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 EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2)

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Ξ Sujet: EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2)   EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2) EmptyJeu 1 Juin - 21:14

La partie orale se déroulera en deux parties et durera environ quinze minutes par élève. Durant la première partie, les élèves doivent transformer une cuillère en bois en cuillère en fer. Ils auront cinq minutes pour opérer la transformation. La deuxième partie consiste au fait que l'élève doit transporter des oreilles de chat et une queue de chat sur un raton-laveur. Les deux animaux seront mis à disposition par le professeur et l'examinateur.
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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2)   EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2) EmptyDim 4 Juin - 4:01

Le lendemain matin, après la première épreuve qui était les sortlièges et les enchantements, Clara s'était reveillé cette fois si à 6h00 pile. Elle venait de sursauté en étant persuadée qu'elle avait raté leur et qu'elle allait être en retard, elle sortit de son lit en trompe et se dirigea directement dans la salle de bain, sans remarquer que les autres filles dormaient toujours.
Elle était préssée et totalement stressée et elle prit une douche avec une vitesse qui ne lui était pas propre.
Elle se laissa pourtant couler l'eau sur son corps comme la veille mais elle ne prit pas autant de temps pour se préparer ensuite.
Elle se sécha vite après avoir mit le peignoire bleu nuit sur son corps mouillé puis s'habilla avant de sortir de la salle de bain. C'est alors qu'elle remarqua que toutes les autres filles dormaient encore. Elle regarda le lit vide qui était celui d'Aelita et pendant une dixaine de minutes elle l'observa sans un seul mot.
Elle eut la gorge nouet en se disant que tant que les épreuves n'étaient pas passé, elle n'aurait pas l'autorisation d'aller voir sa meilleure amie.

Pour éviter de pleurer, elle descendit dans la Grande Salle, encore pratiquement vide et se servit un jus de citrouille. Elle regardait toujours dans le vide, sans savoir vraiment le pourquoi du comment. Aujourd'hui elle passait le matin, mais comme elle ne savait pas encore quand elle décida d'y aller déjà pour 8h00 précise.
Heureusement pour elle, il n'était que 7h06 du matin et elle avait le temps de se laver les dents tranquillement et de relire ses cours avant d'y aller.
Elle fit son lit et se posa dessus sans faire de bruit. Les autres filles étaient entrain de se préparer mais Clara poussa les rideaux de son lit à baldaquin et se mit à lire ses parchemins.
C'était assez dure car ils avaient eu beaucoup de retard à cause d'un soucis mais Clara n'était pas du genre à apprendre le programme même par les livres. Elle avait eu en début d'année comme toutes les classes, un parchemin où était écrit tous les chapitres de Métamorphose qu'ils allaint étudier pendant leur première année.

Clara était toujours dans ses révision quand elle entendit l'horloge sonner 7h30 et elle sauta de son lit et prit ses livres aux cas où elle aurait encore dix minutes de révision possible.
Elle arriva denouveau dans le Hall alors qu'il n'était que 7h43 et se posa sur une chaise qui était le long du mur.
Elle regarda juste avant la liste des élèves, et vu qu'elle n'était qu'en fin de liste et décida de réviser encore un peu.
Personne n'était encore présent et commença à ouvrir son livre. Elle lu pendant un long moment, et quand elle releva enfin la tête, elle vit huit ou neuf personnes devant elle. Elle regarda alors au loin l'horloge et découvrit avec stupéfaction qu'il était déjà 8h01.
Elle entendit alors une voix de femme retentir dans le hall et se retourna d'un seul bond. Ca y est la première personne venait d'être interpelé et entrait dans la grande salle pour faire son oral.
Clara tremblait comme la veuille et se demandait comment cette fois si, elle arriverait à gêrer sa trouille. Surtout qu'il y avait un second problème. Hier, elle avait réussit à y faire abstraction, mais aujourd'hui en regardant ce matin le lit, elle n'y arrivait plus.
Sa meilleure amie était à l'hopital Saint-Mangouste, et Clara, elle se pavanait devant la porte de la grande salle en attendant ses examens en tremblant comme une plume. C'était vraiment très impressionnant mais elle se disait qu'elle se rendait malade pour un rien alors que sa meilleure amie, elle, devait véritablement être mal en point.
Clara aurait voulu aller la voir mais il lui était défendu que tant qu'elle ne finissait pas ses examens, elle n'aurait aucunement le droit de voir son amie souffrante. Ce n'était vraiment pas juste et elle pestait contre tous ces gens qui refusaient mais ce n'était que pour son bien.
Elle le savait au fond d'elle mais elle ne supportait pas l'idée que son amie meurt sur un lit alors qu'elle, elle était bien en envie, en sûreté, et en bonne santé.

Elle regardait les jeunes gens passaient au compte goute. Bientôt les noms passèrent en « T » et là Clara se sentit fondre sur sa chaise. Elle n'en pouvait plus, bientôt ce serait à elle et elle allait se ridiculiser.
Comment une élève comme elle pourrait essayer de faire quelque chose en Métamorphose alors qu'elle n'était pas aussi forte que cela.
Elle se demandait si elle ne pouvait pas fuir comme les Serpentard le faisaient généralement ? Après tout, c'était l'une de leur qualité que de fuir la réalité. Et pourtant non, ils étaient tous présents pour les examens et Clara devenait de plus en plus sur les nerfs.
Elle se releva alors vers la fenêtre en regardant au dehors. Il faisai beau, les oiseaux chantaient... les rayons du soleil parcourraient avec douceur son visage. Elle voulait qu'une chose, sortir prendre l'air pour se décontracter et aller le plus vite possible à Saint Mangouste pour rejoindre son amie. Pourtant c'était impossible et elle le savait mais elle le souhaitait tellement.


« Clara Toppinen »

Elle entendit alors la même voix qui interpelait les gens au fur et à mesure mais sursauta très vite en réalisant que c'était son nom qu'elle appelait. Elle ne s'était même pas rendu compte que les trois autres personnes avec le nom commençant par « T » étaient déjà passés et que c'était maintenant son tour.
Elle se retourna en faisant volte-face et s'avança vers la grande salle, où la potence l'attendait avec impatience.


