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 * I'm the Cause Of yOur Death .# [ Pv Enry ]

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Ξ Sujet: * I'm the Cause Of yOur Death .# [ Pv Enry ]   * I'm the Cause Of yOur Death .# [ Pv Enry ] EmptyJeu 10 Juil - 18:19

Oh il pleut Ô.o Magnifique <3 La pluie.. N'est-ce pas un phénomène naturel fabuleux ? La pluie.. Un peu de morbidité en plus se déversant sur ce noble château, sur cette école tant réputée. La pluie.. Non pas le seul facteur créant une atmosphère que bien trop patibulaire à Poudlard. La pluie.. Quand elle est glaciale, l'impression d'être lacéré de toute part est présente. La pluie.. Le vent la rejoint et elle l'accueille chaleureusement. Ils ne forment plus qu'un. Ne sont-ils pas dévastateurs une fois unis ? Oh si.. Une fois unis, ils ne sont plus que déluge. Telle est la pensée de beaucoup, mais est-ce vraiment à tout cela que l'on doit assimiler la pluie et son cher apôtre le vent [ et vice versa xD ] ? Ange avait un tout autre opinion x3 Évidemment.. Ange reste Ange et le restera sûrement aussi éternellement que le mot " Guerre " restera accroché aux lèvres de tous les minables, les piètres petits êtres que sont les habitants de cette planète que l'on appelle " Terre ". Sublime planète ? Oh c'est beau dire. Ange n'aime pas cette planète, elle n'aime pas ses habitants, elle n'aime pas ces bâtiments, encore moins toute cette pollution.. Nyeùùùùùùrk >.< On se demanderait presque si Ange s'aimait elle-même T_T Haem, question qui ne se pose pas en effet xD Avait-elle bel et bien comme tout le monde ce petit organe caché dans ce petit corps, souvent symbole de l'amour.. Et bien oui, la jeune Serpentard était certes indifférente à tout, enfin presque tout, mais oui, elle avait aussi un coeur x3 Mais ce dernier devait certainement saigner depuis un bon bout de temps maintenant. Oui.. Depuis que son crétin de père avait osé la séparer de Sean. Oh Sean reviens.. Reviens aider ce petit ange à retrouver ses ailes égarées. Reviens et aide la à sortir de sa petite coquille. Reviens.. Pour l'emporter.

M'enfin. Si on revenait à ce Dimanche matin, aussi morne soit-il. Il était tôt. Très tôt. Trop tôt. La jeune sorcière s'était en effet levée de bonne heure, comme toujours elle ferait le moins de bruit possible histoire de ne pas réveiller ses camarades de dortoir, elle irait prendre une douche matinale, elle s'habillerait, et elle sortirait dans le parc, seule encore une fois. Elle faisait cela tous les Dimanche et ne s'en lasserait sûrement jamais. Elle continuera certainement encore souvent ce petit rituel.. x3 Donc elle renouvela ce dernier =) Elle se leva, amusée comme toujours par les ronflements de ses amies, résonnant et s'évanouissant pour à nouveau s'élever et disparaître dans l'atmosphère chaleureuse de cette chambre. Ange prit ensuite ses vêtements de rechange, ses affaires de douche et sortit de sa salle commune pour rejoindre la salle de bain. Elle ne s'éternisa pas dans la cabine de douche. Elle se savonna, se rinça, se sécha, et s'habilla [ ben ouii fallait bien nan ? xD ] et ce, le plus rapidement du monde. Elle retourna ensuite dans la fraîcheur des cachots histoire de regagner son dortoir dans la salle commune pour y ranger ses affaires à leur place habituelle et finit enfin par rejoindre les couloirs tristement illuminés par des lueurs grisâtres de Poudlard. Spectacle désolant.. Enfin. Elle n'avait pas pris de veste avec elle, pourtant, elle avait bien sûr remarqué qu'il pleuvait des cordes dehors Ô.o Qui plus est, elle était seulement vêtue d'un de ses pantalons trop larges pour elle et d'un débardeur au tissu assez fin. Accoutrement habituel, converses, baggy, petites chaînes pendouillant accrochées au pantalon, ceinture noire, débardeur rayé noir et rouge. Ses couleurs préférées.. Couleur des ténèbres. Couleur du sang. Couleurs sinistres. Nan.. Pas pour Ange.

Les quelques rares élèves déjà levés et présents dans le Hall ne la quittèrent pas des yeux jusqu'à ce qu'elle sorte dehors. La jeune fille savait déjà ce qu'on pouvait murmurer sur son compte et dans son dos [ Faux jetons ! ><' ] à l'instant même où elle fut parcourue d'un frisson désagréable lorsque l'eau glacée toucha sa peau à peine couverte. " Mais elle est malade ! ", " Tu as vu cOmme elle est habillée ?! ", " Elle doit avoir un sérieux problème T_T " Ô.Ô Ange ? Avoir un sérieux problème ? Genre problème psychologique ? Ange ?! Naaaaaaaaaaah ! x'D Ne s'étaient-ils pas regarder dans la glace ce matin ? Les préjugés.. La jeune Davis détestait ça >.< Comment ces primates idiots pouvaient-ils se permettre de la juger ainsi alors qu'ils ne la connaissaient même pas ? Peut-être de réputation et alors ? <.< Nah mais franchement. Poudlard était tombé bien bas pour accepter ce genre d'énergumènes x.X
Bref, l'étudiante s'habitua à la température de l'eau qui tombait sur elle sans s'en harasser, pénétrant le tissu non déperlant de ses vêtements s'y sentant la bienvenue.. Là voilà qui était trempée de la tête aux pieds à présent. On croirait presque qu'elle avait tenter une petite baignade dans le lac x'3 Qui sait.. Elle en était parfaitement capable =DD Passons. La jeune sorcière avançait donc dans le parc pas à pas, machinalement, sans but précis. Ses cheveux à présent aussi trempés que le reste avaient pris une teinte plus noire que noire, semblant former une tâche d'encre tranchant vivement avec son visage de porcelaine, quelques mèches venant entraver la vue de l'adolescente qui avait le regard levé vers les nuages qui déversaient sans relâche leurs larmes de glace. Ange finit par aller s'appuyer contre l'arbre le plus proche laissant son regard sombre parcourir le paysage qui s'offrait à elle. Une toile. Une peinture dans laquelle les éléments se déchainaient sans se soucier que quelques vies seraient écourtées. Une fourmi par là, un oisillon à l'aile effacée là-bas.. Évidemment personne n'avait eu la folle idée de venir s'aventurer dans le parc par un temps pareil, à croire qu'ils avaient peur d'être victime d'un éventuelle apocalypse <.< Tant mieux, elle était seule, et c'est ce qu'elle voulait. Elle resta dans cette position, soutenue par cette merveille de la nature, simple tronc d'arbre ayant la chance d'être encore entier, protégeant un minimum cette petite fille perdue dans le vaste océan de ses pensées.. Pensées fort peu réjouissantes. Pourquoi ? Hmmm.. Simplement parce qu'elles étaient consacrées uniquement à Sean.


