Retour à la case départ (libre)

Ann était assise dans le Poudlard Express, pour le trajet du retour. En fait, ce n'était en rien quelque chose qui put la rendre heureuse. Elle allait revoir son père et toutes leurs chicanes recommençeraient. L'été serait aussi pénible que l'année avant qu'elle ne puisse aller à Poudlard. C'est alors que la jeune Serpentard repensa à ce que son oncle lui avait dit avant qu'elle ne monte à bord du Poudlard Express pour la première fois. Celui-ci, étant au courant des colères de son père, lui avait proposé de venir habiter chez lui. Ann savait pourtant que, même si son père était là, elle ne serait jamais capable de se séparer tout à fait de la maison de son enfance. Elle y avait passé presque toute sa vie et surtout, c'était là qu'avait habité sa mère. Et puis, elle ne pourrait pas complètement abandonner ses frères. La jeune fille se demanda alors si son oncle refuserait qu'elle aille chez lui un simple été.
"Je crois que je ferais mieux de lui demander pour passer l'été chez lui", songea la fillette.
Elle eut tout de même un certain regret en pensant à ses frères. Elle savait que ceux-ci n'avaient aucun problème avec leur père mais Ann allait beaucoup s'ennuyer d'eux.

La petite Eva-Rose, les cheveux dénoués sur les épaules, la valise à la main, déambulait dans le Poudlard Express. L’année scolaire venait de se terminer avec la mort tragique du directeur, Albus Dumbledore. La jeune Watters, qui était arrivée au collège dix mois plus tôt n’avait pas vraiment pu le connaître, mais elle savait que c’était un très bon et estimé directeur. La mort de quelqu’un n’était de toute façon pas quelque chose à prendre à la légère, et au moment du départ nombre de visages étaient fermés. L’assassin, le professeur Rogue à ce qu’elle avait pu comprendre, c’était échappé et on n’avait pu le capturer. La future rentrée était-elle aussi menacée.

Pour Eva-Rose, qui venait d’arriver à Poudlard et de découvrir ses pouvoirs, cette dernière nouvelle était de loin la plus inquiétante. Elle avait réussit à se faire quelques amis et ne voulait en aucun cas que tout redevienne comme avant, même si ne plus voir ses amies moldues autant qu’avant avait été très dur, la petite Poufsouffle avait adoré cette année scolaire, qui avait été la meilleure depuis bien longtemps. Le château, les fantômes, les sorts, les escaliers mouvants…elle sentait que si elle ne revenait pas tout ça ne serait plus qu’un rêve dans son esprit. Poudlard ne pouvait pas fermer.

Bien sûr, comme tout née moldue qui se respecte, Eva-Rose ne savait pas grand chose de ce qui se tramait vraiment dans le monde sorcier. Elle avait évidemment entendu durant l’année le récit du drame de la guerre avec Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, mais ses connaissances se limitaient à de l’a peu près, ce qui ne l’aidait pas vraiment. En fait, peu des premières années, et même des deuxièmes et troisièmes, devaient être conscients de la gravité de la situation. Les sixièmes et septièmes années, ainsi que les profs, devaient être les seuls à vraiment bien comprendre et connaître les faits.

Eva-Rose était enfin arrivée devant la porte d’un compartiment qui ne paraissait pas être bondé. La jeune Poufsouffle y entra. Une autre fille, de Serpentard visiblement, s’y trouvait déjà. La petite rouquine ne la connaissait pas, mais croyait déjà l’avoir vue en cours, ou peut être dans un couloir. Une chose était sûre : elle ne lui avait jamais parlé. Pourquoi pas tenter de faire connaissance ?

- Salut. Je peux m’asseoir là ? Je m’appelle Eva-Rose.

Une dizaine de mots, pas un de plus. La sœur d’Halloween Strue ne parlait pas pour ne rien dire. Elle savait être concise et précise, rien de mieux pour éviter d’ennuyer les autres. Ainsi, si cette fille ne voulait pas parler, elle pourrait tout de même la laisser s’asseoir, Eva-Rose ne l’embêterait pas. Si elle voulait discuter, au contraire, la rouquine se ferait un plaisir de faire la conversation.

La jeune Mélinda était accompagner comme toujours de sa soeur jumelle Enelya , toute deux était vraiment triste de quitter le chateau pour les vacances d'été mais elles était aussi contente de pouvoir retrouver toute la famille réunie. Les deux jumelles était la toute deux entrin d'attendre le Poudlard express sur le quai avec chacune leur valise respective , mais Mélinda essayait pendant que Enelya discutait avec une amie de retrouver leur cousine Alexandra , alors la jeune fille balaiya d'un seul regard furtive le quai ou elles attendait car vu que normalement celle-ci devait les attendre à cette endroit précis , mais surement qu'elle avait trouver des amies a elle et déçider de rester avec eux et de ne pas être avec ces cousines.

Enfin le Poudlard express arriva devant les deux jeune filles ,alors elles montére a bord et essayaire de choisir un conpartiment pas trés remplie , alors elles demandaire déja au deux autres filles qui était présente la si les jumelles pouvait s'assoir:

Eh...excusez moi esque nous pouvont nous joindre à vous?