Clara déglutissait avec difficulté et tremblait de plus en plus rien qu'en voyant l'examinateur assit devant un bureau comme la veuille.
Elle regarda l'examinateur et esquissa un très léger sourire qui n'était qu'en faite que nerveux et s'avança encore et encore vers la mort. Elle était persuadée qu'elle allait mourir sur place, mais l'examinateur finit par laisser dessiner un petit sourire avec un signe de la tête tout en montrant la chaise de l'autre côté du bureau pour que Clara s'y asseoit.
C'était exactement comme hier, mais Clara n'arrivait pas à se concentrer aussi facilement. Oui... beaucoup de choses n'allaient pas, et elle repenssait sans cesse à Aelita.


« Bonjour madame. »

« Bonjour miss Toppinen. Asseyez vous je vous pris. »

Clara prit donc place suite à la demande de la femme mais restait toujours perplexe sur ce qu'elle allait devoir faire à présent. Elle n'avait pas beaucoup eut de pratique en Métamorphose et elle craignait le pire. Chaque examen lui donnait une peur différente: Pour les Enchantements et les Sortilèges, sa peur n'était qu'autre que de décevoir son directeur de maison. Pour les Potions, elle avait peur que le professeur Rogue la juge mal. Pour la Métamorphose, c'était un manque de confiance en soi... Bref chaque épreuve était aussi difficile les une que les autres sachant qu'elles étaient toutes aussi différentes. Clara paniquait énormément, et ses jambes se mirent à trembler toutes seules. Elle essayait en vain de se calmer mais tout était peine perdu.
Elle regardait son examinteur avec un regard appeuré en espérant sincèrement être épargné d'un devoir trop dur.
Elle attendait alors les consignes en essayant de se vider la tête et à ne plus rien penser sauf à la Métamorphose.


« Hm.. Alors votre examen orale se déroulera en deux parties et durera environ une quinzaine de minutes. Vous aurez dans un premier temps, cinq minutes, pour transformer cette cuillère en bois en une cuillère en fer. Puis dans un second temps, je vous propose de faire transporter les oreilles et la queue du chat sur le raton-laveur que je vous donnerais en temps voulu. Hm.. Avez vous des questions avant que vous ne commenciez ? »

Clara regardait toujours son examinateur et en déglutissant de plus en plus difficilement. Elle devait faire quelque chose qu'elle n'avait fait que trois, quatre fois dans toute sa vie. Elle était paniquée, mais alors vraiment paniquée à l'idée de devoir faire ça devant l'examinateur. Autant en Sortilèges s'était plus ou moins facile mais là, c'était carrément trop difficile quoi...
Elle secoua la tête négativement en étant dans l'incapacité de répondre tout de suite à son interlocuteur.


« ... Non madame... »

« Très bien miss Toppinen. C'est à vous. Quand vous voulez. »

Clara regarda encore quelques instants vers son examinateur puis se concentra sur la cuillère en bois. Elle avait cinq minutes pour le faire et le chronomètres venait de se mettre en marche. Elle avait très peur et ferma un instant les yeux en respirant profondément. Elle essayait de réfléchir mais rien ne lui venait en tête. Pourtant elle avait apprit cela par coeur et encore juste avant de venir, elle l'avait relu. La peur la destabilisait totalement et elle du attendre une minute avant de pouvoir reprendre entièrement tous ses esprits. Elle finit par se calmer et regarda à nouveau la cuillère. Elle leva alors sa main qui tenait sa baguette.

*Il y a deux sortes de sort pour les transfert. Le sortilège de transfert qui transforme une chose en une autre. Et le sortilège inter-espèces dans lequel une créature est transformé en une autre.*

« Transferatum »

Elle se souvenait des consignes du professeur McGonagall disant qu'il ne fallait surtout pas oublier de faire un tour avec son poignet de gauche à droite en prononçant clairement le sortilège et pensant fortement au résultat qu'elle voulait obtenir.
Elle obéit aux règles de son professeur avec une certaine rigueur et sans plus attendre, la cuillère en bois se transforma en une magnifique cuillère en fer parfaite.
Elle ne réussissait pourtant pas à sourire. Elle regarda alors son examinateur qui était auss froid que celui de la veuille et se demanda un instant si elle avait bien écouté les règles car vu leur tête, c'était vraiment inquiètant.
Pourtant elle resta concentrée sur son travail et attendait la suite. Cependant elle regarda l'heure et remarqua avec satisfaction qu'elle avait prit que trois minutes pour faire sa première partie.
Mais rien était joué, et elle le savait parfaitement. La seconde partie était bien plus dure et Clara allait en bavé encore un long moment. Dix looooonnnngues minutes à passer avec l'examinateur et se faire humilier devant tout le monde. Clara Toppinen n'est qu'une arriviste, incapable de mettre les oreilles et la queue d'un chat sur un raton-laveur.
Clara avait peur, très peur tout à coup, et n'avait pratiquement plus de salive dans la bouche. Elle avait affreusement soif et se sentait quelque peu fébrile. Elle avait la tête qui tournait, et ne savait plus quoi faire. Manger pour ne pas s'évanouïr devant tant de gens. Non elle ne devait pas... elle n'avait pas le droit... l'honneur de sa maison était en jeu ! Au diable l'honneur... elle était mal, son estomac se contractait de plus en plus, lui donnant des douleurs insupportable au ventre.

L'examinateur ne tarda pas à prendre la cuillère en fer et la déposait à ses côtés puis prenant sa baguette, venait de faire apparaître un chat et un raton-laveur.
Clara déglutit de plus en plus difficilement et regarda son examinateur avec un regard inquiétant. Elle ne l'avait fait que deux fois cette chose et là, elle se mit à fortement douter de ses capacités. Elle qui était soit disant à Serdaigle pour son intelligence... elle aurait du se trouver dans une cinquième maison: chez les nuls. Elle était totalement déboussolée. Elle reprit alors doucement sa réspiration essayant de calmer par la même occasion les douleur. Elle prit dans sa poche un morceau de sucre et le mit dans la bouche discrêtement. Elle le suça sans problème et attendit quelques secondes pour que le sucre fasse effet. Ce qui ne manqua pas. Elle reprit un tantinet des couleurs au niveau des paumettes et se reconcentra sur ce qu'elle devait faire.
Elle regarda attentivement le chat et le raton-laveur, ne sachant comment s'y prendre en premier. Elle réfléchit quelques instant, histoire de ne pas faire de gourde lors de son intervention. Elle n'avait pas le droit à l'erreur...
Elle l'avait très peu pratiquer en cours malgré ses nombreuses heures passaient à les faire seule, dans la salle sur commande mais sans succès.
Elle se concentra sur les oreilles et la queue du chat tout en les visualisant dans sa tête. Puis elle regarda les mêmes parties de celle du raton-laveur.


