Manoir Symphonie

Dans la banlieue de londres se dressait une étrange batisse qu'on disait habitée par une famille de dingues. On racontait qu'ils tuaient les lapins en leur tranchant la tête et que quand le sang giclait ils n'en riaient que plus fort. Les gens du quartier n'approchait pas ce manoir assez délabrée pour figurer dans un film d'horreur mais pas encore assez pour être inhabitable, elle en imposait avec sa large facade et ses 3 étages, les grilles du perron étant parcouru de rosiers grimpant portant des fleurs rouges sangs.

Ses habitants étaient au nombre de trois, une vieille dame de 80 ans du nom de Myriam Symphonie et ses deux petits enfants, Nathan, 19 ans, et Myrielle, 12 ans début juillet.

Les parents de ses enfants étaient morts il y a 11 ans lors du marché de la ville, tués sur le coup par un viel homme dont tous avaient oubliés le visage. Ils se nommaient Anaelle Symphonie, née Macnair, et John Symphonie, héritier de sa lignée de sang purs.

Vous me direz bien sûr, mais qu'est ce qu'un sang pur ? Pourquoi parler de ça dans une petit banlieue tranquille de Londres ? Mais si vous pouviez entrer dans ce manoir, la première chose que vous verriez dans le hall serait les escaliers cirés de frais et non loin un arbre généalogique avec pour en tête : "Les milles symphonies de dieux"... Myrielle Symphonie en hébreux, à peu de choses prés.

Sur cet arbre qui remonte à plusieurs générations tout une liste de noms de sorciers se succédent, oui oui, nous avons bien dit sorcier.

Voyez vous les Symphonies sont des sorciers, des sangs purs, et aps n'importe quels familles puisqu'ils sont avant tout tueurs à gage à la solde principalement d'une famille auquel ils sont liés par une mystérieuse pièce, les Malefoy.

La plus jeune des enfants était à l'internat durant sa scolarité mais nous étions dans un bel été chaud, et elle était rentrée, elle regardait d'un oeil morne les jours s'écoulait. Elle restait souvent avec son frère, ses pensées allaient parfois très loin de là dans ces moments là... Si Nathan s'en rendait compte il la baffait avec force et elle reprennait ses exercices. Elle avait abandonnée ses robes blanches et malgré la chaleur elle restait vétue de noirs, tout son corps couvert comme en un deuil. C'était le deuil d'elle même, elle redevenait automate.

Un matin comme les autres elle se leva et on lui annonça froidement que les Malefoy viendrait prochainement, elle prit la nouvelle avec philosophie et haussa les épaules. Elle serait contente de voir Drago, elle l'aimait bien et il était à Poudlard avec elle.

*Je voudrais revoir Isaac....*

Une visite de courtoisie chez les Symphonie ? Drago aimait bien Myrielle mais bon il n’était pas particulièrement pressé de retrouver tout ce qui pouvait lui rappeler de près ou de loin Poudlard. D’autant plus qu’il avait un Nimbus 2001 maintenant et que ça occupait le plus clair de son temps et de son attention.

Enfin bon pour ce soir, il n’avait pas vraiment le choix. Il avait revêtu parmi ses plus beaux vêtements et les plus riches comme à chaque fois qu’il sortait et comptait bien faire honneur à sa famille.

Le Serpentard avait tendance à se comporter différement quand il était en présence d’adultes que lorsqu’il était à Poudlard. Revoir Myrielle dans ce contexte serait sûrement bizarre. Sans parler qu’il rencontrerait Nathan. Enfin bref il n’était pas vraiment en position de force par rapport à la dernière fois vu qu’il devrait se contenter de passer la carafe, se tenir droit et surtout se taire.

Ils entrèrent dans le manoir des Symphonie et Drago regarda à peine Myrielle, il se tenait derrière son père. D’ailleurs il ne regardait pas grand chose dans le hall d’entrée, pourtant il n’était pas souvent venu ici, c’était peut-être même la première fois. Il se contentait de regarder Nathan.

Ils se saluèrent cordialement tous et les Malefoy attendirent les directives des Symphonie avant de pénétrer plus en avant dans la maison. Drago se tenait entre son père et sa mère et se tenait plus droit qu’un I. Il ne laissait rien paraître mais n’en pensait pas moins.

