Tout premier départ ! (Sarah Londway/libre)

"Ne mets pas ton uniforme sans moi !" "Non on ne le mets pas maintenant ! Tout à l'heure !" "Nooon ça ce sont mes chaussures à moi !" "Mais tu es folle, c'est ma cape que tu as prise !"

Une prestigieuse voiture s'arrêta devant la gare de Londres, provoquant l'émerveillement et la curiosité des passants. Ici, comme partout ailleurs, posséder ou conduire une Mercedes noire blindée, aux vitres teintées, évoquait une richesse non-dissimulée. Autour de l'automobile, les gens plissaient des yeux pour essayer de connaître l'identité de la personne qui descendrait du véhicule. Quelle ne fut pas leur déception quand ils virent sortir une fillette, même pas célèbre, et une jeune femme, encore moins connue... Les badauds se détournèrent et retournèrent à leurs valises, lorsque celles-ci n'avaient pas été volées, tandis que Sarah dévisageait sa gouvernante, avant de tomber dans ses bras. Il y avait longtemps que la Poufsouffle la considérait comme sa mère.

« Et bien... Au revoir, alors. On s'revoit à Noël. »

Ensuite, la jeune fille se détourna de sa Maman de cœur. C'était déjà suffisamment difficile de la quitter, et rester dans ces bras aurait rendue la tâche encore plus dure. Le chauffeur lui confia ses bagages, trop nombreux. Sarah posa son équipement sur un chariot, la cage de son hibou tout en haut de ce fragile empilage. Craignant pour la vie de son volatile, si la cage basculait en avant, la blondinette l'en sortit et le laissa s'installer sur son épaule. Elle aimait bien quand Milk - il tenait son nom de sa couleur, puisqu'il était entièrement blanc - s'accrochait à elle ainsi, lui prouvant que malgré tout, il l'aimait bien.
La Mercedes familiale s'éloigna et la Poufsouffle se dirigea vers le quai 9 ¾, se remémorant la première fois où elle avait dû franchir le mur. Sur le moment, cette expérience l'avait terrifiée, mais elle en était sortie grandie et sûre que Poudlard allait beaucoup lui plaire. Ce qui c'était avéré juste, tout au long de l'année, malgré quelques incidents notoires et la mort de leur directeur bien-aimé. Son cœur se serra en repensant à feu Dumbledore, que la fillette n'avait pas eu le temps de connaître personnellement mais qui l'avait tant amusé lors des repas ou des cérémonies. Avec lui, rien n'était triste. Désormais, avec l'autre chaudron qu'était Rogue, aussi noir, profond et gras que l'objet, tout serait dénué de vie et de gaîté au château. Pourtant, Sarah n'aurait donné sa place là-bas pour rien au monde : elle avait même caché à sa famille la situation désespérante du monde la magie. Ses parents l'auraient sûrement soustraite à Poudlard, et la blondinette le refusait.
La petite anglaise monta ses valises dans le train avec plus de mal qu'elle n'aurait cru jamais en avoir. L'année dernière, ce n'avait pas été si compliqué, si ? Après réflexion, si, ça l'avait été. Un gryffondor de septième, très mignon soi dit au passage (~~Craiiiig #SBAAF#~~), l'aida à acheminer ses malles jusque dans l'entrepôt à bagages du train, d'où il avait finit par repartir avec des amis à lui. Le Poudlard Express était bondé, comme d'habitude. Et il était impossible d'y retrouver ses amis, alors mieux valait s'installer dans le premier compartiment vide que l'on voyait. Ce fut dans cette mentalité d'esprit que Sarah commença à se frayer un passage parmi les autres élèves, Milk toujours sur son épaule, roucoulant du bonheur que sa maîtresse éprouvait visiblement.
Le train démarra, et bientôt, presque tous les enfants et adolescents s'étaient trouvé une place où s'asseoir durant le trajet. Bien évidemment, Sarah ne faisait pas parti de ces heureux élus. Toujours debout, elle cherchait avec ferveur un compartiment presque vide, puisqu'il lui semblait désormais impossible d'en trouver un libre. Les griffes de son hibou s'enfoncèrent un peu trop dans son épaule quand le train fit un mouvement un peu plus brusque, prenant probablement un virage. La seconde année tourna légèrement la tête vers Milk, dans le but de le réprimander, mais tombant nez à nez avec le bec du piaf, elle ne put se résoudre à le faire. Il était si mignon ! Qui aurait pu résister à son charme ? Elle continua à marcher, son regard plongé dans celui de l'oiseau... et elle percuta un autre gamin. Sous le choc, la boule de plume s'envola, brisant le contact visuel établit avec Sarah. Les réflexes polis de cette dernière prirent d'ailleurs le contrôle de sa bouche :

