[Intrigue] La grippe S chez Fleury et Bott *commun*

Lorsque le message d’alerte du ministère résonna dans son conduit auditif,
Theodore se trouvait justement devant la librairie de Fleury et Bott. L’hiver était on ne peut lus présent en cette froide journée février. Poussant alors la porte de la libraire, il pénétra dans l’enceinte (incroyablement semblable à une bibliothèque… Etrange pour une librairie, hein ?). Le jeune homme à présent entré dans le ministère (au département de la justice magique pour être exact). Garda la porte ouverte pour la personne qui le suivait et lorsqu’il fut entré, s’avança vers le vendeur :

« Bonjour. Vous venez d’entendre le message j’imagine… Vous avez un moyen de lire la température ici ? »

Le vendeur acquiesça, prenant un thermomètre. Rapidement, Theodore pu lire qu’il faisait 270C dans la pièce. Hochant la tête, satisfait, il posa son regard sur les quelques autres personnes présentes. Une jeune femme avait sortie sa baguette et il s’empressa de la lui arracher des mains, tout en prenant la parole d’un ton on ne peut plus neutre :

« Je suis du ministère, au département de la justice magique. Ce message n’est pas une quelconque plaisanterie, alors pour votre sécurité, vous êtes priés de tous faire ce qui a été demandé. Si vous ne pouvez pas garder vos mains sans baguettes, je les récupère et le problème sera résolu. D’autres amateurs ? »

Theodore ne souriait pas. Il avait toujours été très sérieux. Même dans les petites classes, il fronçait les sourcils quand venait le temps de la récréation. Il n’était pas le genre de personne avec laquelle on pouvait faire beaucoup d’écarts. Et cela faisait grimacer bon nombre de personnes. Lui, il se moquait pas mal du regard d’autrui. Donc si certaines personnes n’étaient pas satisfaites, elles pouvaient toujours aller voir ailleurs s’il y était ! Et toc !

Le jeune homme vagabonda ensuite dans les allées (tant qu’à faire, autant en profiter). Il s’éloigna ainsi un moment de l’agitation qui régnait dans l’entrée de la boutique… Theodore espérait que cette menace ne s’étendrait pas trop longtemps et surtout que Katy avait pu se trouver à l’abri et au chaud avant que le virus ne se propage… Ne pouvant cependant rien faire pour elle, il préféra ne pas se torturer les sens (pour le moment).


[Plus personne ne peut sortir de la boutique à présent. Mais vous pouvez entrer. Il y a deux étages accessibles, des toilettes tout au fond du magasin, et une cheminée au premier étage. Il fait 27°C dans l’ensemble de la librairie. En plus des étagères se trouve un petit coin ‘lecture’ avec quelques fauteuils et chaises…
Quelques personnes se sentent mal, font des malaises, atteintes par le virus qui n'est plus contagieux à cette température.

Rappel : l’usage de la magie est interdit (lancer un sort multiplie le facteur risque d'attraper le virus)
Quand un personnage est dans un endroit, il ne peut plus en changer
(impossible donc de poster à la fois au ministère et dans un sujet
privé par exemple…)]

(Court mais bon ^^)

