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 Poum, Crac, Pfouiiii [Friedrich]

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Ξ Sujet: Poum, Crac, Pfouiiii [Friedrich]   Poum, Crac, Pfouiiii [Friedrich] EmptyDim 7 Mar - 10:31

Le feu crépitait dans la cheminée et Ethele le regardait s'efforçant d'arrêter de penser pour ne s'intéresser qu'aux flammes. Bien sur le combat était perdu d'avance. C'était humain, on ne pouvait s'empêcher de se triturer le cerveau. Et cela d'autant plus lorsque l'on était Serdaigle. La salle commune avait-été vidée depuis une bonne demie heure par ses camarades, laissant les conversations telles que "tu es sur de ta réponse" ou encore "heu... sincèrement je pense que tu fais un hors sujet" au placard pour les remplacer par des "Ho! Il faut que je te montre ma nouvelle robe!" de circonstance. Comme si la frivolité allait de paire avec les étoiles. Enfin... Ethele n'était pas là pour parler chiffon. Ce soir elle allait tenter de dompter sa baguette! Encore.

Mais revenons en arrière pour éclairer vos lanternes. Tout avait commencé l'année dernière, vers la fin d'année, quelques semaines seulement avant les examens finaux. Période durant laquelle Ethele Val n'était plus que l'ombre d'elle même, terrassée par la séparation brusque de ses parents. Déjà que cet événement l'avait mise à terre au point qu'elle avait arrêté de grignoter entre les repas -et vous pouvez me croire, ce n'était pas une chose anodine- celui qui devait le suivre n'allait pas l'aider à se relever.

"Miss Val, pourrais-je vous parler?"

Avait demandé le professeur Flitwick de sa voix haut perchée. "Hé quoi?" Avait-elle pensé. "J'ai pourtant été sage... je n'ai rien fait exploser/bruler/imploser/disparaitre vers une dimension démoniaque aujourd'hui...". Sans attendre sa réponse il lui avait fait signe de le suivre. Pour qu'il décide de lui parler dans son bureau ce devait être quelque chose de grave... du genre "On a découvert qu'en réalité vous êtes la fille d'un mage noir qui tente actuellement de revenir à la vie... Il va tenter de vous sacrifier en l'honneur Dizildur le grand afin de prendre possession de votre corps."... ou pire encore "vous êtes virée.". La seconde solution était des plus probables. Ils avaient surement enfin mis en lumière le fait qu'il y avait une autre Ethele Val qui, elle, était douée pour la magie et que elle, l'Ethele Val sans pouvoir, n'était qu'une moldue sans intérêt pour eux. Le professeur Flitwick était la personne toute désignée pour l'attirer dans les filets d'un piège fourbe et mauvais puisqu'elle lui faisait confiance. Peut-être allait-il lui effacer la mémoire? Non pas peut-être, sans doute. Pourquoi donc une simple petite fille devrait elle se souvenir de tout cela! Il fallait préserver le secret du monde sorcier!
On lui ferait certainement croire qu'elle avait été internée pendant toutes ces années car elle parlait à un certains Sherlock Holmes, personnage de livre imaginaire et donc bien incapable de lui répondre comme elle l'affirmait pourtant. "Imaginaire, Imaginaire... dois-je te rappeler que de cela, personne n'est sur?!" S'insurgea le dit Holmes.

Le coeur battant -au point qu'elle entendait le sang se déplacer dans ses tempes- elle entra derrière le petit bonhomme dans la pièce signalée comme "Bureau du Professeur Flitwick" Entrez et vous trépasserez d'une overdose de chocolat par une petite plaque en bronze. Le bonhomme trottina jusqu'à son bureau, sauta avec toute la grâce du peuple Troll sur sa chaise et se mit à fouiller dans ses papiers alors qu'Ethele restait plantée devant la porte. Peut-être pouvait-elle utiliser ce moment d'inattention pour s'enfuir? Mais alors qu'elle glissait -lentement mais surement- vers la sortie la voix aigüe de son professeur la rappela à l'ordre l'invitant à prendre un siège mais pas à partir avec, dommage.