« Oooh ! Excuse-moi, j'ne regardais pas où j'allais ! Je suis vraiment désolée... Tu ne t'aies pas fait mal ? »

Sarah le contempla avec une moue désolée. Pour le coup, elle n'avait vraiment pas fait exprès, et elle avait peur d'avoir blessé le garçon qui se trouvait face à elle. Elle était si mignonne, lorsqu'elle espérait que le petit bout d'homme lui pardonnerait sa maladresse. La Jaune et Or semblait si fragile et petite, comme un chaton qu'on aurait pris sur le fait, en train de faire une bêtise. Comme pour vouloir la réconforter, Milk vint se percher sur son bras à peine tendu, comme pour inviter l'autre élève de Poudlard à prendre sa main. La fillette commença à le caresser, pour se calmer plus que pour faire plaisir à son p'tit hibou.

« J'm'appelle Sarah & toi ? murmura la jeune fille. Tu es nouveau ? Ca te dirait de chercher un compartiment vide avec moi ? Je commence à être fatiguée de marcher... ajouta-t-elle dans un grand sourire. »

"C'est pas grave, ne t'inquiète pas ! Je n'ai rien !"

"Je m'appelle Aryon."

"Oui je suis nouveau, je cherche mes soeurs, je ne sais pas du tout où elles ont pu aller...."

"Je veux bien te suivre, tant pis pour mes soeurs, elles n'avaient qu'à m'attendre."

"Dis moi, c'est quoi exactement du ton blason ? tu n'es pas nouvelle toi ?"

Jane était assise seule dans un compartiment. Seule, comme toujours. Elle ne pleurait pas et se forçait a repenser a tout ce qu'elle avait fait depuis hier soir, pour passer le temps. Elle avait fait ses affaires la veille et avait tourné dans la maison la moitié de la nuit, afin d'être sûre qu'elle n'avait rien oublié. Ce matin, elle s'était levée deux heures plutôt et s'était préparée, tout en stressant. Puis, prenant sa malle, elle avait catégoriquement refusé que ses parents l'accompagnent. Elle ne voulait pas les voir, au milieu de cet univers qui lui appartenait à présent. A la gare, elle avait acheté le journal sorcier de l'école, qu'elle feuilletait à présent. Voldemort était de retour. Mais elle ne le connaissait pas assez pour avoir peur. Forcément, quand on vient de parents moldus...
Elle plia soigneusement le journal qu'elle posa à côté d'elle et se força à ne pas regarder les gens qui passaient dans le couloir, se disant que ça lui ferait moins mal de voir qu'elle resterait seule tout le voyage. Eux, ils avaient tous l'air de se connaître. Soudain quelqu'un ouvrit la porte du compartiment et Jane tourna la tête vers cette dernière.

Le jeune homme se releva en saisissant la main de Sarah et chercha à la rassurer en lui assurant qu'il n'avait rien, mais celle-ci ne put s'empêcher de se mordiller les lèvres compulsivement, signe qu'elle n'était vraiment pas à l'aise et qu'elle était désolée. Après des années passées à tenter d'être une fille parfaite et bien éduquée pour plaire à ses parents, ces réflexes de s'inquiéter de la personne et de s'excuser - même si c'était la faute de l'autre - étaient une seconde nature chez elle. Et comme on dit, on ne se change pas en un claquement de doigts. Ce n'était pas faute d'avoir essayé pourtant, mais la Poufsouffle avait toujours échoué. Elle cessa de massacrer ses lèvres et lui sourit, avant de confesser, icône de l'innocence :

