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Ξ Sujet: The Only One [ Fried ] Sam 9 Jan - 17:43 | |
| Les vacances étaient terminées. D'une certaine manière, c'était bien la première fois que ses vacances n'avaient pas été fantastiques. Franchement, elle avait eu peur, tellement peur d'ailleurs. C'en était insupportable en faite. Elle avait passé de bons moments avec son frère oui, avec ses amis aussi. Mais les moments avec son petit ami c'était vraiment fait très rares. Mais ce n'était probablement pas le pire en faite, parce que bon, après tout, n'oublions pas que voilà... Elle avait failli le perdre...
C'était une évident, et ça l'effrayant encore, toujours un peu plus même, ça lui faisait vraiment très peur mais elle n'avait pas le choix, les choses étaient comme elles devaient être, il n'y avait pas la moindre possibilité de changer quoi que se soit. Pendant un temps, elle avait tellement eu peur que son coeur, lorsqu'elle se mettait à y repenser, pouvait très bien se remettre à tout moment à battre. En tout cas, jamais elle n'avait eu si peur, ni si mal bien sûr. Pendant un instant, l'innocence et la pureté de ce garçon, de con tendre amour, avait été remis en question... Par cette... Bordel, si Helena revenait à la croiser, tout irait de nouveau mal oui, c'était même plus que certain. N'oublions pas, en plus que la petite blonde s'était cassé une paire de doigts en lui cognant dessus en plus. Enfin bon, tout ça pour au final, qu'elle puisse dire que voilà, tout ça était réellement devenu un gros n'importe quoi et au final, oui, elle était bien contente que ces stupides vacances se terminent enfin. Parce qu'elle n'avait attendu que ça, c'était la seule chose qu'elle avait désiré oui. Et peut être que le fait de ne pas voir Friedrich lui avait fait du bien ?
Mais c'était un absurde mensonge que cela bien sûr. Comment aurait-elle pu être heureuse de ne pas voir son tendre amour hein ? C'était juste impossible mais malgré tout, ça lui avait peut être permi alors de prendre un certain recul, un recul qui lui avait vraiment fait du bien, qui lui avait permis de bien réfléchir à tout ça aussi. Et une chose était revenue à chaque fois. Oui une seule et même chose qui lui permettait alors de comprendre, tout. Elle l'aimait, c'était une évidence dont elle ne comprenait pas le doute qui s'était profilé. Mais dans tous les cas, ce n'était pas tellement un doute quant à ses sentiments, il s'agissait plutôt d'un quelconque doute par rapport à la confiance. Mais encore une fois, c'était un doute qui s'était totalement envolé. En l'occurrence, elle ne doutait plus. De rien, d'absolument rien, la peur avait disparu aussi vite qu'elle était venu et de ce fait, ça allait beaucoup mieux pour lui.
Et puis peut être avait-il cru qu'elle lui en voulait encore lorsque le jour de la rentrée, elle s'était contentée de lui faire un signe de loin pour pouvoir courir aux toilettes parce qu'à cause de son stupide jumeau, bah elle s'était retrouvé obligé de prendre un magicobus pour ne pas rater le train. Mine de rien, c'était un bus tellement dangereux qu'elle était restée bien con pendant un petit moment. Et surtout, qu'elle s'était pris une des barres du bus en pleine face. Et là, ça craignait encore plus. Hors de question de voir ce garçon, son chéri avec une bosse en pleine milieu du front. Franchement, ça avait été violent, douloureux, très douloureux. Et cette bosse là, si laide, franchement, elle n'avait pas voulu la lui montrer. Alors elle lui avait fait ce malheureux signe de loin, et elle avait filé. Si ça se trouvait, il l'avait sacrément pris mal, surtout que la dernière fois qu'ils s'étaient vus... M'enfin bon, il ne fallait pas non plus oublié qu'après cet affreux moment, ils en avaient passé un qui était beaucoup plus agréable. Donc il ne devait pas penser qu'elle le fuyait quand même. Non ?
En tout cas, un truc l'avait choqué. Il n'était plus blond. Et elle ne parvenait pas à comprendre pourquoi d'un seul coup, il avait bien pu décider de se teindre les cheveux. Non pas que ça ne lui allait pas bien sûr, parce qu'elle savait très bien que tout lui allait bien entendu. Mais malgré tout, il était tellement beau en blond que... M'enfin bon.
Ce jour là, lorsqu'elle croisa Friedrich, elle ne dit pas un mot, seulement quelques uns afin de savoir s'il avait cours. On était samedi mais après tout, on ne savait jamais. « Coucou... Dis, tu as cours aujourd'hui ? » Quand il lui dit qu'il n'avait pas cours, elle sourit, lui attrapa doucement et tendrement la main et l'entraîna dehors avec elle. Bah oui, ça serait mieux s'ils étaient tout seul, l'un avec l'autre, rien que tous les deux, dans un coin bien tranquille. Elle opta pour le parc, sans trop savoir pourquoi et une fois arrivé, elle l'entraîna vers un banc à l'écart. « Désolée de te traîner de la sorte hein, je voulais juste qu'on passe un moment rien que tous les deux, c'est les moments que je préfère ». 848 |
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Ξ Sujet: Re: The Only One [ Fried ] Sam 9 Jan - 20:57 | |
| Après le décès de son Oncle, Friedrich était décidément persuadé que rien n'irait cette année. Il avait eu une dispute assez éprouvante avec Helena Smith, sa petite amie, qu'il aimait plus que tout, et ils n'avaient plus eu de contact durant l'été. Ca l'avait déjà pas mal tué, mais la mort de son oncle avait fini de l'achever. C'est presque machinalement qu'il avait appliqué l'une des coutumes de sa famille, à savoir se teindre les cheveux. De blond chatoyant, il était passé au brun sombre, signe de deuil chez les Maiden. Ils marquaient ainsi leur tristesse, surtout lorsqu'on sait que les membres de la famille sont tous blonds, Serena exceptée. Comme si elle, elle portait le deuil naturellement, perpétuellement. Mais Friedrich était plutôt en retrait du reste de sa famille, étant le seul mâle, il avait droit à un traitement à l'écart de celui des filles, et il ne lui était jamais venu à l'idée d'aller les rejoindre. De toute façon, il n'en avait pas le temps, ses précepteurs toujours sur le dos ne lui en laissaient pas le loisir.
Plus les vacances avançaient, plus il semblait au serdaigle qu'elles ne se termineraient jamais. Les pires vacances qu'il n'avait jamais passées. Pourtant il y avait eu des moments où il aurait aimé ne jamais être né qui lui étaient arrivés, vacances ou pas vacances. Mais là, sans nouvelle de sa moitié, il dépérissait presque à vue d'oeil. Si bien qu'il ne savait même pas si l'été prochain, il pourrait se représenter à l'hôtel pour demander à être repris. Et finalement, son Oncle mourait. La poisse. La malchance personnifiée.
