde au choix qu’ils faisaient, de pauvres gamins qui n’avaient pas vu les conséquences de ce qu’ils s’apprêtaient à réaliser. L’impulsion, la colère de la jeunesse, voilà tout ce qui les avaient poussé où ils étaient aujourd’hui…au fond du trou. Jamais tout cela n’aurait du arriver parce qu’Amanda n’aurait pas du se marier à Aaron, parce que ni Apophis ni elle n’auraient du trahir les leurs…Ils auraient du accepter le destin qu’on leur avait choisi. Ils auraient du avancer dans la lignée qui était la leur et ne jamais compromettre leur avenir en désirant le prendre en main. Ils avaient échoué. Le bilan était bien sombre.

    Et ce bilan…cela faisait bien longtemps qu’elle le connaissait. Bien longtemps que la jolie brune avait réalisé son erreur. Une belle erreur, son erreur. Et ce soir…Et bien elle devait le rappeler à Apophis, qu’il ouvre à son tour les yeux comme ce soir d’aout où elle lui avait demandé s’il réalisait ses rêves. Aujourd’hui il avait la réponse…il savait qu’il n’avait pas réussi, tout comme. Elle le vit se perdre, s’égarer dans leur passé…Et elle savait pertinemment où il venait de s’égarer..


    Elle lui avait tellement forcé la main…elle lui avait dis qu’elle voulait se marier, elle avait insisté durant plusieurs semaines, en ayant assez que rien ne puisse être officiel, elle avait besoin que cela soit officiel…puis il avait cédé et il avait fini par la demander en mariage. Soulagement, ravissement…mais contrairement à tout attente, Amanda n’était pas partie annoncer cela aux siens qui, elle le savait désormais, la renieraient dès qu’ils prendraient connaissance de la nouvelle, non elle, elle était partie annoncer cela au meilleur ami de son futur époux. Parce qu'elle se sentait coupable…leurs vies avaient pris des chemins différents mais elle s’en voulait de lui voler son ami…de prendre trop de place dans leur relation, relation dans laquelle elle serait toujours la victime désormais elle le savait. Il n’y avait que peu de place pour une tierce personne entre Apophis Sykes et Aaron Millers, mais Amanda avait toujours occupé cette place, depuis Poudlard, alors c’était ainsi, on ne pouvait l’envisager différemment.

    Elle avait enfilé sa cape au milieu de la nuit et était réapparue chez le blond, nouvellement auror renommé, afin de lui faire partager la nouvelle avant tout autre. Il pleuvait des trombes lorsque la brune était arrivée sur le perron et qu’il lui avait ouvert enfin sa porte. L’auror semblait surpris et il l’avait fais entrer avec politesse. Captivée, la jolie brune s’était attardée sur chaque photographie qui ornait, à l’époque, les murs de l’appartement de l’auror. Grand nombre n’était autre que celles de leurs années à Poudlard…rappelant à Amanda tout ce qu’ils avaient laissé derrière eux ce jour de juin à la fin de leur 7e année…la mélancolie l’avait alors envahi…et aujourd’hui elle savait que ce soir d’aout elle avait déjà compris qu’elle s’apprêtait à faire une erreur monumentale.

    Plusieurs verres s’en étaient suivi…parfaitement naturellement ils avaient bavassé de tout et de rien…puis elle le lui avait demandé…et il s’était trouvé incapable de lui répondre…incapable de comprendre ce qu’elle avait ressenti ce soir là. Le regret, l’amertume…non ils ne s’étaient pas retournés…ils avaient préféré avancer de peur de voir la vérité les accabler, ils n’étaient que des idéalistes, que la vie accablerait par la suite. A ces souvenirs, Amanda retrouva un sourire amère et elle s’appuya calmement contre la table de bois brut, alors qu’Apophis comprenait enfin…


    _Non on ne s’est pas retourné…jamais….parce que c’était trop difficile. Parce que c’était toujours mieux de fermer les yeux. Mais ça fait vingt ans que toi comme moi, nous savons que nous avons commis une erreur. Ca fait, dix ans que je le regrette. Je n’aurai jamais du venir chez toi ce soir là, parce que tout cela, toute cette vie, n’aurait jamais du se produire de la sorte…Chacun de nous aurait du poursuivre sa route...Seul.

    La jeune femme se redressa calmement alors que ses iris claires erraient sur le blond. Un sourire pâle s’accrocha à ses lèvres délicates et elle lui tendit sa main gantée afin qu’il se redresse. Comme un appel à se relever, non pas seulement du sol de pierre, mais à relever la tête et accepter.