« Transferatum »

Elle laissa ses yeux ouverts de peur justement qu'elle ne fasse une bêtise. Elle vit alors la transformation se faire sans aucun problème. Elle n'en revenait pas, elle qui avait passé des heures et des heures à ne pas réussir cet acte... mais cela semblait un peu trop facile à son goût. Elle regarda avec insistance sur le raton-laveur en regardant la queue et les oreilles mais c'étaient bien celle du chat. Elle eut un léger sourire nerveux puis se redressa sur sa chaise en regardant l'examinateur prendre note.
Elle ne savait pas si elle devait être heureuse ou si elle devait pleurer, mais une chose était sur, elle avait réussit. Et du premier coup !!!!


*Merci Aelita... c'est grâce à toi...*

Elle regarda à droite et à gauche mais ne vit strictement rien. Elle replongea son regard bleu-vert dans celui de l'examinateur qui prit les animaux avant de les remettre dans leur état d'origine.
Le chat récupéra ses oreilles et sa queue pendant que le raton-laveur en faisait de même.
L'examinateur lui fit un léger sourire pour lui montrer que c'était la fin de l'examen oral.
L'interlocuteur restait tout aussi neutre que la veuille et Clara admirait cett neutralité. Même si elle aurait aimé savoir ce qu'ils pensaient tous d'elle, elle sortit avec le coeur un tantinet plus léger que hier.


« Aurevoir madame. Bonne journée. »

« Aurevoir miss Toppinen. Merci, à vous aussi. »

« Merci. »

Clara se dirigea vers la sortie, ne souriant toujours pas mais n'ayant pas de haut-le-coeur non plus. Elle se dirigea directement dans sa chambre où elle se recoucha sur son lit. Elle ferma un instant les yeux, en pensant à son amie et finit par se rendormir... journée qui venait à peine de commencer mais avec tant d'émotions... son corps avait trouvé le moyen de destresser... le fait de dormir était un meilleur remède que le précédent.
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Myrielle Symphonie
Myrielle Symphonie
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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2)   EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2) EmptyDim 4 Juin - 11:29

Myrielle entra de son pas nonchalant dans la salle d'examen, aujourd'hui metamorphose, elle n'aimait aps beaucoup cette matière mais n'y avait pas de trop mauvaises notes, de plus ils avaient eu un cours de révisions il y a peu aussi ce n'était pas trop dur de se rapeller des éléments importants.

Ce jour là elle était vétue de l'uniforme de l'école et ses cheveux flamboyant était attachés en une queue de cheval qui se baladait dans son dos gracieusement. Son maquillage noir la vieilissait et durcissait ses traits qui ne refletait aucune émotion.

On lui présenta le sujet de l'examen. Il allait falloir commencer par transformer une cuillere en bois en une cuilerre en fer, c'est à dire altérée la matière de celle ci.

Elle pointa sa baguette sur l'objet et prononça la formule en visualisant bien l'effet désiré :

- Transferatum

Elle sourit en voyant l'objet se modifier selon son désir puis elle passa au deuxième exercice qui necessitait plus d'attention que le premier, c'était la même formule mais les animaux était des objets animés plus réticent à la magie qu'un objet. Elle prononça une seconde fois la formule et elle eu une hésitation en voyant que la magie n'opérait pas, mais au bout de quelques secondes les oreilles et la queue du chat se transfèrérent sur le raton laveur.

*Pauvre bête, elle est ridicule ainsi*

Elle rangea sa baguette tatant de la main sa pièce magique rangée au même endroit, et s'en alla après un bref salue.
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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2)   EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2) EmptyDim 4 Juin - 12:35

Ksénia n'avait pas fermé l'œil de la nuit, toute sorte de formules et d'incantation lui venait en tête, et a chaque fois qu'elle fermer les yeux elle se voyait dans le grand salon du manoir familial son père et sa mère devant elle en trin de lui hurlaient dessus et de la menacer de l'envoyer en pension et de la faire travailler pendant toutes les vacances d'été. Ksénia était une très bonne élève et ses notes en témoigner d'ailleurs, elle ne voyait pas pourquoi elle raterait ses examens, elle avait réviser pendant les deux derniers mois de cour et connaissait par cœur ses leçons.

Il était 6h00 et elle était assise sur son lit, elle savait que dans peu de temps elle allait passé l'examen orale de métamorphose, tout se mélanger dans sa tête et pour couronner le tout elle commencer a avoir un extinction de voie, pas supers pour passer un examen.
Elle sortie une petite fiole de son sac et en bus quelque gorger même si elle savait que sa n'allait pas aller mieux pour autant.

Après savoir mit sa robe de sorcière et prit sa baguette elle sorti de la salle commune et en profita pour longer les couloirs. Depuis un an elle était ici et elle ne c'était pas rendu conte a quel point c'était grand, elle arriva dans le hall et vie qu'il y avait déjà beaucoup d'élèves, elle se dirigea vers un banc mais ne s'assis pas elle regardait les élèves sortir de la grande salle avec plus ou moins bonne mine. Beaucoup ne devait pas avoir dormie parce qu'il en avait au moins la moitié qui bailler.

Soudain on appela son nom.
Elle s’avança vers le professeur, enfin elle aller montrer de quoi elle était capable, toute trace de stress avait disparut et sa voie avait miraculeusement refais son apparition un grand sourire sur les lèvres elle écouta se qu'elle devait faire. L'exercice n'était pas vraiment trop dure mais exiger un minimum de concentration.