C'est presque comme un fantôme que Friedrich s'était rendu à la gare et était monté dans le train. Son compartiment avait été aussitôt envahit par plusieurs camarades de dortoir, qui firent leur possible pour qu'il se change les idées, mais rien à faire. Il fixait le monde extérieur en soupirant sans arriver à s'en détacher. Et ce qui l'acheva encore plus, ce fut à la rentrée, avant le dîner ou après, il ne savait même plus, lorsqu'il avait aperçu Helena, et qu'elle l'avait vu aussi... Et qu'au lieu de venir le voir pour qu'ils se réconcilient, elle lui avait juste adressé un signe de main et s'était enfuie. Mon dieu! C'était la fin des haricots. Inconsolable, il était effondré de chagrin et rien de ce que ses collègues avaient pu imaginer n'arrivèrent à le dérider. Il était persuadé qu'elle lui en voulait à mort, et qu'elle le fuirait à chaque fois qu'il essayerait de l'approcher. Il ne voulait pas entendre que cela pouvait peut-être être les derniers instant de son couple magique et tendre, alors il s'enfonçait au maximum dans ses devoirs, tout maigres qu'ils furent, et suppliait même qu'on lui donne ceux de tous les élèves du dortoir, tant que ça pouvait l'occuper toutes les nuits, et l'empêcher de penser à lui et surtout à elle.
Mais il fallait bien qu'arrivât le moment où ils devraient se parler à nouveau. Ne serait-ce que pour mettre un terme définitif à leur clavaire, n'est-ce pas? C'est Helena qui vint le chercher. Pris au dépourvu, il ne réussi même pas à fuir la rencontre, ni à se trouver une excuse. Il la suivit, à deux doigts de péter un boulon, ne sachant pas trop s'il devait demander, pardonner, se faire pardonner, supplier...
Elle les installa sur un banc à l'écart, et se tourna vers lui, un sourire aux lèvres, et lui annonça qu'elle voulait qu'ils passent un moment tous les deux. Pris de panique, Friedrich ne su comment aborder les choses, si bien qu'il le fit de la manière la pire qui soit : de manière franche et directe.
« C'est... Tu veux me quitter, c'est ça? Je... je sais que je n'ai pas été à la hauteur cet été, j'en suis terriblement désolé. Je te jurerais bien que je ne recommencerai pas, que je m'en veux comme jamais, j'aimerai tout effacer pour revenir aux moments heureux qu'on a eus tous les deux. Je n'ai jamais pensé à mal, je te l'ai dit, mais j'ai aussi omis de penser à ce que tu pouvais ressentir, et c'est ma faute. Cette dispute est entièrement ma faute et j'assumerai. Mais s'il te plait, ne me fait pas languir, et dis-moi tout de suite que tu ne m'aimes plus et je comprendrais. » Il se retenais tant bien que mal de lui dire qu'il l'aimait, plus que tout et comme jamais, qu'il avait besoin d'elle, et qu'il mourrait d'envie de la serrer contre lui. Il se retenait de pleurer aussi, mais ses yeux devaient déjà être abominablement trempés (heureusement que le mascara est une invention pour femme, sinon Fried aurait fait coulé le sien il y a longtemps) Il dû prendre sur lui pour renifler de manière à peu près discrète, et fermer les lèvres de manière à pas sombrer dans le chagrin tout de suite. « Je ne sais pas si je dosi défendre ma cause et me battre pour essayer de me sauver à tes yeux, si j'ai une chance, aussi infime soit-elle, je la saisirais. Je t'aime Helena, qu'importe tes défauts, tu n'as que des qualités à mes yeux. Au diable toutes les filles du monde, il n'y a que toi que je veux près de moi, il n'y a que toi dont je souhaite, de tout mon cœur et de toute mon âme, avoir à tes yeux une place. Les autres je m'en contrefiche, il n'y a que toi qui m'intéresse. Il n'y a que toi qui hante mes journée et mes nuits ainsi et ces vacances ont été les pires que j'ai jamais passées. Je sais que ma vie est courte encore, mais je ne pense pas me tromper lorsque je dis que c'était proche d'être un enfer à vivre. Alors s'il te plait. Si tu souhaites que tout soit fini entre nous, dit-le tout de suite et n'essaye pas d'être douce et aimable, parce que tu n'en serais que plus cruelle et horrible. Même si je sais que je ne mérite pas que tu me ménages ou que tu penses à mon bien-être après ces horreurs... » Il avait des trémolos dans la voix, il avait du mal à ne pas trembler. Il hésitait, ne sachant pas s'il devait la prendre dans ses bras, l'embrasser, ou au contraire, la fuir maintenant, et pour toujours. Il était complètement perdu dans les marasmes des films de son propre esprit. Mots : 1067[ 1076 mots ] |
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Ξ Sujet: Re: The Only One [ Fried ] Dim 10 Jan - 0:21 | |
| A la base, et connaissant Friedrich, elle avait, d'une certaine manière, senti que quoi qu'il se passe, tout allait aller mal en faite, en ignorant le garçon, le jour de la rentrée. En même temps, quoi de plus normal hein ? Elle-même, comment est-ce qu'elle aurait réagi à sa place franchement? Elle l'aurait pris encore plus mal, elle lui aurait carrément couru après pour savoir où pouvait bien se trouver le problème. Idée stupide hein ? Le pire, c'était lorsque l'on connaissait la vraie raison, elle avait juste voulu être présentable devant lui, voilà tout, elle n'avait pas voulu paraître trop débile devant lui et franchement, elle avait trouvé que cette bosse, que l'on pouvait voir à des kilomètres ( oui oui, même qu'elle en aurait bien mi une quand Hayden le lui avait biiiiien fait remarqué ! Quel con, c'était en plus à cause de lui si elle avait eu cette bosse ! ). Elle avait tellement eu honte de cette bosse, qu'elle avait fui tout le monde. Sauf Billie qui elle, bah... Elle s'était mise en plein devant elle, devant sa route, pour l'empêcher de filer la garce ! ( oui oui, Helena aime tout le monde, ça se voit non ? ).
Et puis le fait de le fuir avait une nouvelle forme d'idiotie de sa part du fait qu'elle n'avait pas vu Friedrich depuis l'épisode Olympe. Ce n'était pas qu'elle le fuyait hein ! C'était qu'elle s'était tout simplement rendue compte que par sa faute, par son imbécillité de jalousie et tout ça, bah elle avait embêté Friedrich et elle avait brisé une amitié mine de rien. Et bah oui, elle avait détruit l'amitié qu'il y avait entre Olympe et Friedrich, tout ça parce qu'elle s'était mise à être jalouse. S'il y avait bien une personne au monde qui ne pouvait pas être jalouse en plus, c'était bien elle, c'était le pire dans tout ça, elle n'avait aucune mais alors aucune raison de l'être parce qu'il était un garçon digne de toute confiance.
Alors à la première occasion où elle avait croisé sa route, elle n'avait pas hésité un seul instant bien entendu, elle avait à tout prix voulu en profiter pour passer du temps avec lui. Oui voilà, du temps à deux et mine de rien, c'était quelque chose dont ils avaient manqué jusqu'à maintenant. De retour à Poudlard, ils allaient en avoir un peu plus. Pas bien difficile de se voir s'ils étaient dans la même école après tout. C'était parfait pour passer du temps ensemble. Et puis les weekends, ils pouvaient faire tout ce qu'ils voulaient. Comme passer des nuits comme le jour du bal de Noël. Elle avait alors attrapé sa main, comme d'habitude bien sûr, et l'avait entraîné dehors, pour profiter du beau temps et des bancs qu'il y avait dans le parc.