« Tant mieux alors. Je suis si maladroite, parfois... »

Comme elle l'avait prédit, Aryon venait fraîchement de débarquer pour son premier voyage à bord du Poudlard Express. Ce n'était pas si difficile à savoir, après un court examen du garçon, on se rendait compte qu'il ne portait encore aucun blason, et donc qu'il était encore neutre et étranger à toutes tentions entre les différentes maisons de l'école. La tirant de ses réflexions sur les conflits internes de Poudlard, le châtain lui indiqua qu'il était à la recherche de ses sœurs. A cette mention, la curiosité de Sarah s'éveilla. Étaient-ce des triplées - il avait utilisé le pluriel - ou justes des filles qui avaient déjà effectué quelques années à étudier la Magie ?
La blondinette s'apprêtait à demander des explications à Aryon sur sa famille quand son hibou lui manifesta son mécontentement en plantant ses griffes dans son bras : voila au moins deux minutes qu'elle ne l'avait pas caressé. Levant les yeux au ciel, elle passa à plusieurs reprises sur son pelage. Elle adorait Milk, mais il avait tendance à être un peu trop dépendant et possessif. Quelques instants plus tard, le nouvel élève précisa qu'il voulait quand même bien chercher un compartiment avec elle, et Sarah se ré-intéressa à son cas.

« Tes sœurs, elles sont plus âgées que toi ? Ce sont des jumelles ? interrogea-t-elle le jeune sorcier. Oh, ce que tu as de la chance d'avoir de la famille ici ! »

Elle eut un sursaut quand le né-moldu - impossible d'en douter avec ce qu'il venait de dire - lui demanda ce que représentait son blason. Sarah se sentit immédiatement responsable de son nouveau totalement à côté de la plaque. Elle se devait de lui expliquer, pour ne pas qu'il soit la victime des Carrow et de Rogue. Du haut de ses douze ans et deux mois, la Jaune et Noir pressentait que l'année serait difficile, que les moldus seraient plus que jamais tourmentés. On l'avait avertie qu'il faudrait qu'elle cache ses origines et que quelqu'un lui fournirait un faux-passeport prouvant qu'elle avait du sang sorcier dans les veines. Aryon n'avait peut être pas bénéficié du même avertissement ? Il fallait qu'elle le protège avant qu'il ne soit trop tard. Elle le fixa un instant avec un sourire gentil lui signifiant qu'elle était de son côté et bougea le bras vers lui, pour lui faire signe d'approcher, tandis que Milk s'installait sur son épaule, énervé d'un constamment dérangé.

« Écoute-moi bien, Aryon, ta vie en dépend, lui expliqua-t-elle en chuchotant, et avec beaucoup de douceur. Je crois que tu es né-moldu, je me trompe ? Je veux dire par-là qu'aucun de tes parents n'est sorcier... Ça, désormais, ça doit être pour toi et tes sœurs vôtre plus grand secret. Le monde sorcier est en guerre, et malheureusement, nous, les nés-moldus, nous en sommes la cible. »

Dans cette phrase savamment tournée, elle avait laissé entendre qu'elle était dans le même cas que lui, et qu'elle ne disait pas cela pour l'angoisser. Sarah lui fit un grand sourire, immensément tendre et maternel - ça la caractérisait, bien qu'elle soit si jeune -. La Poufsouffle savait qu'elle venait de se compromettre en admettant si facilement ce qu'elle était, mais curieusement, elle avait confiance en Aryon. Au bout d'un moment, où elle avait réfléchit et avait laissé à son disciple le temps d'assimiler ce qu'elle venait de lui asséner, elle reprit :

« Ne t'inquiètes pas, nous ne sommes seuls face à l'oppression. Des gens vont nous aider, à Poudlard, ajouta la jeune fille avec ferveur. Mais on va devoir se cacher, pour un temps, du moins. Fais semblant de mépriser les non-sorciers, et ne résiste pas aux professeurs, quelles que soit les horreurs qu'ils te disent. »

