[ Coucou, c'est nous !!! ] - PV

Nous étions le 1er Juillet 1999. Payton Deauclaire qui avait vu le jour fin avril (le 25, pour être précise) avait donc déjà 2 jolis mois derrière elle. La petite demoiselle avait une peau pâle, de grands yeux d’un bleu éclatant et des cheveux d’un blond platine qui semblait presque être blanc. Elle était chauve à sa naissance mais avait vite eu une petite chevelure, toute fine et encore courte, pénélope était sûre et certaine qu’elle finirait par avoir de magnifiques cheveux blonds (qui, en revanche, risquaient de foncer avec le temps, étant donné la couleur des cheveux du papa…).

La jeune maman avait eu du mal à tout gérer… Déjà qu’à la base, elle n’avait pas souhaité tomber enceinte, s’occuper d’un bébé était sacrément compliqué ! Heureusement, elle avait pu compter sur l’aide de son petit ami, Jason mais aussi (et surtout) sur l’expérience de Cordélia, qui était devenue une très bonne amie de la sorcière blonde à présent. Pénélope n’avait donc pas souvent été en difficulté et seule face à son poupon. Certes, ça n’avait été facile tous les jours (et ce n’était que le commencement) mais elle était ravie d’avoir cette petite fille avec elle.

La jeune maman se leva ce matin là en écoutant les pleurs de sa petite demoiselle capricieuse. Soupirant, elle se leva et rejoignit le berceau qui se situait dans sa chambre. Pénélope était toujours dans la colocation, ne souhaitant pas changer ses habitudes (bien que Jason ait exprimé le désir –ou possibilité- qu’elle puisse emménager chez lui). Pour l’instant, la sorcière préférait se débrouiller seule autant que possible. Elle passait quelques nuits/journées chez son petit ami, parfois c’était lui qui venait mais jamais elle ne s’était installée.

La sorcière prit sa fille dans ses bras alors qu’elle pleurait à s’en détruire les cordes vocales. Déposant un baiser plein d’amour sur le front de son rejeton, la maman quitta sa chambre pour rejoindre la cuisine. Elle prépara du lait pour sa fille qu’elle berçait avec lenteur et douceur dans ses bras. Le lait près, elle prit le biberon dans une main, Payton bien callée dans l’autre et nourrit l’enfant qui se tu rapidement.

Rapidement, le bébé eut besoin de sommeil et la maman en profita pour faire son sac. Elle allait passer deux jours chez Jason, et allait avant passer chez Cordélia (ce qui était presque un rituel à présent). Pas une semaine ne se passait sans que les deux demoiselles ne se voient. Une fois prête, Pénélope prit son sac et partit pour Aberdarron en magicobus.

Une fois arrivée, elle fut accueillie par Jason qu’elle prit dans ses bras tant que faire se peut (sachant que Payton en occupait une bonne partie). Puis ils déjeunèrent ensemble. Payton s’éveilla un instant et Jason la prit dans ses bras sous le regard attendri de Pénélope. Quand l’heure de se rendre chez Cordélia sonna, la jeune femme vint embrasser son petit ami avec douceur :

« A ce soir… »

Puis elle récupéra sa petite demoiselle qui dormait à nouveau. Elle n’eut pas à marcher beaucoup pour arriver chez Cordélia. La maman sonna à la porte, sachant que son amie allait vite lui ouvrir. Elle avait sa fille dans un landau et les affaires de la jeune demoiselle rangée sous le landau. Payton choisit ce moment pour ouvrir ses yeux azur, grimaçant, elle s’étira et observa ce qu’elle pouvait voir alentour (soit pas grand-chose). Pénélope lui adressa un sourire et déposa un baiser sur son front.

L’affaire de Cordélia marchait bien. Elle avait aussi ses amis et ses collègues… ainsi que son apprenti, Shawn. Bref, normalement pour Cordélia c’était plutôt une période faste. La seule chose qui ne roulait pas tellement dans sa petite vie c’était le côté sentimental. Elle se remettait difficilement de sa rupture avec Jan. Il avait été son meilleur ami, son premier amour, le père de son enfant… et il se moquait bien de tout ça aujourd’hui. Elle n’acceptait pas qu’il eût changé, elle n’acceptait pas que leur histoire n’est été qu’une vaste fumisterie. La jolie brune était donc seule avec Stephen. Jan ne venait quasiment jamais voir son fils, à la place il versait une pension ou bien il lui offrait des cadeaux. Stephen manquait d’un père et c’était triste pour lui, comme pour elle.