Septima s’était levé tôt ce matin. En effet, elle avait un planning chargé! Elle avait à donner un cours en début de matinée, puis avait prévu de faire un tour à la librairie du Chemin de Traverse, rien que pour essayer de trouver un quelconque livre intéressant qu’elle n’aurait pas déjà dévoré. En effet, tout les livres de la Bibliothèque de l’école qu’elle avait jugé intéressant depuis sa 1ère année à Poudlard, avaient défilé sous ses yeux en quelques années, sans oublier ceux de la réserve. Elle exagérait, peut-être pas tous mais ceux rares, conseillés, importants et d’autres attirants. Enfin, inutile de préciser que c’était une grande lectrice, au début de cet été, trouvant la bibliothèque de Poudlard un peu laçante, elle s’attaqua à cette bonne vieille librairie qu’est Fleury & Bott. Elle en avait feuilleté un grand nombre déjà mais n’était pas sur sa faim et était persuadé de trouver plus intéressant encore! Elle se leva donc de bonne heure et commença par se lever puis aller prendre sa douche et faire sa toilette dans sa salle de bain personnelle. Une fois prête, elle ouvrit la porte de son grand dressing, Dumbledore était le seul au courant qu’elle en avait un si grand mais bon. Elle se promenait dans les allées de son dressing et opta pour une tenu légère pour la matinée et une tenue plus sophistiqué pour l’après-midi, comprenant gants de soie, large chapeau décoré, robe à froufrous et bas de soie avec des petites bottines à talons, sans oublié un petit sac à main assorti. La tenue du matin était dans les tons pourpres et noirs, une petite tunique avec un pantalon léger accompagné de chaussures ouvertes. Une jolie broche dans les cheveux et la voilà prête pour le petit-déjeuner! La tenue de l’après-midi quand à elle, était plus vive dans des tons vert pomme! Cela faisait ressortir ses jolies cheveux. Elle alla donc prendre son petit-déjeuner en premier lieu où les commérages allaient bon train sur les nouveaux professeurs, et oui en milieu d’année ils sont encore considérés comme nouveaux! Particulièrement les Professeurs de métamorphose et de Soins aux Créatures Magiques, n’allez pas lui demander pourquoi! Une fois le petit-déjeuner englouti et quelques encouragements offerts aux autres pour cette nouvelle journée de cours, elle se rendit dans sa salle de classe. Elle fit apparaître des poufs pourpres, rouges foncés ou noirs pour êtres assortis avec sa tenue. Les élèves arrivèrent et les quatre heures de cours passèrent rapidement. Elle sortis de sa salle pour aller prendre son déjeuner. Le repas était plutôt silencieux malgré quelques tentatives désespérées de relance de conversation de la part du Professeur Flitwick toujours plein d’en train! Elle retourna en suite dans ses « appartements » comme elle aimait les appeler, pour prendre une douche, faire une nouvelle toilette et enfilait ses vêtements prévus pour sa sortie. Elle alla se plaçait dans la cheminée [HJ: L’avis n’est pas encore lancé], jeta la poudre de cheminette et rejoint ainsi la libraire, elle adressa de sincères et enjouées salutations aux libraires avant de se rendre à l’étage du haut pour s’installer sur les fauteuils du premier étage et lire un livre qu’elle avait repérer la dernière fois. Elle s’installa calmement quand une annonce tua le silence ambiant de la librairie. Oui car Septima ne se gênait pas pour rouspeter les gens un peu trop bruyants! Au dessus de 25°C disait l’annonce? Septima fouilla au fond de son sac un thermomètre affichant 27°C, un sourire satisfait, elle continua sa lecture. Soudain elle entendit quelqu’un criant trop fort à l’étage du dessous. Elle s’empressa de rejoindre le haut de l’escalier pour voir ce qui provoquait un tel vacarme! Elle put apercevoir Théodore Nott, jeune ancien élève qu’elle connaissait de par les commérages, se croyant tout permis parce qu’admis au Ministère! Et le Ministère Au Respect du Silence, il en dit quoi de son bouquant! Voyant que les gens entraient massivement à cause de l’annonce et voyant le sourire aux lèvres du libraire face à un tel engouement, elle garda les lèvres closes et alla s’installer tranquillement là où elle se trouvait précédemment, manquerait plus qu’on lui pique sa place!

(J'espère que ça convient )

Aleen Forks ne comprenait pas que le monde magique soit frapper d'épidémie... La médecine avait évolué et elle pensait être maintenant au-dessus de toutes maladies graves.
Fatale erreur. Sainte-Mangouste n'existait visiblement pas que pour les blessés et les victimes d'erreurs magiques. Elle aurait pu aller là-bas, mais c'était ravisée. Aller à Sainte-Mangouste ou au Ministère de la Magie était une erreur pour diverses raisons: primo: il y avait de grandes chances que sa famille au sang pur soit plus dans l'un de ces deux endroits que dans la boutique et deuxio: si elle libérait ses pouvoirs, il y aurait moins de victimes dans la bibliothèque car elle ne pouvait certainement pas accueillir autant de monde que les deux autres endroits.
De toute façon, il était interdit d'utiliser la magie! Elle s'en foutait pas mal, elle ne l'utilisait qu'en dernier recours... Mais elle devait se montrer prudente, quelqu'un pourrait profiter de l'infortune qui frappait le monde des sorciers pour la retrouver plus facilement. Elle ne prit pas ses pistolets à balles d'argent mais dissimula tout de même dans son dos deux dagues longues du même métal avant de se diriger vers sa destination.