Mais ça là, que le drame commença. Quand il lui demanda s'il voulait qu'elle le quitte. Elle ne comprit pas tout de suite bien sûr, ce n'était pas non plus facile à comprendre pour elle, ce n'était pas facile, c'était même dur. C'était la deuxième fois que l'hypothèse d'une rupture frôlait les esprits et très franchement, ça lui faisait mal oui, ça lui faisait vraiment beaucoup de mal. Vraiment beaucoup de mal. Elle en avait même peur. Elle avait peur que d'un seul coup, alors qu'il croyait qu'elle allait le quitter, il veuille faire pencher la balance et qu'il la quitte lui. Alors que bordel, ce n'était pas une chose qu'il voulait ! Elle ne voulait pas le quitter ! C'était même la dernière chose qu'elle voulait ! Lui dire qu'elle ne l'aimait plus ? Alors là, jamais, mais alors, jamais de chez jamais. Lui dire une chose pareil de toute façon, ça serait comme de lui dire le mensonge le plus gros de l'univers, elle ne pourrait jamais ne pas l'aimer, c'était impossible, elle l'aimait plus que tout. Vraiment plus que tout. Elle l'écouta parler, entièrement, avant de se décider à prendre la parole parce qu'après tout, ça aurait probablement été un peu trop discret.
Elle se pencha vers lui doucement, glissant ses doigts entre les siens, après avoir baissé le regard un instant pour chercher les mots, un moment qui dut paraître interminable pour le garçon et peut être bien aussi effrayant. « Regardes moi Friedrich ». Elle voulait qu'il la regarde pour qu'il comprenne tout. Vraiment tout oui, parce qu'il y avait un gros malentendu là, vraiment très gros malentendu... « Ecoute, c'est moi qui ait été nulle. Quand je suis venue te faire une surprise à ton travail, j'aurais dû te prévenir avant, après tout, ça ne se fait pas. Et après en plus, je me suis mise à douter de... De toi bordel, tu trouves ça normal ? Pas moi non... Et puis elle me cherchait bordel... Ce n'était pas toi, tu étais un ange toi, mais elle m'a énervé, je me suis emportée et puis bah... Tu connais la suite. Mais tu as su me consoler, me montrer que tu m'aimais chéri ». Se serrant contre lui doucement, elle déposa un baiser sur sa joue gauche. « Et si je ne suis plus venue après ton travail, ce n'était pas parce que je te fuyais hein. C'est parce que j'ai rompu une de tes amitié... je m'en voulais ! Je m'en voulais tellement que franchement, je ne voulais pas... En rompre une autre, je me suis dit qu'il fallait tout simplement que je te laisse tranquille quoi... Tu me trouves idiote hein ? Je le trouve aussi en faite... ». Baissant doucement la tête, elle se mit à caresser la main du garçon du bout des doigts dans un geste tout tendre. « A la rentrée, je ne te fuyais pas non plus. Je me... J'ai raté le réveil ce matin là et mon frère ne m'a pas réveillé. J'ai dû prendre le Magicobus et je me suis cognée dedans. J'avais une bosse tellement moche que je ne... Je ne voulais pas que tu me vois comme ça. Alors je t'ai juste fait un signe de loin... Désolée ». Elle ne le regardait pas dans les yeux, pour cette tirade, elle se trouvait tellement idiote... Mais après tout, il savait qu'elle était très maladroite non ? Alors il ne pourrait que la croire non ? Relevant les yeux vers lui, elle posa son front contre le sien, doucement. « Et bordel, je t'aime. Je t'aime comme jamais. Et ça, c'est pour toujours hein. Alors ne viens pas à imaginer un seul instant que je puisse vouloir te quitter parce que c'est loin d'être le cas, je ne pourrais jamais te quitter, je t'aime trop pour ça. Je t'aime tellement mon amoureux que je ne peux pas penser un seul instant à te quitter. Et rien que le fait que tu puisses penser que c'est ce que j'ai pu vouloir je... Je m'en veux... Je m'en veux tellement, je suis désolée... » Elle posa alors ses lèvres sur les siennes, espérant alors qu'il réponde à son baiser bien sûr...
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Ξ Sujet: Re: The Only One [ Fried ] Dim 10 Jan - 21:23 | |
| Comme il se sentait mal ! Comme il avait honte d'avoir pu penser des choses pareilles ! Il s'en voulait à s'en arracher les cheveux. Il avait beau essayer de se retenir tant qu'il pouvait, une ou deux larmes durent trouver les failles pour couler le long de ses jours. Il se dépêcha de les essuyer très vite, il avait pourtant l'intention de rester digne même dans un moment aussi malheureux que celui-ci. Dès qu'elle se colla contre lui, il l'entoura de ses bras et déposa un baiser dans ses cheveux, trop triste d'avoir pu se monter de pareils films. Il l'écoutait lui exposer sa version des faits, tout en lui caressant la main, doucement. Il aurait dû lui demander, au lieu de partir sur des suppositions qu'il avait prises pour certitudes. A l'anecdote de la bosse, il réussi à sourire et même à rire un peu. Effectivement, c'était idiot. Est-ce qu'il avait jamais donné un commentaire négatif sur quoique ce soit? Ou plutôt, il aimait tout ce qu'elle pouvait arborer, que ce soit une robe de cocktail dernier cri, des chaussures sorties d'une poubelle, ou un bosse! Franchement... Tout lui allait, et il ne laisserait personne dire le contraire (NDLA : bon ok, c'est pas lui qui allait faire peur à qui que ce soit, mais il tenterait quand même de se faire respecter, et qu'on respecte sa petite amie!) il faisait courir sa main sur son bras, comme pour la réconforter de quelque chose. De tout en fait.
Et puis il la laissa faire, lorsqu'elle se remit à sa hauteur. Front contre front, il ne la quittait pas de yeux, comme si, à l'instant où il aurait eu l'audace de cligner de paupières, elle se serait volatilisée, ou bien elle aurait changé d'avis. Mais non. Elle ne changerait jamais d'avis, elle venait de le dire, et qu'importe ce qui avait pu se passer cet été ou à la rentrée, il n'aurait jamais dû douter de ses sentiments pour lui. Tout comme il était impossible de douter des sentiments qu'il avait pour elle. Il n'osa fermer les yeux que lorsque leurs lèvres se joignirent pour leur premier baiser depuis longtemps, trop longtemps. Il avait énormément de choses à lui dire, à se faire pardonner, mais cela faisait tellement de bien de pouvoir se retrouver qu'il prit le temps de l'embrasser avec tout l'amour qu'il lui portait. Il était vraiment un idiot. Mais il l'aimait profondément. Et tout ce qu'elle avait expliqué l'avait tellement soulagé, que certainement encore une larme profita qu'il relâche sa garde pour aller courir à l'air libre. Il prolongea leur contact le plus longtemps possible, il profita de la moindre seconde pour la goûter, comme si c'était la première fois. Ou bien la dernière. Avec toute la tendresse et la douceur dont il était capable, en caressant son visage et ses épaules, ses bras et ses mains.