* Flash Back *

Un trop mauvais pressentiment. Nan. Elle ne devait pas s'inquiéter. Il ne lui était rien, strictement rien arrivé n'est-ce pas ? Nan ? Il ne pouvait rien arriver à Sean Davis... Rien. Il ne DEVAIT rien lui arriver. Que ferait-elle sans lui ? Au moins, là, il était encore vivant. Elle pouvait encore lui écrire, lui raconter tant de choses, parler de tout et de rien.. Elle pouvait encore rêver. Un jour, tous deux, ils partiraient. Loin... Bien loin.. Loin de cette ville, loin de ce minable qui lui servait de géniteur, loin des souvenirs morbides qui avaient remplacés peu à peu les bons mettant en scène Ange et Sean évidemment... Une triste vie. La vie... Elle ne vaut rien, mais rien ne la vaut. Un dicton que trop vrai, en tout cas la première partie l'était. La vie ne valait rien en effet, du moins celle de notre petit ange délaissé. Entaillé. Blessé. Petit ange déchu qui, il y a peu de temps, a commencé à se faire taper dessus. Un père ivre. Il avait l'alcool mauvais. Plus il buvait, moins il se contrôlait. Voilà seulement quelques semaines que le grand, le beau, le fort, le courtois James Davis se mettait à boire et déjà ressemblait-il à un vieil alcoolique, complètement déjanté. Vous savez, comme on en voit à la télévision.. Oui, ce genre d'homme. Il ne manquait à son étiquette plus que la violence et il sera alors tomber plus bas que terre <.< Enfin. Voilà que la violence s'était manifestée il y a quelques jours de cela. Ange n'avait pas voulu descendre et elle avait eu droit à deux gifles. Ne voulant toujours obéir, James avait fini par la faire descendre en la tirant par les cheveux, non sans cérémonie cela va de soi >.< N'est-ce pas lamentable ? Un pareil père... Nan. Que dis-je ?! Ô.Ô Ce n'était pas le père de la jeune fille. Il était seulement son géniteur, rien de plus. Et il devenait fou, complètement fou. M'enfin. Pour ce fait, la jeune Serpentard avait envoyé un hibou à son tendre frère et ce, hier au courant de l'après-midi. Depuis, pas de réponses. Pas un signe de vie. Sean n'habitait pas bien loin, aussi, ses réponses ne tardaient pas généralement. Mais là nan. Ange avait attendu toute la journée la veille, pas une seule fois elle n'avait bougé de sa place, sur le rebord de la fenêtre de sa chambre. Rien. Elle avait ensuite patienté toute la nuit, son attention n'avait pas faibli d'un pouce, pas un seul instant, pas une minute, pas même une seconde. Elle avait espéré et espérait toujours. Comme on le dit si souvent, l'espoir fait vivre. Celui de la petite poupée de glace était tel une flamme éternelle. Eternellement incandescente. Rien.. Rien ne pourrait la décourager mis à part...


- Ange ! Sors ! C'est important ! Dépêche-toi !! ( C'était son père, il semblait affolé. )
- Nan ! Ta face d'hypocrite sera trop proche de moi ! Lâche-moi !
- Ange Davis ! Ne me pousse pas à bout ! ( Il se faisait dangereusement menaçant. )
- Sinon ? Sinon quoi James ? Tu vas encore me traîner jusqu'en bas en me tirant par les cheveux ?! Grand bien te fasse ! Tu ne me fais pas peur !

Un ricanement derrière la porte. Puis plus rien. Le silence complet. Etait-il mort ? *-* Bah quoi ? On pouvait toujours espérer nah ? xD Enfin. La jeune fille retourne à sa contemplation du paysage qui s'étendait majestueusement devant elle et qu'elle connaissait par coeur à présent. Mais jamais, Oh grand jamais, elle ne s'était lassée de sa beauté <3 Elle avait une vue sur son jardin. Plus loin.. Un petit lac dont la surface lisse était troublée seulement par de petits animaux invisibles à l'oeil nu de là où elle était. Une forêt assez proche tranchait gracieusement avec l'arrière plan qu'était le ciel aux teintes sublimes. Les couleurs étaient étalées et éparpillées de manière abstraite comme un peintre l'aurait fait sur une toile. De l'orangé par là, ici un peu de rosé, et le jaune éclatant du soleil ayant perdu de sa vivacité mais pas de sa splendeur.. Le jour semblait mourir, doucement, lentement, avec élégance et fièrement. Bien sûr, il renaîtrait le lendemain, comme toujours.. Du moins, c'est ce qu'Ange croyait. Ce serait son dernier couché de soleil car celui-ci ne se lèverait plus jamais devant ses yeux sombres. Elle resterait éternellement prisonnière d'une nuit sans fin, sans étoiles. Elle se devra alors d'avancer à tâtons jusqu'à retrouver un jour un semblant de lueur. Qui sait... Hmm.. Pourquoi suis-je aussi négative ? Et bien...


- Ange bon sang ! Sors immédiatement ! ( Son père était revenu à la charge et il frappait contre le panneau de la porte fermée à clé comme un bourrin. )
- Va t'en !
- Très bien..
( Un sourire était dissimulé dans sa voix que trop calme après le vacarme qu'il avait fait il y a quelques secondes encore. ) Sache juste, ma fille, que ton frère est mort.

Plus rien. Elle ne voyait, n'entendait plus rien. Etait-elle devenue aveugle, était-elle devenue sourde ? Elle ne ressentait plus rien, le monde disparaissait peu à peu autour d'elle. Oui. Peu à peu. Une nuit sans étoile. Une nuit... éternelle. Nan. Elle ne pouvait pas le croire. Elle n'y arrivait pas. C'était impossible. Sean ne pouvait pas l'abandonner, il n'avait pas le droit ! Elle n'était rien sans lui.. Nan.. Nan il ne pouvait pas..


