Un baiser, une caresse, et encore un baiser. Raphaël avait toujours été très tendre lors de leurs petites escapades de tromperies… Enfin, bien que pour l’instant, le fait de tromper ne concerne plus que la brune américaine, mais bon, s’était tellement bon, que voulez vous… Les drogués c’est exactement la même chose ! Vous leur donner la main, ils vous prennent le bras ! Oh, certes Ellasandra n’était pas vraiment une droguée, mais disons que ces soirées avec Raphaël McGowan étaient probablement celles qu’elle attendait avec le plus d’impatience. Elle se demandait encore comme Seth, son cher mari, faisait pour ne rien voir et ne rien deviner… Il était sacrément naïf, ou alors éperdument amoureux et se persuadait que sa très chère femme était aussi pure que lui.
Encore une étreinte, plus forte, plus pressée. Raphaël tenait difficilement le coup contre le charme de la brune, et malgré les années, il opérait toujours, et cela ravissait Ellasandra. Certes, les quarante ans se profilaient rapidement mais son corps paraissait toujours en avoir près de trente, ce qui n’était pas du tout négligeable, bien au contraire. Laissant son amant faire, la brune se laissa aller dans les bras de ce dernier. Elle abaissait ses défenses. Dorénavant, il pouvait la faire sienne, une fois de plus, lorsqu’il en avait envie. Et toujours dans l’intérêt de rendre ces nuits inoubliables, l’homme rendait l’endroit plus accueillant, plus réconfortant, moins effrayant…
[…]
La nuit avait été divine, bien sûr, comme toujours. Enroulée dans un des draps blanc, l’américaine avait les yeux fermés. Elle ne dormait pas, non, elle profitait simplement de la proximité de ce corps qu’elle connaissait si bien, et même si des filets d’air froids venaient se perdre contre la peau déjà froide de la mangemort, elle n’avait pas froid. Au contraire, la chaleur du corps de son amant la réchauffait amplement. Alors qu’il se levait, Ella elle, se redressa. Dans la cheminée ronronnait un bon feu, et si le matelas avait été une peau d’ours, on aurait presque pu se croire dans un chalet sur une montagne enneigée #ZBAFF#
Prenant le verre avec un sourire, elle écouta l’homme parler. Oui encore une bonne soirée… D’ici quelques temps, cela serait fini, Ella serait retournée auprès de son mari, et Raphaël on ne sait où, à fuir, encore…
« Je crois bien… Que je t’aime. »
Elle chuchota ces mots, presque pour elle-même, et avant qu’il n’ait pu dire quoi que se soit, elle prit ses lèvres, une nouvelle fois, une dernière fois, avant que la nuit ne se finisse, et qu’elle laisse place au jour et au soleil.
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