Edward Montgomery
Parchemins : 771 Âge : 31 ans Actuellement : Pianiste et guitariste, compositeur Points : 0
Ξ Sujet: Une matinée au Ministère... [Free] Mar 12 Jan - 21:32 | |
| Extrêmement déçu du bilan de la réunion à laquelle il venait d’assister, Edward entra dans l’ascenseur magique et s’appuya contre le mur. C’était inadmissible. Un tel contrôle dans l’éducation était de mauvais présage. Il n’avait jamais pensé que les professeurs de Poudlard étaient à ce point obligés de suivre les directives ministérielles. Lorsqu’il était encore élève à Poudlard, il y a deux ans, il pensait que les professeurs faisaient leur programme à leur aise, sans gêne aucune. Il se trompait. Edward étant actuellement le seul enseignant d’Etude des Moldus à Poudlard, il avait été convoqué par le Ministère afin de faire un rapide bilan de ce qu’il avait enseigné l’année précédente. Il avait annoncé avec satisfaction l’ensemble de son programme, en pensant qu’il avait, pour un jeune et nouveau professeur, fait le tour d’un nombre important de notions en ce qui concernait la matière. Mais apparemment, il s’était trompé. L’homme à qui il avait eu affaire (dont il ne connaissait même pas le rang…) lui avait reproché d’être trop mélioratif vis-à-vis des Moldus et de ne pas avoir suffisamment de recul face aux évènements « que tout le monde connaissait ». Pire encore, il avait remis en cause son poste en le menaçant de le faire renvoyer si jamais il ne révisait pas son programme rapidement afin de corriger son tir dès maintenant pour ne pas que les élèves de cette année scolaire en subissent les conséquences. Il devait désormais rajouter au programme une analyse complète de l’Histoire Moldue et ne pas négliger les pires évènements qui y étaient survenus. Bref, il n’était plus question pour Edward de faire en sorte que plus jamais un tyran avec les mêmes idées que Voldemort ne revienne faire son intéressant, avec ce nouveau programme.
Le rez-de-chaussée atteint, il sortit de l’ascenseur pour plonger dans la lumière blanche et magique du hall d’entrée du Ministère. Il regarda l’heure à sa montre, et sourit lorsqu’il l’odeur du poulet rôti qui l’attendait chez lui l’attendait. Il avait hâte de retourner dans son foyer, où sa petite femme l’accueillerait comme il l’adorait. Il n’avait toujours pas corrigé les copies qu’il s’était promis de regarder ce week-end là… Il avait fait un rapide bilan des connaissances et des souvenirs qu’avaient les élèves de l’an dernier, et, insatisfait, il leur avait mis un contrôle dès la première semaine de la rentrée. Beaucoup de ses élèves le disaient en cachette, et lui-même le savait, il était un professeur extrêmement sévère. D’autres employaient le terme de « Tyran », mais lui se voyait plutôt comme une McGonagall au masculin (et en plus jeune !). Il avait, en une année, donné au total quarante heures de retenues pour des motifs quelconques. Si sa matière n’était pas la matière principale, il la jugeait importante. En bref, il était plus dans son rôle de professeur que jamais. Et il aimait ce qu’il faisait. Cependant, il n’appréciait pas qu’on vienne critiquer son travail sans avoir pris le temps de comprendre son objectif pédagogique. Au moins, Roze le comprenait. Que ferait-il sans elle ! Chaque matin, il se levait tôt, prenait son déjeuner en vitesse, s’habillait, et allait dans le hall d’entrée pour transplaner… et se rendre à Pré-au-Lard. Là, il devait, à pied, prendre le chemin pour aller jusqu’à Poudlard, où il travaillait. Le soir, ou le midi, quand son emploi du temps lui offrait un après-midi de libre, il ne mangeait presque jamais à Poudlard, il sortait pour se rendre à nouveau à Pré-au-Lard et transplaner chez lui. La routine était ainsi, et il était l’un des rares professeur à ne pas vivre à Poudlard. Il avait fait ce choix, pour Roze, et parce qu’il aimait son chez lui. A présent, il allait essayer de ne plus penser à l’horrible bonhomme qui avait osé critiquer son travail, pour plutôt se consacrer à corriger ses copies. Il reverrait peut-être le programme scolaire de sa matière le lendemain, en buvant un bon thé. Guidé par ses pas, il marchait, plongé dans ses pensées… |
| |