- Il est mort dans un accident de voiture.

Il disait ça sur un ton tellement indifférent.. De quoi ? Une voiture ? C'était quoi encore une voiture ? Pourquoi ? Comment ? " Paaan ! " La demoiselle sursauta. Quelque chose venait de heurter violemment la vitre de sa fenêtre. Un hibou..? Un hibou ! Il n'était pas mort ! Son père n'était qu'un... Qu'une espèce d'ordure. Mais Ange était trop heureuse pour s'occuper de James. Elle ouvrit précipitamment sa fenêtre et ne laissa même le temps au hibou de se poser qu'elle avait déjà déplié le message. Il était plutôt bref et des taches parsemaient ici et là le parchemin. Elle s'empressa de lire le contenu. Ce n'était pas l'écriture à son cher frère.

" Ange, petite Ange,

Sean voulait venir... Il voulait t'arracher des pattes de ton ignoble père après avoir lu dans ta précédente lettre qu'il avait osé lever la main sur toi. Je suis réellement, terriblement désolée. Je n'ai pas réussi à l'empêcher de prendre le volant dans cet état. Il... Il avait complètement oublié qu'il pouvait tout simplement transplaner... Il roulait trop vite.. Il voulait juste te protéger. Je suis vraiment navrée et je partage ta peine car je l'aimais autant que toi. Ma porte te sera toujours ouverte. Il t'aimait profondément tu sais. Il tenait à toi comme à la prunelle de ses yeux. Je t'en prie, ne te culpabilise pas. Il n'y a pas de raisons, et il ne voudrait pas. Je t'embrasse.
Tendrement, Lilo. "


Lilo était la petite amie de son frère. Et... Il était... Mort ?! Nan.. Nan ! Une larme naquit de ses yeux, venant par la suite perler doucement sur sa joue. Elle fut suivie d'une deuxième, puis d'une troisième.. Puis de tant d'autres. Mais jamais elle ne cria son désespoir. Jamais elle ne montra sa tristesse devant les autres. Elle ne sortit plus de sa chambre. Dans une semaine, elle entrerait à nouveau à Poudlard. Dans une semaine, elle se devait d'affronter à nouveau le reste du monde. Dans une semaine, elle n'aurait plus personne à qui écrire... Elle n'arrivait pas à réaliser. Sa seule raison de vivre s'était envolée, sans elle. Il avait déployé ses ailes, et ses dernières pensées, lui étaient adressées. Il n'était plus là, ne le serait plus jamais. Ange resterait seule jusqu'à la fin de sa vie sans but. Et c'était de sa faute. Oui de la sienne. C'est ce qu'elle se disait. Il était mort, pour elle, pour venir la chercher.. Tel un ange gardien, il avait voulu volé jusqu'ici, mais s'était finalement écrasé au sol. Décimé. Destin funeste. L'ange Gabriel l'avait recouvert de ses ailes, pour l'emmener loin d'elle..

* The end Of Flash Back *

Depuis, Ange s'était retirée dans une sorte de brouillard épais, qui l'empêchait d'avancer, qui l'empêchait de reculer. Elle était à présent noyée dans une torpeur sans fin. Un état second duquel elle refusait de sortir. Elle ne réagissait plus. Elle ne voulait plus dessiner. Elle ne voulait plus lire. Tout ce qu'elle aimait, s'était volatilisé.. Ou bien était perdu quelque part dans ce monde sans queue ni tête. Elle s'était perdue elle-même. Se retrouverait-elle un jour ? Une nuit, une douce nuit, sans étoiles, sans fin..
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Ξ Sujet: Re: * I'm the Cause Of yOur Death .# [ Pv Enry ]   * I'm the Cause Of yOur Death .# [ Pv Enry ] EmptyLun 21 Juil - 8:29

Tout était calme, silencieux, seul les ronflements intempestifs de ses camarades de chambre se faisaient entendre mélangé au grondement du vent dehors. Enry avait ouvert les yeux depuis déjà près d’une heure, les bras de Morphée n’étaient plus de coton mais d’un tissu poisseux et le jeune garçon ne parvenait plus à trouver le sommeil. Il fixait le plafond avec insistance, tout en comptant les fissures que pouvaient avoir celui-ci… Néanmoins, il arrivait toujours un moment où les rideaux de son baladin l’empêcher de voir plus loin… Ce n’était pas une manière très glorieuse pour trouver le sommeil, mais il la trouvait bien meilleur que de s’imaginait à voir sauter des moutons… Enry plaqua la paume de sa main contre les cheveux devant ses yeux, les dissimulant encore plus. Notre jeune aigle avait par la même occasion fermé les paupières pour repousser toutes ces pensées confuses qui l’empêcher de sombrer au pays des merveilles. Dormir, dormir, il voulait dormir. Pourquoi lorsqu’il avait décidé de dormir plus longtemps le matin n’y arrivait-il pas ? Le souvenir de la lettre de Thaïdiss qu’il avait reçu la veille lui rappela ces mots déplaisants. Lors du banquet du soir, les hiboux étaient venus déposés du courrier, l’hibou du jeune homme n’avait pas semblé très impatient de la lui donner. Lentement, Enry s’était approché de celui-ci (très nerveux d’ailleurs) pour lui prendre la lettre avec délicatesse puis l’ouvrir. Rien qu’en voyant la couleur qu’arborait la lettre (d’un bleu criard), il avait compris qu’elle venait de sa moitié, et seulement d’elle. Avec ses couleurs flashs complètement stupide…

Le petit aigle se retourna à plusieurs reprises dans son lit, avant de soupirer bruyamment d’un air lasse sans tenir compte du grognement q’avait émis son voisin de lit. Puis, il se redressa tant bien que mal tout en tirant son coussin pour poser son dos contre celui-ci. Ses pensées étaient trop embrumées pour qu’il puisse faire des choses faciles, surtout que le matin, même lorsqu’il avait les idées claires, il avait du mal à faire des choses très simple. On aurait pu penser que notre brun était peut être du soir, toutefois, il n’était ni du matin, ni du soir… Ni de la journée d’ailleurs, il avait toujours l’air fatigué, ennuyeux, affligé, et tout ce qu’on voulait d’ailleurs… De plus, le clapotement de la pluie qui battait contre les carreaux et les hurlements destructeurs de vent ne faisaient qu’accentuer son mal-être.

