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 Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle

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Ξ Sujet: Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle   Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle EmptyLun 4 Jan - 13:10

Olympe Dory, Gryffondor de son état, entrait donc cette année dans sa 6e classe Poudlardienne. Qu'est-ce que cela changeait? Peu de choses. Olympe avait toujours les mêmes camarades, les même professeurs certainement, les mêmes amis inter-maison, les mêmes préoccupations, à savoir tout ce qui n'a aucun rapport avec la magie...

Le temps mis pour faire sa valise avait, cette année, dépassé la demi-journée. Entre les sous-vêtements à trier, enlever ceux qui ont déjà bien vécus, et préparer les nouveaux de l'été, encore neufs exprès, puis les pantalons, les jupes les robes et les maillots, les débardeurs, les t-shirts... Et malheureusement, cette grande robe noire qu'elle détestait. Cette robe de magicienne qu'elle abhorrait de son cœur.

Cette année, Olympe serait seule avec son jumeau. Parce que leur ainé, Wendell était désormais diplômé de l'école, il avait terminé sa dernière année, il se lançait donc dans la vie d'adulte. Et Olympe restait donc avec son jumeau autiste. Autant dire seule. Seule encore à s'occuper de son serdaigle de Aëson.

Heureusement, la jeune fille avait des nerfs solides, et même si parfois son frère lui pesait sur l'esprit, elle avait à cœur de ne jamais le montrer.
Elle retrouva dans le train quelques unes de ses amies, avec qui elle papota de beaucoup de choses, fit son possible pour ne pas pleurer lorsqu'on arriva sur les sujets qui la fâchaient... Certains cours étaient encore potables selon elle, entre autre, l'astronomie. Et encore, c'était bien parce que celui-ci parlait très peu de magie, mais bien plus des étoiles. Par contre, la voyance, les sortilèges, la métamorphose... Même le sport n'avait rien de normal... Comment pouvaient-ils tous se complaire dans cette anormalité?

Et le trajet avait enfin cessé, lorsque le train était arrivé à Pré-Au-Lard. Olympe respira un grand coup avant de descendre dans cette ville où la magie transpirait à grosses gouttes. Enfin... Olympe transpirait, surtout!
Retrouver toute cette ambiance, alors qu'elle avait passé un merveilleux été l'oppressait et la stressait à un point qu'elle n'avait pas imaginé. D'habitude, elle se préparait mentalement, mais là, c'était d'un coup, trop pour elle.

Alors évidemment, elle avait gardé son impassibilité habituelle, elle souriait aux gens, elle papotait encore et toujours avec ses amies, elle faisait comme si tout allait bien... C'était presque facile, saif qu'en fait c'était bien dur. Alors lorsqu'elle vit Zeno au détour d'un couloir, peu après le dîner d'accueil, Olympe se jeta presque sur lui, à la manière d'un lion sur une brebis. Elle lui saisit la main et l'entraina à l'écart des autres. Elle ne lui avait pas dit bonjour, ni même prit de nouvelles, et encore moins jeté un regard, elle s'était contenté de marcher droit devant elle, avant de trouver un bout de couloir au calme et un peu sombre.

Soudain, elle s'arrêta et lâcha la main de son ami. Elle se sentait sur le point d'exploser. Elle se retourna doucement vers le Gryffondor, et alors qu'elle ouvrait la bouche pour dire quelque chose, rien ne sortit d'entre ses lèvres, par contre, toutes les larmes refoulées brisèrent les barrages et inondèrent ses joues. En silence, toujours, Olympe pleurait sans pouvoir s'arrêter. « Je... je suis... suis... suis... tell'ment... désoléééééééé... » hoqueta-t-elle tant bien que mal. Elle tenta par tous les moyens de sécher ses larmes, avec les mains, puis lorsqu'elles furent trempée, elle continua avec les bords de sa robe et ses manches, qui eux aussi furent rapidement détrempés.

Olympe avait choisir Zeno pour craquer, parce qu'elle savait que lui, il la respectait avec ses excentricité. Il l'avait même compris presque tout seul, dès le début. Elle n'avait jamais eu besoin de lui dire qu'elle n'aimait pas la magie, il n'abordait jamais le sujet, ou alors c'étaient juste des maladresses, dûes aux informations cruciales liées au monde magique. Alors oui, dès qu'elle avait vu son camarade préféré, elle s'était jeté sur lui et l'avait trainé jusque là pour pouvoir pleurer tranquille, mais pas seule. Elle pleura de longues minutes, toujours en silence, et finalement, lorsque presque toutes ses larmes furent sorties, elle leva enfin ses yeux mouillés sur Zeno Rowle. « Je... Je suis désolée, sincèrement. J'ai pas pu m'empêcher. J'ai... J'ai craqué, alors que... J'ai eu peur en sortant du train... C'est juste que... J'ai cru que... Mon frère, mon grand frère Wendell n'est plus là, et puis Aëson il... il comprendrait pas alors... » elle secoua la tête de manière négative et ferma les yeux, tout en rebaissant la tête vers ses chaussures. Elle se triturait les mains comme si s'arracher un doigt aurait pu arranger les choses. « J'ai tellement peur. Tous les ans. Je n'aime pas ce château, je n'aime pas les cours, je n'aime pas cette ville... C'est un vrai calvaire! » dit-elle, avec une voix blanche. « ET JE DETESTE ETRE UNE SORCIERE » explosa-t-elle sans prévenir. Et elle se remit à pleurer à chaudes larmes, sauf que cette fois, elle fut beaucoup moins silencieuse!