Elle s’imagina la cuillère en boit devenir une cuillère en fer et récita la formule

-Transferatum.

ses yeux s'éclairèrent quand elle vie que la formule fonctionner à merveille.
Pour le deuxième exercice elle devait utiliser la même formule et elle le fit.
Les oreille et la queue de chat su mirent sur le raton laveur et Ksénia sourie, il était vraiment ridicule comme ça, mais bon c'était l'exercice.
Elle fit un petit sourire et sortie de la salle.
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Susan Montgomery-Bones
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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2)   EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2) EmptyDim 4 Juin - 13:39

Autant la théorie était simple – il suffisait, après tout, de recracher bêtement un cours – autant la pratique était compliquée. Car il y avait tout de même une marge entre comprendre et appliquer. On pouvait parfaitement saisir le fonctionnement d’un sort sans pour autant être en mesure de le réussir.

Non, tout cela devait être une question de don. D’un côté les rares élus («The happy few !») qui arrivent à tout les doigts dans le nez – Hermione Granger pour ne citer qu’elle – et de l’autre, ceux qui devaient trimer pour obtenir un résultat.

Susan appartenait indubitablement à la seconde catégorie, non parce qu’elle n’était pas douée mais parce qu’elle manquait trop de confiance en elle pour réussir du premier coup un sort nouveau (voire même ancien lorsqu’elle agissait en public).
La situation était encore pire en métamorphose car elle avait toujours le sentiment que la très glaciale et pince-sans-rire Minerva McGonagall allait lui faire payer d’un «Tss, tss, tss» désapprobateur son échec.

Elle avait beau savoir que McGonagall était le professeur le plus impartial de toute l’école, elle n’en restait pas moins intimidante. Or, intimidable, Susan l’était, justement. D’où son état d’esprit pour le moins fébrile quand elle parvint devant la porte de la salle d’examen. Son angoisse ne pouvait qu’être accentuée par le fait que tout au long du trajet qui l’avait menée de sa salle commune jusqu’ici, elle avait eu l’impression que ses maigres connaissances la fuyaient, comme si sa tête n’était rien d’autre qu’un vaste seau percé.

‘De toute manière, songea-t-elle, stoïque, dans une tentative désespérée de se rassurer, j’ai fait ce que j’ai pu, le reste ne dépend pas de moi’.

Par «le reste», elle entendait le sujet de l’épreuve. Elle toqua trois légers coups à la porte et entra, le cœur battant la chamade et les mains moites, dans la salle.
Couinant un minuscule «bonjour» à l’adresse du professeur, elle avança à la manière du crabe – ce qui lui donnait une démarche pour le moins cocasse – vers le bureau.

Elle retint un gémissement en découvrant le sujet de l’examen. Oh, non ! Pas le transfert ! Merlin, tout sauf le transfert ! La veille encore, elle s’était entraînée à transférer des antennes de scarabée sur son mouchoir. La chose avait pris un temps fou, et pourtant, il ne s’agissait que d’un transfert basique entre deux entités de composition fort simple.

Sa vue se brouilla tandis que la panique la submergeait. Rougissante, elle toussota pour se donner une contenance et surtout, pour gagner du temps. Pouvait-elle prendre le risque de simuler une syncope ? Certes non, McGonagall était – hélas ! – loin d’être dupe. De toute façon, si elle en jugeait par les bruits étouffés qui provenaient de son estomac, elle n’allait pas tarder à être réellement malade.

Autant en finir, et si elle devait mourir sous l’ire Minervesque, que la fin soit rapide ! Susan tira sa baguette de sa poche et regarda la cuillère. Dire que ce matin encore, elle avait mangé ses céréales sans se douter que… Enfin bref, quoiqu’il en soit, c’était l’Heure Fatidique où les destins se nouent et se dénouent (oui, le stress avait tendance à lui faire adopter une attitude au tragique suranné).
Pointant dignement sa baguette vers l’ustensile, elle prononça d’une voix haut perchée en même temps qu’elle tournait son poignet de gauche à droite en un geste saccadé mais juste :

- Transferatum.

Et de darder un regard suppliant sur la cuillère, l’air de dire ‘Oh ! Je t’en conjure, Grande cuillère du Royaume de la cuisine, change-toi, change-toi maintenant !’
Il paraît que les gens qui supplient pour obtenir quelque chose sont méprisés par leurs pairs. Peut-être, mais le fait est qu’ils parviennent plus souvent à leurs fins que ceux qui ordonnent.
Ce jour-là, en tout cas, l’horoscope des «suppliants», ou du moins de Susan, devait être plus que propice puisque la cuillère commença à se changer, lentement mais sûrement, jusqu’à devenir une cuillère de fer (Tiens, McGonagall était-elle une adepte de Boucle d’or ? Comme quoi, les contes de fée peuvent avoir des retombées désastreuses bien des années après qu’ils aient été lus aux enfants innocents que tout un chacun fut un jour).

Susan laissa échapper un inaudible soupir de soulagement tandis que les muscles de son bras droit, qui soutenait la baguette, se relâchaient. Bien. Parfait même. Sauf qu’il restait encore 50% du devoir à accomplir et que ces 50% là allaient être gratinés.

Cependant, le fait d’avoir réussi le premier exercice – du moins selon ses propres critères de réussite – avait permis à Susan de retrouver assez de confiance en elle pour que la fillette ne s’effondre pas en pleurant aux pieds de son professeur, ce qui aurait été du plus mauvais effet et «Oh bon sang ! Miss Bones, un peu de sang-froid et de retenue, je vous prie !»

La petite Poufsouffle se tourna vers le chat qui, assis sur le bureau, lui adressa tout juste un regard condescendant avant de se mettre en tête de nettoyer sa patte avant droite. A ses côtés, un gros blaireau clignait ses petits yeux noirs de manière hébétée, se demandant vraisemblablement comment diable il avait pu atterrir là.

Bon, au moins, ils étaient calmes et Susan n’aurait pas à les plaquer au sol, à se faire sauvagement mordre et griffer avant de pouvoir pratiquer son sort. Certes, monsieur Matou avait l’air plus qu’hautain mais les chats donnaient toujours à croire qu’ils se trouvaient supérieurs au commun des mortels, sans doute le fait d’avoir sept vies.

Restait une grande question : «Comment tout transférer d’un coup ?». Etait-ce seulement possible ? Histoire de ne pas prendre de risque, Susan décida de commencer par transférer les oreilles puis la queue.
Inspirant un grand coup, comme si elle s’apprêtait à plonger du dix mètres pour la première fois de sa vie, Susan pointa sa baguette sur le chat et, répétant le même geste du poignet de façon plus souple cette fois, elle répéta d’une voix qui avait gagné en assurance :

- Transferatum !

Les oreilles du chat s’en allèrent se greffer sympathiquement sur la petite tête ronde du blaireau, lequel se roula en boule sur la table dans le but évident de piquer un petit roupillon tandis que le félin, indifférent à l’amputation qu’il venait de subir (si c’était la vingtième de la journée, il avait de quoi être blasé), s’étira avec nonchalance.

Bien, la finition à présent. Une dernière fois, Susan accomplit le petit geste du poignet et clama avec conviction :

- Transferatum !

Suivant docilement le chemin des oreilles, la queue du chat s’en alla rejoindre le derrière du blaireau qui ne daigna même pas se réveiller. Quant à l’affreuse bestiole tigrée, elle étouffa un «miiiiaou» courroucé, l’air de dire «C’est pas bientôt fini, ce cirque ?».

Qu’il se rassure, le cirque était fini. Pour Susan en tout cas. Elle salua son professeur et quitta la salle d’un pas vif, le dos bien droit et les joues rouges.
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Neville
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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2)   EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2) EmptyDim 4 Juin - 19:55

La table des Gryffondors étaient particulièrement peu loquace lorsque Neville l’avait rejointe ce matin, et lui même n’avait rien fait pour essayer d’alimenter la conversation ce qui, en soi, n’était pas un scoop.
L’estomac noué du jeune garçon lui permit tout juste d’avaler un bout de main trempé dans du chocolat chaud. Mauvaise idée, le chocolat chaud, d’ailleurs, beaucoup trop lourd, un thé aurait sans doute mieux convenu aux circonstances.
Quand la troisième année placée à côté de lui s’était mise en tête de converser examens avec sa voisine, Neville avait laissé en plan petit-déjeuner et grande salle pour s’en aller respirer l’air matinal dans le parc.

L’épreuve de métamorphose le terrifiait, il n’essayait même plus de s’en cacher. Non seulement McGonagall ne lui ferait pas de cadeau, dans son impartialité excédante (ses Gryffondors se prenaient souvent à souhaiter que sa mentalité se rapproche assez de celle de Rogue pour que les points perdus injustement en potions soient rattrapés en métamorphose) mais en plus, il était persuadé de n’avoir aucun don pour la matière.
Ce qui était d’autant plus embêtant que sa sorcière de grand-mère adorait – et même a-do-rait - la métamorphose et en ferait un arrêt cardiaque si son petit-fils, en l’occurrence lui-même, échouait en la matière. Pour ne rien gâcher, elle connaissait McGonagall et, quoique les deux femmes ne se fréquentassent guère, la chose n’avait rien de rassurante.

Etouffant un soupir de désespoir, Neville avait poussé du pied un petit caillou avant de s’étaler dans l’herbe, les yeux rivés sur le ciel bleu où le soleil éblouissant de juin narguait les élèves en ne semblant les inviter à rien d’autre qu’à venir parfaire leur bronzage.
D’ici peu, les vacances seraient là. Pourtant, cette pensée n’était pas réjouissante. Resté deux mois dans le manoir familial avec, pour seule compagnie, celle d’une aïeule aux règles militaires était une véritable sinécure pour un enfant de onze ans.

Il ne s’en était jamais rendu compte avant d’arriver à Poudlard tant il en avait l’habitude. Mais le fait était qu’il appréciait la compagnie de gens de son âge, qui partageaient ses problèmes. Au moins, ici, il pouvait presque croire qu’il avait des amis (ce qui, selon Parvati était le cas quoique lui-même en doutât).

Le manoir n’était rien en comparaison de l’hôpital où il devrait immanquablement se rendre chaque jour pour souhaiter le bonjour à des parents qui avaient totalement oublié qu’il était leur fils. Les larmes aux yeux, Neville arracha rageusement des brins d’herbe. Heureusement, nul ne le vit. Et pour cause : le parc était désert. Ce qui n’était pas le cas de la bibliothèque où, devinait-il, les autres s’étaient entassés pour réviser une dernière fois l’épreuve de la journée.
Une petite araignée entreprit de lui escalader la main. Neville l’en chassa et se releva à contrecoeur. Sa montre lui indiquait en effet qu’il était temps de se diriger vers la salle d’examen.

Tout en prenant le chemin, d’un pas lent, de ladite salle, le jeune garçon songea qu’il allait devoir terminer ses valises et vérifier mille et une fois qu’il n’oubliait (même si mille et une fois ne suffiraient pas) et surtout pas Trevor. D’ailleurs, où était-il, Trevor, en ce moment même ? Sans doute près du lac, à chasser les mouches. Dommage, Neville aurait bien eu besoin de son réconfort. Certes, ce n’était qu’un crapaud, un peu stupide, de surcroît, mais il y était profondément attaché et ne se souvenait pas avoir un jour vécu sans lui.

Perdu dans ses pensées, il finit par se perdre pour de bon dans le dédale de couloirs qu’était le château. Double manque de chance, il tomba précisément sur Peeves qui, en manque de petites victimes (la bibliothèque lui était interdite), se mit en tête de raconter à Neville tout ce que McGonagall fait soi disant subir à ses élèves les plus médiocres. Neville avait beau savoir que tout cela n’était qu’un tissu de mensonge, il n’en restait pas moins que son cœur battait la chamade lorsqu’il finit par atteindre la salle de l’épreuve, le rire mauvais de l’esprit frappeur tintant encore à ses oreilles.

Avant de toquer, il rajusta sa cravate et épousseta les manches de son uniforme. Puis, il frappa trois légers coups à la porte avant d’entrer, pile à l’heure. S’approchant du bureau, il adressa un sourire crispé à son professeur, l’air de dire «Et ça va, vous ? Belle journée, n’est ce pas ? Alors, la famille, tout ça ?»
Sauf qu’il ne fallait certainement pas s’attendre à ce que McGonagall daigne répondre à ses questions muettes.

Neville lança donc un coup d’œil apeuré au tableau. Une grimace fugitive passa sur son visage lorsqu’il découvrit le sujet de l’examen tandis que ses joues rondes pâlissaient, lui conférant ainsi une ressemblance troublante avec Pierrot la lune.