*Comment ça va se passer ? Comment est Nathan ? Est-ce qu’on va m’expliquer clairement les rapports entre les Symphonie et les Malefoy ?*

Lorsque Lucius Malefoy, sa femme, et son fils, entrèrent dans le manoir Symphonie, ce fut d'abord grand mère Myriam puis Nathan qui saluèrent, Myrielle s'avança la dernière, ses cheveux était relevé en un chigon haut qui révélait son tatouage sur la nuque, des méches tombait sur ses joues et son maquillage était encore plus sombre que d'habitude, Grand Mère Myriam avait voulu la vieillire. Sa robe était noire, longue, peu différente de celle de d'habitude mais beaucoup plus riche, en tissu bien plus précieux. Elle s'avança, ses chaussures à talons claquant sur le sol.

Arrivé devant Lucius Malefoy elle lui fit la réverence.

- Bienvenue dans notre demeure Monsieur Malefoy, je suis enchantée de faire enfin votre connaissance.

Elle aurait pu faire actrice tellement elle était convainquante dans le rôle de la digne héritière des Symphonies.

- Madame, Drago, Et vous aussi monsieur, si vous vouliez bien me suivre au salon, nous y serons plus à l'aise pour...

Elle butta imperceptiblement sur le mot suivant.

- ... discuter.

*Pouvons nous vraiment considérer cela comme une discussion, je nommerais plutôt cette visite une mascarde.*

Comme si tout avait été prévu d'avance Nathan se plaça à côté de Lucius, Myriam à côté de sa femme et Myrielle à côté de son fils, Drago, son camarade de classe qui ne la regardait même pas. Ce manque d'enthousiasme ne choqua pas outre mesure la jeune flle qui n'était pas elle même enchantée à l'idée de ce qui allait se dérouler par la suite.

Le salon était richement décoré mais on pouvait déceler que tout y était relativement ancien, les fauteuils étaient confortables et Lucius Malefoy prit place dans le plus imposant, sa femme à ses côtés, Nathan à sa droite, tandis que la vieille dame et les deux enfants se trouvait presque en face d'eux, cette étrange position fit vaguement pensée à Myrielle à un tribunal mais elle resta toujours aussi digne.

Alors qu'elle attendait le signal de dépard son regard se posa sur le tableau au dessus de la cheminée, c'était elle dessus avec quelques années de moins, elle était encore roux pâle à l'époque. (image ICI)

Nathan : Myrielle, n'as tu rien à dire ?

*Je suppose que c'est le signal du départ.*

Sans se lever elle planta son regard d'acier dans celui de Lucius Malefoy et dit d'une voix froide mais polie :

- Vous m'avez désigné comme héritière et protectrice de votre famille, ma maîtrise du pacte a atteint son apogée je demande donc à entrer en fonction avant ma majorité.

* "Je demande" Nathan demande oui, enfin pour ce que ça change puisque j'execute déjà les sales besognes de Drago de toute façon... C'est Isaac qui va être content quand je vais lui dire ça. *

Elle jetta un regard à Drago qui lui ne la regardait pas, tant pis.

- Pour cela vous savez que votre pièce doit revenir à votre fils, sans cela rien ne m'oblige à assurer sa protection puisque vous même étiez lié au précédent héritier, en l'occurence mon père. Je suis par ailleurs certaine qu'il serait très heureux de me voir commencer mon service dès maintenant pour protéger le fils de son viel ami... Poudlard n'est pas sûr, la vermine y traîne, Drago est fort mais il ne peut rien faire sans souiller le nom des Malefoy, moi je le peux... Si vous le désirez je peux aussi prouvez que j'ai déjà acquis le contrôle du pouvoir des Symphonie.

Elle fit silence, son regard se posant alternativement sur les trois Malefoy avec un brin d'anxiété parce que Nathan risquait d'être contrarié en acs de refus.

Lucius comme toujours était resté relativement silencieux depuis le début. Son silence était plus impressionnant que lorsqu’il parlait et il se laissa guider, un demi-sourire sur les lèvres et attendit. Il attendit qu’on le guide, qu’on lui offre un siège, qu’on lui offre éventuellement des boissons, mais visiblement ça ne serait pas pour aujourd’hui et attendit enfin que Nathan leur explique pourquoi il avait réclamé un entretien si officiel aussi tôt.