Mot : 810
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Ξ Sujet: Re: Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle   Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle EmptyMar 5 Jan - 19:06

    Les vacances d’été étaient passées si rapidement que Zeno avait été étonné lorsque sa mère lui avait annoncé qu’ils devaient tous se rendre à la gare le lendemain, il se souvint de la réaction de sa mère lorsqu’il lui demanda pourquoi toute la famille devait se rendre à la gare en beau milieu des vacances, elle lui avait rit au nez sans pouvoir s’arrêter, tout comme sa petite sœur qui ne l’avait pas aidé à comprendre pourquoi on se moquait autant de lui, elle avait peinait à articuler ne serais ce que quelques mots, « c’est la rentrée demain », voilà la phrase que Zeno avait compris, il avait été désespéré et avait dût dire adieu à ses grasses matinées, ses repas familials si délicieux, ses parties de jeux sportifs avec ses anciens camarades de l’école Moldue, il avait dût dire adieu à tout ce qu’il adorait, il avait même demandé à ses parents de faire une lettre à la direction de l’école pour lui autoriser les grasses matinées, bien sûr, aucuns des deux ne l’avait pris au sérieux … quelle poisse ! Pourtant, malgré tout ces adieux le jeune homme avait hâte de retourner à Poudlard, revoir ses amis, partager des repas tout en rigolant, participer aux cours ou plutôt se moquer des professeurs qui essayaient toujours de rester sérieux même si quelque fois quelques blagues bien sorties arrivaient à leur faire débloquer la mâchoire, c’était tout ces bons souvenirs qui redonna le sourire à l’Italien et même l’envie de se rendre rapidement à la gare, à la grande surprise de sa mère.

    Zeno partagea sa cabine de train avec sa sœur et sa cousine, comme toutes les autres années, cela avait toujours été comme cela et ne changerait que si un événement devait se produire, come par exemple dans deux années, au moment où le grand frère devrait quitter cette école et débuter sa vie professionnelle, cet enfer qu’il redoutait, là où il devrait se débrouiller tout seul et qu’il allait être livrer à lui-même, il redoutait gravement ce moment et profitait donc de sa jeunesse le plus possible. Lorsque le train s’ébranla à son arrivée près de Poudlard, Zeno suivit sa sœur et sa cousine au beau milieu de tout les autres groupes qui s’étaient formés sur le chemin qui menait au château, le dîner d’accueil débutait, le repas se faisait festif, amical et très animé, puis lorsqu’il se termina, chacun des élèves remontaient dans leur salle commune respective, le jeune Italien allait donc se rendre dans la Tour des Gryffondors lorsque soudain il sentit une petite main frêle et fragile saisir la sienne et l’entraînait dans un couloir calme où presque personne ne se trouvait.

    C’était Olympe qui avait prit le soin de s’écarter de la zone bruyante, cela n’étonné pas du tout le jeune homme, pourtant il aurait voulus la voir plus tôt aujourd’hui, elle lui avait tellement manquée durant ces deux mois de vacances, et même comme cela il n’avait pas osé allait la voir, elle lui avait apparut comme inaccessible ce jour là, aucuns mots, aucuns regards, rien à son adresse, Zeno ne l’avait pas mal prit mais il se sentait comme rejeté par cette attitude et pourtant, elle était bien devant lui en ce moment même. Soudain, sa camarade lâcha la main de l’Italien, la scène se passait comme au ralentit, elle se tourna vers Zeno et voulut parler, mais ce n’était pas des mots qui sortaient mais des larmes, tout sortait d’un coup sans prévenir.