Ses pensées étaient toujours sombres, pourtant, il n’avait jamais eu de réel problème dans sa vie, et sa famille était seine d’esprit et joyeuse. Un peu trop d’ailleurs… C’était ceci qui l’exaspéré, il n’aimait pas voir les gens trop heureux, cela l’énerver, et ceci depuis son plus jeune âge. Enry repoussa doucement la couverture, d’une lenteur presque excessive, puis, tout aussi lentement il posa un pied sur le sol glacé puis le deuxième. Pendant cinq bonnes minutes, il resta ainsi, la tête penchait en avant, cherchant ses chaussons qui devaient traîner dans le coin… Peut être en dessous du lit ? Enry se leva puis regardant en dessous sans les voir… Qui avait donc eu l’idée de lui prendre ses chaussons qui n’avaient rien d’exceptionnel hormis le chausson gauche dont le coté avait été déchiré. Sa sœur y avait collé un petit cochon l’année précédente, et notre petit aigle avait eu l’excellente idée de l’arracher… Enry poussa un soupire et se dirigea vers la salle de bain avec ses affaires de rechanges et … sans chausson. La plante de ses pieds était donc gelée, mais cela ne fut qu’un misérable détaille sur lequel il ne s’attarda pas. S’il attrapait le rhume, tant pis… La douche était bien chaude, et il su qu’il était dans les premiers à la prendre. Quelle heure était-il ? Si tôt que cela ?

Une demi-heure plus tard, il descendit dans la salle commune vide de Serdaigle. Tout le monde devait être en train de dormir, mais tout en descendant les escaliers, il aperçut une petite tête brune près des bureaux. Peut être que c’était une préfète en vadrouille… Le jeune homme jeta un coup d’œil vers l’horloge de la pièce tout en adressant un simple hochement de tête lorsque son aîné lui adressa un sourire amical suivit d’un bonjour. Sans ajouter un mot, il sortit de la tour où se trouver la salle commune des aigles puis descendit très lentement les escaliers. S’arrêtant presque à chaque fenêtre. Son esprit vagabondait, la fatigue le pesait, il avait des crampes partout, et en plus, il pleuvait. C’était triste la pluie, c’était triste de rester enfermer aussi. Même lorsque la pluie tombait sur le château, le garçon trouvait toujours un moment pour sortir. De plus… Quand il pleuvait, le parc, le lac, les alentours du château étaient des endroits vides… Vide de monde, vide de conversation, mais pleins de sens pour lui. Il aimait plus que tout le silence, et la tranquillité, même s’il avait l’impression de moins la savourer de jour en jour… C’était étrange. Comme s’il n’aimait plus trop être seul, que par moment, son âme avait besoin de compagnie, même animal. Il avait l’impression d’avoir le besoin de sentir la chaleur humaine, d’entendre la respiration de quelqu’un près de lui. Et puis… La lettre de sa sœur qui l’avait légèrement bousculer depuis ces quelques heures, ses rêves et ses pensées étaient principalement tourner vers ces mots : « Pourquoi je n’arrive plus à t’apprécier autant qu’avant ? » Hein ? De la haine ? Un amour si fort qui disparaissait, qui s’éloignait. La seule chose, la seule personne avec qui il avait vraiment envi d’être, pourquoi lui avait-elle dit ça… ?

Alors qu’il se trouvait presque jusqu’en bas des escaliers de la tour, il se figea devant une autre fenêtre. Un silence de mort s’installa dans la pièce. Enry avait la tête légèrement pencher en avant, mais, il voyait très bien l’eau s’écouler sur la fenêtre. Puis, brusquement, il fit volte face pour retourner dans sa salle commune. Il ne fit pas attention au regard étrange que lui avait lancé la Serdaigle qui était toujours installé au bureau. Il essaya d’être le plus silencieux possible lorsqu’il monta dans les chambres, puis il s’agenouilla près de sa petite commode pour en sortir la lettre à qui il jeta un simple regard avant de la fourrer dans sa poche.

Le jeune homme redescendit donc de la tour après n’avoir jeter aucun regard à l’adolescente qui l’avait à nouveau suivit des yeux. Puis, il s’arrêta encore une fois à chaque fenêtre… Jusqu’à atteindre les couloirs puis le hall. Personne. Tout était… vide. Vide de sens, vide de paroles, vide de rires. Pourquoi ne se sentait-il pas heureux ? Etait-ce sa sœur qui lui avait enlevé toutes sensations de … bonheur ? Lui qui avait toujours aimer être seul… Enry se tenait au milieu de hall, l’idée que Rusard lui tombe dessus ne lui effleura même pas l’esprit. Les rares fois où il était tombé sur le concierge, il était avec un groupe d’élève… Sinon, jamais.

Le petit aigle restait silencieux, ses cheveux cachaient à moitié son visage, on ne voyait que ses lèvres qui gardaient toujours leur teinte légèrement rose mais qui s’étirait en un sourire neutre, indifférent, vide. Lentement, il glissa sa main dans sa poche pour en sortir la lettre. Thaïdiss avait un peu changer, où était-ce lui qui avait changé ? Bien entendu, il doutait qu’il est changé positivement. Enry n’allait jamais de l’avant, il ne faisait rien pour avoir des relations amicales avec des gens, qu’ils soient sorciers ou moldus. Et les vacances en compagnie de sa famille n’avaient pas été très amusantes. Mais, depuis quand Enry était amusant ?

Spoiler:

La lettre s’était terminée dans une signature tremblante, et l’on pouvait voir quelques tâches sur la feuille de papier. (Je rappelle que la famille du garçon ne possède pas de parchemin) Enry resta très silencieux, tout en lisant et relisant les mots inscrits sur le papier. Il savait que sa sœur avait pleuré en inscrivant ces mots, et lui ne savait pas pourquoi il n’arrivait pas à verser quelques larmes. Depuis tant d’année il avait voulu se refermer sur lui-même, pour se protéger de ce monde sans scrupule. Il l’avait toujours détesté ce monde, même s’il lui était arrivé d’apprécier quelques personnes dans cet déchetterie qu’était la terre. Enry ne se lamentait pas sur son sort, il ne se plaignait pas, parce qu’il savait qu’il y avait dans cette école des gens qui avaient vraiment souffert. Les souffrances d’autrui étaient toujours très différentes les unes des autres, et chacun le vivait différemment. Chacun à son histoire. Chacun à sa façon de vivre, sa façon de voir les choses, sa façon de sourire, de rester neutre, de rigoler, de plaisanter. Chaque être était différent.