Lorsqu'ils rompirent le contact, il essaya de lui sourire tristement. « Je t'aime. Je n'aime que toi Helena, et personne d'autre. Il n'y a que toi qui compte pour moi » lui murmura-t-il amoureusement, tandis que leurs mains jointes se serraient à s'en blanchir les phalanges. « Je t'aime et je ne laisserais personne se mettre entre toi et moi. Plus jamais. Si Olympe t'as importunée, alors tu as eu raison de te mettre en colère. Si elle souhaitais nous séparer, alors ce n'était pas une amie. Et nous sommes aussi bien sans elle. Que ce soit mes amis, les tiens ou même ma famille... Je ne laisserais personne me séparer de toi. Je te le promet, du fond du coeur. Ni Fredericke, ni les Griffins ou Billie, si ça les prenait, ni le ministère s'il avait à s'en mêler, ni les sorciers ni aucun Moldu sur terre ou ailleurs.» lui promit-il. Il se rapprocha d'elle, pour qu'elle puisse poser sa tête sur son épaule, et qu'il puisse la cajoler tout contre lui. Et en lui caressant les cheveux, il répéta encore plus bas « Jamais personne. C'est promis. » après un énième baiser dans ses cheveux parfumés, il posa sa joue sur sa tête, calmé et relaxé, confiant dans leur avenir à tout les deux en tant que couple, et rassuré qu'en fin de compte, tout ne soit qu'un vulgaire malentendu.
Il valait mieux ça que cela eut été vrai. Il ne s'en serait jamais remis sinon. La mort de son oncle, survenue la veille à peine, n'était rien à coté d'une hypothétique rupture avec Helena. Tiens, d'ailleurs, est-ce qu'il lui avait dit pour son oncle? Il s'était teint les cheveux d'accord, Fred et Roze aussi certainement, mais peut-être que cette coutume n'était pas régulière et qu'elle interpellerait les autres? Bah, c'était bien le cadet des soucis du petit Maiden, là.
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Ξ Sujet: Re: The Only One [ Fried ] Dim 10 Jan - 22:42 | |
| Helena était amoureuse. C'était quelque chose qui lui était totalement tombé dessus. D'un coup, d'un seul. Sans qu'elle ne s'y attende vraiment puisqu'à la base, elle s'était quand même promis qu'elle ne tomberait plus amoureuse d'un garçon. Lorsqu'elle était arrivée à Poudlard, il y avait un garçon ici, qui était parvenu à la coincer sous son charme. Oh bien sûr qu'il était beau hein, et qu'il lui avait mis des étoiles plein les yeux et tout ça. Mais derrière, il n'y avait alors eu que du vent quoi. Que des bruits, que des mensonges. Il l'avait laissé tombé le soir du bal. Peut être que c'était parce que c'était elle qui lui avait demandé de venir avec elle, franchement, elle n'en savait rien, mais malgré tout, elle avait tout simplement perdu tout contact avec lui, lorsqu'il l'avait laissé tomber...
Et là, elle s'était tout simplement dit que non, les garçons, ça n'arriverait plus jamais. Mais beaucoup de personnes disaient qu'il ne fallait jamais dire jamais ! Et elle en avait tout simplement eu la preuve ce soir. Oui voilà, c'était fini tout ça, totalement fini, elle ne pourrait plus jamais dire jamais puisqu'elle était tombée en plein dedans maintenant. Dans un sens après tout, avec son ex, qui s'appelait Benjamin, elle avait vraiment été très jeune et si ça se trouvait, ça jouait aussi, puisque lui, il était plus vieux. Mais quand même, ce n'était quand même pas parce qu'elle avait des années en moins qu'il l'avait trahi. Il l'avait trahi parce que de toute façon, ça avait été sa seule volonté. Voilà tout, et elle, incrédule, elle l'avait bêtement attendu, comme une grosse idiote. Mais ça ne se reproduirait plus oui, voilà ce qu'elle s'était promis...
Et elle avait rencontré Friedrich, le garçon le plus pur et le plus innocent qu'elle ait jamais eu l'occasion de croiser. Au départ, elle l'avait juste trouvé mignon. C'était la première fois qu'elle trouvait un garçon à ce point mignon. Il avait la même innocence qu'un enfant, c'était ça qu'elle trouvait à ce point mignon en faite, cette innocence qui faisait que voilà, on en venait à se demander comment un garçon comme lui pouvait exister. Et lors de leur premier tête à tête si on pouvait dire, qui était un hasard et non un rendez-vous, elle l'avait embrassé, sans même savoir pourquoi et... Elle avait bien fait.
Oh bordel, si elle ne l'avait pas embrassé et si ce baiser ne l'avait pas tant perturbé ( elle autant que lui hein xD ) bah ils n'en seraient certainement pas là où ils en étaient. Et oui parce que mine de rien, du fait que Fried soit un garçon tout timide, et bien il n'aurait jamais fait le premier pas. Au moins, grâce à elle, ils étaient ensemble pas vrai ? M'enfin bon, les choses étaient plutôt compliquées quoi, mine de rien. Mais avec le temps, tout allait parfaitement bien et le couple était devenu un des couples les plus durables du châteaux. Eux ? Dans dix ans ? Ah mais il suffirait d'en chercher un ! Parce qu'ils seraient ensemble, c'était indéniable hein ! Il était impossible pour eux de se séparer de toute façon vous voyez ? En retirer un du champs de vision de l'autre ? Ca reviendrait à retirer un bout d'âme à l'un. C'était comme ça entre eux maintenant, ils étaient tout simplement inséparables.
Tout ces mots doux, tout ceux qu'il était en train de lui dire, il n'y avait que lui pour lui en dire tant, elle en était sûre. Par exemple, elle voyait mal son meilleur ami tenir un tel langage, et il n'y avait pas que lui, elle n'était même pas sur que Seth en soit capable. Il n'y avait que lui, tout comme dans son coeur. « Mon Friedrich... Personne ne pourra jamais nous séparer, et de toute façon, sans toi je ne suis rien... Tu m'as volé mon coeur ».
Ils restèrent ainsi un instant, le temps de se retrouver d'une certaine manière. Mais il y avait encore une dernière question dans l'esprit de la jeune fille bien sûr, quoi de plus normal après tout, qu'elle puisse vouloir savoir pourquoi les cheveux de son petit ami n'était plus de la même couleur hein ? Il était bien comme ça bien sûr mais comparé au magnifique blond d'avant... « Dis voir hum... Pourquoi tu t'es teint les cheveux ? C'est une envie ? Ca te va bien hein ! Pour moi, tu es beau en toute circonstance ! Mais ça me … Ca me tracasse en faite ». 763# TOUS COMPTES # KING |
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Ξ Sujet: Re: The Only One [ Fried ] Mar 12 Jan - 17:17 | |
| Lorsqu’elle murmura qu’il lui avait volé son cœur, Friedrich eu une révélation. « Oh… Ca veut dire que je suis un délinquant ? Pourtant, c’est bien la seule chose que je volerai de ma vie ! » Rigola-t-il. L’idée même de se voir lui-même en criminel type Asène Lupin était hilarante pour le garçon. Il se savait beaucoup trop timide et peu sûr de lui pour un tel exploit. Il lui aurait fallu des années d’entrainement pour réussir à ne serait-ce que lui arriver à la cheville sur ce point-là. Alors c’est de bon cœur qu’il riait, parce que le stress devait être chassé, et que c’est surtout par stress qu’il avait sauté sur l’occasion de faire une petite blague.