La blonde s'arrêta là, et se rendit compte qu'elle n'avait pas répondu à sa question initiale. Enfin, maintenant au moins, elle l'avait prévenu du climat probable à Poudlard. Elle espérait qu'il la prendrait au sérieux et qu'il ne la croirait pas folle. Aryon semblait être un gamin intelligent et en qui on pouvait avoir confiance, mais que pouvait on en savoir après deux minutes passées à discuter. Elle ouvrit la porte d'un compartiment qui semblait vide, à leur droite et découvrit qu'une autre première année y était installée. Elle lui sourit gentiment, et entra dans le wagonnet, en demandant, par pure politesse :

« Salut. On peut s'installer là ? Lui c'est Aryon et moi Sarah. Et toi ? Elle s'installa et continua : Comme tu le sais déjà, Aryon, il y a quatre maison à Poudlard. Les Serpentard sont les rusés et les ambitieux, en vert et argent. Les Serdaigle aux couleurs bleu et argent, sont réputés pour leur intelligence et leur curiosité. Les Rouges et Or sont des Gryffondor, forts et courageux. Quand à ma maison, c'est Poufsouffle, jaune et Noir. On est censé être loyaux, patients et travailleurs... »

[934 Mots =)]

Une fille blonde, suivit d'un blondinet qui devait à peu près avoir l'âge de Jane entrèrent dans le compartiment. La jeune fille, certainement plus âgée qu'eux.

« Salut. On peut s'installer là ? Lui c'est Aryon et moi Sarah. Et toi ? Elle s'installa et continua : Comme
tu le sais déjà, Aryon, il y a quatre maison à
Poudlard. Les Serpentard sont les rusés et les ambitieux, en
vert et argent. Les Serdaigle aux couleurs bleu et argent, sont
réputés pour leur intelligence et leur curiosité.
Les Rouges et Or sont des Gryffondor, forts et courageux. Quand
à ma maison, c'est Poufsouffle, jaune et Noir. On est
censé être loyaux, patients et travailleurs... »

<< Et des artistes, compléta Jane en leur faisant un clin. Moi c'est Jane. Enchantée, Sarah, Aryon. Asseyez vous je suis toute seule alors... >>

Elle leur sourit pus recommença à lire un journal loufoc. Elle prêtait un oreille attentive à ce que racontait Sarah. Elle même née de parents moldus, elle ne connaissait rien à l'histoire de la magie. Tout cela la passionait. Elle fredonna la chanson que son frère et elle avait écrite avant son départ. Elle regarda par la fenêtre, laissant son esprit vagabonder de part et d'autres de ses souvenirs. Puis dans le couloir une femme, sûrement âgée à en juger à sa voix éraillée, cria:

<< Est-ce que quelqu'un voudrait quelque chose ? >>

<< Comment ça, quelque chose? demanda Jane>>

« Nora et Siobhan ont le même âge que moi oui. Nous sommes des triplés. »

« Je ne sais vraiment pas où j’irai moi alors ! »

« Dis tu veux bien me conseiller ? Je ne sais pas quoi prendre, mais j’aimerai bien quelque chose pour nous trois au moins ! »

786 Mots

Le hochement de tête d'Aryon sembla satisfaire la Poufsouffle, qui s'arrêta dans son mélodrame personnel. Elle se sentait tellement concernée par leur sort des moldus et des nés-moldus - ce qui était normal, quand on y pensait, vu qu'elle faisait partie de cette catégorie - qu'elle transmettait son angoisse aux autres. Lorsqu'elle s'en rendit enfin compte, elle tritura ses cheveux d'un air gêné, les enroulant autour de son index gauche. Elle ne voulait surtout pas que le petit garçon s'en aille en courant, suite à son discours alarmiste... Milk du sentir son malaise car il se mit à caresser sa joue avec son bec, comme l'aurait fait un humain... Sarah sourit et expliqua au châtain :

« Je ne voulais pas te faire peur... Je suis désolée. J'ai tendance à m'emporter, des fois ! Mais tu sais, si jamais tu as un problème quelconque, relationnel, émotionnel, magique... Bref. Viens me trouver ! J'essayerai de t'aider... »