    Les larmes d’Olympe ne s’arrêtaient plus, elles roulaient sur ses joues à n’en plus finir, et les quelques mots qu’elle essayait de prononcer se terminer en phrase totalement irrégulières et incompréhensibles, Zeno l’écoutait sans un mot, il attendit qu’elle termine pour pouvoir enfin parler à son tour :

    « Bonjour à toi aussi. Tu sais que presque à chaque fois qu’on se voit tu te mets à t’excuser ? »

    Zeno se rapprocha de la jeune Gryffondor, prit ses mains dans les siennes et entoura son corps dans ses bras, il sentait son cœur battre d’une telle force qu’il se demandait comment il faisait pour rester encore au beau milieu des côtes de la jeune fille. Il resta dans cette position deux minutes, le temps qu’il soit certain que plus une seule larme ne coule à nouveau des yeux d’Olympe :

    « Ca va mieux ? »


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Ξ Sujet: Re: Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle   Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle EmptyMar 5 Jan - 20:31

Le pire c'est qu'il avait raison. Elle ne s'en était même pas rendue compte, et Zeno avait mis le doigt dessus. Complètement horrfiée, Olympe le regarda avec un air affolé et désolé. « Je... Je suis vraiment désolée, pardon... c'est que... Ben à chaque fois j'ai l'impression qu'il faut que je le fasse... » dit-elle en haussant les épaules et en baissant la tête. « J'ai... J'aurais pas du te tirer de force comme ça, si ça se trouve, tu discutais avec tes amis et j'ai coupé quelque chose... » sa voix avait encore quelques trémolos qui tiraient dans les aigus, et elle regardait avec un air malheureux comme celui d'un chiot derrière elle, par là où ils étaient venus. « Et puis, quand tu me donnes un rendez-vous, j'arrive en retard... C'est nul, non? » Demanda-t-elle, en essayant de sourire maladroitement.

Puis doucement elle se détacha de son étreinte, et essuya ses dernières larmes, espérait-elle. Elle se sentait toute faible, maintenant, et elle avait les yeux trop gonflés pour y voir clair, déjà qu'il faisait sombre!
Elle essaya de garder son sourire, mais ça ne tenait qu'à un fil qu'elle refasse une crise de larmes. Elle passa longuement la paume de sa main sur un œil et tenta de regarder son ami dans les yeux. Seulement, elle n'y parvint pas, et rigola de sa propre incapacité. Elle cacha son malaise en expliquant sa crise de tout à l'heure. « Mon frère, Wendell, il a eu son diplôme en juin dernier. Alors il n'est plus là. Je faisais le trajet avec lui avant, et puis on parlait de plein de choses. Et ça me détendait. Mais là j'étais toute seule avec Aëson... Et Aëson, c'est pas que... Mais il est tellement différent et renfermé... Avoir une conversation avec lui, c'est dur. »[/b][/color] Loin d'elle l'idée de traiter son frère d'handicapé, elle aurait refait la tête au carré à qui l'aurait dit devant elle. Et encore moins penser qu'elle ne l'aimait pas, elle adorait son jumeau. Mais il fallait bien qu'elle avoue, que dans certains domaine, son frère n'était pas doué, voir d'aucune utilité. Et il ne lui serait jamais venu à l'esprit de le laisser seul d'ailleurs. Elle était indispensable, d'après elle, à son jumeau autiste. « Et puis, j'ai passé un super été, j'ai travaillé dans un magasin de vêtements à Londres. Un magasin normal... euh... Moldu... » dit-elle en faisant la grimace. A croire que c'était les gens normaux qui n'étaient plus normaux. C'était franchement le monde à l'envers ! Olympe soupira et raconta ses journées normal, dans un monde normal, sans magie ni sortilèges. Au fur et à mesure, ses yeux rouges lui piquaient moins la peau, et elle avait un sourire plus radieux à mesure qu'elle avançait dans son monologue. Elle n'oublia pas le passage avec Helena et Friedirch : elle avait joué l'insolente qui essaye de se mettre entre deux oiseaux déjà bien entre eux. « C'était trop facile de la faire enrager. Et le pauvre n'a rien compris. »[/b][/color] dit-elle en levant les yeux au ciel. « Mais je les aime bien, ils sont mignons! Faudra que je pense à aller m'excuser... Plus tard! » dit-elle en tirant la langue.

La revoila joviale et gaie, comme d'habitude. « Pfiou! Ca fait du bien! » Dit-elle en s'étirant largement les membres. « Je sais pas comment j'aurais pu faire sans toi. Si j'avais pas un ami comme toi, je sais pas ce que je deviendrais! » dit-elle en posant sa tête sur son épaule. Elle soupira doucement, ravie de ne l'avoir que pour elle à cet instant, cet ami. Elle glissa ses doigts dans sa main, et se hissa sur la pointe des pieds pour lui faire une bise sur la joue. « Je te dois une crise de nerfs, maintenant. Et j'oublierai pas, alors t'as intérêt à venir me voir si tu sens que ça va pas! » Le menaça-t-elle, tout en pointant son index vers le nez du garçon. « Maintenant, c'est ton tour. Racontes-moi tes vacances! » ordonna-t-elle d'une voix pourtant douce et calme. Elle avait un grand sourire au lèvre, et gardait sa tête contre l'épaule de son ami, et jouait avec ses doigts, à leur faire un manucure express ou un massage. C'est toujours bien les massages! Et Olympe avait appris à les faire cet été, quoi de mieux?

