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 Etouffé par l'étouffement étouffant qui t'étouffe [Priv]

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Ξ Sujet: Etouffé par l'étouffement étouffant qui t'étouffe [Priv]   Etouffé par l'étouffement étouffant qui t'étouffe [Priv] EmptyVen 2 Jan - 16:09

Voilà quelques jours déjà que Joachim était rentré pour sa troisième année à Poudlard. Comme l’année précédente, il s’amusa à regarder les petits nouveaux se faire traumatisé par le choixpeau, comme lui l’avait été il y a de là trois ans, jour pour jour. Comme ces deux années, il mangea modérément, et ne bu que lorsque la soif le lui ordonnait. Comme d’habitude, il rentra dans sa chambre sans rien demander à personne, s’assit à la place qui lui avait été désignée, et, encore une fois, sortit un vieux livre usé par l’utilisation, et commença à le lire. Tout ce qui changea, cette fois, c’est qu’il avait des lunettes cette-foi ci. De grosses lunettes rondes avec une monture grise foncée. Le docteur moldu le les lui avaient prescrites car ses yeux n’étaient plus bons à rien, usés qu’ils étaient par la lecture intensive que pratiquait le jeune garçon. La lecture était d’ailleurs son seul hobbit. Il n’écoutait pas de musique, ne bavardait que très peu, et, quant à l’étude, vous voyez où je veux en venir. Comme d’habitude, il lu « Mythes ou légendes ? Les plus grands secrets d’Irlande » et s’attarda sur le secret du trèfle à quatre feuille, ce puissant talisman qui apporte chance et sérénité à celui qui le porte. Il sortit de sous ses plusieurs épaisseurs de pulls en tous genre, un petit pendentif qui renfermait son trèfle, qu’il avait trouvé cet été dans son jardin, en Irlande même. Il contempla l’arc en ciel que produisait le pendentif en fragmentant la lumière de sa petite lampe de chevet, et finit par s’endormir au milieu de la nuit, exténué qu’il était par le voyage.
La première semaine de cours se passa comme d’habitude, Joachim ne répondait que s’il était interrogé, et il avait toujours bon. Il réussissait tous les exercices, notait toutes les paroles des professeurs, passait ses nuits à contempler les étoiles et ne parlait jamais à personne. Cette rengaine aurait été assommante pour quiconque d’autre, mais lui, il continuait ainsi, à lire, écrire, écouter et observer, sans jamais parler. Il fit quelques rares balades lors du week-end, surtout pour réviser ses cours de botanique, et ne profita que peu du soleil, qui ne tardera pas à laisser la place au smog anglais. Il passait son temps libre dans la salle commune ou dans la bibliothèque, à écrire encore et toujours, gratte-papier qu’il était, gratte-papiers qu’il sera. Il tachait tout de même de se rappeler de changer de vêtements et de prendre une douce de temps à autre, histoire de ne pas sentir de trop loin, et remarqua qu’il avait oublié sa brosse à dents. Soit, il la prendrait aux vacances de noël.
Un jour qu’il passait son après-midi ensoleillée dans la salle commune, les rideaux fermés, donnant à la pièce une ambiance mystérieuse, comme celle des petites échoppes orientales qui cachent milles et un secrets, à la fois dangereux et attirants, à la fois beaux et repoussants, ces secrets que vous avez tellement envie de découvrir que vous déchirez les rideaux pour entrapercevoir ne serais-ce que l’ombre de ces secrets, devenus maintenant regrets. Il régnait une de ces chaleurs dont les pays froid ont le secret, une chaleur sèche qui vient après la pluie, à tel point que vous êtes d’abord content d’enfin avoir un rayon de soleil, mais qu’au bout d’une heure ou deux vous maudissez tous les dieux de Babylone et de Grèce de vous punir de cette façon, alors qu’il y a bien des millénaires que leurs civilisations sont éteintes. D’ailleurs, vous vous prenez à retirer toutes ces couches qui vous tiennes chaud lorsqu’il fait froid, vous retirez, retirez, retirez, et lorsqu’il ne reste plus rien, vous prenez un sac de glaçons que vous vous imprimez sur le front, allongé sur un canapé en cuir qui vous colle à la peau. Alors vous vous dites que votre dernière heure est arrivée, mais vous vous souvenez de ce contrôle sur un sujet dont vous ne comprenez rien, et vous courrez à la table de travail, avec un nouveau sac de glaçon, pour réviser ce contrôle. Votre sueur goutte sur le texte et vous n’arrivez pas à le lire, ou alors le sac tombe sur le tas de feuille et perd définitivement des semaines de travail. Or, Joachim avait la chance d’aussi bien supporter le chaud qu’il ne supportait pas le froid, il retira ses quatre pulls pour rester en polo, mit ses lunettes, alluma une petite lumière quelques tables plus loin et entreprit de réaliser une petite étude sur la musique. Il lu plusieurs fois les noms de Mochart, Berlhoven ou encore Gropin, ce qui le fit rire car beaucoup de sorciers moldu s’appelaient Mozart, Beethoven ou encore Chopin. Il travaillait depuis plusieurs heures, et comme à son habitude il ne voyait pas le temps passer, cependant, un bruit incertain attira son attention. Tout d’abord se fut des petits cris étouffé dans les escaliers du dortoir, quelqu’un devait venir de tomber, mais à ça Joachim ne prêta pas attention, il ne tendit l’oreille que lorsqu’il entendit un grattement de corde qui se rapprochait plus ou moins de la musique. A cette heure, quelqu’un d’autre que lui dans la salle commune ? Impossible.
Lâchant à contrecœur son travail, et posant de la même façon sa plume encore chaude dans le bazar de ses parchemins, et partit à la découverte de ce nouveau bruit. Il ne pu s’empêcher d’être hébéter en voyant un jeune garçon, un peu plu vieux que lui cependant, en train de jouer à un instrument inconnu du petit Joachim, assit sur un fauteuil près de la cheminée. En voyant ça, notre héros ne put s’empêcher de tomber tout simplement et silencieusement dans un autre fauteuil de velours bleu nuit, non loin du joueur. Joachim tenta de balbutier quelque chose, mais il ne parvint qu’à faire des « B-bh-b-hb-ba » et des « Bo-bobo-bobobo ». N’arrivant à ne rien dire, il se contenta d’avoir son air hébété et d’écouter le jeune musicien, autre Mhuman ou Barh, semblables aux Schuman ou Bach que nous connaissons si bien. Finalement, le musicien s’arrêta, et le regarda d’un aussi étonné que celui de l’autre jeune homme, chacun ne pouvant dire mot.