"Miss Val, Miss Val..."

Commença t-il secouant la tête alors qu'elle posait ses fesses sur un coussin moelleux. Le fait d'entendre son nom de famille prononcé de fois de suite avec un pointe de "mon dieu qu'allons nous faire de vous" dans la voix ne lui disait rien qui vaille.

"Je... J'aimerai savoir si vous vous rendez compte de votre niveau PRATIQUE" La voix montant d'un octave le tympan gauche d'Ethele rendu l'âme. "en sortilège."

"C'est à dire que je... enfin... vous voyez il faut..." Pause. "Oui.".

"Voilà déjà une bonne chose!."

Je vous passe le dialogue qui s'en suivit. Sachez donc simplement que si Ethele Val s'était déjà sentie minable une fois dans sa vie la scène qui s'était déroulée dans le bureau de son directeur *chéri, adulé, adoré, j'ai une statut secrète de lui dans ma chambre et je prie devant tous les jours* venait de gagner le premier prix de cette catégorie. Encore heureux que le professeur était du genre à y aller avec des gants, sinon Ethele serait allée se jeter de la tour d'astronomie après l'entretien. En résumé : à son niveau d'étude, une incapacité presque totale à savoir utiliser correctement sa baguette ne signifiait jamais rien de bon. "Peut-être ais-je simplement des capacités trop évoluées pour que j'arrive à les utiliser correctement à un si jeune âge... la maturité toussa!". Tentait-elle de se rassurer alors que le professeur continuait de lui donner des exemples de sorciers nul en magie de sa connaissance que n'étaient pourtant pas mort de froid sous un pont après une vie de pauvreté et de malheurs continue. Et puis l'idée avait été lancée.

"Je pense que vous n'êtes pas un cas désespérée miss." -Houlalala, c'est pas bien de mentir.- "Ainsi, si l'idée ne vous déplait pas, j'aurai voulu que vous voir prendre des cours particuliers. Avec un élève de votre choix. Je peux vous en conseiller plusieurs si vous le voulez".

Non ça va merci, je vais me débrouiller. Et à peine sortie du bureau qu'elle avait couru à la rencontre d'Enry Stanley. Bah oui, quitte à s'humilier autant le faire devant quelqu'un que l'on connait! Malheureusement avant qu'elle n'ait eu le temps de tourner à l'angle du couloir la voix du professeur la rappela à l'ordre.

"Miss Val! J'ai trouvé quelqu'un qui sera parfait! Il me devait un service de toute façon! Il ne pourra pas dire non!"

Et voilà pourquoi Ethele regardait les flammes de la salle commune d'un air anxieux. Elle ne connaissait ce "Friedrich" ni d'Eve, ni d'Adam. *et avec un prénom pareil il était surement allemand et son père lui avait toujours dit de se méfier des allemands!* Et elle était sure qu'il allait la malmener et partir découragé devant sa capacité en moins de 5 minutes...

Vous allez me dire entre la fin de l'année dernière et aujourd'hui -milieu de l'année en cours- du temps avait coulé sous les ponts. Pourquoi n'avait-elle pas pris ses cours particuliers un peu plus tôt? Hé bien parce que, l'un comme l'autre, les deux protagonistes avaient eux bien d'autres choses à faire. Par exemple... heu... lire un livre ou... heu... parler avec des amis. Mais l'ombre de Flitwick les avait rappelé à l'ordre au cours dernier.

Et comme Flitwick son dieu, son maitre lui avait demandé de faire des efforts... elle en ferait.

Un peu.


[1138]


Dernière édition par Ethele Val le Dim 7 Mar - 12:11, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: Poum, Crac, Pfouiiii [Friedrich]   Poum, Crac, Pfouiiii [Friedrich] EmptyDim 7 Mar - 11:54

Il n'était pas du genre à refuser un service. Il n'était pas du genre à dire non à quoique ce soit en fait. Et donc lorsque le professeur de sortilèges lui avait demandé d'apporter son aide à une élève plus jeune, il n'avait pas refusé.