Dans un geste mécanique, il tira sa baguette de sa poche. Tout allait très bien se passer, n’est ce pas ? Malheureusement, il n’était pas Trelawney et ne pouvait donc pas prédire autre chose que ceci : Tout allait se passer, c’était certain. Le très bien restait en suspens.

‘Allez Neville, tu as révisé sérieusement avec Susan et Lavande. Hier, ça marchait bien, en plus, pas de quoi s’en faire’.

Plus facile à dire qu’à faire. Lèvres pincées, Neville pointa sa baguette sur la cuillère et, tournant son poignet de gauche à droite, non sans une certaine raideur, il prononça d’une voix tremblotante :

-Transferatum !

Ce faisant, le mot «Fer» vint clignoter dans sa tête tandis que l’image très nette de la cuillère avec laquelle il avait mangé sa tarte aux pommes la veille s’imprimait dans son esprit.
La tarte aux pommes fut salvatrice (car si Neville n’avait pas succombé au vice de la gourmandise, jamais il n’aurait pris de cuillère !). La cuillère de bois vira au gris fer et Neville était prêt à jurer qu’elle en avait à présent la consistance.

Neville respira un grand coup et se mordilla la lèvre nerveusement. Comment ? Il avait réussi ? Non, impossible. Il devait rêvait. Ouais, un stupide rêve. D’ailleurs, il allait même se pincer pour le vérifier… Euh, non, mauvaise idée en fait, McGonagall risquait de ne pas trop apprécier ses excentricités, même en rêve.

Le jeune garçon jugea donc préférable de se tourner sagement vers le chat. Bon sang, comme il détestait ces sales bêtes ! Celui-ci avait l’air particulièrement vicieux, à le fixer de ses grands yeux jaunes globuleux. Mal à l’aise, Neville pointa sa baguette sur lui, résistant contre une folle envie de s’excuser auprès de l’animal pour un geste aussi peu civilisé, et prononça d’une voix forte, petite mouvement du poignet à l’appui :

-Transferatum !

Les oreilles du chat s’en allèrent se greffer sur la tête d’un gros blaireau aux airs bonhommes. L’animal redressa la tête, renifla l’air, la mine perplexe, et entreprit de déchiqueter savamment un bout de parchemin qui se trouvait là sans plus se préoccuper de ce qui se passait autour de lui.

Bien, restait la queue, à présent. Pour la dernière fois – du moins osait-il l’espérer – Neville dirigea sa baguette vers le chat, lequel leva une patte dans le but évident de lui réduire la main en charpie (heureusement, la distance Neville/patte était trop importante pour que le rêve du félin se concrétise) et répéta d’une voix claire :

-Transferatum !

Et hop ! Petit mouvement du poignet dans la maîtrise de l’art. Et hop ! Queue de chat sur blaireau. Et hop ! Blaireau qui s’arrête cinq secondes de boulotter les confettis de parchemin pour contempler son derrière avec intérêt. Et hop ! Regrignotage du parchemin. Et hop ! Neville quitta la salle sur un «au revoir» poli.
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Cho Chan
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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2)   EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2) EmptyDim 4 Juin - 21:19

Cho tremblait. Elle serrait nerveusement sa baguette magique, celle-ci étant sortie de sa poche et pointée vers le bas. La jeune fille, qui connaissait le professeur McGonagall, avait opté pour une tenue correcte et discrète : une longue jupe bleue nuit et un chemisier sobre aux manches flottantes. Ses cheveux noirs avaient été attachés grâce à un vieil élastique, hormis une mèche trop courte du dégradé coincée derrière son oreille. Elle avait le cœur qui battait la chamade, mais elle s’aperçut bien vite que sa peur n’était que superficielle. Elle avait parfaitement écouté au dernier cours de McGonagall, sur le sortilège de transfert ainsi que le sortilège de transformation (nan…. C’est quoi la métamorphose ?) Elle se répéta tous les sorts qu’elle avait appris jusqu’à maintenant. Au moins, elle avait beaucoup moins la frousse que pour l’épreuve de sortilèges. Pourtant, la métamorphose était plus complexe.

« Cho Chang, c’est à vous. »

Cho sursauta et jeta un regard perdu au professeur. Elle pénétra dans la salle, la tête haute et l’air vaillante. Il fallait tout d’abord faire bonne impression. Elle regarda la table dressée pour l’occasion : dessus, un rongeur que la Serdaigle pensa être un raton-laveur et une cuillère de bois et un minet qui faisait tranquillement sa toilette. La jeune fille tourna son beau regard vers le professeur, attendant les instructions qui ne tardèrent pas. Cho n’éprouva guère de surprise ; dès qu’elle avait vu les deux animaux et l’instrument de cuisine elle avait compris les trois quarts de l’épreuve. Mais malgré tout, il ne fallait pas qu’elle soit trop sûre d’elle, sinon c’était l’échec assuré. Et si elle ratait ? Non, il ne fallait pas songer à ça non plus, être ni optimiste ni défaitiste.

*Tu es rassurante avec toi-même, ma vieille…*

« Vous pouvez y aller, miss Chang. »

« Oui… »

Elle pointa sa baguette magique (nettoyée et vernis pour l’occasion) vers la cuillère et prononça d’une voix claire, tout en tournant son poignet de gauche à droite en pensant fortement à une cuillère en fer, comme celles qu’elle avait chez elle :

« Transferatum ! »

La cuillère prit son temps (4 minutes) mais elle changea de consistance. La preuve ? Elle était posée sur un parchemin plié et quand elle devint grisée le parchemin s’écrasa. Cho respira profondément. Ce sortilège était simple, il n’y avait pas eu de problème. En revanche, l’autre partie, celle qui consistait à transférer des oreilles et une queue de chat sur un raton-laveur devait être plus, voire beaucoup plus difficile que l’histoire de la cuillère. Cho regarda le chat se lisser les moustaches, pria intérieurement, regarda le raton mordiller une de ses pattes et soupira. Elle prononça une seconde fois la formule, d’une voix claire, légèrement sèche mais si concentrée qu’elle commençait à ressentir une petite migraine :

« Transferatum ! »

Elle regarda le chat. Il poussa un miaulement qui déchira le cœur de Cho et ses oreilles disparurent. La Serdaigle regarda le raton-laveur et la pauvre bête lui fit pitié avec des oreilles trop grandes pour lui. Puis elle regarda de nouveau le minet et s’aperçut… qu’il n’avait plus de queue !