Il profitait de leur étreinte pour se soulager des maux de ce début d’année, et c’est lorsqu’elle lui demanda ce qu’il avait fait à ses cheveux qu’il redescendit sur terre. Avec tout ça, il avait même oublié qu’hier au soir il avait teint ses cheveux. Saisissant entre ses doigts, une mèche un peu plus longue que les autres sur ce qui pourrait s’apparenter à une frange, il louche dessus en regrettant sa blondeur naturelle. « Oh ça ! » s’exclama-t-il. « Ca c’est parce que mon oncle est mort. Je n’étais pas si proche, et puis j’avais d’autres soucis en tête, mais dans la famille, la tradition pour le deuil, c’est de se teindre les cheveux. Fred doit être plus marquée, je pense, vu qu’il était son tuteur et qu’elle vivait les étés chez eux. Je marque le coup, parce que je dois me rendre à l’enterrement, mais si j’avais pu, je ne l’aurais pas fait. Je n’aime pas tellement cette couleur. » Expliqua-t-il à sa petite amie. « T’es sûre que ça me va ? J’ai franchement l’impression de ne ressembler à rien en fait. Attention, je ne critique pas les brun, hein ? Mais je me sens mieux au naturel, disons. » En fait, maintenant qu’il était soulagé de savoir que sa relation avec Helena n’était plus au bord du gouffre, tout lui semblait secondaire. Cela peut sembler égoïste au premier abord, alors que Junior était vraiment touché que son oncle soit mort aussi tôt… En fait, disons que Fried était juste un peu mono-pensée et que l’idée que son propre couple puisse voler en éclat avait volé la vedette du deuil de sa famille.
Mais maintenant qu’il avait de nouveau l’esprit libre, la tristesse le gagna à une vitesse affolante. « C’est vraiment triste qu’il ne soit plus là. Si j’avais pu choisir, j’aurais préféré l’avoir lui comme père. Roze doit être abattue, j’en suis sûr, et Edward doit faire son possible pour la soutenir. Nous ne sommes pas vraiment le modèle de famille unie et aimante, et à vouloir nous rapprocher nous nous éloignons plus que de raison, mais j’espère quand même qu’il n’a pas été trop malheureux, avec nos récents déboires familiaux. » Non il ne pleurerait pas. Evidemment qu’il était touché, triste et mélancolique et tout ce qu’on voulait. Mais il n’était pas assez proche pour se permettre de verser une larme. On lui avait appris à être un homme, ce qu’il avait longtemps refusé de faire, mais désormais, il saurait faire face au chagrin. D’un coup, il se demanda aussi si ses parents seraient là. Et s’ils lui avaient pardonné ? Il n’était pas sûr de pouvoir rester à distance de sa mère, vu comme ils étaient proches avant. Mais il était fermement décidé à camper sur ses positions, s’ils ne faisaient pas au moins l’effort de comprendre sa démarche. Puis ça serait au moins l’occasion peut-être de leur présenter Helena ? « Tu viendrais avec moi, à l’enterrement ? Ca se déroule dans quelques jours, on utilisera les moyens de transports sorciers, pour que le voyage ne soit pas trop long. J’imagine qu’on partira avec Fred… Et certainement Vincent. On retrouvera Roze et Edward sur place, ainsi que Serena… Avec mes parents et ma tante. » il avait presque failli faire la grimace lorsqu’il avait cité ses parents. Non il ne devait pas entrer dans ce jeu-là. Il devait rester neutre mais ferme. Après tout, c’était peut-être l’occasion rêvée pour enterrer la hache de guerre ? |
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Ξ Sujet: Re: The Only One [ Fried ] Mer 13 Jan - 2:02 | |
| Un délinquant ? Lui ? Hum... Et bien oui, s'il y tenait tant que ça et bien elle était prête à dire de lui qu'il était un délinquant, un vile truand ou un truc du genre, pour lui de toute façon, il était flagrant de dire qu'elle était prête à tout pour le garçon qui se trouvait assise à côté d'elle sur ce banc. Prête à tout et à n'importe quoi même, elle aurait tout fait pour le rendre heureux, et pour encore voir ce sourire, sur ses lèvres à lui. Bon dieu qu'il était beau, encore plus lorsqu'il était heureux et détendu. Calme et serein quoi. Et là, à l'entendre rire, elle était vraiment heureuse. Il ne lui en fallut plus beaucoup de toute façon pour qu'elle soit vraiment heureuse, il lui suffisait de le voir heureux, et tout allait pour le mieux pour elle. C'était ça, le lien qui les liait, l'une à l'autre. Une âme sœur ? Oh oui c'était fort possible, elle n'en doutait pas du tout d'ailleurs. Elle l'aimait, plus que tout, plus qu'elle n'avait jamais aimé d'ailleurs. « Mon coeur ? Oh mais attention jeune délinquant, ne t'emballes pas bien sûr, mon coeur, je te l'ai volontiers donné ». Mais elle souriait, riait avec lui.
Lorsqu'il lui dit que son oncle était mort, elle ne put s'empêcher de baisser les yeux. C'était une situation gênante et triste et franchement, Helena regrettait de lui avoir posé la question parce que bordel... C'était le genre de question qu'elle n'aimait pas posé, elle trouvait ça déplacé et après, elle n'aimait pas tenter de montrer de la compassion, une compassion qui aux yeux des autres, avait toujours l'air de passer pour de la pitié. Pourtant, elle aimait aider, réconforter aussi. Mais elle ne trouvait jamais les mots pour cela. Alors au final, elle finissait toujours par passer par la stupide pauvre fille sans coeur... Mais là, bien sûr, il était question de Friedrich, les choses étaient différentes, oui voilà.
Ce n'était pas une personne qu'il connaissait vraiment, il n'en était pas proche et il semblait certes, attristé, mais pas tant que ça, au moins, Helena savait, avec ça, qu'elle n'aurait pas à le réconforter, à essuyer ses larmes en tentant maladroitement de le réconforter. Dans un sens, elle était attristée pour lui quand même bien sûr, après tout, la perte d'un membre de sa famille, ce n'était pas un moment si facile que ça, que l'on connaisse ou non ce membre. Après tout, c'était une personne de la famille et de voir les autres tout chamboulés, ça rendait les choses plus dures.
Il changea alors de sujet, enfin pas totalement. En tout cas, la jeune Smith trouvait vraiment bizarre une tradition qui puisse vouloir que l'on change la couleur de ses cheveux à la mort d'un membre de la famille. Montrer son deuil, montrer qu'on était triste, cela n'était pas toujours visible dans le physique hein, on pouvait très bien voir tout ça dans les yeux, on sentait ce genre de chose ! Mais bon, ce n'était pas cette petite blonde qui allait se mettre à critiquer ce genre de chose bien sûr, après tout, chaque famille faisait comme il le sentait. Et si ça se trouvait, sa famille aussi avait des traditions de ce genre, mais elle n'avait pas envie de les découvrir hein, elle ne voulait pas voir les membres de sa famille mourir après tout... Enfin bon, il était fait que de le voir en brun comme ça, elle ne s'y était pas du tout attendu, et ça lui allait bien, bien sûr, mais elle n'irait quand même pas jusqu'à dire qu'elle le préférait comme ça. En blond, il était tellement mieux franchement. Mais c'était temporaire après tout, donc voilà. Et en brun, c'était juste différent, bizarre. Mais ça lui allait bien. Oui voilà, ça lui allait plutôt bien. « Han chéri, le brun te va bien. Mais c'est vrai que ça fait bizarre parce que j'ai bien sûr, l'habitude de te voir en blond. Et je te préfère en blond, je ne te le cache pas, mais tu pourrais être roux que je t'aimerais quand même, et ça te va bien oui. "
En parlant de son oncle, il sembla un peu plus touché maintenant, et Helena se mit à caresser la main de son chéri, de manière silencieuse, en l'écoutant lui dire qu'il aurait aimé l'avoir comme père. Elle posa sa tête sur son épaule, tentant du mieux qu'elle le pouvait de lui montrer qu'elle était là pour lui et qu'elle serait toujours là pour lui. C'était ça l'amour après tout non ? Par amour, on serait toujours avec la personne que l'on aime, dans le bonheur comme dans le malheur, c'était comme ça après tout. En tout cas, elle n'ajouta rien, préférant conserver le silence de peur de dire n'importe quoi, elle était le genre de personne tout à fait capable de dire quelque chose de déplacé en plus, alors on s'en passerait quoi. Et puis souvent, le silence parlait bien plus que les mots. Alors...