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Ξ Sujet: Re: Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle   Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle EmptyMer 6 Jan - 15:08



    Et voilà qu’Olympe se remettait à s’excuser, ce n’était pas possible, pire qu’un tic, une habitude qu’elle n’arrivait pas à oublier, à chaque fois elle s’excusait, tout le temps. Au moins, on ne pouvait pas lui reprocher d’être impolie sur ce point là, c’était carrément le contraire, elle était beaucoup trop polie. Le pire c’est qu’elle s’excusait de s’excuser, c’était le comble, alala, incroyable ! Et maintenant elle s’excusait de l’avoir abordé, si Zeno ne connaissait pas la jeune fille par cœur il aurait surement déjà eu marre d’elle. Il écoutait sa camarade sans un mot, il écoutait sans rien dire et en s’empêchant d’éclater de rire, juste un léger sourire aux coins des lèvres apparaissait malgré tout ses efforts contre. Maintenant elle s’excuse de ses retards, Zeno ne se souvenait pas qu’elle soit particulièrement en retard à chacun de ses rendez-vous mais peu importait, c’était tellement marrant de la voir s’excuser sans s’arrêter qu’il n’osait même plus la contredire :

    « Oh oui c’est très nul, la preuve, je me suis toujours plaint. »

    Zeno adressa un grand sourire à la Gryffondor, il la taquinait, il savait très bien qu’elle comprendrait le ton qu’il avait utilisé. Les secondes s’écoulaient et Olympe continuait à essayer d’essuyer les larmes qui maintenant n’existaient plus, il n’y avait que ses yeux qui étaient encore trempés par le liquide qui s’en étaient extirpés, c’était d’ailleurs à cause de cela qu’elle n’arrêtait pas de porter ses mains à ses yeux … et dire que c’était la rentrée. Maintenant elle essayait de s’excuser sa crise de larmes, c’était peine perdue avec Zeno, il la connaissait tellement bien qu’il s’était déjà fait une idée du pourquoi et du comment les larmes avaient coulées aujourd’hui.

    « Et puis, j'ai passé un super été, j'ai travaillé dans un magasin de vêtements à Londres. Un magasin normal... euh... Moldu... »
    « Tu a travaillé pendant les vacances ? T’est courageuse dis donc, travailler pendant les vacances, je crois pas que je ferais une telle chose perso mais bon. »

    Un commentaire par-ci, par-là, c’était l’habitude de Zeno, il ne pouvait s’empêcher de lancer quelques remarques lorsqu’on lui racontait une quelconque histoire, et cette histoire là dura assez longtemps, Olympe avait débuté son récit et ne s’arrêtait plus, une vraie pipelette, ah non ! Une fille ! Elles étaient toutes pareilles là-dessus, elles possédaient toutes le secret de la parole sans arrêt, c’était incroyable, l’Italien n’avait jamais compris comment les filles faisaient mais il s’en accommodé très bien.

    « Mais je les aime bien, ils sont mignons! Faudra que je pense à aller m'excuser... Plus tard! »
    « Tu veux encore t’excuser ? C’est pas possible tu t'excuses beaucoup trop ... »

    Olympe retrouvait des couleurs et son sourire avait réapparut sur son visage, c’était une des choses qui avait manquait à Zeno pendant toutes ces vacances, ce sourire-ci, il ne l’avait pas vus pendant de très longues semaines, maintenant il le verrait tout les jours et c’était une des meilleures choses à Poudlard d’après lui.

    « Je sais pas comment j'aurais pu faire sans toi. Si j'avais pas un ami comme toi, je sais pas ce que je deviendrais! »
    « Ce que tu deviendrais, ça c’est facile comme question, je te réponds de suite d’ailleurs. Alors … une petite fille sans aucuns repères, complètement perdue, qui passerait son temps à s’excuser, ce qui est déjà le cas en plus, tu serais toujours en train de pleurer et aurait déjà rogné Poudlard de sa vie. C’est ça la réponse, non ? »

    Zeno rigola de sa propre bêtise, il avait été franche mais avait aussi employé l’humour pour faire passer le message. Ce n’était pas une technique mais presque, comment faire passer comprendre quelque chose sans non plus se prendre la tête avec quelqu’un d’autre, très souvent utilisé par le jeune Rowle. Il regarda Olympe dans les yeux mais celle-ci ne faisait pas de même, fuyait-elle son regard ? Aucunes idées, en tout cas elle semblait déjà un peu plus décontractée qu’avant, elle venait tout juste de poser sa tête contre son épaule et ses doigts avaient glissés dans ceux du jeune homme.