Ann se retourna lorsqu'une élève de Poufsouffle entra dans le compartiment où elle se trouvait. Celle-ci lui demanda si elle pouvait s'asseoir dans le même compartiment qu'elle. La jeune Serpentard trouvait qu'il s'agissait d'une drôle de question étant donné que la place était libre, mais elle supposa qu'il ne s'agissait que d'une simple question de politesse.
*Oui, tu peux t'asseoir,répondit la fillette, qui n'était pas du tout dans son assiette. Moi c'est Ann*, ajouta-t-elle, bien qu'elle n'eut pas vraiment envie de parler.
Le ton d'Ann était très triste. C'est alors qu'elle se rendit compte que c'était la même façon dont elle avait parlé lorsque sa mère était décédée.
C'est alors que deux autres élèves entrèrent dans le compartiment, deux jumelles, visiblement. Elle posa casiment la même question qu'Eva-Rose.
*Oui, répondit simplement Ann. Vous pouvez venir.*
La jeune fille espérait que ses camarades ne lui parleraient pas. En ce moment, elle n'avait guère envie de bavarder, tant l'idée de retourner chez elle lui empoisonnait l'esprit.

La fille de Serpentard lui répondit d’une voix triste qui montrait bien qu’elle n’avait pas envie de parler. Bien, Eva-Rose ne lui imposerait pas la conversation, elle était bien trop gentille pour ce faire. La jeune Poufsouffle s’assit donc en face de la blonde, alors qu’au même moment deux autres filles entraient, des jumelles visiblement, comme il y en avait un certain nombre à Poudlard.

La vision de ces sœurs identiques fit penser à Eva-Rose qu’elle était aussi différente de sa propre frangine que ne pouvaient l’être le jour et la nuit. Bien sûrs, elles n’étaient que demi-sœurs, mais elles avait tout de même la même mère, ce qui aurait pu les rapprocher, mais ce n’était pas le cas. Pour une raison que la future deuxième année ignorait, Halloween Strue la détestait, la haïssait même.

Quant aux nouvelles arrivantes, Eva-Rose pensait bien les avoir déjà rencontrées, d’autant que l’une d’elles était à Poufsouffle, sa maison. Pour autant, elle ne la connaissait pas plus que ça, ce qui pouvait bien sûr paraître étrange, mais la jeune Watters n’était pas une grande bavarde. Elle était même plutôt discrète, un peu trop d’ailleurs à entendre Flitwick ou d’autres profs. Cela explique le fait que la jeune fille n’avait pas énormément de vrais amis, surtout qu’à son âge…

Les deux filles demandèrent elles aussi si elles pouvaient s’asseoir, et là encore, Ann, puisque tel était son nom, accepta. Les deux filles vinrent donc prendre place dans le compartiment, qui finalement se remplissait petit à petit. Bien. Au moins elle ne passerait pas tout le voyage à regarder la Serpentard sans rien dire, car ce serait alors d’un réel ennui. Même si Eva-Rose parlait peu, un voyage sans rien faire n’était pas passionnant du tout.

- Salut, je m’appelle Eva-Rose, et vous ?

Elle désigna Melinda du regard, avant de poursuivre, hésitante.

- Toi, c’est Melinda je crois..

Croire, oui c’était là tout ce dont elle était capable. La fête de la victoire au Quidditch avait été gâchée par la mort du directeur et elle n’avait plus aucune certitude. Elle aurait bien voulu coucher toutes ces pensées sur le papier, mais la présence des jumelles l’en empêchait. Il n’était en effet pas polis de faire quelque chose d’aussi absorbant qu’écrire alors qu’elle n’avait même pas essayé d’engager la conversation.

Voilà plusieurs minutes que Kelly-Jane se cherchait un compartiment dans le Poudlard Express. Cependant, tous semblait déjà pris. C'est alors qu'elle apperçut un compartiment où il n'y avait que quelques élèves, des Poufsouffle pour la plupart. Elle allait partir lorsqu'elle apperçut sa cousine Ann dans le compartiment. Kelly-Jane entra et alla s'asseoir juste à côté d'elle, sans se préoccupper des trois autres élèves, qu'elle ne connaissait pas.
*Salut Ann !* lui dit la Serpentard.
C'est alors que l'adolescente réalisa que l'autre élève de Serpentard ne semblait pas se porter très bien.
*Qu'est-ce qu'il y a ? ajouta Kelly-Jane, un peu inquiète. Ça ne va pas ?*
Voilà longtemps que l'adolescente n'avait pas vu Ann dans cet état. La dernière fois qu'elle avait fait une tête pareille, c'était alors que toute la famille fêtait Noël. Cette fois-là, Ann s'était fait chicaner par son père, qui n'avait pas apprécié qu'elle se chamaille avec ses cousins.

Ann se tourna vers sa cousine et la regarda tristement. Si Kelly-Jane ne se rappelait plus de ce qui se passait dans sa famille, Ann, elle, ne l'avait pas oublié. Elle le savait, dès le moment où elle metterait le pied dans sa maison, son père ne lui ferait que des commentaires dénigrands, des remarques déplaisantes et des reproches. La jeune Serpentard s'était bien habituée au confort qui lui était offert à Poudlard, confort qu'elle ne saurait retrouver chez elle.
*J'étais bien à Poudlard*, répondit simplement la fillette, l'air toujours triste.
Plusieurs étaient contents des vacances, qui étaient les bienvenues pour certains des élèves de Poudlard. Mais pour d'autres, comme Ann, les vacances n'étaient qu'une période de pure torture. La jeune fille se retourna vers la fenêtre et replongea dans ses pensées. C'est alors qu'elle réalisa que Kelly-Jane devait s'attendre à plus d'explications de sa part. Ann se tourna une fois de plus vers elle et ajouta :
*Je ne veux pas revoir mon père.*

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