Alors que Myrielle expliquait ce qu’ils souhaitaient, Drago ne comprenait pas bien le sens de sa démarche. Lorsqu’elle l’avait mis au courant sur qui elle était par rapport à lui, elle lui avait bien précisé qu’elle ne ferait rien avant sa majorité. Ce qui était un peu contradictoire avec sa démarche. De toutes façon, le Serpentard n’avait pas envie d’utiliser Myrielle. L’année dernière il l’avait fait car il croyait qu’il se sentirait mieux mais ça n’avait pas vraiment été le cas. Ensuite ses problèmes, quoi qu’elle en dise, il pourrait les régler seul. Myrielle avait maintenant fini son argumentation et cherchait à lire une réponse dans les yeux des trois membres de la famille.

*Tu me regardes, mais je n’ai aucun pouvoir de décision et comme si ma mère pouvait en avoir un…*

Il pensait que son père allait refuser. Myrielle était trop jeune, elle avait beau s’habiller comme une femme, elle n’avait qu’une poignée de mois de plus que lui.

LUCIUS – Votre sœur est bien jeune Nathan et malgré tout le respect que nous devons à votre famille, je vous avouerai qu’il me faudra d’autres preuves que sa motivation. Je ne voudrais pas qu’elle se risque à cette tâche avant d’être parfaitement capable de la comprendre et d’assumer son rôle sans faire le moindre faux pas.

Pourquoi vouloir l’émanciper si jeune. Est-ce vraiment sa volonté ?

Incroyable comme à chaque fois qu’il parlait il avait l’air calme… Drago lui se sentait épouvantablement mal à l’aise. Peut-être parce que cette fois-ci il était concerné directement, peut-être parce que la décision serait prise ce soir, peut-être parce que dès ce soir, il aurait des droits sur une de ses camarades de classe.

Quelque chose en lui voulait que son père refuse… Mais il le connaissait de mieux en mieux à force de le côtoyer. Il négociait tout et commençait toujours par refuser. Vu l’anxiété de Nathan, il ne s’arrêterait pas à un refus et Lucius allait finir par accepter après avoir obtenu ce qu’il souhaitait. Observation et manipulation, comme à chaque fois. Une année à Poudlard avait ouvert les yeux de Drago qui était de plus en plus sensible à cette façon de procéder qu’utilisait son père.

Il regarda sa mère qui lui lança un regard réprobateur.

*Pardon*

Drago s’était laissé aller à rêver et à regarder dans le vague ce qui n’était pas du meilleur effet, surtout si quelqu’un s’en apercevait. Heureusement que c’était sa mère qui le rappelait à l’ordre, car son père n’aurait pas manqué de lui donner un coup de canne.

Myrielle ne prit pas la peine de répondre, peut lui importer ce qui arriverait maintenant, ça ne changerait ni son présent, ni son futur, d'où sa docilité à toute épreuve.

Elle attendit donc patiemment que son frère prenne la parole, ce qu'il fit bien entendu de sa voix glacial et séche, pourtant on sentait son respect pour le destinataire de ses paroles car il possédait une inflexion du ton qu'il n'usait ni avec sa soeur ni avec le reste du monde.

Nathan : A dire vrai cette idée est de moi, mais Myrielle n'y a absolument rien opposé. Ma soeur est encore jeune mais elle a subit un long entraînement pour parvenir à ses fins, de plus elle est bien plus mûre que la plupart des jeunes sangs pures de son âge. A sa naissance vous l'avez choisit parce qu'elle était né la même année que votre fils, ne devrions nous pas tirer parti de cet avantage, celui qu'ils aient tout les deux le même âge. Je dois aussi ajouter à ma grande honte que Myrielle m'a quelque peu déçue cette année, loin de son entraînement et de sa charge elle s'est laissé aller à fréquenter le fils Irving, vous savez que cette famille fera tout pour détruire notre pacte si nous les laissons faire... c'est l'une des raisons pour laquelle j'anticipe quelque peu... car une fois le lien fait il ne peut être défait, ni même remplacé, les Irving n'y pourront rien.

Myrielle regarda froidement son frère, une lueur de dégout naquit dans ses yeux bleus et elle prit la parole sans y être invitée.

- Il est très gentil à toi mon frère de te soucier de ma vie future mais je ne compte pas faire passer ma relation avec Isaac Irving avant mon devoir, je doute donc que cet argument est quelque chose à venir faire ici !