    « Je te dois une crise de nerfs, maintenant. Et j'oublierai pas, alors t'as intérêt à venir me voir si tu sens que ça va pas! »
    « Serais-ce une menace ? »

    « Maintenant, c'est ton tour. Racontes-moi tes vacances! »
    « Et maintenant un ordre ? Tu commence à devenir autoritaire dis donc, j’ai intérêt à faire attention. »

    Zeno souriait, il était enfin content de retrouvé la Olympe qu’il avait quitté avant les vacances, les larmes étaient presque plus visibles maintenant sur le visage de la jeune fille. Il commença à raconter ses vacances, il savait très bien que si il ne racontait pas ses vacances de A à Z, la Gryffondor ne le lâcherait plus jusqu’à ce qu’elle connaisse tout les détails, il décida donc de tout raconter d’une traite, cela était la meilleure des solutions pour le moment. « Je suis d’abord resté quelques temps sur Londres au début des vacances, j’ai fait quelques achats et croisé quelques connaissances dans les boutiques. » La première partie des vacances racontée, il restait encore tout le reste, c’était assez long tout de même. « Je suis retourné en Italie, j’avais l’impression que cela faisait des années que je n’avais pas revus mes parents et mes anciens amis. » Zeno racontait encore et toujours son récit, c’était tellement long qu’il oublia quelques petits détails par-ci, par-là, il décida même de terminer un peu plus tôt son récit : « En gros, mes vacances se résument en trois mots : dormir, manger, s’amuser »

    « Contente ? Tu sais tout maintenant. »




[Mots: 853]
[ 956 ]
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Ξ Sujet: Re: Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle   Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle EmptyJeu 7 Jan - 21:23

Heureusement qu'Olympe était d'un naturel plutôt rieur, et qu'elle savait que Zeno aimait la taquiner, parce qu'à chaque fois qu'il faisait une blague pince-sans-rire avec Olympe, elle vérifiait quand même d'un oeil s'il n'était pas sérieux... On ne savait jamais, hein, des fois que pour cette fois-là, il ne rigole pas. Mais à chaque fois, après les deux secondes d'appréciation de l'humeur, Olympe se fendait d'un grand sourire, parfois très joyeux, parfois juste un peu boudeur. Et en de rares occasions même, elle râlait, juste pour la forme.

Là, elle ne râla pas, mais donna un petit coup de poing dans l'épaule de zeno, histoire de marquer le coup. Elle ne faisait pas exprès de s'excuser sans arrêt, ça sortait tout seul, puis sur le moment ça semblait logique... « Oh, tu sais, les pauvres, ils me détestent, ils pensent que je suis une intriguante, alors que c'est pas moi du tout. J'aime pas donner une fausse image de moi comme ça. Puis Helena a vraiment mal pris les choses... Ca m'ennuie pour eux, tu vois? »

Puis au fil de la discussion, elle se détendait, et s'apaisait. C'était dingue l'effet calmant qu'il avait sur elle. Il était posé, doux, tranquille, alors qu'elle, elle partait dans tous les sens, de manière totalement brouillon et parfois anarchique... Les contraires s'attirent, dit-on. « Oui c'est une menace Môsieur! Oui je vous commande! Prenez garde! » Lui répondit-elle, en prenant une grosse voix qui la fit rire elle-même, ainsi qu'un ton faussement fâché.

Elle écouta attentivement tout ce qu'il lui raconta, ses journées à ne rien faire, à s'amuser, à dormir... Elle rigola à chaque fois, tout en restant collée, les yeux fermés sur son épaule. Elle s'émerveilla même en imaginant l'Italie. « Je suis jamais allée en Italie, moi, ni même sortie d'Angleterre. C'est beau comment? C'est grand? Est-ce que tu crois que j'aimerais? Tu m'emmèneras un jour? Tu as beaucoup de famille là-bas? Pourquoi vous êtes à Poudlard, y'a pas d'école... de... pour les... les Magiciens? » Sa curiosité avait raison des pires angoisses de la jeune fille. Elle respira un grand coup après avoir osé prononcer ces mots impies, qu'elle aurait aimé ne jamais avoir eu à inclure dans son vocabulaire. « Ils doivent te manquer horriblement, tes amis, et ta famille aussi. » Persuadée qu'il en était affecté et triste, mais ne le montrerait jamais, Olympe entreprit de faire un câlin de consolation à son camarade. « Tu vas te moquer encore, mais je suis vraiment désolée qu'on soit si loin de chez toi...Je suis désolée d'avoir demandé que tu me racontes. J'espère que tu n'es pas trop triste... » Elle en aurait presque pleuré pour lui. Et elle qui se plaignait que son frère ainé ne soit plus près d'elle, à l'école de tous ses malheurs! Mais que devrait dire Zeno, loin de toute sa famille?