Sa proposition était sincère, dictée uniquement par ses instincts maternels et protecteurs. C'était d'ailleurs cette partie de sa personnalité qui l'avait conduite chez les Jaune et Noir, à bien y réfléchir. Le Choixpeau avait hésité un instant avec Serdaigle, mais il avait fait un bon choix, qui correspondait mieux à Sarah. En effet, elle avait besoin de se sentir intégrée et en sécurité, et sa maison était celle dont les membres étaient les plus solidaires entre eux. Bizarrement, l'ambiance à leur table était toujours plus agréable qu'à celle des autres... En grande partie parce que à Poufsouffle, les gens n'avaient pas besoin de se connaître ou d'établir leur arbre généalogique pour s'adresser la parole. Il leur suffisait d'être eux même, et tout ce passait pour le mieux. A quelques exceptions près. Tous les Blaireaux ne pouvaient être parfaits...
Ensuite, lasse de ressasser cette réflexion qu'elle s'était déjà faite des milliers de fois, la petite blondinette entra dans un compartiment qu'elle croyait vide. Elle découvrit une fillette, assise confortablement sur la banquette rouge du train. Sans se laisser démonter, Sarah se présenta, ainsi que son ami, et posa ses fesses à côté de Jane, qui venait de l'en autoriser. Aryon fit de même, et sortit un petit carnet où il notait ce que Sarah lui expliquait des choses essentielles à connaître du château magique. De son côté, Jane lisait en fredonnant, ne leur prêtant presque pas attention. Le gamin murmura qu'il ne savait pas où il irait, et la Blairelle se rendit compte qu'elle avait oublié plein de choses.

« Ce sera la surprise alors ! Et puis, je ne t'ai pas dit, il y a quatre professeur qui ont chacun en charge l'une des maisons... Flitwick qui s'occupe des Serdaigle, McGonagall qui veille sur les Gryffondor, Chourave qui aide les Poufsouffles et, je pense, Slughorn qui dirigera les Serpentard, murmura-t-elle avec un air songeur. L'ancien directeur des Serpentard est devenu directeur tout court... Au fait, ne vous angoissez pas pour la manière dont il va être décidé de vôtre maison ! Il vous suffira juste de poser un chapeau magique sur votre tête. »

Au moment même où elle finissait sa phrase, la vendeuse de confiserie du Poudlard Express, habituellement seule adulte du train, passa à proximité de leur cabine et demanda si quelqu'un souhaitait acheter un paquet de bonbons. Les deux autres parurent surpris et Sarah se dit que les jeunes de nos jours avaient une éducation déplorable. Qui avait pu oublier de leur mentionner les excellentes sucreries du monde Magique ? C'était indécent, presque, de ne pas parler de ça à ses enfants. Aryon lui demanda de l'aider à faire son choix, ce à quoi la Jaune et Noire répondit :

« Oui, bien sûr ! Mais s'il te plait... Laisse moi payer ! Puis, elle se tourna vers la vieille femme et demanda : Bonjour, Madame... Est-ce que vous auriez des Suçacides, des Chocogrenouilles, des Dragées surprises et du jus de citrouille, s'il vous plait ? »

Au fur et à mesure que Sarah débitait le nom des confiseries, la sorcière leur déposait sur la table, en quantité largement suffisante pour eux trois. Ensuite, elle annonça le prix - pas exorbitant, étrangement, pour ne nombre de friandise - et la Poufsouffle la paya, avant de se tourner vers ses compagnons de trajet. Elle prit l'un des Chocogrenouilles, déchira l'emballage d'un geste habitué et mordilla dans la sucrerie avec appétit. Ensuite, elle prit la petite carte qui était tombée lorsqu'elle avait ouvert le paquet et découvrit le visage souriant du batteur des Bizarr's Sisters. Elle eut un petit rire amusé en le voyant jouer avec ses baguettes... Puis, elle annonça au deux autres :

« Servez-vous ! Ne vous privez pas, hein... regardez, j'ai eu la carte d'Orsino Thruston avec mon Chocogrenouille ! Ajouta-t-elle en brandissant la petite pièce de papier. Je fais la collection... J'en ai déjà trente différentes. »

[786 Mots aussi (et j'ai même pas fait exprès)]