Heureusement, elle avait toujours quelqu’un à qui parler de ses soucis. Julia était présente presque tout le temps à ses côtés et elle avait aussi son assistant Nolhan avec qui elle s’entendait bien… et Pénélope, qui était devenue une bonne amie avec le temps. D’ailleurs, Cordélia voyait cette dernière souvent, moins que les deux autres dans la mesure où sa meilleure amie était sa comptable et Nolhan celui qui devait réparer ses gaffes. Il n’était pas mauvais d’ailleurs dans cet exercice.

A l’heure convenue, on sonna à la porte. Cordélia venait de finir un gâteau. Elle le sortit du four et le posa sur le plan de travail. Elle tapa ensuite la main de son fils de trois ans pour qu’il cesse ses bêtises, le gâteau serait pour tout à l’heure avec le thé. Cordélia comptait le faire rentrer à la maternelle en janvier. Elle aurait pu en septembre mais elle ne sentait pas son fils encore prêt pour cette expérience, à moins qu’elle n’ait encore besoin de le garder un peu pour elle…

Ensuite, elle ouvrit la porte à Pénélope et Stephen suivit sa mère, s’accrochant à ses jambes pour vérifier que la jeune femme et surtout sa fille étaient bien là. Le jeune héritier Warldof (qui s’appelaient Jensen-Warldof en fait, mais passons) n’aimait pas particulièrement l’amie de sa mère, en revanche, il était fasciné par sa fille Payton. Il s’était auto-proclamé (et sans demander à personne) grand frère de lait de la petite fille. Pour ça, il avait fait boire un peu de son propre biberon à la petite fille parce qu’il pensait qu’il fallait vraiment partager du lait pour qu’elle soit sa sœur au moins d’une certaine manière. Il n’en avait pas donné assez à la petite fille pour que ça la rende malade (juste une gorgée en réalité) mais il s’était quand même fait sérieusement punir ce jour là.

« Salut Penny, entre, je nous ai préparé une nouvelle recette pour aller avec le thé, tu vas m’en dire des nouvelles ! » Comme Stephen se murait dans son mutisme, s’accrochant toujours aux jambes de sa mère et foudroyant la mère de Payton du regard (pourquoi est-ce qu’elle ne sortait pas Payton de son couffin à la fin ?), Cordélia posa la main sur la tête de son fils « Dis bonjour à tante Penny Stephen, sinon tu n’auras pas de gâteau et mieux encore je t’enverrais dans ta chambre tout le temps que Payton sera là. » Stephen fit la moue, c’était du chantage. Pour ses trois ans, il était très mature et très intelligent. A l’évidence, il tenait ça de son père et pas de sa mère qui elle était plutôt immature par nature, du moins quand ce n’était pas pour les choses importantes. « B’jour. » lâcha-t-il en fixant le couffin. Quand allait-on libérer Payton de sa prison à la fin ??? Il voulait la voir lui !

Souriante, Pénélope salua son amie en lui faisait deux bises sur les joues, puis accepta l’invitation, entrant dans la maison de la sorcière. Une délicieuse odeur de pâtisserie embaumait l’entrée, Cordélia était sans nul doute la meilleure pâtissière que la blonde connaisse… Bon, d’accord, c’était la seule, mais le fait été que la jeune femme était très talentueuse.

« Salut, Cordélia… Je peux déjà sentir ça, dis moi ! Je suis sûre qu’elle sera géniale… »