*Pauvre animal. C’est cruel de faire subir ça à des animaux, fussent-il de simples cobayes…*

Le raton-laveur commença à remuer sa nouvelle queue. Cho lui jeta un regard d’excuse, puis se leva, rangea sa baguette dans sa poche et regarda d’un air interrogateur la sortie. L’examinatrice notait quelque chose dans un calepin à l’aide de sa baguette et se contenta de dire à la jeune fille, d’un ton plat, sûrement car elle commençait à se fatiguer et la liste des élèves était encore longue :

« Vous pouvez y aller, miss Chang. Refermez la porte derrière vous. »
« Me… merci, répondit la jeune fille en raffermissant sa voix. Bonne journée. »« Grmph… »

C’était sûr, elle en avait marre. Cho préféra ne pas s’attarder et passa la porte de sortie, et une fois dehors eut un large sourire de satisfaction.
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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2)   EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2) EmptyDim 11 Juin - 16:06

La métamorphose est l'une des branches de la magie les plus compliquées et les plus ardues. Elle consiste à changer un objet, un animal ou tout être vivant en une autre chose différente de la première.
Oui, enfin, la théorie, bien peu pour elle. Diabalzane soupira et referma le livre de Métamorphose. Elle prit un air blasé, les mains sur ses genoux, attendant patiemment que son nom soit enfin cité. Zabini n'avait certainement pas de chance d'être à la fin de la liste scolaire. Enfin, elle avait sans doute ainsi plus de temps pour réviser.

MacGonagall ouvrit la porte d'un geste sec et droit, très propre à sa personnalité brusque mais sévère. Elle déplia la liste d'un air solennel, comme si elle ne savait pas que c'était à Södergren de passer, et elle annonça d'une voix forte et clair le nom de la jeune fille qui se leva sans un mot pour la suivre dans l'étroit bureau.

Elle s'assit à la place de l'élève après avoir salué l'examinateur, un petit homme chauve qui la regardait d'un oeil torve. Diabalzane se tint droite et mauvaise tout le long des explications. L'exercice n'était pas bien compliqué. Joignant un geste à chacune de ses paroles, MacGonagall lui présentait un à un les objets de métamorphose dont elle aurait besoin. Elle donnait un air dramatique à chacun de ses mouvements ce qui donna à la jeune Russe une forte envie de rire qu'elle ne réprima qu'à grand peine. La cuillère en bois la nargait avec cette attitude matte qu'il fallait rendre brillant.

Diabalzane tendit sa baguette, se concentra quelques secondes et donna un coup de baguette sur la cuillère en prononçant clairement la formule :

-Transferatum.

En un clin d'oeil l'objet de bois se transforma en objet de fer. Il n'y avait d'ailleurs aucun défaut à ce que constata la jeune fille. Décidément elle réussissait toutes les épreuves avec brio, en tout cas jusque là. A présent on lui présentait un chat et un raton-laveur. Diabalzane leva les yeux au ciel et prononça une fois de plus la formule en s'imaginant la raton-laveur avec des oreilles et une queue de chat.

- Transferatum...

La nonchalance avec laquelle elle prononça la formule ne la rendit pas moins forte. Immédiatement le raton laveur devint ridicule. L''examinateur pouffa, s'il faisait ça à chaque élève il avait du rire pendant toutes les épreuves. Diabalzane se leva, toujours aussi digne, ne laissant rien paraître de son soulagement. Elle fit demi tour et lança un vague "au revoir" à l'adresse des deux adultes.
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Hermione
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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2)   EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2) EmptyJeu 15 Juin - 14:49

Hermione avait passé la veille son examen de Sortilège et Enchantement qui s'était déroulé à merveille, en tout cas beaucoup mieux qu'elle l'avait imaginé. Il lui restait à présent à passer l'épreuve orale de métamorphose et celle de potion.

Comme la veille, Hermione faisait les cents pas dans le couloir et attendait son tour. Cette fois ci, elle n'avait pas sortit ses fiches de révision et se contentait de se réciter dans sa tête les bons gestes à faire. Cependant quand elle avait un trou de mémoire, elle ressortait vite ses fiches et s'empressait de trouver la formule qui lui avait échappée. Elle remettait alors le classeur dans son sac et continuait de faire des aller/retour, le regard livide.

Quand elle entendit son nom, elle sursauta légèrement et se hâta d'entrer dans la salle d'examen. Il ne fallait surtout pas qu'elle soit en retard! Il fallait faire bonne expression dès le début!
Après avoir refermée la porte derrière elle, la jeune fille se retourna et salua l'examinateur en penchant légèrement la tête:

« Bonjour Monsieur! »

S'avançant un peu, elle attendit que celui ci lui donne son sujet et lui indique une table. Elle s'avança alors à petits pas précipités et lu l'énoncé :

Citation :
La partie orale se déroulera en deux parties et durera environ quinze minutes. Durant la première partie, vous devrez transformer une cuillère en bois en une cuillère en fer. Vous aurez cinq minutes pour opérer la transformation. La deuxième partie consiste au fait que vous devez transporter des oreilles de chat et une queue de chat sur un raton laveur. Les deux animaux seront mis à disposition par le professeur et l'examinateur.

Alors qu'elle lisait l'énoncé, la Gryffondor mit en marche sa montre/reveil pour ne pas se faire avoir par le temps. Quand ce fut fait, elle attrapa la cuillère en bois qui se trouvait sur sa paillasse et la place devant elle. Elle sortit alors sa baguette de sa poche, recula de quelques pas et la pointa sur la cuillère.

Hermione se concentra très fortement et imagina dans sa tête une cuillère en fer à la place d'une cuillère en bois. Quand elle eut l'image bien précise dans son esprit, elle fit un petit tour avec son poignet de la gauche vers la droite et prononça clairement :

« TRANSFERATUM! »

Un jet sorti de sa baguette et percuta la cuillère qui se transforma en quelques secondes en une magnifique baguette en fer. Hermione prit la cuillère dans sa main et la frappa quelques secondes sur la table afin de vérifier qu'elle était bien dans le métal voulu. Elle fit un petit sourire à l'examinateur et alla déposer la cuillère sur son bureau afin qu'il puisse évaluer son travail.

Elle retourna ensuite aussitôt à sa table et regarda sa montre.