Elle se sentit gênée lorsqu'il lui demanda si elle l'accompagnerait à l'enterrement. Après tout, elle ne faisait pas partie de cette famille alors il n'était pas censé l'inviter quoi et puis comme elle ne connaissait pas ses parents, il aurait très bien pu ne pas vouloir qu'elle vienne. Surtout qu'à cause de cette petite tête blonde là, et bien Friedrich était en froid avec ses parents du fait qu'il avait rompu ses fiançailles pour elle quoi. Ca rendait les choses encore plus compliquées. Mais s'il voulait qu'elle l'accompagne c'était, à ses yeux à elle en tout cas, comme une manière d'officialiser entre eux. Il voulait, la présenter à ses parents. « Je t'accompagnerais Friedrich, tu sais bien que je t'accompagnerais au bout du monde si tu me le demandais. Et je veux être là, je veux être là pour toi. ». Elle serra un peu plus sa main et posa ses lèvres sur la joue du garçon.
C'est alors qu'une idée traversa son esprit, peut être pas l'idée la plus intelligente mais après tout pourquoi pas ! S'écartant du garçon, elle lâcha sa main pour s'emparer de sa baguette dans sa poche. Elle n'eut pas l'air maligne, lorsqu'elle resta de longues minutes comme ça, sans bouger, le nez plongé dans ses pensées à la recherche du sort voulu. Heureusement que niveau sortilège, elle s'en sortait plutôt bien, surtout au niveau des sorts les moins utiles quoi ! « Et puis tiens, pour tes cheveux, moi j'ai une idée. Je ne vais pas te reteindre en blond hein, je respecte. Mais après tout, nous avons toujours été assorti n'est-ce pas ? Et puis, je veux te montrer ma compassion, mon soutien et mon réconfort alors... ». Lançant donc le sort, tout le monde put voir ses racines se foncer et le reste des cheveux suivre. Adieu la grosse touffe blonde platine qui se trouvait fièrement sur la tête de cette petite là. Elle était devenue brune, en un coup de baguette. Souriant à son chéri, elle ajouta « Voilà, je... C'est rien je sais et puis bon bah... Si ça se trouve, je suis vraiment super moche comme ça mais je... Je ne sais même pas comment dire ça... Je veux te montrer que je suis là quoi, pour toi. Que je te soutiens. Et je veux montrer à tes proches que je suis prête à respecter tes traditions aussi. Je... C'est bête, mais je... Je veux que ta famille m'aime... » Mais son avis sur la couleur, elle le voulait, après tout, elle ne pourrait pas voir le résultat, tant qu'elle ne serait pas dans son dortoir ! " Et euh... T'en pense quoi ? C'est bien ou c'est vraiment trop horrible ? "
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Ξ Sujet: Re: The Only One [ Fried ] Ven 15 Jan - 22:43 | |
| Quand Helena était avec lui, il était impossible que Friedrich soit déçu. Elle avait beaucoup d'idées, et surtout beaucoup d'amour pour lui, et il le savait. Mais même en le sachant, il évitait d'en user et abuser. Cela n'aurait conduit qu'à leur perte, il le savait très bien. Pas qu'il ait eu de nombreuses relations du genre non, la Gryffondor était son premier amour, sa première petite amie, la première partout quoi. Et surtout à un endroit particulier, le coeur du jeune homme. Elle passait même avant lui-même. Et elle était comme un calmant pour le perpétuel stressé de la vie qui lui servait de petit ami. Il se faisait vraiment du soucis, sincèrement, mais pour tellement de chose qu'il était presque sûr qu'il aurait des cheveux blancs à vingt-cinq ans. Seulement, depuis qu'il connaissait cette petite blonde, et les cousins, aussi, il faut dire, il avait appris à se relaxer, à laisser les choses aller dans leur sens, et il avait appris qu'il ne pouvait pas tout maitriser. Hakuna Matata quoi!
Alors évidemment, lorsqu'elle lui répondit qu'elle irait avec lui, du moment qu'il lui demandait, mais qu'elle le suivrait où qu'il aille, il avait redressé la tête vers elle, et lui avait offert son sourire le plus doux qu'il puisse avoir en stock. Passant son bras sur ses épaules, il se pencha pour lui embrasser le front doucement. Elle était vraiment unique. Et elle n'était qu'à lui. Cette réflexion était très égoïste, mais pour une fois qu'il ne souhaitais pas partager, Fried ne faisait pas les choses à moitié. « Tu es vraiment merveilleuse. Je t'aime tous les jours un peu plus. » Lui murmura-t-il amoureusement. Elle se mit alors à gigoter, si bien qu'il rangea son bras contre lui, posant ses mains sur ses cuisses. Il la regarda faire, sans comprendre, écoutant attentivement ce qu'elle lui disait, mais il était à mille lieues de s'imaginer ce qu'elle allait faire. Il acquiesça gravement, de peur qu'elle ne cherche à se blesser elle-même, ou quelque chose de pire encore. Et puis, ce n'est pas qu'il ne lui faisait pas confiance, mais qu'elle se pointe elle-même avec sa propre baguette n'avait rien de rassurant pour le Serdaigle. Il était si simple qu'il lui arrive mille et un tracas, soucis ou problème, voir plusieurs ou tous en même temps, elle avait tellement de malchance! Il s'était crispé au point de refermer ses doigts sur le tissus de son pantalon, et à s'y agripper comme si sa vie en dépendait.
