|
| The monster in you [ PV ] | |
| Auteur | Message |
---|
Invité
Ξ Sujet: The monster in you [ PV ] Sam 27 Mar - 21:48 | |
| La vie est un long fleuve tranquille ? Non, ce n'est pas vrai. Dès le moment où l'on vient à se dire que l'on est la personne la plus heureuse du monde, quelque chose se produit pour que tout ça, ça vienne à changer et pour que l'on ne soit plus aussi heureux. Pour tout dire, ce n'est pas toujours facile. Après tout, le bonheur n'est qu'un sentiment temporaire pour beaucoup de monde. La tristesse, la peine, la colère, se sont tous des facteurs qui sont là pour le mettre à rudes épreuves. Mais bon, Helena devait bien dire qu'elle n'aurait jamais pu imaginer que son bonheur à elle serait en péril. Surtout pas sans comprendre pourquoi. C'était là que ça clochait.
En faite, pour tout dire, cela faisait un bon moment qu'elle n'avait pas vu Friedrich. Et ça, c'était genre, quelque chose qui ne se produisait jamais quoi. Elle le voyait au moins une fois par jour et là, non, rien. Une semaine... C'était long une semaine et surtout, incompréhensible lorsque l'on est dans la même école, que l'on mange dans la même pièce ! Elle en était même venue à la conclusion qu'il lui était arrivée quelque chose de grave, allez savoir. Bien sûr qu'elle s'inquiètait, il était tout de même question d'une partie importante d'elle-même, de la partie principale de son coeur ! La semaine, il y avait eu les cours, elle n'avait pas pu chercher comme elle le désirait, mais là, c'était fini, on était vendredi après-midi, et elle n'avait pas cours de l'après-midi. S'il le fallait, elle comptait bien retourner tout le château si nécessaire.
Le pire, c'était que les Griffins non plus ne savaient pas où il était. Et donc, c'était quand même assez problématique et bizarre ! D'accord, ils n'étaient pas de la même année mais de la même maison quoi ! Alors non, il y avait bien un truc qui clochait, il était juste plutôt difficile de déterminer ou se situait le problème ! Elle ne comprenait pas. En faite, l'idée qu'il puisse vouloir l'éviter lui avait bien traversé l'esprit mais elle était bien incapable de comprendre pourquoi. Après tout, elle était toujours elle-même, la fille délurée qu'il semblait appréciée et tout ça. Du moins non, il ne semblait pas l'apprécier puisqu'il l'aimait, c'était un peu différent. Mais disons qu'elle ne parvenait pas à comprendre. Si ça se trouvait, tout le monde lui mentait, si ça se trouvait, il ne cherchait qu'à l'esquiver pour ne pas lui briser le coeur ? Dans ce cas, si c'était ça, autant qu'il lui fasse face, ça lui ferait alors carrément moins mal quoi... Et puis, elle était même incapable de comprendre ce qu'elle avait bien pu faire de mal quoi. Elle n'avait pas agi plus bizarrement que d'habitude ! Il s'était lassé ? Lassé d'elle ? Et il n'osait pas le lui dire ? Dans ce cas, qu'il dise à Axel de le lui dire ou allez savoir.
Elle avait mal, et mine de rien, ça se ressentait. Ce n'était pas seulement le fait de ne pas le voir, c'était le fait de ne pas savoir pourquoi. Elle ne comprenait pas pourquoi il la fuyait. Elle avait peur, peur de le perdre comme jamais elle n'avait eu peur, elle avait mal, là où se situait un trou béant, au niveau de sa poitrine. Son coeur la brûlait. Il manquait d'amour, il manquait de mots doux, il manquait de toutes les choses que Friedrich lui apportait... Il manquait de lui, oui voilà ce qu'il lui manquait. Mais que pouvait-elle faire ? Il semblait y mettre tellement de coeur.
Un bruit, oui, c'est un bruit qui courrait d'un élève à l'autre qui lui fit penser à l'infirmerie. Comme quoi, y avait un lit où les rideaux étaient tirés et impossible d'écarter, bloqué par un sort. Un truc abracadabrant si cela n'avait pas eu lieu dans le château de Poudlard. Bizarrement, elle avait aussitôt pensé que derrière ce rideau, il y avait Friedrich. Alors oui, elle s'y rendit de suite. Après avoir prévenu Billie de où elle allait en cas où.
En pénétrant dans la pièce, elle repéra aussitôt le rideau. Et ne comprit pas vraiment pourquoi. Son regard se posa alors sur le dos de Julien Montgomery, assistant de l'infirmière. « Salut Julien ». Il se tourna vers elle et lorsque son regard se posa sur Helena, il fronça le front « Malade? ». Il semblait mal à l'aise. Ce qu'elle ne comprit pas vraiment parce qu'il n'y avait jamais vraiment eu la moindre gêne entre lui et elle quoi. Mais bon, peut être était-il occupé ? « C'est Friedrich ? ». Elle n'avait fait que le murmurer, après s'être rapprochée de lui. Il avait un regard sombre, une petite mine triste. Il semblait vraiment gêné et plus il en avait l'air, moins elle était capable de comprendre en faite. « Tu ne devrais pas être là, il ne veux voir personne ».