[En espérant que ça vous plaise =P]
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Ξ Sujet: Re: Etouffé par l'étouffement étouffant qui t'étouffe [Priv]   Etouffé par l'étouffement étouffant qui t'étouffe [Priv] EmptySam 3 Jan - 15:09

Friedrich avait recommencé une année sur les chapeaux de roue. Déjà cinq devoirs pour des années supérieures à faire en une semaine. Ils n’y étaient pas allés de main morte contre lui, en plus, il avait un œil au beurre noir en plus. L’infirmière avait même remarqué qu’il battait chaque année ses propres records. Friedrich, de son coté, était sûr que l’année prochaine, il n’aurait pas de vacances, et serait battu tout l’été…
Bref, il avait fini déjà deux parchemins de potions pour ce soir, le sien et celui du premier devoir qu’on lui avait donné à faire, et il avait les yeux qui commençaient déjà à flancher. Il faut dire qu’avec un cocard comme il avait, il n’y voyait guerre bien, ni loin. Il décida d’aller se reposer le corps et l’esprit dans la salle commune, avec un instrument. Comme il avait éventé à quelques personnes qu’il savait jouer de la guitare (Merci le dernier gars de la portée Fawcett !!!) il fallait qu’il retravaille un peu l’instrument. Il était bien trop têtu pour le laisser vivre comme ça, surtout qu’il avait eu l’idée brillante d’emmener notre Allemand faire de la musculation. C’est qu’il rêvait en technicolor, le pauvre petit ! Fried ? Dans un institut de sport ? Le monde à l’envers !

Bref, le pauvre Serdaigle voulu commencer par descendre les escaliers de sa chambre, en silence, mais une fois encore, sa mauvaise vue actuelle lui joua des tours, et il ne put que dévaler les marches à plat ventre, en faisant des tonneaux. Un peu sonné, il resta affalé à terre un petit moment, en attendant que les cloches arrêtent de sonner. Il finit tant bien que mal par se relever, et marcha jusqu’à un fauteuil, celui où sa guitare l’attendait. C’était une chance que personne ne sache vraiment à qui appartenait l’instrument à corde, sinon ça fait longtemps qu’ils l’auraient démolie. Friedrich l’avait empruntée dans la salle sur demande, la dernière fois qu’il y était allé, en début de semaine. Il souffla un peu, posant l’instrument sur sa cuisse, qui n’allait pas échapper à un bleu, après la chute qu’il avait faite. Il grimaça, en la sentant le lancer, lorsqu’il avait posé le corps de bois dessus.
Soupirant, à cause de sa malchance habituelle, il gratta négligemment les cordes, une par une. Puis plusieurs, un peu plus vite. Bientôt, ce fut une mélodie qu’il avait déjà jouée qui sonna dans la pièce. Friedrich, un peu fatigué, jouait la partition assez mollement, les yeux fermés. Mais il tapait la mesure avec le pied, doucement.