Enry froissa brusquement le papier tout en le fixant. Pourquoi devait-il se forcer avec gentil avec des gens ? Pourquoi devait-il avoir l’air d’un focu pour faire croire à sa sœur qu’il était bon ? Et même s’il n’était pas à petit démon, il avait envi de rester neutre, de ne pas écouter les autres se moquer sur son passage. Il voulait rester fermer à ce monde pourris jusqu’à la moelle. Il voulait rester borner. Il ne voulait pas changer. Non. Il ne changerait pas. Il n’en avait pas envi. Que cela plaise où non…

Enry marcha lentement jusqu’à la sortie, poussa la lourde porte de marbre, utilisant même ses épaules. Et oui, entre sa silhouette de gringalet et une porte, ce n’était guère sa silhouette qui remporte. Enry disparut sous la pluie, tout en ayant remis la lettre dans sa poche. La pluie lui griffait le visage, lui transperçait le coup, le sillonner le corps. Mais il continuait d’avancer, s’enfonçant dans la brume, dans la pluie. Ses cheveux se collaient à sa peau, quand soudain, il heurta quelqu’un ou quelque chose. Il ne savait pas vraiment ce que s’était, et dû plisser les yeux pour voir que c’était… Une fille. Son visage, ses cheveux châtain foncés lui disaient vaguement quelque chose, pourtant son esprit restait complètement fermé, et il continuait de la toiser avec un regard indifférent lorsqu’il lui dit :

« Tu peux pas marcher sur le chemin au lien de t’arrêter en plein milieu … ? » Il avait parlé assez fort pour que le vent ne dissimule pas sa voix.


[ - 2120 mots - ]


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Ξ Sujet: Re: * I'm the Cause Of yOur Death .# [ Pv Enry ]   * I'm the Cause Of yOur Death .# [ Pv Enry ] EmptySam 16 Aoû - 18:48

Le bonheur… Finalement, il se résumait à quoi ? Un soleil qui brille, des fleurs qui naissent à l’aurore, des abeilles qui butinent,… Être entouré de personnes qu’on aime et qui nous aiment en retour. Ou bien même être entouré d’une seule personne, une seule qui tient à vous réellement, sincèrement, et ce, pour ce que vous êtes et non pour ce que vous pouvez apporter. Une personne qui vous montre chaque jour que vous n’êtes pas rien mais tout. Le bonheur se dissimule derrière un sourire rayonnant, derrière de petits yeux pétillants, dans les paroles précipités d’un enfant sémillant,…. Et cetera, et cetera… Le bonheur n’a pas de degré déterminé, il est illimité. Il s’infiltre dans chaque parcelle de votre corps, coule dans vos veines, et quand il est trop important, il vous donne l’illusion que vous seriez capable de soulever des montagnes. Parce que… « Le bonheur est pareil à un cliché, il est instantané. » Alors vous sautez dans les bras de la personne que vous aimez, vous sautillez partout, vous riez pour un rien, pour dépenser ce trop plein d’énergie positive. Il suffit d’un infime détail pour que le bonheur s’évapore dans les brumes d’un imminent désespoir. Et le soleil se couche, et les fleurs fanent, et les abeilles plantent leur dard dans la peau d’une innocente victime, pour mourir par la suite, contrairement à sa proie qui s’en sortira avec une minuscule séquelle. Les enfants ne jouent plus au ballon, ils préfèrent remplacer les douces paroles par des mots sortis d’on ne sait où, grossiers pour la plupart. La personne que vous aimez part, loin de vous. Elle part et ne se retourne pas, ne reviendra pas. Tant pis. Même si le bonheur n’est plus là, on continue de vivre. Ange continuait de survivre. Et bientôt, elle sortirait de son brouillard pour de bon, sans avoir peur de ne plus pouvoir respirer à cause de cette douleur lancinante qui lui compressait à chaque fois cœur et poumons, prévoyant l’évidente crise infernale qui se préparait. Bientôt, elle recommencerait à dessiner comme avant. Les livres lui donneraient à nouveau envie de s’évader. Sa plume danserait sur des mètres de parchemin sans ne plus s’arrêter car l’inspiration lui serait alors revenue. Elle écrirait, dessinerait, lirait sans relâche. Elle conterait son histoire à travers formes, courbes et ombres, mots phrases, et pages. Peu importe si elle risquait gros en espérant trop. Peu importe…. Qu’avait-elle d’autre à perdre ? Etait-il possible de souffrir plus qu’elle ne souffrait en ce moment ? Douleurs engourdie dans une léthargie qu’elle se refusait à quitter pour l’instant. Et sûrement les quelques jours à venir. Parce qu’elle n’était pas encore prête. Pas prête à se risquer à affronter cette affliction des plus atroces. Difficile. C’était trop difficile…. À faire face comme à combattre. Et elle était loin d’être surhumaine. Personne ne l’était. Tout le monde a ses faiblesses, Ange aussi, même si elle sait les dissimuler à la perfection derrière son masque d’indifférence. Comme elle le faisait d’ailleurs à cet instant même, là, presque à l’abri sous le feuillage dru de l’arbre contre lequel elle était toujours appuyée. Quelques gouttes cependant réussissaient à franchir le bouclier de feuilles, venant ensuite se perdre dans la chevelure sombre de la jeune fille. Elle n’avait pas froid et elle n’avait pas peur de tomber malade. C’était le dernier de ses soucis. L’eau glaciale s’aventurant dans ses cheveux de jais et venant ensuite s’écouler dans sa nuque fragile la laissait de glace, ne lui faisant pas le moindre effet, ne lui provoquant pas un seul frisson. Ce n’était pas désagréable. Ce n’était pas délectable…. Ce n’était tout simplement rien. Sans importance. Pour le moment, le monde dans lequel elle s’efforçait de vivre était totalement dépourvu de sensations. Dépourvu de sens, n’ayant ni haut, ni bas. Un néant…. Toujours et encore ce néant persistant. « Le jour fait semblant de se lever. Mais c’est la nuit pour toujours. » Cette citation, tirée d’un livre [ Hell ] qu’elle avait lu il y a peu de temps, lui revenait sans cesse à l’esprit. Elle se la répétait intérieurement encore et encore… Un refrain sans fin. Tant pis. Tant mieux. Elle ne savait quoi en penser. Qui sait… Un jour peut-être l’obscurité de la nuit se dissiperait doucement, cédant alors sa place aux premiers rayons rougeoyant du soleil levant. Elle pourrait regarder ce-dernier s’élevait lentement dans l’océan azure qu’était le ciel jusqu’à ce qu’il atteigne son zénith. Et là, elle observerait sa descente sereine qui mettrait peu à peu un terme à une journée de plus dans la vie de tous les chers êtres vivants de cette planète. Une descente précédant une nouvelle nuit noire peut-être pas interminable cette fois. Oui… Peut-être que le lendemain, le soleil se lèverait à nouveau, brillant, scintillant majestueusement de mille diamants parmi les nuages de cotons.