Elle le pensait réellement… Un sourire se traça sur les lippes de l’ancienne élève de Serdaigle… Oui, Cordélia avait un réel don avec tout ce qui était fourneaux… La mère de Pénélope était d’ailleurs ravie que sa fille côtoie une jeune femme telle que la demoiselle Warldof, puisqu’elle espérait qu’ainsi, sa fille s’intéresse d’avantage à ce qui touchait la cuisine (domaine où Pénélope se débrouillait, mais sans plus… Disons qu’elle considérait une recette de cuisine comme une recette de potion… Elle n’y mettait pas vraiment son cœur, se contentant plutôt de suivre à la lettre les indications (donc forcément, si on lui enlève la recette après…)). Pénélope observa Stephen qui (elle n’était pas stupide) ne l’aimait pas beaucoup, à son plus grand regret… Heureusement, il semblait adorer Payton, ce qui rassurait la jeune maman qui tenait à ce que sa fille ne se fasse pas d’ennemis avant de savoir marcher *quand même !*. Et puis côtoyer ce petit garçon aiderait sans doute l’enfant à évoluer plus sereinement qu’en étant sans cesse ballottée entre la colocation où vivait toujours sa mère, et la maison qu’occupait l’amour de cette dernière.

« Bonjour Stephen… Comment vas-tu ? »

Pénélope lui adressa un sourire empli de douceur, espérant néanmoins que Payton ne sera pas aussi timide (voire désagréable paaf ) quand elle aura atteint l’âge du jeune garçon… Il lui répondit, tandis que sa mère le faisait chanter (ciel !!! On commence déjà à les menacer à cet âge ??? /sbaaf/). Payton étant éveillée depuis peu, la maman la prit avec douceur dans ses bras et sourit à son bout de choux.

« Coucou ma belle au bois dormant… regarde qui est là !!! »

Pénélope sourit à Cordélia et l’enfant observa l’adulte avec intérêt avant de sourire largement (elle était d’un naturel très souriante, et l’était d’autant plus lorsqu’elle voyait une personne qu’elle connaissait bien…). Riant doucement, Payton s’agitait dans les bras de sa maman, radieuse. Elle tendait ses petites mains potelées vers l’amie de mère qu’elle connaissait bien. Puis, sentant l’empressement de Stephen, Pénélope s’agenouilla pour que sa fille puisse voir son jeune ami (pas de jeux encore, mais qui sait, d’ici quelques mois…)

« Et tu as vu, Stephen est là aussi… »

Le bébé riait à présent avec plaisir, observant le petit garçon de ses grands yeux couleur ciel. Payton n’était pas assez grande encore pour vraiment ‘aimer’ tout cet entourage, mais elle était quand même très heureuse de voir tout ce monde !! Puis levant les yeux vers Cordélia, la blonde reprit:

« Et toi alors ? Comment vas-tu ? Les affaires marchent bien ? »

Ignorant la question de Penny, Stephen répondit de but en blanc « Je peux voir Payton ? » ce qui tira un soupir à sa mère. Cordélia allait plutôt bien, sa vie la satisfaisait, néanmoins, elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour son fils. Il était étrange et très différent d’elle. Elle se demandait s’il n’agissait pas ainsi parce qu’il n’avait pas de modèle masculin. Tout ceci la perturbait quand elle y pensait… Enfin, des modèles masculins, bien sûr, il en avait, il côtoyait des hommes à la pâtisserie, mais ils n’étaient pas en position de force puisque Stephen était le fils de la patronne, les autres, les employés.

Laissant à Stephen le soin d’admirer la petite Payton si chère à son cœur, Cordélia fit aussi un petit signe au bébé, frôlant délicatement sa joue du bout des doigts. Quand elle serait plus grande Cordélia se ferait un plaisir d’organiser des goûters pour son fils et la fille de son amie.

Faisant signe à Penelope de s’installer dans le salon, elle l’y conduisit et autorisa du geste Stephen à s’asseoir à côté d’elle. Il se foutait complètement de la discussion des deux femmes, préférant observer le bébé qu’il avait auto-proclamé sa petite sœur de lait. Cordélia découpa une part de tarte et la tendit à Pénélope « Tu veux mettre Payton dans un couffin ? J’ai encore celui de Stephen. » Et répondit ensuite à la question que son amie lui posait : « Les affaires marchent bien, mon affaire fera des bénéfices cette année encore. Rien de comparable à la société de mon père, mais je suis assez fière de moi. »

Il faut dire que ses pâtisseries étaient un tel régal qu’elle réussissait à les vendre dans d’autres magasins que le sien, les gâteaux ou les recettes des gâteaux. Bref, sans être richissime (et là on parle de l’argent qu’elle possède en propre, pas de celui de son père), elle avait de quoi voir venir et surtout de quoi être contente d’elle. Personne n’y croyait quand elle était devenue apprentie et qu’elle avait dit qu’elle souhaitait ouvrir sa boutique, après tout, elle était une héritière, un top model, bref… elle aurait dû d’après autrui être une fille oisive, hors Cordélia manquait peut-être un peu de jugement (et d’adresse) mais elle avait toujours été très travailleuse.

