En préparation d'un mariage... [ pv : Roxane ]

Morgane avait beau adorer littéralement tout ce qui pouvait être en rapport avec la fête, les strass et les paillettes, si bien quelle ne pouvait tout simplement pas se passer de tout ce qui était shopping, coiffeur et autre, mais elle restait cependant quelqu'un de toujours sérieux lorsqu'il s'agissait de ses devoirs, tout du moins dans la limite du nécessaire, et qui lui rapporterait d'être considérée, cette fois-ci, pour son travail. En effet, l'éducation qui lui avait été donnée dès son plus jeune âge lui avait permit de comprendre l'importance d'un travail bien fait et, de plus, il fallait préciser que jamais Morgane n'aurait pu se permettre de décevoir son rang et, par la même occasion, ses parents. C'était donc la raison pour laquelle elle faisait toujours ses devoirs très consciencieusement, et qu'elle avait décidé de s'avancer un peu sur son devoir de Potions.

Miss Winston avait tout juste quitté la salle commune des Serpentards et se dirigeait, toujours avec sa démarche distinguée, vers la bibliothèque, afin de trouver un renseignement pour son devoir. Marchant dans les couloirs, elle ne pu s'empêcher de remarquer à quel point cette école pouvait lui paraître nulle, et sans le moindre intérêt. Pour Morgane, Poudlard n'était même pas comparable à Beauxbâton. L'école française était beaucoup mieux que ce collège anglais, et à tous les points de vue, aucun doute n'était possible sur le sujet. Mais la jeune héritière des Winston n'y pouvait rien. Elle était là et la seule chose qu'elle pouvait faire, c'était l'accepter. Et puis bon, elle avait quand même rencontré des personnes très biens, telles que Roxane Fawcett qui était devenue sa meilleure amie, et c'était, de plus, une fille qui s'intéressait, tout comme Morgane, aux choses primordiales et indispensables de la vie, comme les robes, les chaussures, le maquillage, ou encore les coiffures.

En peu de temps, la rouquine arriva face aux portes de la bibliothèque et entra sans attendre. Elle salua très respectueusement Madame Pince, comme son éducation le voulait, qui se trouvait à son bureau avec quelques ouvrages autours d'elle, et partit ensuite dans les allées pour chercher un livre de potion. Elle était arrivée au rayon qui regroupaient les différents ouvrages relatifs aux plantes utilisées pour faire des potions, et c'est alors qu'elle s'aperçut qu'il y avait quelqu'un, assis à la table la plus au fond de la bibliothèque, et la plus éloignée de Madame Pince. Intriguée par l'identité de cette mystérieuse personne. Tournant à l'angle d'une rangée de livres, elle ouvrit de grands yeux en voyant Roxie assise là, et feuilletant un magasine non identifié pour le moment, avec une petite pile à côté d'elle. Elle s'approcha alors un peu plus, et Morgane pu alors remarquer que certains des magasines que Roxie avaient parlait de mariage... de mariage ?! Elle fit encore un ou deux pas, puis salua son amie.

- Coucou, Roxie ! Heu... dis-moi, est-ce que je pourrais savoir ce que tu fais avec des magasines comme « Jeune mariée attitude » « Just Married » ou encore « Incroyables mariages sorciers » ? Tu es invitée à un mariage ? Ne me dis pas que tu cherches une robe de soir sur magasine, tout de même ? Je t'ai déjà dis que rien ne valait le fait sur mesure, voyons ! Bon, écoute, j'espère que ce mariage auquel tu es invitée tombe au moins après les prochaines vacances... Si c'est le cas ( et je l'espère ! ), on ira chez Fetuccini, et je lui demanderais de te prévoir quelques croquis de tenues, pour te les montrer... De toute façon, j'ai besoin de refaire ma garde-robe !

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Napel

Roxane ou celle qui est tellement sûre de son avenir qu’elle trace qu’elle sait déjà dans quelle maison de retraite elle finira sa vie. Avec Morgie bien sûr. Et avec tous les infirmiers à ses pieds, évidemment… Et bien pour l’instant, Roxane, LA Roxane Fawcett, allumée perpétuelle à l’humeur étouffante de bouffée de positive attitude était plongée dans ses réflexions.
Les fesses posées sur une chaise de la bibliothèque, qu’elle ne fréquentait en temps normal que rarement (oui parce que les livres et magazines intéressants n’étaient pas trouvables dans des archives, mais pas abonnement seulement) il avait fallu que la demoiselle s’assoit sur ses préjugés et retenir sa respiration en entrant pour ne pas respirer les odeurs de poussière et de vieillerie ambiantes. Pour un peu elle aurait apporté un masque à oxygène, il n’aurait plus manqué qu’elle se mette un mouton de poussière dans les cheveux ou dans un pli et se trimballe avec le reste de la journée ! La honte suprême !

Bref, Roxie la belle était assise à une table excentrée, plongée dans des vieux magazines. Elle avait feuilleté tous ses abonnements, toutes les archives possibles et trouvables dans l’enceinte de ce château aux airs de prison, et n’avait pas trouvé chaussure à son pied. Ses envies n’étaient pas comblées et elle désespérait de trouver ce qui la comblerait.

Heureusement, lorsque l’on nait avec une bonne étoile, elle vous suis jusqu’à la dernière seconde. Et là, la bonne fée Morgie entra dans l’espace auditif de Roxane. Un peu surprise, parce qu’elle ne s’attendait pas à la trouver là, Roxie sursauta sur son siege, accentuant sa douleur au fessier délicat qui est le sien (trop dure et absolument pas confortables ces prétendus fauteuils !)

Après un gros soupir à fendre l’âme des plus coriaces, Roxie commença à expliquer à sa meilleure amie les raisons de ses élucubrations. « Morgie chérie, je suis pas invitée à un mariage, même si j’aimerai tellement ! Non non, je prends des idées, pleins d’idée, parce que dès que je sors d’ici c’est moi qui me marie ! » Annonça-t-elle avec son charmant sourire tellement plein d’innocence. « Tu sais, je crois que j’aimerais beaucoup faire dans le Vintage. C’est très en vogue en ce moment. Mais en même temps, c’est encore pour dans… euhm… Quelques années, et puis je ne sais pas ce qui passera bien à ce moment-là, alors je replonge dans les antiquités pour ne pas faire de faux-pas et tout organiser au mieux pour ma cérémonie. » Disait-elle en battant des mains, comme un enfant à qui on vient de donner un nouveau jouet.
« Oh et il va de soi que c’est toi ma demoiselle d’honneur et mon témoin principal, hein. Je te l’avais dit n’est-ce pas ? » Une petite lueur d’incertitude perça dans les yeux de la blonde délurée. Parce qu’il lui arrivait souvent de penser à des tas de choses et d’oublier d’en parler aux intéressés.

Il faudrait p’tet mettre le mari au courant aussi d’ailleurs…