Aujourd’hui le coton des nuages était trop compact pour que filtre la plus infime lueur. Il n’y avait toujours personne d’autre qu’elle dans le parc. Ce qui n’était pas étonnant. Seule élève assez déjantée pour être sortie par un temps pareil. Au moins était-elle sûre de ne pas être dérangée. Personne ne se risquerait à sortir. Si ? Non…. Sûrement pas. En général, les jeunes adolescents de Poudlard préféraient le beau temps, la chaleur à l’humidité et au froid. L’hiver semblait s’approcher à grands pas et notre petite Ange l’attendait les bras grands ouverts. Elle aimait cette saison. Elle n’avait pas vraiment de raisons précises. Elle l’aimait c’est tout. Elle aimait les flocons de neige se détachant précipitamment des nuages. Elle aimait les rafales de vent glaciales. Elle aimait tout ce qui faisait cette magnifique période de l’année. M’enfin…. Hiver signifiait aussi festivités, vacances, Noël…. L’enfer pour elle. Quoi de pire à ses yeux que ces instants censés être synonyme de joie et bonne humeur. Bah tiens, pourquoi pas après tout ?! La famille Davis ferait une jolie petite ronde autour d’une table tapissée de festins en tout genre et discuterait gaiement pendant le dîner. Tout cela, bien sûr, dans une atmosphère joviale et avec un feu crépitant tranquillement dans la cheminée. Et tant qu’on y est, ils se rassembleraient tous devant le sapin d’un vert qui ferait pâlir la verdure des jardins de Versailles. Evidemment, sapin tout aussi joliment décoré que ces fameux jardins. Puis là… Ils se mettraient tous à chanter n’est-ce pas ?! Dans la joie et la bonne humeur. Ben voyons… « Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver. Boules de neige et sapins verts et bonne année grand-mère. » Non attendez, encore mieux…. « We wish you a Merry Christmas, we wish you a Merry Christmas, we wish you a Merry Christmas and a Happy New Year ! » Minuit sonnerait et tout le monde offrerait tel et tel cadeau à telle et telle personne avec en prime une étreinte à couper le souffle. Ainsi se passerait le Noël de la noble famille qu’était celle de la jeune Serpentard. Vous croyez franchement que ça pourrait se passer de cette façon ? Vous y croyez ? Ah ben non… Moi je vais vous dire comment se déroulerait la fête. Chacun mangerait de son côté, ils ouvriraient les cadeaux avant l’heure. Evidemment, Ange n’aurait rien à déballer puisqu’on ne lui aurait rien offert. Ah si, son père… Son tendre géniteur lui donnerait quelques galions histoire qu’elle aille s’acheter ce qu’elle désirait sur le Chemin de Traverse. Mais elle n’irait jamais, elle jetterait l’argent dans les toilettes et tirerait la chasse sans regrets. Voilà un vrai Noël à la Davis. M’enfin, nous savons tous que ça ne se passera pas de la sorte. Bah nan. Maintenant que Sean avait disparu de la vie de notre petite poupée…. À quoi bon revenir au manoir ? Au moins, lorsqu’il était encore vivant, Ange pouvait le voir de temps en temps en… « cachette » -.- Nah… Elle ne retournerait « chez elle » sous aucun prétexte lors d’aucune vacance. Oui. Elle éviterait de revenir chez son géniteur le plus possible. Poudlard était sa seule maison et elle aura tôt fait de débarrasser le plancher du manoir des Davis, ses études une fois terminée. Et puis, elle irait là où le vent la porterait. Elle n’était pas idiote, elle savait pertinemment que ce ne serait pas aussi facile d’entrer dans la vraie vie qu’un adieu prononcé et une valise bouclée. D’abord, elle se trouverait un travail bien sûr, histoire de pouvoir loger quelque part, subvenir à ses propres besoins… Bref, survivre en résumé. Ange était prête à faire n’importe quoi, n’importe quand, n’importe où pour enfin abandonner son enfance et adolescence piteuses loin derrière elle. Et surtout pour ne plus jamais voir ce visage odieux aux traits grossiers. Ne plus jamais voir ce regard malsain et moqueur. Ne plus jamais revoir James Davis, ni père, ni rien, juste le géniteur d’une jeune fille qui le méprisait. Enfin…

La jeune sorcière sortit de ses songes, comme si elle venait d’émerger d’une noyade sans fin, non mortelle, cependant quelque peu effrayante. Elle leva les yeux vers le ciel toujours dissimulé en cet instant derrière le feuillage du grand chêne. Etrange que les feuilles ne soient pas encore totalement tombées. Qu’attendaient-elles pour effectuer leur élégante et ultime chute d’une beauté naturellement effarante ? Ce n’était pas encore le temps. Elles n’étaient peut-être pas encore à mourir, déjà, si vite… Les plantes sont inertes et muettes, aveugles et sourdes, mais elles sont vivantes. Elles ont aussi leur propre cycle de la vie, petit cercle interminable. Sûrement existait-il aussi des prédateurs féroces de la végétation. Le premier étant sans nul doute l’Homme. Oui l’Homme qui a tendance à oublier que l’ont vit grâce aux plantes, grâce à tout ce qu’elles nous apportent de bon. L’adolescente était loin de faire partie des fidèles écologistes, seulement, elle trouvait les hommes de plus en plus idiots [ si on peut plus Ô.o xD ]. Ils n’avaient pas l’air de franchement réfléchir aux conséquences de leurs actes. M’enfin. Soit. L’être humain devra bien disparaître de la surface de la Terre un jour. À quoi bon tenter de repousser une chose aussi puissante qu’inévitable ? L’Homme courait tout droit à sa propre perte. Bref Bref. Nous ne sommes pas là pour discuter du sort de nos amis mais plutôt de celui de notre petit ange déchu. Revenons donc à nos moutons.