« Par contre je dois t’avouer que je me remets mal de ma rupture avec Jan. » Soupirant, elle repoussa ses longues mèches brunes derrière ses épaules et posa ses prunelles émeraude sur Pénélope tandis qu’elle grignotait sa tarte. « Et toi, des nouvelles de Noah ? Tout va bien avec Jason ? » Elle était amie avec le père biologique de Payton, Noah, mais aux dernières nouvelles il avait disparu de la circulation, abandonnant sa petite amie Chiya Lorne et la colocataire de celle-ci qu’il avait mise enceinte. Ces mecs franchement… on ne peut jamais compter sur eux. D’après ce qu’elle avait entendu dire par Simon, Chiya se remettait très mal de toute cette histoire et en était tombé malade pendant quelques semaines. Elle venait tout juste de recommencer le travail et d’après ce que Cordy avait put comprendre, sa compatriote américaine comptait prendre des vacances chez ses parents pendant quelques temps pour se remettre. Cordélia sachant à quel point l’abandon fait mal compatissait vraiment même si elle jugeait aussi que c’était déjà bien que Penny et Chiya soient restés amies après cette malheureuse affaire.

« Et bien je pense qu’ils peuvent monter tous les deux voir Nanny, non ? Tu veux bien aider Nanny à s’occuper de Payton, Stephen ? »

C’était un moyen d’écarter le petit garçon des deux jeunes femmes, afin de pouvoir aborder tranquillement tous les sujets de conversations qu’elle souhaitait sans risquer une mauvaise interprétation (ou une trop bonne interprétation justement) de la part du garçonnet. Il ne fallait pas croire que les enfants ne comprenaient rien de ce qui se disait alentour… C’était diminuer leurs capacités de compréhension, bien plus développées que ne l’imaginent certaines personnes.

Les enfants finirent donc par se retrouver à l’étage, Stephen étant chargé de protéger Payton (et ça c’était garanti qu’il ne la lâcherait pas d’une semelle pour le coup… le bon plan au final [ Coucou, c'est nous !!! ] - PV Icon_razz

). Les deux mamans reprirent place dans le salon, savourant la tarte faîte par Cordélia. Cette dernière affirma que les affaires marchaient bien pour elle, ce qui était en soit, une excellente nouvelle. Pénélope lui accorda ainsi un sourire ravi. Cordélia avait beaucoup de ressources et était une femme vraiment travailleuse, aussi méritait-elle vraiment (aux yeux de Pénélope) de s’en tirer avec les honneurs.

« C’est une excellente nouvelle ça. Puis tu ne fais que commencer, tu as encore du temps devant toi avant d’être comparée à ton père tout de même. »

Le sujet ‘Jan’ était moins bon que celui des affaires de la jeune femme en revanche. Pénélope était vraiment désolée pour son amie… c’était tellement dommage que tout ceci se soit achevé ainsi… Et pour Stephen aussi. Ce n’était pas facile tous les jours, c’était évident…

« Oh, je suis désolée… Tu veux en parler ? Il te manque ou… Stephen veut le voir peut-être ? Il t’en parle parfois ? »

Pénélope n’était pas vraiment douée pour ce genre de sujets. De nature discrète et peu expansive, elle n’avait pas l’habitude d’avoir de ‘vraies’ conversation avec les gens… ses amis étaient rares et même avec eux, elle n’était pas forcément toujours à l’aise. Comme si le danger rodait partout… Elle avait pourtant confiance en son amie… Evidemment ! Jason étant sans doute le seul qui sache la mettre vraiment à l’aise en toute circonstance et elle était vraiment ravie de l’avoir. Il était parfait. Il était l’homme qu’il lui fallait et ne pouvait demander plus, parce qu’il avait déjà tout. Certes ça faisait un peu cliché ce genre de pensée, cette vision des choses… mais Pénélope le ressentait vraiment ainsi. Cet homme lui apportait bien plus que n’importe qui d’autre. Excepté Payton, cela allait de soit. Aussi ne pouvait-elle décemment s’imaginer vivre sans lui à présent. Et son petit bout de chou devait sans doute voir les choses comme sa mère (même si ça restait dans le domaine de l’inconscient encore…).