    _Si je te repose la question aujourd’hui…si je te repose « cette » question aujourd’hui…je suis sûre que désormais tu pourras y répondre. Alors...as-tu réalisé tes rêves Apophis ?

    Ses rêves à elle….pas le moindre. Un bel échec. La seule chose bénéfique qu’elle ressortait de toutes ces années c’était sa fille et la clémence des siens pour avoir su l’accueillir à bras ouvert lorsqu’elle avait compris sa bêtise. En quittant Poudlard, ils s’étaient tous pensés invincibles…ils se prédestinés à de brillantes carrières, à de grands avenirs, à fonder des familles…Ils avaient tout prévu. Mais n’avait rien réalisé qui ne s’était pas écroulé autour d’eux comme un joli château de carte qui est monté trop haut et qui doit irrémédiablement s’écrouler pour faut d’être trop bancale. C’était ça, sa vie, un château de cartes qui n’avait cessé de se bâtir et qui ensuite avait été détruis étage par étage…Et maintenant qu’il n’en restait plus que des ruines, elle pouvait enfin se retourner et accepter l’erreur qu’elle avait commise. C’était tard, bien tard, pour comprendre cela.

    _Tu sais, ce soir là je pensais que nous étions dans le juste, je pensais que nous pouvions nous planifier une vie nous même et qu’on la mènerait à bien parce que nous étions jeunes, brillants et déterminés…Mais tu as raison…il ne reste plus rien, tout est parti…même les souvenirs de ce temps là s’éloignent lentement de nous, toutes nos ambitions ont fini en cendre…Il est là le bilan…Elle est là réponse à la question, Apophis.

    Les prunelles de la jolie brune parcoururent une nouvelle fois l'homme, ou ce qu'il en restait, qui se tenait face à elle. Des regrets...elle en avait eu, Merlin savait qu'elle en avait eu grand nombre, elle avait eu le temps d'avoir des regrets, Aaron avait tout mis en oeuvre pour qu'elle en ait. Mais désormais, elle ne ressentait plus ce poids sur ses épaules, le poids de son erreur et de sa bêtise. Elle avait réussi à tourner la page, à se retourner et à regarder son échec. Maintenant, c'était loin derrière elle. Elle pouvait avancer
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Ξ Sujet: Re: Il est temps de partir [ Apo]   Il est temps de partir [ Apo] EmptyMar 30 Déc - 9:46

Apophis écoutait Amanda d'un oeil hagard et blasé. Bien qu'il fut débout à présent il n'en restait pas moins avachi, le poids des douleurs et de la fatigue faisant crouler ses épaules. Il sourit avec lassitude et regret losqu'elle évoqua le passé et lui posa à nouveau cette question à laquelle il avait eu droit près de vingt années en arrière. Elle y répondit, quant à elle, presque pour elle-même, et toute forme d'émotion s'était soudain évanouie de son visage... plus rien... plus un souffle de vie ou de joie, rien que l'empreinte de songes féériques anéantis. Amanda venait de vieillir à l'instant.

Et Sykes d'ajouter sur un sourire qu'il souhaitait désinvolte mais qui restait d'une incroyable molesse :


"Oui. J'ai réalisé tous mes rêves, sauf un... mais...".


il cligna des yeux, dodelina de la tête. Le choc qu'il avait reçu était, malgré lui, encore bien présent et il avait encore du mal à garder sa concentration. Ses yeux étaient brillants et rouges, ses lèvres tremblaient et il aurait souhaité s'évanouir par cent fois si la décence et la fierté ne l'avaient pas retenu à nouveau. Il articula :

"... mais je l'ai laissé se détruire aussi. C'est ma faute".

Et de clore en un bref sursaut de rire, nerveux, tendu. Il frissonna et passa ses mains le long de son corps comme pour masser sa peau refroidie, ses muscles endoloris... rien n'y faisait. Il annonça, le regard dans le vague et le visage mausade :

"Tu as raison, on ne peut pas revenir en arrière. Tout est terminé !
Cela fait vingt ans que l'on n'a plus vingt ans. Enfin regarde-nous !
Quelle belle parodie d'adulte quadragénaire nous faisons, Amanda, tandis que nous nous berçons des plus amères illusions. Nous portons encore en nous les stigmates du passage de l'âge adulte alors que nous sommes tous sauf des enfants maintenant.
Désormais, il nous suffit d'aller de l'avant".


A ces mots il se rapprocha d'elle et, comme pour donner une continuité à sa main tendue, referma les siennes sur ses épaules. Puis, dans un souffle, ses iris pâles braquées sur elle :

"Moi je ne me retournerai plus. Tout a changé à présent. Il faut accepter ce que nous sommes devenus ainsi que la vie que nous avons, c'est le moins que nous puissions faire. Pars où tu voudras avec ta fille, protège-toi du Mal qui rôde pas loin... Moi je serai en première ligne car je n'ai pas encore dit mon dernier mot".

Il désigna la porte de sortie, leur échappatoire, du menton.

"Comme s'ils avaient coffré n'importe qui...
Tu verras un peu comment je me sortirai de ce trou à rats !
Je m'appelle pas Sykes pour rien !".


Il se désolidarisa d'elle, ses yeux de rapace toujours vissés dans les siens, un sourire goguenard déformant ses joues devenues creuses et molles. Il reculait et son pas restait lent et pesant comme s'il souhaitait écraser la terre un peu plus sous ses pieds. L'Auror s'adossa à un mur et l'observa, appréciant lentement ce regain d'assurance et de certitude tandis que les traits taquins d'un Apophis jusqu'à présent disparu étaient à présent revenus pour de brèves secondes.

"Je suppose que c'est inutile si je te dis que je le protégerai quoiqu'il arrive ?".

Tout sourire s'effaça de son visage. Tous deux savaient respectivement de qui il s'agissait. Et Sykes de comprendre que, par-delà ses actes de criminel débauché, au travers de sa folie meurtrière et dévastatrice, il demeurait néanmoins une certaine forme de noblesse et de loyauté qui le démarquait des autres bêtes féroces...
L'essentiel était de rester soi-même, surtout par les temps qui courraient. Qui sait ? Un impero était si vite apparu !


"Pars et ne reviens pas, ma belle. Tu es mieux dans ta famille qu'ici-même, je t'assure !
Moi je garderai un oeil sur tout ce bordel, c'est promis.
Je suis un fils de chien et corriace avec ça...
Ils m'auront pas si facilement".


Il tendit la main et se saisit de la poignée de la porte qui bascula avec aisance sous sa force. S'éclipsant du passage il invita la jeune femme à passer devant lui sur un bref signe de tête et un ricanement un peu railleur et fier de lui.
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Ξ Sujet: Re: Il est temps de partir [ Apo]   Il est temps de partir [ Apo] EmptyMar 30 Déc - 21:47

    Et voilà…elle avait fait tout ce qu’elle avait à faire. Apophis était sa dernière étape en quelques sortes parce qu’elle attendait quelque chose de précis en venant le voir…et il venait de le prononcer en posant ses mains trop pâles sur ses épaules…Il garderait un œil sur Aaron, toujours, il le protégerait…et voilà ce qu’Amanda était venue chercher, voilà tout ce qu’elle voulait qu’il lui dise malgré qu’au fond d’elle elle en était certaine. Alors la jolie brune avait souris…, les larmes ne pouvaient plus couler sur ses joues de porcelaine, mais son cœur s’accéléra légèrement. Elle s’était effondrée cette après midi, désormais elle ne pouvait plus s’effondrer. Lorsqu’Aaron avait claqué la porte de chez elle, après qu’elle eut été la pire vipère possible, après qu’elle eut été certaine qu’il la détesterait, elle avait enfin pu craquer parce qu’elle savait qu’elle avait fait la meilleure des choses et qu’Aaron n’aurait jamais de regrets et qu’elle, elle pourrait enfin partir l’esprit tranquille. Apophis, lui et bien c’était la personne qu’elle désirait voir la dernière…pour qu’il la rassure…elle avait besoin qu’il lui dise que lui, il serait toujours là pour Aaron. Il venait de le faire et la jolie brune demeura silencieuse quelques longues minutes, ses prunelles claires se perdant dans le regard à nouveau flamboyant de l’ancien vert et argent. Lorsque la jolie poupée de porcelaine reprit la parole, ce fut dans un murmure, doucement

    _Aaron est passé aujourd’hui…j’ai tout fait pour qu’il me haïsse davantage et puisse partir sans se retourner…jamais…alors je veux que cette visite…que cette conversation ne quitte pas ces murs. Je veux qu’il me déteste, Apophis, j’ignore si tu peux comprendre cela… Alors cette visite…c’est notre secret, comme ce soir où je t’ai annoncé mon mariage…

    Amanda lui sourit légèrement, c’était leur secret…un non dit, encore un, parce qu’Amanda avait décidé que plus personne n’avait besoin d’entendre parler d’elle et qu’Aaron était bien mieux à la détester pour tout ce qu’elle avait pu lui dire et faire. Dans ce même silence retrouvé, la jolie brune continua à observer le blond, l détaillant comme si elle réfléchissait silencieusement.