Elle s'était levé et avait sortie sa pièce qu'elle fit tourner entre ses doigts alors qu'elle avançait de long en large dans la pièce.

Ceci dura quelques minutes et personne ne lui ordonna de s'asseoir, pas même Lucius Malefoy, bien que si il l'avait fait elle lui aurait peut être obéit.

Finalement elle s'arréta et posa ses coudes sur le haut du fauteuil de Drago.

- Je protégerais Drago de ma vie et je lui obéirais même si je dois me marier avec Irving ou un autre, Nathan, tu n'es pas l'héritier officiel, juste mon tuteur.

Le regard qu'elle jetta à son frère était plein de mépris, elle aimait son frère mais il était allait trop loin en voulant se servir des Malefoy comme d'un rempart contre Isaac.

- Monsieur Malefoy, la décision vous reviens, maintenant ou plus tard je me plierais à votre désir, ensuite je donnerais les ordres pour que l'on nous serve une collation car mon frère manque à tout ses devoirs d'hôtes et je suis sûre qu'un rafraîchissement à cette chaleur nous fera à tous le plus grand bien.

Myrielle du haut de ses douze ans à peine venait de clouer le bec à son frère en rouvrant une cicatrice à peine refermée : elle était l'héritière depuis sa naissance, elle contrôlait la pièce qui faisait leur pouvoir spécifique, lui n'était rien, juste un membre de la famille, une pièce en trop...

Le père de Drago écouta Nathan toujours aussi calmement. Contrairement à son interlocuteur, on sentait l’importance qu’il accordait à cette affaire et la passion qu’il mettait dans son discours. Lucius inclina la tête de travers, de façon à ce que personne ne puisse prendre ça pour un signe affirmatif ou négatif, mais que son interlocuteur se pose la question.

Myrielle Symphonie coupa la parole à Nathan, empêchant Lucius de formuler ses pensées et Drago trouva que la discussion tournait au vinaigre. Cela parlait du couple Isaac/Irving. Drago se doutait qu’il se tramait quelque chose, mais il n’en avait jamais eu la moindre confirmation et ne s’y intéressait pas assez pour s’en mêler. En tous cas, pourquoi cacher leur liaison aux élèves de Poudlard puisque son frère était au courant ? Ca n’était pas vraiment logique…

*De toute façon je les vois mal rester ensemble longtemps.*

Oui bien sûr, à 12 ans et venant de familles comme les leurs, il ne fallait pas rêver non plus… Et puis quel amour était assez solide à 12 ans pour franchir ces obstacles !

Un silence se fit et Lucius ne dit rien… Narcissa ne le regarda même pas. Tout comme Drago elle connaissait sa façon d’agir par cœur. Il attendait que les Symphonie rompent le silence les premiers. Ce que Myrielle fit, leur proposant des boissons.

LUCIUS – C’est très aimable à vous de songer un peu aux pauvres êtres assoiffés que nous sommes ma famille et moi-même. Cependant nous ne souhaiterions pas vous déranger plus longtemps. Il semble que nous sommes venus au mauvais moment et nous ne voudrions pas intervenir dans le désaccord que vous avez concernant le fils Irving. Lorsque vous vous serez mis d’accord sur ce point, nous pourrons en rediscuter.

Sur ce il se leva et Narcissa et Drago en firent autant. La négociation était terminée pour aujourd’hui. Le petit discours final était destiné à leur souligner le manque de délicatesse dont ils avaient fait preuve à leur égard. Mais finalement, il ne perdait pas de vue le thème de la visite et avait entendu l’essentiel.

*D’ici une semaine tout au plus il leur donnera son accord par hibou, ou son désaccord… ça dépendra de la réaction de Nathan je pense.*

Nathan Symphonie… Il avait fait une impression très désagréable à Drago. Il surestimait l’importance des Irving et le Serpentard trouvait ça ridicule. Quelle famille serait assez peu soucieuse de son image pour s’attaquer aux Malefoy ? Peut-être qu’Isaac projetait d’enlever Myrielle ?

*C’est vraiment trop stupide de s’inquiéter de ça…*

Myrielle eu un sourire narquois, sa pièce était toujours entre ses deux doigts et elle renvoyait très légèrement un rayon de soleil.

Elle regarda Nathan qui semblait sous le choc mais qui articula tout de même :

Nathan : Ma soeur perd la raison... je ne m'attendais pas du tout à cette réaction de sa part croyez le bien...