La jeune Serpentard ferma les yeux un moment avant de s’avancer de deux, trois, quatre petits pas s’extirpant ainsi de sous la protection verdoyante de l’arbre. Il ne fallut que quelques secondes seulement pour qu’elle soit deux fois plus trempée qu’elle ne l’était déjà. Elle avait le visage toujours levé vers les cieux et on pouvait apercevoir des dizaines de gouttes de pluie perler sur ses joues d’albâtre telles des larmes de diamants. Mais elle ne pleurait pas. Non. Elle n’avait pleuré qu’une fois dans sa vie d’adolescente et elle ne pleurerait plus jamais. Elle fera tout pour que ça n’arrive plus jamais en tout cas… Et puis quoi ? De toute façon elle n’en aura pas l’occasion puisqu’elle ne s’attachait à personne. Quant à la douleur physique… Elle y restait indifférente, du moins, du mieux qu’elle pouvait… M’enfin son géniteur n’aura plus une seule fois l’opportunité de lever la main sur elle, elle ne le laisserait pas faire. Pas encore. Nan… Mais en attendant, elle était en sécurité ici, à Poudlard. Quoi que… Avec ce qu’il se passait ces derniers temps, la sécurité des élèves était quelque peu incertaine. Bien sûr, des rumeurs circulaient quant à l’état mental du jeune Harry Potter, bien qu’il ait été confirmé qu’il ne mentait pas, et ce, depuis le début. Apparemment, le mépris déjà fort présent entre les maisons se renforçait un peu plus chaque jour. Plus particulièrement entre Serpentard et les autres maisons. La tension qui régnait dans la prestigieuse école de magie en devenait presque palpable. Ange, elle, faisait partie des rares élèves [ voir était la seule xD ], qui se contrefichaient totalement de ce qui se passait autour de leur petite personne. Oui. Elle n’en avait fichtre rien à faire de cette guerre idiote entre telle ou telle maison, des moqueries, pas plus intelligentes, envers ce célèbre Gryffondor… Elle trouvait toute cette mascarade d’une stupidité exagérée et inquiétante. En ce qui la concerne, elle n’avait rien contre les Gryffondor en particulier ou cet Harry…. Tant qu’ils ne se risquaient pas à venir l’enquiquiner… Bien sûr, elle se souvenait combien…. « lions » pouvaient se montrer aussi sots et prétentieux que les « serpents ». Oui elle se rappelait même très bien de ce jeune homme qui s’était mis en travers de sa route alors qu’elle courait répondre à la lettre de son cher frère. Tout ça pour la faire tomber dans tous les cas. Un abruti… Il n’y avait pas d’autres mots pour le décrire -.- Edward Montgomery. Moui, il ne valait mieux pas qu’il récidive car cette fois, elle aurait sa baguette sur elle et ce serait bien pire qu’une simple gifle à quoi il aurait le droit. Ne jamais mettre une demoiselle en colère, surtout pas Ange Davis. Notre petite Ange.
La jeune fille émergea soudainement de l’océan agité de ses pensées. Quelque chose… Ou plutôt quelqu’un venait de la heurter. Et ce quelqu’un s’activait maintenant à jacasser. Elle avait à peine perdu son équilibre et avait vite reprit contenance. « Tu peux pas marcher sur le chemin au lieu de t’arrêter en plein milieu … ? » Elle lança un regard noir au jeune homme qui lui faisait face, car oui c’était un jeune homme. Enfin… Jeune homme, jeune homme… De biens grands mots. Il entamait tout juste son adolescence. Il devait avoir son âge, peut-être moins, peut-être plus.


« Peut-être que si tu t’achetais des lunettes, tu verrais mieux où tu mets les pieds… »

Elle avait sifflait cette réponse, une lueur menaçante pétillant dans ses grands yeux noisettes, le son de sa voix ne se faisant pas plus haut que le souffle lacérant du vent. Elle s’était retenue d’ajouter que c’était un sombre crétin qui n’avait apparemment pas remarque que le parc, en plus d’être immense, était désert. En outre, Ange n’était pas censée savoir que quelqu’un d’autre aurait le courage de se promener en dehors du château par ce temps infernal et déciderait comme par hasard de venir se balader sur CE chemin T.T M’enfin, elle avait à présent l’habitude d’avoir à faire à des personnes dont la capacité intellectuelle ne dépassait pas celle d’une moule. Cependant… La moule en question lui disait étrangement quelque chose... Oui ce garçon, elle l’avait déjà rencontré, mais où ? Quand ? Pourquoi ? Elle le scruta attentivement de son regard froid. Elle croisait beaucoup de monde dans les couloirs mais elle ne retenait pas leur visage à chaque fois. Alors pourquoi cet inconnu précis semblait lui causer tant de troubles… ? L’expression de son visage de porcelaine passa du mépris à une curiosité non-dissimulée. Qui était-ce ? C’était franchement… Bouleversant. Elle plissa les yeux, comme pour mieux voir ce qui différenciait ce personnage intrigant de tous les autres. La jeune fille se concentra un maximum, histoire de faire appelle à sa mémoire. Pour le moment, ses souvenirs restaient insaisissables, brumeux. Elle finirait bien par découvrir quel rôle ce garçon avait joué dans sa triste vie. Elle réfléchit encore et encore ainsi pendant bien quelques minutes silencieuses avant de hausser exagérément les sourcils. L’image cauchemardesque d’une allée sombre à l’odeur pestilentielle abritant nombre de personnages infâmes s’imposa à elle. Elle élucida le mystère dans un souffle…


Dernière édition par Ange Davis le Sam 16 Aoû - 18:51, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: * I'm the Cause Of yOur Death .# [ Pv Enry ]   * I'm the Cause Of yOur Death .# [ Pv Enry ] EmptySam 16 Aoû - 18:49

« Toi… L’ange gardien. »

Oui c’était ce jeune inconnu de l’allée des Embrumes qui l’avait tiré des griffes de ces personnes effrayantes à deux reprises. Depuis, elle n’avait plus jamais entendu parler de lui et ne voulait rien savoir à son sujet d’ailleurs. Sa ressemblance avec son frère lorsqu’il était plus jeune ne l’aiderait pas à franchir le cape d’un deuil déjà trop pesant, au contraire. L’ange gardien… Un ange presqu’aussi noir qu’elle.