    _Je sais que tu va veiller sur lui…et c’est bien pour ça que je pars l’esprit tranquille…mais j’avais besoin que tu le dise, j’avais besoin de l’entendre, Apophis. Malgré vos disputes…je savais bien que tu garderais un œil sur lui ! Ca a toujours été comme cela…que ce soit toi ou bien moi…il faut bien que l’un de nous deux restent et je te donne ma place, Apophis…elle te revient après tout, je te l’ai volé, je te la rend…

    Amanda sourit légèrement, c’était cela…ils étaient trois, ils avaient toujours été trois et que ce soit Apophis ou bien Amanda chacun d’eux avait à tour de rôle toujours gardé un œil sur Aaron. Et en partant, c’était la seule chose dont Amanda se préoccupait, que quelqu’un continue à veiller sur l’homme qu’elle avait aimé, et qu’elle aimerait toujours probablement et la seule personne en qui elle avait confiance pour cela…c’était Apophis Sykes of Woodbury, ami d’enfance de son ex-mari. Aurait elle dit cela à Aaron cet après midi ? Non jamais… Et bien voilà, il ne lui restait plus qu’à partir…mais elle n’avait pas tout à fait terminé ce pourquoi elle était venue ici, alors lorsqu’Apophis la laissa passer pour qu’elle sorte, la jolie brune s’avança vers le blond et elle prit sa main, ses lèvres se penchant à son oreille pour murmurer alors que dans sa main elle laissait une petite clef en cuivre

    _Je suis allée faire un tour chez toi avant qu’ils ne perquisitionnent et mettent sous clefs tes affaires…je te laisse un présent en Irlande…un petit bout de passé, je pars mais…tu restes ma mémoire, Sykes. Je te laisse celui à qui je tiens le plus…prends soins de mon passé ! Pour toujours…et à jamais…

    La jolie brune se redressa lentement mais l’une de ses mains pâles se posa dans l’autre main d’Apophis, y laissant quelque chose d’invisible…pourtant qui sans se tromper n’était nul autre que la baguette de la brune. Amanda s’éloigna du blond puis elle se détourna en lui jetant un dernier regard

    _Je te souhaite bonne chance…tu sais où me trouver si un jour tu as besoin…mais j’espère que nous ne nous reverrons pas, Apophis.

    La jolie brune disparut alors au coin du couloir. C’était la dernière fois qu’elle croisait ce blond et elle lui laissait les deux choses qui avaient fais d'elle la sorcière qu'elle avait été: Aaron et sa baguette dans laquelle était gravée en lettres d'or: A.M-A.C. En attendant, en Irlande dans le grenier de l’ancienne demeure d’Amanda, dormait une grande malle recouverte d’un drap blanc et comprenant une petite serrure de cuivre. Ultime vestige de leur vie. A l’intérieur, séparée en deux compartiments distincts, la mâle comprenait deux vies…d’un côté celle d’Amanda, emplie de vieilles photographie, de vieilles lettres, d’objets ayant appartenus à James, d’autres à Melissa, son alliance, sa bague de fiançailles, et puis cette robe bleu qu’elle portait le jour où Aaron l’avait demandé en mariage et où elle était allée voir Apophis. Puis, dans l’autre compartiment, c’était les souvenirs d’Apophis, des photos qu’elle avait trouvé chez lui, Aaron et Lui, eux diplômés, des photos de son fils, lui enfant, et puis cette paire de gants en soie qu’il avait laissé chez elle lorsqu’ils avaient couché ensemble, le message qu’il lui avait envoyé lorsqu’il avait enlevé sa fille et puis l’un de ces affreux chapeaux qu’il portait autrefois…des petits morceaux d’eux. Et puis…un mot d’Amanda épinglé sur le couvercle de la malle : « Petite mémoire indispensable, parce que malgré tout, malgré que la vie bascule, tu le sais bien…il ne faut jamais oublier. Laisse cette malle prendre la poussière…prend soin de l’homme que nous nous sommes partagés pendant vingt cinq années. Pour toujours…Et à jamais… Amanda Lucinda Collins. »


THE END
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Ξ Sujet: Re: Il est temps de partir [ Apo]   Il est temps de partir [ Apo] EmptyMar 13 Jan - 10:15

Follow the path you've chosen...