« Tout va très bien avec Jason, oui. Je suis vraiment contente de l’avoir, ça me fait un ‘poids’ en moins si je puis dire… Et il aime beaucoup Payton, ce qui n’est vraiment pas négligeable, étant données les circonstances… ceci étant, ce n’est pas facile tous les jours, puisqu’il habite loin de Londres… mais je compte bien profiter des vacances d’été pour le voir d’avantage. »

Un léger sourire traversa le visage de Pénélope qui poursuivit sur le sujet ‘Noah’ :

« Quant à Noah… Depuis que j’ai refusé sa proposition de m’aider financièrement pour Payton, je n’ai plus aucune nouvelle… mais ce n’est pas moi que ça dérange, on n’a jamais été très proches. Excepté cette fameuse fois, là, enfin bref… ça m’ennuie beaucoup pour Chiya néanmoins… »

Stephen monta avec plus d’entrain qu’il n’en affichait d’ordinaire, lui du moment qu’on lui passait les sermons d’adultes au fond, il se sentait très bien. Du côté de Cordélia, elle confia son fils ainsi que la petite Payton à la nurse qu’elle avait engagé suite au départ de Jan et les regarda s’éloigner avant de répondre à son amie « Je suis l’héritière du groupe – même si je ne compte pas succéder à mon père pour tout dire -, ma société est une espèce de test pour tous nos actionnaires. Enfin… laissons ça de côté, de toute façon, la vraie magicienne des chiffres c’est Julia ! » Car sans Julia, que serait Cordélia ! En effet, c’était la blonde bulgare qui s’occupait principalement des comptes de la société et qui veillait sur la brunette, parfois trop maladroite dès qu’on la sortait des fourneaux. Cordy était surtout branchée relationnel et qualité du produit, c’était Julia qui s’occupait à ce que l’entreprise gagne beaucoup plus d’argent qu’elle n’en dépensait. Une vraie fée de la comptabilité.

« Celui qu’il est devenu ne me manque pas. » Dit-elle d’un ton catégorique. Si elle avait rompu, c’est qu’elle était sûre de ce qu’elle faisait. Néanmoins… « Mais celui que j’ai aimé à Durmstrang me manque en revanche. Quant à Stephen, il l’a si peu connu qu’il ne m’en parle pas, sauf pour me dire que je n’ai pas à être triste pour lui, qu’il s’en fiche de ne pas avoir de papa. Après, tu connais Stephen, il est si avancé pour son âge qu’il serait bien capable d’avoir déjà compris le concept du pieu mensonge. » Même si Cordélia en doutait. Jan avait toujours été un père absent, il était peu probable qu’il manque à son fils qui n’avait presque pas de souvenirs avec lui. Si quelque chose manquait à Stephen c’est UN père, pas SON père, à l’évidence. Mais Cordélia n’était pas prête sentimentalement à tenter quoi que ce soit avec un autre homme, si tant est qu’elle trouve l’autre homme en question.

« Si tout va bien avec Jason c’est principal. » Dit-elle tranquillement en savourant sa tasse de thé. Il faudrait d’ailleurs qu’elle change sa carte des thés mais ce n’était pas le moment de penser à ça. « Oui, Simon m’a dit qu’elle vivait mal la disparition de Noah. Mais elle s’en remettra. Cela ne dérange pas trop vos rapports dans la colocation ? J’ai entendu dire qu’elle allait retourner quelques temps en Amérique pour se remettre, mais j’espère que ça ne signifie pas que vous êtes fâchés. » Ce qui serait dommage car avant cette histoire, la colocation était plutôt harmonieuse et il aurait été dommage que cet équilibre ne se brise.

» Coucou, c'est nous ;D
» Nous serions-nous déjà vues ?
» Maladresse quand tu nous tiens, tu nous tiens vraiment. [PV]
» Coucou, c'est (re) moi
» Heu... Coucou ? [PV]