[ HJ .# Obligée de pOster en deux fOis <.< ]
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Ξ Sujet: Re: * I'm the Cause Of yOur Death .# [ Pv Enry ]   * I'm the Cause Of yOur Death .# [ Pv Enry ] EmptyDim 19 Oct - 21:22

La réaction de l'adolescente était presque logique, mais cette manière de parler aux gens ne le gêné pas. Il avait comme qui dirait, l'habitude. Mais, pourquoi il avait l'impression d'avoir déjà entendu la voix de la jeune fille quelque part ? Pourquoi les sons qui sortaient de sa gorge ne lui étaient pas inconnus. À travers ce barrage de pluie, il tenta de découvrir les courbes de son visage, de son corps, de trouver quelque chose qui lui permettrait d'identifier le propriétaire de cette voix. Des cheveux foncés légèrement ondulés plaqué contre son visage à cause de cette pluie torrentielle. Pourquoi n'arrivait-il pas à se souvenir, alors qu'il était sur d'une chose : il connaissait cette voix. Cette sonorité. Enry resta sans voix, à réfléchir pendant de longue minute. C'était comme si la phrase brusque que son interlocutrice lui avait dite n'avait aucun effet sur lui, que cette manière d'accuser les gens avait complètement rebondit sur lui. Ou peut être même que ces mots l'avaient traversés ?

Le petit aigle continua de détailler ce visage qu'il arrivait à peine à voir. Lorsque de nouveaux sons s'échappèrent de la gorge de la jeune fille. Et là, ce fut le déclic. Une succession de scène lui traversa l'esprit, il commença à avoir mal à la tête et du soulager la douleur en passant sa main glacée sur son front après un soupire. Qu'avait-elle dit ? Ange gardien ? À nouveau, il reporta son regard sur les prunelles sombres de l'adolescente. Le silence retomba lourdement. Mais cette fois, c'était à lui de le briser. Il n'aurait jamais cru retrouver cette fille de cette manière, sous la pluie, en plein orage. Cette fois, les deux adolescents ne se trouvaient pas dans une situation périlleuse, mais ce n'était pas une situation glorifiante non plus. La pluie ruisselait sur le visage de chacun, et ils étaient trempés jusqu'aux os. Qui s'en inquiéter ? Même pas eux. Ou peut être qu'Ange avait froid ?

Enry secoua légèrement la tête. Ce n'était pas de l'inquiétude, il ne voyait pas pourquoi il s'inquiétait pour elle. C'était simplement parce qu'elle était très peu protéger et qu'elle tremblait de tout ses membres. Enry conserva ce même silence. Seul le souffle du vent et la pluie faisaient du bruit autour d'eux. Il fallait bien qu'il parle, qu'il dise quelque chose. Mais, en toute honnêteté, que pouvait-il bien dire ? Répondre ? Ce n'était même pas une question qu'elle avait énoncé, c'était simplement une affirmation. Ange gardien ? Était-ce un rapport avec la dernière fois, lorsqu'ils s'étaient mutuellement sauvé des griffes d'un vieux fou ? À la différence que la jeune fille était restée figé plusieurs fois, même s'il n'avait pas dû utiliser énormément de force pour la tirer, il l'avait quand même tirer. Hey, tu allais mourir si tu restais là à attendre qu'il t'écorche vif ! Oh... mais c'est pas grave, se sont juste des ongles sales et charnues. Ah ah, trop drôle. Nous mourrons tous d'envi de nous faire broyer les os par ces mains toutes froissées et noircies. Pleines de bactéries. Enry en avait frissonner d'horreur ce jour là. Et, c'était un supplice que de devoir se remémorer ce jour où il avait cru laisser sa peau dans l'allée des embrumes. Plus jamais il ne mettrait les pieds là dedans, même pas pour plaisanter.

Aussi, il fallait ajouter qu'il ne connaissait toujours pas le prénom de l'adolescente. Il ne le connaîtra probablement jamais, vu qu'elle avait l'air comme lui sur ce point : ce n'était qu'un prénom, qui ne serait pas forcément réutiliser. Et peut être oublier. Souvent, Enry oubliait les prénoms. Quand il ne voyait pas l'utilité de l'enregistrer dans sa boite crânienne. Le jeune homme sentait le froid lui transpercer la peau, ses muscles se contractaient sous la douleur. Il fallait qu'il rentrer. À rester sous la pluie ainsi, le froid risquait d'avoir raison de lui, et il n'avait pas vraiment envi d'attraper un gros rhume. Même habituait à la pluie, il pouvait tout aussi bien tomber malade. Enry était un être humain comme les autres...

" On ferais mieux de rentrer avant le couvre feu... "

Enry s'approcha, discrètement, pour tirer lentement sur la manche de la jeune fille aux cheveux de jais. Peu importe si elle le prenait pour un imbécile, cela n'allait pas arranger sa côte en popularité (sachant qu'il n'est pas spécialement populaire). Le jeune garçon recula légèrement sur le coté, toujours en fixant l'adolescente, attendant sa réaction. Puis finalement, lorsqu'elle avança d'un pas {hj : Tu me dis si ça pose soucis que je contrôle à peine ton personnage}, il avança à son tour, lui tournant le dos. Il ne savait pas si elle allait l'entendre sous la pluie, mais il rétorqua quand même :

" Tu ne m'as pas dit comment tu t'appelais. "

Il savait qu'elle était à serpentard, même s'il ne l'avait jamais re-croiser dans les couloirs avec le blason des serpents. Mais, il ne savait pas pourquoi il avait envi de courir tout en restant ici. Ce n'était pas logique. Il le savait. Il y avait une force qui le tirait d'un coté, et une autre vers l'opposé. Enry ne savait pas vraiment comment réagir, la tête penchait vers l'avant, il n'écouta plus le bruit de la pluie qui tambourine le sol. Il attendait juste que l'adolescente lui réponde. Juste pour savoir. Parce que, malgré tout, cela avait été une rencontre vraiment particulière. Si on pouvait qualifier cela de 'rencontre'... Le prénom de son interlocutrice resterait gravé dans sa mémoire, seulement quelques temps. Il n'avait pas l'intention de l'écrire, où même d'essayer de s'en souvenir à chaque fois qui la croiserait. Juste savoir à qui il avait affaire.


{936 mots}
Le sujet est clos =) On en a parlé avec Ange <<3


AAA par A.S. 20.10.08
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