Seulement, le professeur lui avait juste précisé qu'il s'agissait d'une fille (bien, on élimine la moitié des élèves de Serdaigle, là, reste l'autre moitié) en quatrième année (bon, ça enlève les bébés et les adultes... super !) mais l'avait laissé là avec les indices. Alors d'accord, il avait lâché le nom juste dans le flot de ses paroles et Fried avait dû le saisir en vol. Pas évident, il était bon en anglais, mais il avait toujours son accent germain, et l'anglais, c'était juste pour mieux communiquer avec sa petite amie, parce que sinon il parlerait toujours petit nègre. Bonjour la partie de devinettes pour retrouver cette petite demoiselle qu'il devait aider. « Je te fais confiance, tu sauras y faire comme elle a besoin » Avec plaisir, Monsieur, tout de suite, Monsieur. Il n'avait pas daigné montrer le minois de l'élève en question, encore moins préciser comment la retrouver, et certainement pas annoncé la couleur de l'aide: Avait-elle juste des soucis de mémoire sur les mouvements ? Ou bien est-ce qu'elle mélangeait les geste avec les formules ? Est-ce qu'elle avait du mal à contrôler la puissance de ses sorts ? Autant de questions sans réponse y'a des coups de pieds au fesses qui se perdent! que Friedrich ne pensa pas à chercher avant la soirée.

Il avait passé sa journée à récupérer ses vieux cours de quatrième année, afin de se souvenir quels étaient les cours à ce moment-là. C'était y'a deux ans déjà, mais rien qu'en une année, les programmes changent si vite et si souvent, que pour être sûr, il avait révisé aussi la fin de programme de troisième année, ainsi que le début de la cinquième. On n'était jamais trop sûr, et dans le cas de Fried, on ne l'était même jamais !
Attablé dans la bibliothèque toute la matinée, puis dans la salle commune entouré de livre toute l'après-midi, il ne s'était pas rendu compte du temps qui passait. Ca ne lui revint dans la figure que lorsqu'il s'aperçut... Ben que c'était bien silencieux, et carrément vide en fait ! Heureusement qu'il n'avait pas fixé de rendez-vous avec Ethele, sinon il l'aurait oublié. Il se rendit compte, très content de lui, qu'il avait retenu le nom qu'il trouvait étrange. Pas bizarre, pas louche, juste étrange. Bah, après tout, en Angleterre, fais comme les anglais. Il haussa les épaules et laissa la ses réflexions sur les bizarreries bretonnes.

Il se leva de sa place et s'approcha d'une jeune fille installée en face de l'âtre. Timidement, il entra dans son champ de vision, et lui demanda « Bonsoir. Excuse-moi, je cherche Ezelle... euh... Ethele ? Val ? En quatrième année. le professeur Flitwick m'a demandé de l'aider. » pas très sûr de son coup, toujours maladivement persuadé qu'on allait le baffer lorsqu'il ouvrait la bouche, son naturel qu'il essayait d'améliorer revenait toujours plus fort lors des prises de contact. Ca irait mieux un peu plus tard, mais pour l'instant, c'était pas ça!

Enfin, en y regardant bien, cette fille-là, semblait correspondre aux critères décrits par le nain supérieur. Une fille, en quatrième année à peu près ? Oui enfin, ça, ça correspondait au moins à une trentaine de personnes dans cette école... « Oh désolé, je suis Friedrich. » ajouta-t-il comme si cela pouvait aider à ce qu'on ne le prenne pas pour un fieffé agresseur genre il fait peur déjà, tout maigre et fragile puis par simple politesse, surtout. On se présente toujours lorsqu'on est poli. Bon, en début de phrase normalement, c'est sûr. Mais on lui pardonnera cette inversion, n'est-ce pas ? ou bien il ira se faire fouetter par Rusard, tiens!

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Poum, Crac, Pfouiiii [Friedrich]
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