Même le ton qu'il utilisa pour terminer son récit n'enlevèrent pas l'amertume à l'humeur de la jeune fille. « Oui, oui! Je sais tout! Mais quand même, grand paresseux! Si tu as fais les boutiques, tu aurais dû venir à Londres, dans ma boutique! J'étais toute seule, jusqu'à ce que je trouve Friedrich, pendant 3 jours, et après l'aventure avec sa copine, j'étais de nouveau toute seule! » Parmis des gens normaux, soit, mais normaux ou pas, quelque soit la signification qu'on donne à ce mot, lorsqu'on est seul, c'est partout pareil, quelque soit le dictionnaire qu'on utilise. Et la solitude, c'est ce qui pesait le plus chez la jeune fille. Rien que le fait de se savoir seul à détester ses pouvoirs, c'était déjà un grand poids pour elle.

Elle soupira, presque à deux doigts de s'endormir debout (pleurer, ça fatigue!) mais lorsqu'elle s'en rendit compte, elle sursauta aussitôt. « Je... Non je suis pas... pas fatiguée! » Essaya-t-elle de pester. Mais ce fut en vain, parce que sa voix s'éteignait d'elle-même, et pire, elle bailla dès qu'elle eu fini sa phrase. « Jésus, marie, joseph... Pourquoi est-ce que rien ne veut aller comme je le voudrais! » elle était même maintenant trop lasse pour encore pleurer. Elle soupira juste, en mettant la main devant sa bouche. Elle essaya de se défaire de l'appui de son ami, et tituba sur ses jambes, incapable de tenir droite seule. Son déséquilibre, maintenant qu'elle s'était détaché de son ami, la porta presque jusqu'au mur. Presque, parce qu'elle avait commencé à s'affaler sur elle-même, lorsque son dos le percuta, si bien qu'elle termina de glisser contre les pierres froides, pour se retrouver assise à terre. « On parie combien que dans deux minutes je m'excuse d'être aussi molle? » rigola-t-elle, avec une petite voix endormie, et les yeux déjà clos.

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[ 785 ]
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Ξ Sujet: Re: Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle   Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle EmptySam 9 Jan - 17:20



    Lorsque Zeno termina enfin son récit, il laissa la parole à Olympe, elle ne se fit pas prier pour répondre de suite ou plutôt reprendre la parole, elle était vraiment une grande pipelette et le Gryffondor aimait cela, jamais aucuns blancs ou vides ne s’installaient dans leur conversation, toujours quelque chose à dire, à raconter ou même à critiquer. D’ailleurs, une chose était sûre, elle avait écouté attentivement ce que Zeno avait raconté, elle ne faisait pas semblant et cela prouvait que le jeune homme avait bien expliqué en n’étant pas ennuyant, tant mieux ; il avait toujours peur d’ennuyer les gens à force de parler trop souvent.

    « Je suis jamais allée en Italie, moi, ni même sortie d'Angleterre. C'est beau comment? C'est grand? Est-ce que tu crois que j'aimerais? Tu m'emmèneras un jour? Tu as beaucoup de famille là-bas? Pourquoi vous êtes à Poudlard, y'a pas d'école... de... pour les... les Magiciens? »
    « Oula doucement … tu poses trop de questions d’un seul coup là. Je vais essayer de répondre à toutes tes questions mais ne m’agresses pas aussi vite s’il te plaît … Déjà c’est grand, c’est beau, il fait chaud et le temps est toujours magnifique là-bas, ça te plairas, ça c’est sûr et certain ! Si tu veux tu n’auras qu’à venir chez moi pendant les vacances de Noël, si tes parents sont d’accord bien sûr, je te ferais visiter et tu auras droit à un grand Noël à notre façon. Ma famille ? La seule famille que j’ai en Angleterre c’est sûrement ma sœur, et ma cousine avec ses parents, tout le reste est au pays, tranquillous au chaud … »

    Avant même que Zeno ait pût dire quoi que ce soit d’autre, Olympe serra le jeune homme dans ses bras, il n’osa reculer ou refuser ce contact et sourit au fait de savoir qu’on s’inquiétait pour lui alors qu’il n’en avait même pas besoin. Elle s’inquiétait tellement, peu de personnes ne se souciaient d’un tel détail à l’égard du jeune Italien, alors qu’Olye, elle, oui, et pas qu’un peu, dès qu’il avait un souci elle faisait tout pour savoir ce que c’était, quelqu’un sur qui on pouvait compter ? Oui ! Même trop peut être.

    « Tu vas te moquer encore, mais je suis vraiment désolée qu'on soit si loin de chez toi...Je suis désolée d'avoir demandé que tu me racontes. J'espère que tu n'es pas trop triste... »
    « Mais c’est rien, arrêtes un peu de voir le mal dans chacun de tes actes. Ce n’est pas grave, tu ne pouvais pas savoir et puis … je ne suis pas malheureux, tu en fais tout un drame pour rien, je t’assure. »

    Même en essayant d’arranger la situation le jeune Italien n’avait pas l’air d’avoir réellement réussis son coup. Olympe donné l’impression d’être inquiète et de ne pas croire ce que disait le jeune homme. Il ne savait même plus quoi dire pour la convaincre et décida de laisser tomber ce sujet, il valait mieux pour lui qu’il ne parle plus de sa famille sinon il aurait droit à une scène d’excuses à rallonge comme celle-ci. Il saisit sa chance sur la phrase suivante, dès qu’il entendit qu’Olympe avait changé de sujet il décida de rester dessus un bon moment.