Et soudain, un autre bruit se fit entendre, quelqu’un essayait d’accompagner sa musique par une voix. Friedrich se réveilla tout de suite, fixant l’inconnu avec de grands yeux incompréhensif. Il n’avait pas pensé que quelqu’un d’autre puisse être dans cette salle commune avec lui. S’il avait su, il aurait demandé avant de commencer à jouer. Aucun des deux garçons ne prononça un mot avant que Friedrich n’ouvre la bouche. « Euhm… Pardon. Je ne savais pas que tu étais, là, j’aurais dû te demander si ça ne te dérangeait pas que je joue un peu. Si tu veux je peux arrêter ? » Commença-t-il.

Est-ce que le gamin était du genre à lui coller une rouste pour l’avoir dérangé ? Ou du genre à lui dire gentiment qu’il pouvait continuer ? Aucune idée, pourtant, intérieurement, Friedrich espérait bien qu’on ne lui enlève pas son passe-temps, dans cette salle où il était presque intouchable. Sa malchance allait-elle enfin connaître une fin ?
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Ξ Sujet: Re: Etouffé par l'étouffement étouffant qui t'étouffe [Priv]   Etouffé par l'étouffement étouffant qui t'étouffe [Priv] EmptyLun 5 Jan - 20:59

Son devoir de potion était à faire pour la semaine prochaine mais la jeune Nehya avait préféré s'y mettre au plus vite comme ça, si elle rencontrait des problèmes ou avait des questions, elle aurait le temps d'aller se renseigner à la bibliothèque ou directement auprès de son enseignant. Il n'avait pas l'air méchant et ne serait pas avare de réponses. Mais bon, tout cela elle le supposait puisque la bibliothèque avait jusque là été à la hauteur pour l'aider dans ses recherches. Pour travailler tranquillement la jeune serdaigle s'était installée sur son lit et relisait la première partie de son parchemin.

Pendant toute la semaine elle s'était couchée tard, trop excitée par son arrivée ici pour réussir à s'endormir à des heures correctes. C'est pourquoi au bout du premier paragraphe elle senti ses yeux la piquer et devenir lourds. Au second paragraphe elle dormait comme un loir, son parchemin tombé au sol enroulé sur lui même. Elle n'avait pas prévu de s'endormir mais c'était arriver, encore toute habillée de sa tenue d'écolière, les cheveux attachés comme elle le faisait toujours quand elle voulait travailler. Une chute dans un escalier la fit sursauter et elle se releva toute droite sur son lit. Sans même regarder autour d'elle, Nehya se releva précipitamment, fourragea en vrac des parchemins dans son sac, attrapa une paire de chaussettes et se dirigea vers les escaliers.

*Oh non, je me suis endormie. Oh non! J'ai pas entendu mon réveil ce matin. Je vais être en retard en cours*

La jeune fille était paniquée à l'idée de rater le début d'un cours. Elle détestait être en retard et généralement elle mettait son réveil à sonner avec pas mal de temps en avance dans le cas où elle aurait du mal à se lever. Elle ne comprenait pas d'ailleurs pourquoi elle n'avait pas entendu son réveil sonner. Ce n'était pas normal tout ça. Mais ne préférant pas réfléchir plus à ce sujet elle descendit les escaliers vers la salle commune tout en essayant d'enfiler une chaussette. Elle se retrouvait donc à moitié courbée en deux, sautillant sur un pied et descendant les marches à cloche pied. Elle ne devait pas avoir l'air maligne mais une fois arrivée en bas elle avait réussi à l'enfiler sa chaussette malgré tout. Elle se redressa donc toute fière d'elle en bas avant de s'attaquer à sa seconde chaussette quand elle remarqua enfin que la salle commune était presque vide. Seul deux jeunes hommes de sa maison s'y trouvait. C'est à cet instant qu'elle remarqua qu'il faisait grand jour et qu'elle devait se trouver en plein après-midi...

Elle se retrouvait en face de deux garçons avec un pied à moitié en l'air pour y mettre sa chaussette, ses cheveux ébouriffés dans tout les sens (son élastic s'était fait la malle pendant qu'elle s'était endormie) et son sac de cours sur l'épaule. Le tableau ne devait pas manquer de comique. L'espace d'un instant elle ne sut que dire ni que faire puis finalement elle remis tout naturellement sa chaussette. Après tout elle n'allait pas la garder sans cesse à la main puis elle regarda à nouveau les gars avant de leur adresser la parole.

« Heu... Bonjour. J'espère que je ne vous dérange pas. »

Elle accompagna ses paroles d'un petit signe de la main puis fini par s'approcher d'eux. Tant qu'à faire, maintenant qu'elle était levée, pourquoi ne pas faire un brin de causette?

572 mots



BILL
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