Envoie d'une lettre ( Libre )

Annaelle serait contre elle la lettre qu'elle avait rédigé tôt ce matin lorsqu'elle poussa la porte de la volière. Des hibous tournèrent la tête dans sa direction, guère surpris de voir du monde à cette heure de l'après midi. Elle s'avança d'un pas assuré, aillant déjà effecturer ces gestes dans le passé. Elle se dirigea vers un hibou moyen-duc qui était près d'elle, et entreprit d'attacher sa précieuse lettre autour de sa patte.

Elle voulait une fois encore prendre des nouvelles de sa famille. Son père, employé au ministère, avait des problèmes et elle le savait, même s'il le cachait. Il s'était marié à une moldue, et en les temps qui couraient cela était pris pour une trahison. Annaelle espérait sue tout allait bien de leur côté, et qu'ils ne rencontraient aucun problème.

* S'il vous plait .. Que cette période finisse. * pria-t-elle silencieusement, tout en attachant le parchemin.

Elle fit un faux mouvement, et le hibou la pinça. Elle chuchota des excuses, tendit qu'elle voyait l'oiseau s'envoler avec sa lettre d'un air résigné. Une perle rouge s'était formée à l'endroit de la coupure, et Annaelle la laissa telle quelle. Elle n'avait pas le temps d'aller voir Madame Pomfresh. Ou plutôt, elle n'en avait pas envie. Tous ce qu'elle désirait pour le moment était de recevoir des nouvelles de sa seule famille.

Une légère brise de vent s'engouffra dans la volière et Annaelle serra plus fort sa cape. Son écharpe aux couleurs de Serdaigle lui mangeait la moitié du visage. Le froid était anormal pour la saison, témoin de la Guerre qui se préparait. Annaelle savait que tôt ou tard, les deux camps qui s'opposaient allaient livrer une bataille acharnée au grand jour, et plus par petits coups dans les coulisses.

Son regard se perdit dans le paysage que lui offrait les étroites fenêtres sans verre de la volière. Une brume prennait place dans tout ce que l'on pouvait voir, et cela donna la chair de poule à la Serdaigle.

Il faisait vraiment un frois... glacial. Stella ressera son écharppe, et sortit du chateau en courant presque. La jeune Poufsouffle voulait lire sa lettre... qui était restée avec son hibous, à la volière. Son stupide oiseau n'avait pas encore compris qu'il devait lui livrer le courrier dans la grande salle. Rageant contre la brume, la blonde avançait quasiment à tatons, et ce, pendant plusieurs minutes.

Elle arriva enfin à la volière, trempée, essoufflée, mais en un seul morceau. Elle allait lâcher un gros soupir, lorsqu'elle se rendit compte qu'il y avait déjà quelqu'un. Une fille de Poufsouffle qu'elle ne connaissait que de vue.

- Bonjour !

Stella avait dit ce simple mot en souriant, ne voulant surtout pas passer pour la grosse malpolie de service. Elle s'avança donc dans la tour, cherchant des yeux sont hiboux. Une fois localisé, la jeune Pouffy l'apella, pour qu'il descende de son perchoir. Evidemment, rien à faire. Se sentant complétement ridicule, elle tourna son regard vers la Serdaigle et lui dit en souriant :

- Il est jeune, il n'en fait encore qu'à sa tête !

Son sourir s'effaça aussitôt, lorsque le piaf en question vint se poser sans délicatesse sur sa tête. Au bord de la crise, Stella l'attrapa, détacha la lettre, et relacha l'animal aussitôt. Poussant un soupir exaspéré, elle se mit à sa lecture.

Annaelle entendit des pas résonnés dans l'escalier en colimaçon de la volière, et se retourna. Elle vit alors une élève plus agée qu'elle avec une grand crinière de cheveux blonds, emitouflée dans divers pulls et écharpes passée la porte de la pièce.

La fille poussa un soupir et l'aperçu. Annaelle la vit avancer dans la volière, et elle lui dit :

Bonjour

Annaelle lui rendit son salut et détourna la tête. L'élève voulait certainement être tranquille pour lire son courrier, et la Serdaigle ne voulait pas être indiscrète. Elle l'entendit cependant malgrès ses efforts d'isolement appeller son hibou en vain, et en un mouvement instictif elle tourna la tête vers l'endroit où la Pouffy demandait à son animal de descendre.

L'élève de Poufsouffle demandait en vain à un petit hibou de descendre lui donner sa lettre, mais celui ci faisait comme si elle n'existait pas. Annaelle s'empêcha d'esquuisser un sourire face à l'entêtement de l'animal, qui lui rappellait étrangemetn sa façon à elle d'être têtue.

Il est jeune, il n'en fait encore qu'à sa tête !

La Pouffy lui dit cela, et l'oiseau vint alors se poser sur sa tête. Annaelle, malgré tous ces efforts pour ne pas rire, laissa échapper un petit gloussement.

Je suis désolée,

s'excusa-t-elle directement

je sais que ce n'est pas drole. Mais ça fait tellement de temps que je n'ai pas rit ..

se dit -elle à elle même

Une fois l'oiseau envolé, Stella se mit à sa lecture. Lecture intérompue par le gloussement de la jeune Serdaigle qui se trouvait déjà dans la volière. La 4ème année releva la tête. Apperement gênée, la jeune fille lui fit ces excuses. "Sa fait tellement longtemps que je n'ai pas rit"... Ces quelques mots choquèrent quelque peu Stella qui ne s'attendait pas vraiment à ça. Elle la regarda un peu, puis lui sourit.

- Ce n'est rien, c'est vrai que j'ai l'impression que mon hiboux fait exprés d'être drôle par moment...

Puis elle repensa à ces paroles. La Serdaigle devait être plus jeune qu'elle, vu les traits de son visage encore enfantin. Déjà, à son âge, elle avait l'air d'avoir certain soucis. Stella se lanca à l'eau, discrète qu'elle était.

- Tu as des soucis ?

Stella n'était pas du genre à faire dans la dentelle, elle disait toujours ce qu'elle pensait, sans vraiment réfléchir avant. La fille n'avait pas vraiment l'air joyeuse et, curieuse, Stella voulait l'aider.

- Excuse-moi si j'ai était indiscrète.

Une phrase toute simple, dites plus par politesse qu'autre chose car Stella ne considérait pas le fait de s'inquiéter pour quelqu'un comme un acte de malpolitesse, au contraire.

- Tu as des soucis ? ... Excuse moi, j'ai été indiscrète.

Au contraire, les paroles, ces paroles d'aide, qu'avait prononcé la Poufsouffle ne l'avait guère déranger. Au contraire, elle se sentait contente d'avoir quelqu'un qui lui donnait l'occasion de parler, bien que ces malheurs ne soient pas aussi dramatiques que ça.

- Oh, c'est rien. La vie de tout le monde est dure en ce moment.

Elle savait qu'elle n'était pas très clair, mais elle ne disait pas ça pour envoyer balader l'élève, mais parce qu'elle était sure que la Poufsouffle connaissait des soucis dans sa famille, ou bien par rapport aux temps qui couraient. Elle ne voulait pas passer pour une petite fille qui pleurnichait, car ce n'était pas ce qu'elle était, ce n'était pas son genre.

Oui, elle était malheureuse. Ou plutôt tourmentée. Son manque d'information sur la santé de ses parents, de sa famille la travaillait, plus qu'il ne fallait certainement. Mais après tout, c'était partout pareil. Mais sa nature angoissée prennait dorénbavant le deçu.

- Enfin .. Si tu vois ce que je veux dire.