    « Oui, oui! Je sais tout! Mais quand même, grand paresseux! Si tu as fais les boutiques, tu aurais dû venir à Londres, dans ma boutique! J'étais toute seule, jusqu'à ce que je trouve Friedrich, pendant 3 jours, et après l'aventure avec sa copine, j'étais de nouveau toute seule! »
    « Et comment j’étais sensé savoir que tu travaillé à Londres !? Tu sais quoi, la prochaine fois tu demanderas au patron d’afficher en gros sur la vitrine : ‘Ici travaille Olympe Dory, rendez lui visite le plus souvent possible’ »

    Zeno montra une pancarte dans les airs avec ses mains, il dessina la forme pour illustrer ce qu’il disait avec un sourire, il taquinait encore la jeune femme, il adorait l’embêter et à ce jeu-là il était très fort. Mais le jeune Gryffondor fût stoppé dans son élan en voyant qu’Olympe baillait aux corneilles, elle n’avait pas dût dormir dans le train, elle avait l’air crevée, même en essayant de le cacher cela se voyait à son allure. Et en voulant marcher toute seule, tout ce qu’elle gagna fût de se retrouver totalement déstabilisée et le cul par terre, incorrigible ! Voilà ce qu’était la jeune femme en ce moment, incorrigible la décrivait le mieux.

    « On parie combien que dans deux minutes je m'excuse d'être aussi molle? »
    « Tu peux toujours t’excuser, ça ne changera pas grand-chose au fait que tu es crevée. Si tu voyais ton état, tu rigolerais de ta tête, t’est à la ramasse. »

    Zeno joignit son rire à celui d’Olympe. Il ne fit qu’un seul pas et se retrouva juste en face de la Rouge et Or, il se baissa et prit place à ses côtés à même le sol :

    « Tu veux que je te ramène dans la salle commune ? Tu ne tiendras plus très longtemps à ce rythme. »




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Ξ Sujet: Re: Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle   Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle EmptyDim 10 Jan - 13:23

Olympe était vraiment fatiguée, maintenant qu'elle était par terre. Elle ne s'était pas attendu à s'y retrouver si vite, ni si facilement. Elle avait fait la grimace à chaque blague que Zeno faisait à son propos, mais sachant que c'était pour lui une manière de lui dire qu'elle était... euh... Charmante? Possible. Mignonne? Peut-être pas dans le sens où on l'entend. Un brin irréfléchie? Certainement.
Et par terre, ça ne l'empêchait pas de sourire à l'idée qu'elle soit devenue si maladroite. Il lui envoya encore une petite pique, qu'elle exécuta tout de suite. Effectivement à s'imaginer par terre, toute molle, les yeux fermés, l'air passablement ailleurs, elle riait déjà. Pas très fort, elle ne s'esclaffait pas non plus, c'était plus un gloussement qu'autre chose.

Elle n'avait pas assez de force pour ouvrir les yeux, mais elle entendit, et elle sentit très bien Zeno s'installer près d'elle. Elle se sentait comme lorsqu'elle abuse de la bièraubeurre, un peu pompette, un peu désinhibée, mais demain elle serait fraiche, et se souviendrait de tout. Son camarade lui proposa de la ramener à la salle commune. Immédiatement, Olympe gromela « Non... Non j'veux pas revenir là-bas, je les déteste! Ils comprennent pas! » bougonna-t-elle avec une moue d'enfant qui fait un caprice.
Il est vrai qu'Olympe avait un petit cercle d'amies et d'amis, assez stables, et très affectueux avec elle. Ils passaient ses lubies de vocabulaire, elle refusait de s'adapter au monde magique, et personne à part elle ne rejetait cette particularité qui était la leur avec autant de force.

Elle avait tatonné un peu, mais dès qu'elle l'avait trouvé, elle avait enlacé le bras de son ami, se collant à lui un maximum, quitte à se fourrer toute entière contre son épaule, à se cacher derrière. « J'veux pas... j'veux vraiment pas que ça recommence... » les trémolos étaient revenus dans la voix de la jeune fille, mais il était à parier qu'elle ne s'en rendait même plus compte elle-même. « Je me sens tellement seule ici, Zeno, j'me sens tellement... tellement... » elle avait voulu en rajouter encore pour essayer de le convaincre que rester par terre était une bonne idée, surtout dans ce coin, mais sa fatigue avait eu raison de sa volonté, et la jeune fille avait eu beaucoup de mal ne serait-ce qu'à souffler ses derniers mots de la journée. Le dernier était resté coincé dans les méandres de son esprit, et son corps las s'était relaché. L'emprise qu'elle avait sur le bras de son ami s'était relâchée. Une dernière larme roula sur sa joue déjà salie.