Elle haussa les épaules, elle venait de comprendre quelque chose d'important, elle avait le pouvoir, Nathan ne l'avait pas.

- Peut être que je perd la raison mais moi au moins je pense aux rafraichissements, j'attendrais vos ordres monsieur Malefoy, croyez bien que je regrette le comportement de mon frère, il est plus habile que ça en temps normal...

Sous un sourire de facade Myrielle Symphonie, celle que l'on destiné depuis la naissance à tuer les ennemis encombrant des Malefoy pointait le bout de son nez dans un regard dangeureux, un regard que Drago connaissait car elle l'avait déjà eu lorsqu'il l'avait chargé de frapper Shinku.

- Je vous raccompagne si vous le permettez, apparement Nathan est figé en statue de sel.

Elle passa devant son frère avec un sourire aimable envers monsieur Malefoy et leur ouvrit la porte.

- Je m'excuse encore au nom de ma famille, nous serons meilleur hôte la prochaine fois nous venons juste d'acheter un elfe de maison très doué en cuisine.

Elle les raccompagna dans le vestibule et elle s'adressa à Drago.

- Je ne sais pas si on se reverra avant la rentrée Drago, mais j'espère que tu passeras un bon mois d'août, on severra sans doute dans le poudlard express.

Nathan s'était levé et se tenait derrière elle, bouillant de rage mais silencieux.

Lucius remarqua bien le trouble que son départ causait au jeune Symphonie mais ça le fit plutôt sourire qu’autre chose. Il cherchait à gagner le respect de Lucius en imposant sa supériorité et en prenant des décisions à la place de sa sœur, mais il s’y prenait mal, bien mal.

LUCIUS - Sauf votre respect Nathan, je ne suis pas certain que le meilleur moyen pour précipiter l’engagement qui lie votre sœur à mon fils soit de me dire qu’elle est folle. Question de bon sens, je ne permettrai pas que la vie de mon fils soit entre les mains d’une folle ! Quand vous aurez revu votre jugement et seulement à ce moment là nous en rediscuterons…

Voilà qui devrait mettre une fin à tous les débats. Myrielle bien sûr avait l’air parfaitement saine d’esprit, et même plus que Nathan mais l’entretien c’était si mal passé que tout engagement était désormais impossible dans l’immédiat.

Myrielle ne semblait pas peinée ni heureuse par cette décision remise à plus tard. Elle demeurait avenante et essayait de rattraper tant bien que mal les impolitesses de son frère Nathan. Drago dans son coin jubilait. Il n’aimait décidément pas Nathan et le voir se faire rabattre son caquet par son père avait quelque chose de vraiment très plaisant.

Alors que Lucius et Narcissa franchissaient le pas de la porte Drago à leur suite, Lucius se retourna vers Drago et le regarda froidement. Il lui tapa l’épaule avec sa canne et lui dit sèchement.

LUCIUS – Voyons Drago tu ne dis pas au revoir ?

*Gloups faire un baise main à Myrielle ?*

Puisqu’il n’avait pas le choix il fut bien forcé de le faire mais ça lui procura une bien étrange sensation. Il s’exécuta sans faire la moindre faute, sentant le regard de son père se faire moins sévère.

« Au revoir Myrielle, on se revoit au plus tard à la rentrée… »

Puis il lâcha la main de la jeune Symphonie et se hâta de rejoindre son père et sa mère. Ils marchèrent jusqu’à la grille d’entrée du vieux manoir Symphonie puis transplanèrent jusqu’à chez eux, Drago s’accrochant à sa mère.

Myrielle regarda Drago partir avec un sourire satisfait, sa manoeuvre avait parfaitement réussi repoussant des explications forcément houleuse avec son petit ami. Son frère pouvait râler, elle était dans son bon droit, il pouvait la frapper, elle n'avait plus 5 ans et il pouvait crier, elle se mettrait des boules kies.

- Quel homme a-do-ra-ble ce Lucius Malefoy ! Tu ne trouves pas mamie ?

Myriam Symphonie ne répondit pas mais elle avait sur les lèvres le même sourire que sa petite fille. Nathan frappa du pied comme un enfant et dit d'une voix capricieuse et colèrique :

Nathan : Femmes stupides.

Myrielle se reteint de répondre "Heureuse de le savoir" de peur d'aller trop loin.

*J'ai gagné une bataille...*