Le jeune garçon restait accroupis contre le mur, son parchemin à la main et sa plume dans l'autre. Assis contre le mur du couloir, il avait déposé l'encre à sa droite. Cela faisait un moment qu'il contemplait le parchemin d'un air neutre, et qu'aucunes idées ne lui venaient. Enfin, il avait des idées, puisqu'il avait bien réfléchit au problème pendant des jours et des jours. Lentement il commença à écrire sur le parchemin avec une écriture très fine et penchée, les premiers mots, facile et simple à dire qui démarre toujours dans une lettre.
« Thaïadiss,
Comment vas-tu depuis les vacances de Noël ? »
Le petit aigle souleva lentement sa plume pour fixer le parchemin. C'était un peu nul tout cela. Mais, il fallait bien qu'il lui réponde un jour. Les sentiments du jeune garçon se livraient bataille dans son esprit, et une fois de plus, il eut du mal à se remettre les idées en place. Après tout, lors des vacances de Noël, c'était à peine si les deux adolescents s'étaient adresser la parole. En faite, ils s'étaient presque ignorer. Non... En réalité, c'était le jeune Stanley qui avait choisis de le faire. Il s'était enfermé dans sa chambre pour faire ses devoirs pendant les vacances de Noël, il avait voulu lui parler quelques minutes, mais, finalement, rien n'était sortit. Maintenant, il fallait quand même qu'il lui dise quelque chose. Parce que sa soeur, il l'aimait énormément, et c'était de même pour ses parents. S'il les ignorer, c'était surtout parce qu'ils les trouvaient tellement différent de lui qu'il se sentait trop à part. Le petit aigle passa sa main sous sa franche un poussant un profond soupire. Il leva les yeux vers la plafond pâle pour le considérer quelques secondes, puis commença à écrire :
< Je sais que j'ai mis du temps à t'écrire une réponse à ta précédente lettre mais comprends moi. J'ai lu et relu ta lettre et réfléchit à tes nombreuses question. Si je donne l'impression de vous oublier, et toi en particulier, sache que ce n'est guère le cas. J'ai seulement une manière différent de voir les choses. Autant toi tu verras du bonheur et du rose là où il y en a et ou il n'y en a pas, autant moi je verrais de la déchéance et du noir là où il n'y en a pas... Malgré qu'on soit jumeau, je garde une vision du monde bien différente de la tienne. J'analyse tout ce qui bouge, et tout ce qui ne bouge pas. Tout autour de moi n'a que très peu d'importance, et parfois, quand je me regarde dans le miroir, je me demande à quoi je sers. Et à quoi NOUS servons.
Après ce petit débat philosophique sur le monde. Je vais peut être entrer dans le vif du sujet.
Je n'écris que très rarement des lettres surtout parce que je n'ai rien de particulier à raconter. Et, je doute que ma vie à l'école soit très passionnante. Toutefois, en ce moment, beaucoup de chose on changeait. Notamment dans le monde des sorciers que dans mon esprit. Tu as peut être remarquer dans les informations qu'on parlait de plus en plus d'événements étranges. De meurtres. Et bien, depuis quelques temps, le monde des moldus et des sorciers sont très liés, mais ceci, tu n'es pas spécialement au courant... Je t'expliquerais peut être pendant les vacances.
Ce n'est pas parce que je ne parle pas beaucoup, et que mes lettres sont très peu nombreuses que ne je vous apprécie pas. En faite, je me rend compte que parfois, j'ai honte de vous. De votre façon d'être joyeux tout le temps. Ca m'énerve, et parfois, j'ai l'impression de sentir de la jalousie sans pour autant vouloir être comme vous. Mais, je t'aime vraiment, et s'il t'arrivait quelque chose, je ne saurais vraiment pas quoi faire. Peut être que je deviendrais fou... Qui sait...
Pour ce qui est de la jalousie, tu as le droit de l'être comme moi. Puisque je t'ai déjà dit que j'étais un peu jaloux de votre façon d'être, sans pour autant vous envier. Aussi, si je ne t'ai presque pas montrer de joie lorsque nous nous sommes vue pendant les grandes vacances, c'était surtout parce que j'avais l'esprit ailleurs. Mais ceci, je crois que tu l'as parfaitement compris... Je n'ai pas trop envi d'en parler dans la lettre, parce qu'il y aurait trop de chose à dire. Et puis, à Poudlard, il y a beaucoup d'élèves plutôt sympathique. Qui m'ont un peu aider à réfléchir. Parfois, les mots sont très utiles dans une conversation. Moi qui attache toujours une très grande importance aux mots en eux même... Pendant une période j'en ai vu défiler. Bref... Je pense que je vais te laisser... J'ai des choses à faire. Pour commencer, faire mes devoirs pour demain...
Quelques mois, et bientôt les grandes vacances. J'espère te revoir très bientôt.
Et encore désolé de cette attente si longue.
Je te dirais ce que tu voudras savoir lorsqu'on se reverra. Par contre, je t'interdit de me bombarder de questions futiles, sinon, je m'enferme dans ma chambre.
Bisous.
Enry. >
C'était beau le chantage quand même. Au moins, le petit aigle était persuadé qu'elle écrirait ses questions sur une feuille (c'était sûr même) pour les lui poser... Enry plissa les yeux puis enroula le parchemin avec soin pour ranger ses affaires dans sa sacoche et se diriger vers la volière. L'air dehors était glacial. En tout cas, pour cette fois, sa soeur n'allait pas être déçu de la lettre. Même si le jeune homme savait qu'il n'avait pas répondu à tout, et que dès lors il arriverait à la gare, sa soeur serait excitée (pour changer) et obligerait presque leur père à appuyer sur l'accélérateur pour rentrer le plus vite possible à la maison... Qu'est-ce que c'était chiant d'écrire des lettres. Lui qui avait l'habitude d'envoyer trois mots, simplement pour dire qu'il allait bien, pour lui, il venait d'écrire un roman à sa soeur sur ses véritables sentiments. Car, s'il ne montrait pas qu'il l'appréciait par des câlins affectueux, c'était tout simplement parce qu'il n'aimait pas ça... Son piaf attendait bien sagement, nicher dans une petite ouverture... Et, comme d'habitude, il l'accueilla par des cris suraiguis, et lorsqu'il lui accrocha le parchemin, il s'envola sans rien demander...
{1048 mots}
MMM : 1052