Dans ses songes, Olympe ne savait pas trop si elle devait se réjouir ou au contraire se sentir oppressée. De toute façon, elle ne s'en souviendrait pas le lendemain. Lendemain, où commenceraient les premiers cours, les premiers devoirs et où Olympe devrait encore faire bonne figure. Sourire avec ses amis, s'occuper de son frère jumeau, parce qu'elle n'arrivait pas à le laisser se socialiser seul. Et elle craignait tellement le regard que les autres portaient sur lui... craintes peu fondées, puisque Aëson lui-même, s'en fichait éperduement. Il n'y avait qu'Olympe pour s'en faire sur des choses pareilles!

Mots : 512
Terminé pour Olympe

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Ξ Sujet: Re: Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle   Tu m'as manqué... #Pv. Zeno Rowle EmptyDim 10 Jan - 15:31



    Lorsque Zeno proposa à Olympe de la ramener à la salle commune elle vira aussitôt de ton, ce n’était plus le sourire qui se reflétait mais une sorte de crainte, de refus, de gaminerie, le jeune homme savait très bien pourquoi la Gryffondor se comportait comme cela mais il n’arrivait pas toujours à faire avec, ils étaient tout les deux dans un monde magique, ils vivaient avec et ne pouvaient tout le temps refuser leur nature, pourtant, la jeune femme, elle, faisait tout pour ou plutôt contre, elle était totalement contre sa nature, anti-sorcellerie ! Olympe se serait presque remis à pleurer pour ne pas se retrouver avec les autres et Zeno comprit aussitôt que ce que la Gryffondor avait ressentit les années précédentes était encore présent cette année.

    « Non... Non j'veux pas revenir là-bas, je les déteste! Ils comprennent pas! »
    « Bon d’accord mais il va bien falloir que tu ailles dormir … tu ne croies pas ? »

    Toujours les yeux fermés, Olympe saisit le bras de Zeno qui sentit la pression de ses doigts dessus, il ne parla plus, observant le visage de son amie, n’importe qui ne la connaissant pas l’aurait prit pour une folle. Elle continuait de refuser la proposition de Zeno sans s’arrêter, chacun de ses mots paraissaient comme une souffrance pour elle. Elle commençait à grimacer les yeux toujours fermés, le jeune Gryffondor ne savait plus si c’était la fatigue, la folie, la colère ou le refus qui animait sa camarade, il ne savait même plus quoi faire, la résonner ? La laisser dormir ici ? Il ne savait plus.

    « Je me sens tellement seule ici, Zeno, j'me sens tellement... tellement... »
    « Mais tu n’est pas seule. Regarde, je suis là moi. Dédramatises un peu … »

    Et sans un mot la fatigue gagnait peu à peu Olympe jusqu’à ce qu’elle ne réponde plus du tout à Zeno, lui, il resta aux côtés de la jeune fille pendant quelques minutes, il n’y avait déjà plus personne dans les couloirs, ils n’étaient que tout les deux … quelle rentrée ! Dès le premier jour il avais vus sa camarade de classe depuis six années, pleurer, la première fois que c’était arrivé cela avait été l’année passée et là, maintenant dès le premier jour de la rentrée il la voyait pleurée à nouveau, les choses s’étaient accélérées apparemment.

    « Cette fois ma pauvre tu ne peux plus rien dire … »

    Zeno se releva et porta le corps endormi d’Olympe dans ses bras, il sentit rapidement le poids de celui-ci mais il fût choqué de voir une nouvelle larme coulée, même endormie elle arrivait à pleurer, elle avait beau dire ce qu’elle voulait elle allait encore plus mal que ce que le Gryffondor pensait. Gravissant les marches des escaliers du château, l’Italien empruntait tout les raccourcis qu’il pouvait et qu’il connaissait pour ramener la jeune fille le plus rapidement possible dans la salle commune, il savait qu’il n’avait pas le droit d’entrer dans les dortoirs réservés aux filles mais il avait peut être une chance de trouver une connaissance à lui pour l’aider ou alors il laisserait Olympe dormir dans la salle commune, il resterait éveillé à ses côtés si il le fallait, lui, il s’était reposé dans le train et ne craignait pas encore la fatigue à cette heure-ci.

    Dix minutes après, Zeno passa le portrait de la Grosse Damme après qu’elle lui ais fait une légère leçon sur le respect d’autrui en pleine nuit, mais ne l’écoutant pas il avait pénétré dans la salle commune et s’était vite rendu compte qu’il n’y déjà plus personne, il avait dut donc poser Olympe dans un canapé et la laisser dormir, il veillerait sur elle ce soir-là jusqu’au matin.





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