* 2 minutes et 38 secondes : ça va j'ai de l'avance! Very Happy *

La jeune fille ouvrit alors la cage contenant le raton laveur et le plaça sur sa table. Elle le mit de profil et lui attacha la patte à l'aide d'une lanière afin qu'il n'ait pas l'idée de s'enfuir. Elle sortit ensuite le chat de sa cage et fit de même qu'avec le raton.

Elle se recula de quelques pas et observa très attentivement les oreilles du chat et du raton dans leurs moindres détails. Elle prit bien une minute entière pour se concentrer et visualiser parfaitement les oreilles des deux animaux. Quand se fut fait elle fixa de ses yeux noisettes le raton et n'eut aucun mal à l'imaginer avec les oreilles du chat. L'image étant bien présente dans sa tête, elle pointa sa baguette sur les oreilles du raton et déclara d'une voix forte en faisant un petit tour de poignet de gauche à droite:

« TRANSFERATUM! »

Les oreilles du chat semblaient s'être greffées sur le raton. Hermione mit sa main devant sa bouche pour ne pas éclater de rire. En fait son rire était plutôt jaune car elle trouvait ignoble de transférer des oreilles de chat à un pauvre raton innocent.

Elle refit ensuite absolument les mêmes étapes pour la queue du raton et s'écria :

« TRANSFERATUM! »

Le raton avait à présent des oreilles de chat et une queue de chat ce qui le rendait très.... spécial Suspect

Hermione attrapa la bête avec ses deux mains et se força à sourire au moment où elle l'amena sur le bureau de l'examinateur.
Elle retourna ensuite à sa table, nettoya sa place et emporta ses affaires.

En sortant de la salle, elle prit bien soin de souhaiter une bonne journée à l'examinateur et de pencher à nouveau la tête en avant.

« Bonne journée Monsieur! »
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Ξ Sujet: Re: EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2)   EPREUVE ORALE DE METAMORPHOSE (COEFF 2) EmptyVen 16 Juin - 22:33

Encore une fois j’attendais mon tour pour passer l’examen, mais celui-ci me faisait encore plus peur que les autres.

*Métamorphose, rien que le nom de cette matière me fait trembler*, me dis-je en m’approchant de la porte en bois.

J’avais aperçu Hermione qui avait étudié sans relâche à la bibliothèque, moi je n’avais pratiquement rien fait à part bien sûr la veille. Par contre, je savais que ma cousine avait travaillé dure pour réussir toutes ses épreuves. Je me devais donc de ne pas la décevoir, j’entendis alors mon prénom et me précipita dans la classe.


Mademoiselle Stones, c’est bien ça ?, me demanda la voix aimable mais un peu sèche du professeur McGonnagal, le professeur Dumbledore m’a informé que vous passiez aussi les épreuves pour votre cousine Aelita Stones si je ne m’abuse, dit-elle en me regardant toujours droit dans les yeux.

C’est exact, Professeur, dis-je d’une voix rendue rauque par mon angoisse.

Allons Miss Stones ne faites pas cette tête, nous ne sommes pas à votre procès mais à un examen, donc détendez-vous , me dit–elle en me souriant.

*Facile à dire*, pensais-je en soupirant.

Bien, alors la partie orale se déroulera en deux parties et durera environ quinze minutes. Durant la première partie, vous devez transformer une cuillère en bois en cuillère en fer. Ce qui est des plus facile… , me dit-elle toujours en me regardant droit dans les yeux, Vous aurez cinq minutes pour opérer la transformation. La deuxième partie consiste à faire transporter des oreilles de chat et une queue de chat sur un raton laveur, me dit-elle le plus sérieusement du monde.

*Pauvre raton laveur*, me dis-je en regardant alors la table que le professeur venait de me montrer, me faisant voir ainsi les objets dont j’avais besoin.

Vous avez des questions miss Stones ?, me demanda le professeur McGonnagal.

Dois-je présenter l’examen une fois ou deux fois ?, lui demandais-je en la regardant.

Heu…, et bien en vue des circonstances… Miss Stones vous pouvez ne jeter les sorts qu’une fois, me dit-elle non sans pincer ses lèvres.

Je sortis ma baguette et me dirigea ensuite vers la table, je pris une grande inspiration avant de me lancer.

*Prendre la baguette bien en main faire un mouvement de poignet de gauche à droite prononcer clairement le sortilège et se concentrer sur le résultat que vous voulez obtenir*, pensais-je en pensant à une cuillère en fer.

Transferatum

Pendant le sortilège je ne pu m’empêcher de fermer mes yeux un instant, appréhendant le résultat, quand je les rouvris je pu constater avec stupéfaction que la cuillère qui était avant la métamorphose en bois était maintenant à mon plus grand soulagement en fer. Je ne pu m’empêcher d’esquisser un sourire mais je me re-concentrais aussi tôt que j’entendis les miaulement du chat.

*Pense que c’est indolore pour le chat…, si l’exercice est bien fait le chat n’aura pas le moindre mal*, pensais-je en levant ma baguette vers le chat, *concentre-toi visualise les oreilles et la queue du chat sur le raton laveur*, me dis-je en soupirant de panique. *Par Merlin, donne moi la force*, pensais-je en regardant toujours le raton laveur.

Tu es dans une maison où les personnes courageuses gagnent, où les braves ont le sens de l’honneur et du sacrifice, je suis sûr que Merlin lui-même aurait voulu en faire partie, dit une voix que je ne connaissais pas mais qui me donna la force nécessaire pour continuer.

Transferatum

Dis-je pour la seconde fois de mon examen, cette fois-ci j’avais gardé les yeux ouverts pour pouvoir voir le résultat. J’avais réussi…, je me surprenait moi-même les oreilles rondes du raton étaient à présent rectangulaire et sa queue naturellement fine était devenue épaisse et bien fournie.

Merci, Miss Stones, me dit alors le professeur MacGonnagall, vous pouvez disposer, nous allons délibérer, me dit-elle en me faisant signe de me diriger vers la porte.

Merci, professeur, je…, je vous souhaite une agréable après-midi, dis-je en me mettant à courir sans attendre de réponse.

Une fois dehors, je poussais un soupir de soulagement mais mon calvaire n’était pas fini loin de là, je devais encore étudier.
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