Apophis n'avait rien oublié de ce que lui avait dit la jeune femme à quelques jours de son exécution. Amanda était venue à lui dans le but qu'il la comprenne et qu'ils se souviennent surtout ce qu'ils avaient été l'un pour l'autre au sortir de Poudlard... Désormais, elle n'attendait plus qu'une seule chose : que le Blond prenne soin du Brun, son ex-mari.

Mais Sykes n'avait pas revu ce dernier depuis sa visite à Azkaban, lui annonçant par la même occasion que son fils Néron venait d'être enlevé également. Et malgré les épines qui se plantaient dans son coeur de père, il n'en demeurait pas moins calme et réfléchi. Garder les idées claires, ne pas se laisser aveugler par des sentiments primaires risquant de mettre en déroute la mission... c'était ses premiers mots d'ordre pour être efficace et retrouver son enfant.

Il arriva au pied de l'ancienne demeure d'Amanda. Le vent soufflait derrière lui -brise légère et estivale qui rafraîchissait ses longs efforts pour accéder jusqu'au manoir des Collins. Sur ces dernières pensées il en ouvrit la porte et y pénétra -accédant à cet endroit empoussiéré comme il accédait désormais à sa mémoire. Et c'était comme si, dans cette pièce précise, il avait l'impression de revivre certains instants de sa vie.

Depuis plusieurs jours qu'il se remettait en question, qu'il doutait de son importance et de sa crédibilité, ces relans de moments éphémères et infantins achevaient de le plonger dans la perplexité...

Il n'aurait jamais dû partir de chez lui...

Et il gravit les escaliers montant aux étages supérieurs mais surtout au grenier.

Il n'aurait jamais dû accorder la moindre importance à ce que lui disait ce fou de Dumbledore...

Dans un geste souple de la baguette, il parvint à en ouvrir la porte, pénétrant ainsi dans une pièce poussiéreuse, fanée mais empreinte de lumière. Au centre de cette dernière, et comme Amanda l'avait expliqué, trônait un coffre qui "prenait la poussière". Il s'avança, le coeur encore un peu lourd.

Et s'il s'était contenté de suivre les instructions de son père ?...

Et s'il était devenu Mangemort à son tour ?...

Il en ouvrit la serrure et fit basculer le haut du coffre pour voir, ammoncelés sous ses yeux, un monceau de vieilleries, souvenirs en tout genre de trois vies bien distinctes.

Qu'en aurait-il été ? Serait-il mieux à l'heure qu'il est ?

Ses mains encore tremblantes et incertaines, couturées de cicatrices dues aux traitements infligés en prison se saisirent d'une photographie. Toujours vivante, pimpante de couleur entre ses doigts, elle laissait défiler toujours ce même morceau d'existence : sa vie à Poudlard de ces clichés clandestins pris en compagnie d'Aaron et d'Amanda.

Aurait-il gardé l'amour des siens ? Son père serait-il toujorus de ce monde ? Sa mère le soutiendrait-il encore ?

Et Aaron ?...

Aurait-il été moins seul que durant toute sa vie ?

Il laissa retomber le cadre de photo et referma le coffre soigneusement. Se redressant et l'observant de toute sa hauteur, il demeura ainsi longtemps à réfléchir...
Jusqu'à ce que ses mains puissantes et rudes ne viennent à agripper les poignet de cette malle à souvenirs et ne la traine hors du grenier.

C'était leur passé... oui, leur passé...
Et plus que toute autre chose, une histoire terminée ne connait pas de retour en arrière.
Il est temps ainsi de tourner la dernière page...
... et de clore le livre.

On ne refait pas sa vie entière, surtout à 36 ans.
On la regarde juste s'éloigner puis s'effacer...
Un peu comme l'on observe une malle entière de vêtements, de photos, de papiers disparaitre sous les flammes d'un feu nouveau...

Mais il n'avait pas tout brûlé, bien au contraire. Il demeurait encore un certain respect pour cette grande dame qui avait permis son évasion et qui lui avait remis sa propre baguette pour s'en sortir.
Une panière en osier était pleine à craquer de vêtements et d'affaires diverses. Elle avait été refermée et un morceau de tissu bleu en dépassait. Sur son couvercle on pouvait néanmoins lire, à la suite d'un mot parcouru d'une écriture légère, quelques phrases écrites à la hâte et qui elles étaient penchées, fuyantes mais élégantes.


"Jusque dans la gorge du Diable et pour le reste de ma vie...
Avec tout le respect que te doit l'Auror que je suis.

A. Sykes".



[Closed]

Et Apophis fait des rimes XD
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