Mais il n'ajouta rien. Parce que bien sûr, il comprenait. Il ne lui en fallait pas longtemps pour analyser la situation. Helena était inquiète, perdue, elle avait mal, ça se voyait. Ca se percevait même, dans sa petite voix grave. Elle voulait savoir. Il haussa les épaules doucement, et posa une main délicate sur son épaule « Je vous laisse seul, j'ai un truc à faire ». Et il partit. S'approchant doucement du rideau, bien sûr qu'elle essaya de tirer dessus. Mais à quoi bon, rien à faire, ça ne cédait pas. « Friedrich, t'es là...? ».
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: The monster in you [ PV ] Dim 28 Mar - 1:34 | |
| Désespéré, il n'avait trouvé que là pour se réfugier. Impossible de mener une vie normale avec une pareille anomalie. Et le mot est faible. Au départ, il avait cru que cela n'avait pris que son visage, mais cela le rongeait au fur et à mesure que le temps passait, si bien qu'au bout d'une semaine, les cicatrices et les crevasses les plus grandes avaient gagné ses doigts jusqu'à l'ongle, descendant même jusqu'à son ventre. La semaine prochaine, il serait recouvert en entier. Julien lui avait promis de ralentir le processus, mais pour l'instant ce n'était pas très concluant. Ca avait la tête d'un sort banal, mais la magie étant une fourbe rusée, le sortilège était bien plus complexe qu'il n'y était apparu au premier abord.
Le Serdaigle avait donc supplié l'assistant soigneur de le garder enfermé ici. Rester ne serait-ce que dans son dortoir aurait été le meilleur moyen d'attirer l'attention sur lui. Se faire porter pâle était bien plus discret. Il insista aussi pour que personne ne puisse l'approcher, et en soi, il n'eut pas à insister vraiment beaucoup pour que Julien se plie à ses volonté. Après tout, l'infirmerie avait été presque sa deuxième chambre, avant même son lit dans la salle commune des Serdaigle, fut un temps. Cela avait changé depuis quelques années déjà. Mais cela semblait une idée alléchante que de rester cloitré ici. Il n'était pas optimiste de nature, voir plus défaitiste en fait. Et voir que Julien galérait jour et nuit pour lui trouver un semblant de placebo inefficace n'arrangeait rien. Il restait toujours derrière l'abri de ses rideaux ensorcelés. Merci l'ingéniosité. Caché au fond de son lit, sous ses draps. Merci le courage.
Il semblait au nouveau malade malgré lui, qu'il avait pu tout contrôler, tout écarter. Sauf un détail. Et Helena dans tout ça ? Dans son esprit, il valait tellement mieux qu'elle l'oublie. Comment pourrait-elle ne serait-ce que s'imaginer passer une minute correcte avec lui, défiguré ainsi ? Lui-même se détestait comme il ne s'était jamais détesté. Impossible qu'elle pense autre chose. Il s'était traumatisé tout seul en se regardant dans un miroir, comment pourrait-elle supporter de le voir ? Et ne parlons même plus des mois suivants, les années ? Des rêves ! Tous ses rêves de vie romantiques s'étaient écroulés, envolés, brisés en mille morceaux qu'il était impossible de recoller, à présent.
Si bien que lorsqu'il avait entendu sa petite voix fluette la première fois, il avait cru rêver. Ouvrant un œil, il ne paniqua que quelques secondes plus tard, lorsqu'elle appela son nom en direction du rideau magique. « Qu'est-ce que tu fais là? » souffla-t-il. « Tu ne devrais pas... Va-t-en, s'il te plait. » l'implora-t-il avec une voix un peu éraillée, mais encore éteinte.
Ne pas penser qu'il voulait la prendre dans ses bras, c'était défendu maintenant. Aucune chance. Ne pas penser qu'il voulait l'embrasser, elle lui avait manqué durant une semaine. Ne pas penser qu'il devait dire absolument tout le contraire de ce qu'il pensait à cet instant, pour l'inciter à partir. S'approchant du tissu qui les séparait, il commençait à sentir une vague d'émotions nouvelle. Un truc qu'il n'avait jamais ressenti avant, et pour cause, ce n'était pas dans sa nature. La colère. « Tu n'as rien à faire ici. File ! » Hurla-t-il presque. *Comme je suis heureux de te voir!* Les poings serrés, il s'observa du fond de lui, à s'emporter comme jamais il ne s'était emporté. Est-ce que c'était lui qui avait franchi un pas inconnu de son plein gré ou bien était-ce le sort dont il était victime qui parlait ? « Qu'est-ce que t'es venue faire ? Je ne veux pas te voir ! Dégage ! » *Je t'aime... Je suis si désolé, tellement désolé... Je t'en prie...* Son ton était pour la première fois agressif, pour la première fois mauvais et venimeux. Du fond de lui, il fut terriblement triste pour lui. En être réduit à lui faire peur pour qu'elle le fuit. Il était tombé bien bas. En fait même, il pleurait sur son sort, en priant en silence pour qu'elle lui pardonne un jour de la traiter ainsi. Il jura et cracha la dernière phrase « J'avais pourtant demandé à ce que personne ne vienne. A croire que le personnel est incapable, de nos jours. » Horrifié par ce qu'il pouvait baver comme insultes, il fut un tout petit peu soulagé d'avoir entendu Julien sortir tout à l'heure. Au moins il n'aurait pas à se confondre en excuses pour ça. Ça le rongerait lui seulement, c'était déjà pas si mal.