Elle portait un pantalon en cuir noir tout à fait moulant et un petit haut rouge vif serré qui laissait son nombril apparent tout en redressant parfaitement sa poitrine afin de l'offrir à la tentation des gibiers qu'elle avait l'habitude de chasser. Son long manteau de cuir noir sans manches lui semblait bien léger... d'habitude il était chargé de ses armes lorsqu'elle sortait pour gagner sa vie. Là elle devait paraître un peu moins hostile car après tout elle ne chassait pas les sorciers. Mais cette différence de poids la dérangeait un peu... comme si elle était légèrement plus vulnérable et quasiment poussée à s'en remettre à sa magie capricieuse. Heureusement que le métal dans son dos vint la réconforter un tant soit peu.
Sa baguette, accrochée par une cordelette de cuir à sa ceinture, pendait paresseusement sur sa cuisse droite. Un simple attirail vestimentaire censé rappeler aux autres qu'elle était une sorcière, mais ce bout de bois ne représentait pas plus à ses yeux. Après tout, elle ne savait pas s'en servir.

Elle ouvrit la porte de la boutique et la balaya immédiatement du regard afin d'emmagasiner le plus de détails possibles: nombres de personnes, assaillants potentiels, sorties possibles, objets pouvant servir d'armes improvisées...
C'était un mauvais travers, mais c'était sa première réaction.
Elle n'osa pas aller à l'encontre de quelqu'un et préféra se réfugier dans un coin où elle attrapa un livre pour tenter de faire mine de le lire afin de se dissimuler dans le paysage. On était dans une bibliothèque après tout. Alors quand on est à Rome autant faire comme les romains...

Theodore qui avait un père connu pour ses méfaits (puisqu’il avait été un des plus fidèles serviteur de Vous-savez-Qui) avait été élève dans la maison de Salazard Serpentard. Sa place, il l’avait plus obtenue pour son ambition et ses manières que son sale caractère. Froid, réservé, et on ne peut plus fermé face à autrui, il n’était en rien comparable à Malfoy, Irving ou encore Symphonie… Nott avait toujours été un solitaire. Il préférait le silence aux paroles inutiles, il préférait le calme d’une maison isolée aux hurlements des voitures. La campagne à la ville, le vide à la foule… Le jeune homme était d’un naturel pensif. Pas rêveur, non… pas le moins du monde. Mais il était malgré tout… plus facilement perdu dans son monde, ses théories, ses songes que présent dans l’univers qui l’entourait. Régulièrement, il fallait le reprendre. Ce n’était pas compliqué, il n’écoutait pas ce qui ne l’intéressait pas. Il avait été cependant un élève très brillant durant sa scolarité. Déterminé, il s’était donné les moyens de réussir.

Etre enfermé dans une librairie n’était pas ennuyeux pour ce jeune homme avide de connaissances. Bien au contraire ! Alors qu’il marchait distraitement dans les allées, le regard vague, concentré uniquement sur les étalages, il en oublia le monde qui l’entourait, comme toujours… Hélas (ou heureusement…) il fut tiré de ses réflexions par une rencontre inattendue qu’on pourrait qualifier d’une ‘confrontation’. En effet, quand deux hommes sont égarés, l’un dans ses songes, et l’autre dans sa lecture, ils ne sont guère attirés par le milieu extérieur… et s’ils sont dans la même allée, entourés des mêmes ouvrages, la probabilité qu’ils se rencontrent d’une façon plus ou moins ‘brutale’ est plutôt élevée…

Theodore leva un regard brumeux sur son interlocuteur ‘imposé’. Il s’agit d’un jeune homme d’apparence plus musclée que lui (en même temps Theodore n’avait jamais été un jeune homme bien ‘viril’ de ce côté-ci…) Grand et plutôt maigrichon, le jeune homme n’avait en soit rien de bien charmant… Sauf si on aime les intellectuels, de préférence pas sportifs. Mais jamais il n’avait éprouvé un complexe quelconque pour son physique. Il était comme il était et si les autres le critiquaient, il s’en moquait éperdument. Qu’ils parlent donc, si cela peut apaiser leurs langues de vipères.

« Désolé. »

Theodore n’avait rien de plus à ajouter. Très calme et de nature discrète, il n’aimait pas prendre la parole pour ne rien dire et ne s’encombrait aucunement de paroles inutiles. Le jeune homme ne regarda pas la foule qui avait pris possession de la librairie. A présent, une petite douzaine de personnes étaient présentes en ces lieux. Le sorcier aperçut une jeune femme d’allure vulgaire (aux yeux de la vipère qu’il était), mais n’en tint pas plus compte. Il était quelque peu vacciné à ce niveau là après avoir côtoyé durant sept longues années des pseudos filles parfaites qui se croyaient tout permis parce que, soit disant, magnifiques… mouai, lui, il les avait toutes trouvées insipides et stupides. Mais après, chacun ses goûts, hein ? En parlant de goût…

« Oh, vous aimez lire Cornelius ? »

D’un geste du menton, Theodore désigna le livre que l’inconnu avec qui il était ‘entré en collision’ avait à la main.