Et le sort parti. Par réflexe, il avait voulu se placer entre elle et sa baguette, quitte à ce que le sort se détraque, il aurait tout pris dans la figure si c'était pour lui éviter des désagrément. Et puis, à l'infirmerie, il avait l'habitude, lui. L'infirmier était presque devenu son médecin personnel à force de visites. Mais il fut trop lent, et le sort percuta la jeune fille de plein fouet. Seulement, elle ne bougea pas, et ne sembla pas marquée outre mesure. Seuls ses cheveux foncèrent, une couleur sombre les recouvrit, partant des racines et coulant jusqu'à la pointe du dernier de ses cheveux. Elle était devenue brune! Choqué, mais néanmoins soulagé, Friedrich, resta comme en suspens, la bouche ouverte, statufié dans son élan. Alors qu'elle lui expliquait ce qui l'avait poussé à agir ainsi, il se remit brusquement à respirer bruyamment. Essoufflé, il porta la main à son cœur puis sur son front. « Tu m'as fait peur! J'ai cru que tu allais faire une bêtise, puis même si cela n'en était pas une, il t'arrive tellement de choses incongrues avec ta baguette que... Que... » se sentant misérable d'avoir aussi peu confiance en ses talents de sorcière, il n'en dit pas plus avant de rougir et de détourner les yeux. « Je... Désolé, pardon. Je ne voulais pas... Mettre en doute... tes compétences... » essaya-t-il de se rattraper... Mais les branches filaient devant lui sans qu'il ne puisse en saisir une seule. Alors une fois qu'il sentit qu'il venait de percuter le sol, il préféra changer subtilement de sujet. « Je suis certain qu'ils t'aimeront. Qui ne t'aime pas? Et même si tu pouvais me dire un nom, ces gens-là ne méritent pas qu'on y fasse attention. Et si jamais... » Il avait un ton grave, qu'il n'employait que rarement... Voir même jamais. « Si jamais mes parents refusent de voir comme tu es intelligente, sublime, rare et merveilleuse et... Et j'ai pas assez de mots pour te décrire, parce que ça serait te rabaisser à des choses trop terre à terre... S'ils ne sont pas capable de te voir comme je te vois... Et bien tant pis pour eux. Je n'ai pas besoin de leur approbation pour savoir que je veux vivre ma vie avec toi. » Il lâcha un soupir triste, et l'enserra tendrement dans ses bras. Caressant ses cheveux et ses joues, il murmura à nouveau « Et je sais que quoique je fasse tu me soutiens. Tu l'as toujours fait, et c'est grâce à toi que je suis ce que je suis maintenant. C'est parce que tu es là, et que je sais que tu es toujours là pour moi, que je peux avancer serein et fier. Tu es la personne la plus précieuse que j'ai et que j'aurais jamais dans cette vie ou une autre. » Amoureux lui? Et bien, c'est ce qu'on vous dit depuis le début! Il serait temps de s'en rendre compte! Si ses parents ne le soutenaient pas, après avoir rencontré Helena, et bien il ne remettrait jamais les pieds là-bas. Parce qu'il avait réussi à se prouver à lui-même et à tout ceux qui voulaient bien faire attention à lui, qu'il savait se débrouiller tout seul, comme un adulte, et qu'il n'avait pas besoin d'autre soutient que celui que lui prodiguait l'amour de sa vie.
Lorsqu'il s'écarta d'elle, il avait un sourire doux sur les lèvres et il tendit sa main pour saisir une mèche de la nouvelle tignasse de sa chérie. Humant la nouvelle odeur qu'ils pouvaient avoir, il lui sourit « Quelque soit la couleur de tes cheveux, tu es toujours belle et resplendissante. Ca serait du fushia ou du vert fluo, que je ne penserais pas autrement. » Il se mit à réfléchir, et son sourire se transforma un chouilla, pour devenir gêné « quoique, si tu te rasais tout, j'aurais probablement besoin d'un temps d'adaptation quand même... » et il tenta de rire un peu, mais ne sachant pas trop si son humour était partagé, il n'insista pas. |
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Ξ Sujet: Re: The Only One [ Fried ] Sam 16 Jan - 1:32 | |
| Elle adorait lorsqu'il se montrait tout tendre avec elle, lorsque chacun de ses gestes sentait l'amour, elle aimait lorsqu'il l'embrassait sur le front, ça voulait souvent dire que par ses mots, elle avait réussi à le toucher. Et c'était quelque chose qu'elle aimait particulièrement parce qu'elle ne s'était jamais vraiment trouvée très douée dans ses longs discours. Elle trouvait tout le temps que c'était plutôt minable, énervant et tout le tralala. Elle était nulle pour dire de belles choses, elle n'était pas comme son petit ami et elle avait toujours une certaine tendance à regretter de l'ouvrir par moment parce qu'elle faisait des bourdes. En clair, elle devait mettre un bon moment pour réfléchir avant de pouvoir dire des phrases qui pouvaient passer pour jolies. Mais bien sûr que celles du garçon l'étaient bien plus. Mais... Peut être qu'un jour il lui apprendrait à en faire de bien, allez savoir ! Mais bon, elle savait se débrouiller, et parfois, elle en venait même à se dire que ce n'était pas si terrible... Non ?
Lorsqu'il lui dit que chaque jour, il l'aimait un peu plus chaque jour, elle ne put empêcher un doux sourire d'apparaître sur ses lèvres, tout comme elle ne put rien faire contre les agréables sensations qui se faufilaient dans son estomac. Ah l'amour, c'était grand, fort et si doux. Elle était si heureuse avec lui, tellement qu'elle se demandait tout le temps comment elle avait bien pu se passer de lui aussi longtemps quoi ! Pour dire ! Il lui était devenu vital, totalement. « Et moi aussi tu sais, aujourd'hui plus qu'hier et demain moins qu'aujourd'hui, je suis bien incapable de me passer de toi désormais ». Se nichant dans ses bras, elle reposa de son faible poids sur lui, pour se serrer le plus possible contre lui, rêvant à une journée qui ne se terminerait jamais et pendant laquelle elle pourrait passer tout son temps dans ses bras.
Lorsqu'il lui dit qu'elle lui avait fait peur, malgré tout, elle ne put s'empêcher de se mettre à rire parce qu'au final, il avait plutôt raison non ? Ben oui, elle était quand même assez réputée pour avoir deux belles mains gauches ! Elle était la personne la plus maladroite qui puisse exister d'ailleurs ! Alors bah oui, il s'était inquiété pour elle parce qu'elle aurait très bien pu teindre sa peau en marron ou une bêtise de ce genre ! Se carboniser ou un truc comme ça. Elle n'était pas douée quoi et maintenant qu'elle y repensait, elle se demandait vraiment ce qui avait bine pu lui prendre quoi ! Parce qu'elle aurait limite pu se tuer avec un vulgaire sort de teinture ! Mais ouf, il ne s'était rien passé et c'était quand même ça le plus important non ? Elle n'avait rien, elle ne craignait rien et le comble, c'était qu'elle semblait avoir totalement réussi son sort quoi ! Magique n'est-ce pas ? « Ah mais arrête chéri, tu n'as pas à t'excuser hein ! Maintenant que j'y repense euh... J'aurais jamais dû faire ça comme ça ! C'est vrai que je suis la reine de la gaffe quoi ! J'aurais pu te faire du mal si ça se trouve ! Je suis une idiote ! ».
Qui ne l'aimait pas ? Mine de rien... Elle n'en avait pas la moindre idée, elle n'avait jamais rencontré quelqu'un qui ne l'aimait pas... Quoique, cette Olympe, il avait un doute qu'elle puisse l'aimer quoi, parce qu'elle était malgré tout intervenue entre eux et si vraiment Helena avait été jusqu'à où elle avait voulu aller, leur histoire aurait explosé... « Bah y a bien Olympe... Je crois, je veux dire, elle n'a pas vraiment l'air de m'aimer quoi ». C'était bizarre en faite, comme sensation, de se rendre compte qu'une personne ne vous aime pas quand c'est la première fois qu'il y a ce genre de chose entre vous et une autre personne. En tout cas, la petite blonde qu'elle était n'avait pas pour habitude de ne pas plaire, de ne pas être aimer. Mais il y avait un début à tout après tout n'est-ce pas ? Et là, il y avait eu le tout premier début quoi. Mais bon, avec un peu de chance, ça irait mieux et elle serait la seule personne à ne pas l'aimer ? M'enfin avec cette Dory là, elle avait aussi connu la haine donc bon, la fréquenter n'était pas une bonne chose quand même !
Il la complimentait, c'était tellement touché, elle n'était même pas sûre de mériter tant de compliments d'ailleurs ! Ca la touchait tellement que vraiment, elle ne savait plus du tout quoi dire ! Lorsqu'il lui avoua qu'il voulait vivre sa vie avec elle, elle ne put s'empêcher de rougir et de baisser les yeux. Il voulait un avenir avec elle, il les voyait grandir et vieillir ensemble, il les voyait... Se glissant dans les bras du garçon, elle ne put s'empêcher de poser ses lèvres sur les siennes, encore et encore. Des petits baisers tout mignons qui se multipliaient rapidement. Elle était tellement heureuse de l'entendre dire qu'il voulait un futur avec elle ! « Han oui, un futur avec toi mon amour, je ne rêve que de ça ! Toi et moi c'est pour toujours … Hein ? ».
En tout cas, elle était vraiment contente de voir qu'il savait qu'il pouvait compter sur elle, qu'il pouvait à tout moment lui parler, qu'elle serait toujours là pour lui. Elle n'était jamais très douée pour faire comprendre ce genre de chose alors oui, ça la touchait vraiment beaucoup quoi. Elle avait toujours tellement peur de dire des choses qu'il ne fallait pas en plus que si on venait à lui dire qu'elle utilisait les mots justes et bien... Ca la touchait encore plus quoi ! « Oh oui, ma vie à tes côtés, ça serait tellement beau ».
Chauve ? On parlait bien d'elle ? Helena Smith ? Parce que le jour où elle serait chauve n'était pas encore arrivée et ça n'arriverait jamais de sa propre volonté, vous pouvez en être sûr ! Se mettant doucement à rire de bon coeur, et ça faisait du bien, elle attendit d'être calmée pour ajouter « Si un jour je suis chauve, pose toi des questions, c'est que y a une déconnexion des neurones chez moi hein ! ». L'embrassant doucement, tendrement, elle se sépara et se colla contre lui « Je t'aime tant... »
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Ξ Sujet: Re: The Only One [ Fried ] Sam 16 Jan - 17:24 | |
| Quelle chance il avait eut, de trouver une fille pareille! Il n'en existait qu'une seule comme elle, il en était sûr et elle était devant lui, et elle n'avait d'yeux que pour lui. Et même pas parce qu'il savait jouer de la musique ou parce qu'il savait faire la cuisine, ou parce qu'il savait coudre, non. Ce n'était même pas pour le menacer, ni pour le torturer, ni pour l'embêter. Non, c'était parce qu'elle et lui s'aimaient comme personne ne s'aimera jamais, parce qu'ils étaient comme des drogués de l'autre, incapable de survivre correctement sans être proches physiquement. Pire que des jumeaux siamois, en tuer un signifiait à terme la mort de l'autre. Une telle symbiose était rare, et ceux qui le savaient pouvait au moins se vanter d'en connaître et d'en avoir vue une au moins une fois dans leur vie.
Et elle était tellement mignonne lorsqu'elle rougissait. Ce n'était jamais le but du jeune homme de la mettre dans l'embarras, mais parfois, c'était pourtant bien ce qu'il se passait. Et cette fois-ci, il l'avait touchée en plein de le mille, lorsqu'il lui avait dit à demi-mot qu'il les voyait bien encore tous les deux dans dix ans, vingt ans, cinquante ans, cent ans même, si la vie le leur permettait. Bien sûr qu'il voyait sa vie avec elle seulement, et personne d'autre. Si jamais, il le savait, mais ne le dirait pas, parce que ça provoquerait encore beaucoup de chose entre eux, et qu'il était trop heureux de pouvoir partager un moment ainsi avec elle, après cet été misérable, si jamais ils venaient à se séparer, et que cela soit irréversible, il n'accepterait jamais de trouver une autre âme sœur. Qu'importe les autres filles, aucune n'arriverait à remplacer Helena dans son cœur, quoi qu'elle s'efforce de faire, elles ne seraient toutes que de pâles copies fades et sans profondeur. Et il serait malheureux pour le restant de ses jours.
Mais tant qu'elle serait avec lui, il ne comptait pas un instant être malheureux, il attendrait juste qu'on fête leurs noces avec des fêtes incroyables, mais intimistes. Pas besoin de grandes pompes, après tout, ils n'étaient tous les deux que deux personnes parmi d'autres, et la foule les intimidaient tous les deux. Alors ça resterait dans le domaine du privé. « Toi et moi ça sera pour toujours, Schatz. » lui promit-il en glissant ses doigts entre les siens. Portant sa main douce et parfumée à ses lèvres il posa un doux baiser sur sa peau. « Tant que tu seras là pour moi, et que moi aussi je serais là pour toi, il n'y aucune raison pour qu'il n'en soit pas ainsi. » serrée contre lui, il était bien et comme sur un petit nuage. Il ne manquait que de menue petites choses pour que tout soit parfait pour leur bonheur à tous les deux, mais présentement, ils ne pouvaient rien y faire.
Friedrich rigola de bon coeur, en voyant qu'elle prennait à la légère sa blague. Elle se serait vexée qu'il s'en serait maudit pendant dix jours. « Je t'empêcherais de faire des bêtises, ne t'inquiète pas. » lui dit-il d'un ton léger. Mais néanmoins très sûr de lui. Il ne la laisserait pas faire n'importe quoi, pas parce qu'il ne voulait pas sa taper la honte, après tout, la honte il savait vivre avec, mais il ne voulait pas qu'elle regrette le moindre de ses gestes. Il saurait juger si par la suite elle regretterait ses actes, et il se jura à lui-même de l'empêcher de regretter quoique ce soit. D'ailleurs, en parlant de bêtise, Friedrich eut une idée. Un grand sourire illumina son visage et repoussant délicatement sa petite amie pour l'avoir bien en face de lui, il posa ses mains sur ses joues si douces et lui demanda. « Est-ce que... Est-ce que tu veux bien... Qu'on partage une nouvelle nuit tous les deux? C'est une idée folle, et puis... Et puis tu peux refuser... Mais j'aimerai tellement qu'on puisse encore être ensemble. Il faut juste que tu ailles chercher tes affaires, j'ai déjà en tête tout ce qu'il nous faut pour passer une soirée merveilleuse. » Ce n'était pas une soirée de réconciliation, puisqu'ils ne s'étaient pas disputés, à proprement parler. Disons que c'était plus une manière de renforcer leurs liens déjà bien noués serrés. Comme elle acceptait, il l'embrassa sur les lèvres, un long baiser d'amour. Seulement, il se rendit compte qu'il avait besoin en fait... De plus qu'un baiser... Des idées de garçon commençaient à fleurir dans son esprit. Surpris, mais réussissant à contenir ces idées-là, il mit fin à leur embrassade, et l'accompagna jusqu'au château. Il pria très fort intérieurement pour que les idées qu'il avait eues ne reviennent pas le hanter durant cette soirée... TERMINE pour Fried et Helena |
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