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: The monster in you [ PV ] Dim 28 Mar - 18:33 | |
| Lorsqu'il lui demanda ce qu'elle faisait là, elle comprit aussitôt qu'elle n'était pas la bienvenue, qu'il ne souhaitait pas sa présence, et qu'il ne voulait surtout pas d'elle. Il y avait cette chose dans sa voix, cette méchanceté nouvelle qui lui faisait sentir qu'elle était de trop, qu'il ne voulait pas la voir, qu'il ne voulait pas avoir à la supporter. Ce petit quelque chose dans la voix qui lui disait de disparaître pour ne pas réapparaître. Et c'était ça, cette chose dans sa voix qui fit monter les larmes aux yeux de la jeune blonde « Bah... Je suis venue te voir... ». Elle qui une semaine plus tôt, était si fière de retrouver son blond naturel, fière de pouvoir lui montrer, jamais elle n'aurait pu s'attendre à une telle situation par la suite. Jamais elle n'aurait pu y croire...
Et il lui demandait de partir, sans l'avoir vu non, sans même vouloir la voir en faite. Il ne souhaitait pas avoir à lui adresser la parole, il ne voulait pas se prendre la tête pour lui parler, il ne voulait pas de sa présence, il voulait qu'elle parte. Et elle l'aurait fait oui, elle se serait retournée, elle serait partie en courant pour ne jamais revenir, si derrière ce rideau, ne s'était pas trouvé le garçon qu'elle considérait comme être le garçon de ses rêves. Celui qu'elle ne voulait jamais avoir à quitter. Et c'est pour ça qu'elle ne partirait pas, uniquement pour ça. Quitte à rester ici une semaine, quitte à ne pas se nourrir, quitte à dépérir, elle ne partirait pas. Elle s'en moquait bien, de ce que pourrait bien penser les autres. Elle resterait là. « Ne compte pas sur moi pour que je parte, Friedrich Maiden, pas avant que tu ne me dises de partir, en me regardant dans les yeux ». Non, elle ne partirait pas, sauf s'il venait à la regarder pour lui dire de partir.
Elle sursauta devant l'élan de colère qui s'emballa autour du son de sa voix. Un ton qu'elle n'avait jamais entendu chez lui après tout. Alors, oui, c'était quelque chose qui la perturbait, parce qu'elle ne s'y était pas du tout attendu, parce qu'elle ne supportait pas ça, parce que ça lui faisait mal de l'entendre lui parler comme ça. Il la brûlait, lui faisait un mal de chien en lui adressant la parole de cette manière. Qu'il lui explique donc ce qui n'allait pas plutôt que de se mettre à crier de la sorte bordel ! « Ce que j'ai à faire ici ? C'est être auprès de celui que j'aime ! Et je m'en moque que tu me dise de partir, je compte rester là ! ». Alors là, c'était mal la connaître, que de croire qu'elle pourrait se mettre à partir ! Pis il finirait bien par avoir envie d'aller au toilette non ? Alors elle attendrait là !
Une larme coula, glissa doucement sur sa jour pour s'écraser au sol. Son regard se baissa et elle serra les poings, lorsqu'il lui dit qu'il ne voulait pas la voir. « Je... ». Elle s'arrêta aussitôt, sentant sa voix se casser. Elle ne voulait pas pleurer. Elle n'aimait pas pleurer. Mais... Mais le fait qu'il puisse ne pas vouloir la voir, franchement oui, ça lui faisait mal, très mal. C'était d'une douleur qu'elle n'avait probablement jamais connu. Ca brûlait... « Moi j'ai envie de te voir. Alors je m'en tape que toi, tu ne veuilles pas me voir ». Elle essayait de faire sa dure, comme toujours, mais on sentait dans sa voix qu'elle avait mal. Très mal. Trop mal..
Lorsqu'il se mit à critiquer Julien, elle l'aurait baffé. L'assistant de l'infirmière était génial. Il avait pris Friedrich sous son aile, il l'avait aidé, à chaque fois qu'il était venu le voir. Il avait aidé Helena aussi. Il était toujours derrière eux alors non, il n'avait pas le droit de mal parler de lui. C'était un garçon en or « Friedrich Maiden, tu n'as pas le droit de dire ça ! Tu as de la chance qu'il ne soit pas là ! T'es un parfait crétin ! ». Oh oui elle le pensait. Un parfait imbécile qui doucement, lui arrachait le coeur sans lui expliquer pourquoi...
|
| | | | Contenu sponsorisé
Ξ Sujet: Re: The monster in you [ PV ] | |
| |
| | | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |