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Invité
Ξ Sujet: I Belong To You [PV] Lun 29 Mar - 0:13 | |
| I can’t find the words to say, they’re overdue I’d travel half the world to say « I belong to you ». Après le bal, Fredericke avait entraîné Vincent en sautillant joyeusement (on vous rassure, elle est la seule à sautiller) vers la salle sur demande. Elle voulait laisser derrière elle tous ses problèmes, mais aussi peut-être les exorciser en parlant avec Vincent. Elle ne l’avait pas encore fait parce que en public, elle ne savait pas comment il pouvait réagir. Il pouvait tomber dans l’excès si facilement… et elle était tellement dans le flou. Et puis, elle ne voulait pas être vengée (pour ça, il aurait d’ailleurs fallu qu’elle sache sur qui pratiquer sa vengeance), elle voulait juste être rassurée. Dans le fond, elle savait bien que ce n’était que des petits évènements sans graviter mais ça la perturbait, même dans son noël.
Une fois devant la salle sur demande, elle sourit à Vincent et posa un index malicieux sur les lèvres de son petit ami. « C’est moi qui choisi ! » dit-elle, riant tout de suite après. Elle passa alors devant la salle sur demande trois fois avant d’ouvrir la porte. En fait, elle avait tout simplement choisi sa chambre en Allemagne, rose, rouge et or avec un lit immense (ça changerait, d’habitude ils dormaient toujours dans celui de Vincent) et une grande cheminée, et surtout des affaires pour dormir. Elles étaient bien pliés sur le lit et Fred’ s’approcha pour prendre les siennes, c’était exactement ce qu’elle avait demandé. Elle n’était allée qu’une seule fois dans cette salle, et c’était lorsque Vincent avait voulu mourir, elle n’en gardait donc pas un souvenir génial mais elle était quand même contente qu’elle soit si… pratique. Oui, c’était le terme.
Elle se dirigea ensuite vers la cheminée et lança un sort pour l’enflammer. Elle se serait volontiers changée devant l’âtre mais Vincent lui ferait encore une maladie si elle se déshabillait devant lui ! Elle le sentait encore plus coincé qu’avant, ce qu’elle trouvait bizarre faut le noter. Elle mettait ça sur le compte de son éducation. Vincent avait grandi tout seul, il ne devait pas savoir comment réagir alors il s’énervait ou se braquait, encore qu’il fit beaucoup d’effort – il n’y avait que sa jalousie qu’il ne contrôla pas, pauvre Ady tiens -.
« Je vais me changer. » Elle prit les vêtements avant d’ajouter en tirant la langue à Vincent pour rire « Et derrière le paravent en plus ! T’as vu ça si je deviens une gentille fille ? » Il y a six mois de ça, elle se serait changée devant lui sans en avoir rien à faire puisque de toute façon, elle considérait à cette époque qu’il ne la voyait pas comme une fille. Mais maintenant, c’était différent alors ils devaient s’adapter. Pour Fred’ qui était vraiment impulsive de nature, ce n’était pas une mince affaire ! Mais ils voulaient tous les deux que ça se passe bien, normalement malgré leur situation particulière, alors voilà, maintenant elle devait systématiquement aller derrière le paravent chose qu’elle ne faisait autrefois que lorsque les servantes rôdaient ou qu’elle devait vraiment se changer complètement – pour mettre son maillot par exemple -.
Elle sortit avec sa tenue de nuit quelques minutes plus tard. C’était ce qu’elle portait toujours pour dormir en Allemagne : un débardeur en coton rouge et un boxer noir très court. Elle savait que c’était sexy mais comme c’était une tenue que Vincent connaissait, elle espérait que ça irait. Elle se dit que s’il savait qu’elle dormait avec des nuisettes si fines qu’elles étaient presque transparentes lorsqu’elle était à son dortoir et que le printemps arrivait, il ferait un arrêt cardiaque (ou autre chose, mais elle n’avait pas envie de savoir). Bref, la tenue d’été était quand même ce qu’il y avait de mieux, en plus, ça cachait quand même le principal. Pour Fredericke qui aimait bien dormir avec le moins de tissu possible, c’était déjà beaucoup !
« Tadam ! » dit-elle en sortant et en sautant sur le lit, se couchant et regardant le tissu rouge. Elle se mit ensuite sur le côté et attrapa la photo qui se trouvait sur le chevet, réplique exacte de celle qui se trouvait en Allemagne. C’était une photo de Vincent et elle quand il était en première année. « On était vraiment petits à l’époque. » Commenta-t-elle en la reposant en souriant et en pensant qu’elle avait seulement pris cinq centimètres depuis et que d’abord c’était trop injuste ! Bah oui, quand Vincent avait onze ans ils faisaient la même taille mais maintenant il la dépassait largement. Enfin, elle s’était fait une raison avec les années, les garçons c’était pire que les bambous, ça ne s’arrêtait jamais de grandir.
Elle roula sur le côté et se mit sur les genoux, posant une main sur l’épaule de Vincent encore debout. « Tu vas te changer meine liebe ? Remarque tu peux dormir tout habiller aussi mais je ne sais pas si c’est très confortable. » Elle lui sourit et l’embrassa furtivement avant de repousser sa longue chevelure blonde, dévoilant une petite marque rouge, une coupure, sur la partie inférieure du cou, juste sous le nez de Vincent. Une blessure de guerre si l’on peut dire, mais elle lui en parlerait, bientôt. Quand l’ambiance s’y prêterait. De toute façon Vincent, n’était pas forcément le mieux placé pour jouer les curieux. En pensant qu’elle était dans la salle sur demande et en se souvenant de la dernière fois qu’elle y était venue avec Vincent, elle ne pouvait que se dire qu’au bout de quatre ans, elle n’en savait pas beaucoup plus maintenant qu’à l’époque sur la cicatrice qu’il avait dans le dos. Mais elle attendait patiemment depuis ce jour qu’il lui en parle, après tout, la patience de Fredericke était légendaire dans Poudlard ! Et comme toutes les légendes, elle n’est que partiellement fondée.
Mais en attendant qu’ils discutent de choses plus sérieuses, elle lui tendait les bras pour qu’il se dépêche de la rejoindre. A défaut d’être curieuse, Fredericke n’avait rien contre une dose généreuse de câlin !
{997} CUPIDON |
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Ξ Sujet: Re: I Belong To You [PV] Dim 18 Avr - 23:06 | |
| Après le bal, comme convenu, Vincent s'était laissé entraîné par Fredericke vers la salle sur demande pour y passer la nuit. Si c'était une bonne idée ? Le jeune Serpentard n'en doutait pas un seul instant. Pouvoir passer du temps avec sa petite amie c'était quelque chose de super, de plaisant, et il n'y avait aucune raison pour lui de refuser. Et puis, ce n'était plus comme lorsqu'ils dormaient ensemble chez elle, là, ils étaient ensemble ensemble ! Alors le simple fait de se dire qu'il allait dormir avec elle, pouvoir la serre contre lui et dormir enlacer, c'était une envie toute nouvelle qui le prenait, et il avait envie, déjà, que cette nuit dure toujours. Bizarre n'est-ce pas ? A croire que l'amour était totalement en train de le métamorphoser sans qu'il ne puisse vraiment saisir comment. Mais bon, de toute façon, on ne pouvait pas toujours saisir tous les pourquoi des comment, ça, c'était évident. Mais bon, encore fallait-il qu'il soit capable de comprendre ne serait-ce qu'un minimum non ? Pour l'heure, il se ridiculisait. Du moins, d'après lui bien sûr. Les autres, il ne connaissait pas leurs points de vue et c'était peut être préférable. N'empêche que parfois, il se demandait s'il n'avait pas un peu trop traîné avec Seth ! Parce que bon, qu'on soit bien d'accord, il n'avait jamais été comme ça avant et il ne parvenait vraiment pas à mettre tout ça sur le dos d'un stupide sentiment ! C'était impossible quoi ! M'enfin bon, il ne fallait pas non plus qu'il se mette encore et encore à ressasser les mêmes choses, il n'y avait pas le moindre intérêt d'ailleurs. Qu'il se concentre donc un peu plus sur la personne qui se trouvait avec lui, en l'occurrence, Fredericke et donc, sa petite amie. Quoi comment ça il faisait n'imp ? Mais non ! Il se mit doucement à sourire lorsqu'elle voulu choisir à quoi ressemblerait la pièce. Et bien soit, si elle tenait tant que ça à choisir, ce n'était certainement pas lui qui allait s'en plaindre puisqu'il manquait toujours d'imagination. Et puis allez, qu'on se le dise, il aurait parfaitement été capable d'en oublier le lit ! Non mais vous imaginez un peu ? Alors qu'ils étaient venu dormir là ! Ou alors non, il aurait fait bêtement apparaître deux lits, encore pire. Là, ça aurait quand même été la grosse dèche non ? Alors il était bien d'accord pour qu'elle choisisse elle. C'était évident. •• Ah mais oui fais donc, je ne vais pas t'en empêcher tu t'en doutes bien. Allez allez, fais tes petits allez retours ! •• Il la regarda faire, un petit sourire en coin, les bras croisés au niveau de sa poitrine. Il se mit à rire lorsqu'il vit la chambre. En tout point celle de Fredericke ! Il n'y avait pas beaucoup d'imagination ! Mais c'était mine de rien original comme idée. Lui à coup sûr, il se serait cassé la tête et tout ça pour quoi ? Pour oublier le lit ! Mais bon, s'il s'était imaginé la chambre qu'il avait quand il était chez ses parents, cela n'aurait pas forcément été mieux. Ben oui, quand on y pense, il ne faut pas oublier qu'il vivait dans une chambre, certes, mais c'était vraiment un taudis ! Au moins, ce n'était pas comme la dernière fois qu'il était venu ici. A ce moment, il avait supplié Fredericke de le laisser mourir. Sa plaie s'était ouverte à nouveau et il lui en avait voulu de l'avoir sauvé... Stupide n'est-ce pas ? Mais il n'avait jamais vraiment été quelqu'un de bien doué de toute façon. Pauvre de lui hein. Toute personne qui souhaite la mort de toute façon, est bien malheureuse et a atteint le fond. Depuis, tout allait bien mieux, c'était évident. •• Et beh, tu t'es pas foulée ! Ta chambre ! Je rêve ! T'aurais pu choisir la mienne tant qu'à faire tiens. C'est là qu'on dort en général tu sais ? •• Il tira la langue à Fredericke à son tour lorsqu'elle se mit à lui faire une réflexion à propos du paravent. C'était sous entendu bien sûr. Mais bon, il lui tirait la langue surtout parce qu'elle, elle lui avait tiré la langue bien sûr. M'enfin bon. Ce n'était qu'un détail. Oui, elle devenait une très très gentille fille. Tellement mignonne aussi ! M'enfin... Là dedans, il n'y avait rien de bien étonnant en faite. Non ? Normal qu'il puisse la trouver jolie non ? C'était obligé ! Pis à ses yeux, elle avait toujours été la plus jolie. Comme ça, c'était clair. •• J'aime ton pyjama... Surtout lorsqu'il n'y a que moi qui le voit... Sinon, j'aurais été... Bah, nul comme d'habitude. •• Faisant légèrement la moue, il s'avança vers elle et la prit dans ses bras tout en déposant de doux baisers dans son cou. Bah quoi ? Elle était à lui et rien qu'à lui non ? Normal qu'il puisse ne pas vouloir partager. Il se mit à rire en la voyant sauter sur le lit. Et il la regarda s'emparer d'une photo sur la table de chevet. Photo qui était aussi en Allemagne d'ailleurs. S'avançant doucement pour mieux voir, il hocha la tête pour confirmer que oui, ils étaient petits. •• Très petits oui. Et on a bien grandi. Tu ne trouves pas ? D'ailleurs, je suis carrément plus sexy maintenant tu ne trouves pas ? •• Lui tirant la langue lorsqu'elle lui dit de se changer, il se mit à rire doucement et déboutonna le bouton de son pantalon, s'attaquant ensuite à la tirette. Quoi ? Pourquoi il n'allait pas derrière le paravent ? Tout simplement parce qu'il ne dormait pas avec un pyjama précis, il dormait en sous vêtement. Donc elle ne verrait rien hein, rien de ce qu'elle ne pourrait pas voir alors qu'il serrait prêt. Arquant un sourcil, il se mit à rire. Probablement que Fredericke était plutôt surprise non ? •• Ben quoi ? Je me mets en pyjama non ? Mon pyjama, c'est mon boxer. Donc... •• Il retira finalement son jean, non sans d'abord avoir éjecter ses chaussures bien sûr, terminant par retirer son Tshirt, et éjecta ses chaussettes. S'étirant doucement, il s'approcha à son tour du lit. Mais attention, n'allez pas vous imaginez qu'il n'avait pas vu. Ne nous leurrons pas bien sûr. S'installant sur le lit, il se pencha vers elle et posa un doigt sur la plaie qu'il venait de voir. •• Tu m'expliques ? La période du suicidé, c'est terminé, et d'ailleurs, c'était pas toi. Donc, je veux une explication. Surtout si ce n'est pas toi qui essaie de te trancher la gorge. Ce que je suppose. •• Bon, il abusait un peu en parlant d'égorger. Mais bon, ça restait une plaie au niveau du cou !
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: I Belong To You [PV] Mar 20 Avr - 8:11 | |
| Fredericke rit lorsque Vincent lui dit qu’elle aurait tout aussi bien pu choisir sa chambre à lui. Ce n’était pas faux mais elle avait vu assez de vert pour la soirée ! La tante de Fredericke, lorsque Vincent s’était installé de manière définitive au château, avait fait refaire la chambre qu’il occupait selon les goûts du Serpentards et ce n’était pas vraiment ceux de Fred’. Ce pouvait paraître étonnant mais en réalité, ils n’avaient pas beaucoup de passions communes ces deux là, ni même de goûts semblables, mais ça ne posait jamais de réelles problèmes parce que l’un ou l’autre finissait par céder quand il fallait choisir quoi faire. Pour Fred’ en tout cas, le principal avait toujours été d’être avec lui, après, le reste, c’était accessoire. Mais là, elle avait déjà mis une robe verte, fallait pas pousser !
« Je trouve les couleurs de ma chambre bien plus romantique voyons ! » Et puis, ce n’était pas comme d’habitude. « En plus, il n’y a pas d’orage ce soir, je dors avec toi seulement pour être avec toi. » Elle avait susurré ces mots d’un air mutin. Elle préférait l’ambiance qui régnait quand ils étaient vraiment seuls tous les deux, c’était plus détendu que quand il y avait beaucoup de monde autour – Poudlard quoi – pour mettre le nez dans leurs affaires. Et surtout elle pouvait dire tout ce qui lui passait par la tête sans qu’on lui dise qu’elle était indécente. Merci, mais elle avait reçu une très bonne éducation, elle n’était pas du tout indécente, elle devait simplement composer avec une situation peu pratique na ! Oui, les paroles de Tobias lors de la représentation de Sterne l’avaient beaucoup vexé et elle l’avait encore un peu mauvaise, mais ça n’influait pas sur ses actes, heureusement.
Le fait qu’il lui tire la langue la fit pouffer (ce qui l’agaçait un peu dans le fait d’être amoureuse c’est qu’elle devait se retenir de rire bêtement la moitié du temps, ce qui marchait plus ou moins bien selon les moments), mais elle était derrière le paravent à ce moment là, donc Vincent ne pouvait pas la voir. Elle se trouvait niaise par moment ce qui n’est pas peu dire, mais elle faisait avec. D’après Elyna, c’était normal quand on était amoureuse, mais Fredericke n’aimait pas les réactions trop fille, elle avait toujours trouvé les dindes gloussantes agaçante et elle s’était jurée avec beaucoup de ferveur qu’elle ne leur ressemblerait jamais. Si ça pouvait la rassurer, elle avait trop mauvais caractère pour en arriver à de telles extrémités !
Elle ferma les yeux quand Vincent l’embrassa dans le cou, se serrant contre lui. En cet instant elle était parfaitement heureuse et elle aurait aimé qu’ils puissent rester ici beaucoup plus qu’une courte nuit. Néanmoins, puisque ce ne pouvait naturellement pas être le cas, elle comptait bien en profiter un maximum, pour que ce soit leur plus belle nuit de noël (et vu leurs précédents noël, y’aurait pas de mal !). « Mais ce soir, il n’y a aucun risque pour que tu perdes le contrôle, je ne suis qu’à toi… » Pas d’amis encombrants qui voulaient qu’il partage, pas de club pour l’occuper et leur manger du temps, pas de buses à réviser, il n’y avait qu’eux deux, au moins pour cette nuit. Il faudrait recommencer comme d’habitude dès le lendemain matin, mais ça n’avait pas d’importance car ils pouvaient se dire que dans quelques mois ce serait les grandes vacances et qu’ils seraient comme ce soir pendant deux longs mois.
Elle eut un nouvel éclat de rire lorsqu’il prétendit qu’il était devenu sexy. Enfin, ce n’était pas faux, mais ça l’amusait toujours quand il se vantait sur son physique il pouvait pas se vanter de grand-chose d’autres faut dire. « Hum… laisse moi te regarder. » Dit-elle légèrement moqueuse. « T’es pas mal mais… la plus sexy de nous deux, c’est moi ! » Elle lui sauta au cou en riant et l’embrassa rapidement avant de poser ses yeux bleus pétillants de joie sur lui. « J’peux même te le prouver ! » Sur quoi, elle retourna dans le lit et l’attendit. Quand elle le vit se déshabiller, elle se sentit rougir et pour cacher son embarra, elle lui balança un coussin. « Quand je pense que c’est moi que tu trouves impudique ! » Cette toquade lui permit de reprendre le contrôle, elle se raisonna en se disant que c’était comme à la piscine, puis c’est tout. Ceci étant, elle ne pouvait que se dire que ça prouvait qu’ils vieillissaient et que leur relation n’était plus celles de deux enfants parce qu’avant, quand il était avec elle, il mettait un pantalon de pyjama… Sauf si Fred’ se mettait à hurler dans la nuit et qu’il avait d’autres priorités mais dans ces cas là, Fred’ ne faisait pas attention à ce qu’il portait. Le fait même qu’elle le remarque prouvait qu’elle ne posait plus le même regard sur lui, et pourtant, elle était amoureuse – ou elle s’en était rendue compte – bien avant lui. Mais le désir physique n’avait pas vraiment suivi tout bien pesé, peut-être parce que c’était plus facile à vivre comme ça, qui sait ?
Toujours est-il que pendant plus d’une minute, elle n’en avait pas mené large, mais quand il la rejoignit dans le lit, c’était bon. De toute façon, la plus douée dans l’art de la provocation, c’était elle, il ne l’aurait pas, na ! Elle est incorrigible, c’était certain.
Comme Vincent lui parlait de sa petite écorchure au cou (qu’il dramatisait pour pas changer), elle ramena les couvertures sur eux (on était au mois de décembre, il faisait pas chaud-chaud quand même) et se blottie contre lui avant de l’embrasser tout en se mettant sur lui sans gêne apparente. Elle était bien trop occupée à réfléchir comment expliquer l’inexplicable.
« Ce n’est pas moi bien sûr, je suis bien trop heureuse en ce moment pour ça. » Elle l’embrassa à nouveau et s’installa de façon à avoir la tête posée sur le torse de Vincent. Comme à chaque fois qu’elle était inquiète, elle se mordilla l’ongle du pouce et finit par ajouter après une longue minute de réflexion. « Je crois que des gens m’en veulent. L’égratignure c’est une bouteille de verre ensorcelé qui a explosé quand je l’ai touché, on m’a aussi volé des affaires… mais pour le moment, je ne sais pas qui fait ça. » Elle savait que si ça avait été le cas, Vincent les aurait mis en haut de sa liste de futur punching ball, et elle trouvait toujours mignon qu’il la défende – ce qu’il avait toujours fait en plus ! – mais là, elle ne pouvait pas l’aider, elle n’avait pas de noms à lui donner.
« Qui que ce soit, il finira bien par faire une erreur et à ce moment là… » La voix de Fredericke était lourde de menace, elle était peut-être la petite fleur fragile que Vincent surprotégeait en apparence mais il ne fallait pas s’y fier, elle était pour le moins aussi violente et mauvaise que lui si on la cherchait. En plus, elle était très aimée dans l’école, Vincent n’était pas le seul à savoir cogner quand il fallait la défendre. Qui qu’il fût, son ennemi invisible faisait bien de se cacher car dès qu’elle aurait trouver qui il était, il ne ferait pas long feu à Poudlard !
« Enfin, pour le moment, ça ne sert à rien de conjecturer. Je te tiendrais au courant, promis. » Elle déposa un nouveau baiser sur les lèvres de Vincent. Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète de trop à ce sujet, à part la bouteille de verre, il n’y avait rien eu de spécialement dangereux. Elle soupçonnait même que l’épisode de la bouteille ait été mal calculé, il avait en effet éveillé l’attention des professeurs ce qui n’était sûrement pas l’intention de son agresseur.
Roulant sur le côté, elle entraîna Vincent pour qu’il soit le flanc. Elle passa la main sur son torse puis sur son dos tout en déposant des baisers dans son cou pour qu’il oublie cette histoire, mais ce fut elle qui fût un peu troublée dans le mauvais sens du terme ensuite. En effet, elle frôla la cicatrice que Vincent avait dans le dos et qui ne s’était jamais totalement refermé.
Elle leva les yeux sur son petit et se mordit la lèvre inférieure. « Vince’… je change de sujet mais… Je sais que j’ai promis de ne jamais poser de question et… enfin, ce n’est pas que je veuille rompre ma promesse, ce n’est pas mon genre mais… » Oui, elle n’était pas très à l’aise, poser des questions, c’était pas son truc, c’était Vincent l’inquisiteur, pas elle ! Elle ne lui avait jamais rien demandé en quatre ans de temps, et dans l’absolu, elle ne comptait pas le pousser à parler ce soir, mais il fallait quand même qu’elle formule une question qui lui tenait à cœur. Elyna lui avait dit que ce n’était pas très sain pour leur couple qu’elle garde des choses pour elle, sa meilleure amie étant plus posée qu’elle-même malgré son jeune âge, ça ne coûtait pas grand-chose de tenter, du moins sous cette forme. De toute façon, elle ne pouvait pas poser directement de questions, s’aurait été se parjurer et Fredericke ne faisait pas ce genre de choses !
« Je te dis toujours tout… mais toi… tu me raconteras un jour aussi dis ? » Mais comme elle avait pas pour deux sous de jugeotte (c’est dur la vie d’une cruche), elle se serra un peu plus contre lui dans l’intention louable de lui prouver qu’elle était là pour lui, mais elle frôla au passage de sa jolie jambe ce qu’elle n’aurait pas dû frôler, ce qui n’était pas pour faciliter les conversations sérieuses. Enfin, elle, elle ne se rendit compte de rien. Axel avait bien essayé de lui expliquer les choses à ne pas faire quand on dort avec un garçon, mais vous pensez bien qu’elle a déjà oublié depuis !
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: I Belong To You [PV] Jeu 22 Avr - 18:29 | |
| Le romantisme. C'était bien un mot sur lequel Vincent ne parvenait pas à mettre de définition. Pour lui, il n'y avait pas de chose qui étaient plus romantiques que d'autres. Non franchement, il n'avait vraiment pas la moindre idée quant à savoir ce qui été ou non romantique. Alors lorsque Fredericke se mit à lui dire que sa chambre avait plus de romantisme, il se contenta de hausser les épaules. Et bien soit, après tout, elle avait probablement raison mais lui, il n'avait pas la moindre idée quant au sujet. Mais bon, ce n'était pas non plus comme s'il parvenait à tout comprendre. Or, ce genre de sentiment, par exemple, il n'y comprenait rien. Mais il ne put s'empêcher de sourire lorsqu'elle fit allusion à l'orange, à quand elle venait dormir avec lui parce qu'elle avait peur. N'empêche, à bien y réfléchir, c'était un peu comme s'ils vivaient ensemble, en dehors de Poudlard non ? Ils ne se quittaient que très rarement, ils étaient toujours ensemble. Bien sûr, ce n'était pas lui qui allait s'en plaindre mais bon, c'était bizarre, c'était comme s'ils étaient allés directement à l'une des dernières étapes. Enfin bref, pas la peine de penser comme ça bien sûr, cela risquait vraiment de ne les mener nul part. Ils étaient très bien comme ils étaient en plus. Et il n'y avait pas la moindre raison de se plaindre vraiment. Après tout, au moins, ils pouvaient se voir quand ils le voulaient, quand ils en avaient envie. •• Tu dis ça tu dis ça, mais ma chambre elle est très bien ! Et j'ai toujours trouvé mon matelas magnifiquement romantique ! Pis tu auras opté pour une chambre verte, tu sais, elle aurait parfaitement été accordé avec ta robe !•• Elle n'était qu'à lui... Par Merlin, ce qu'il était doux de l'entendre lui dire ça, vraiment. C'était un véritable délice pour les oreilles, telle une douce caresse. Et puis bon, elle avait raison mine de rien, ils étaient tout seul, l'un avec l'autre, rien que tous les deux. Et ce n'était pas près de changer, du moins, c'était ce qu'il voulait quoi. Il ne voulait pas que cela puisse changer. Ils étaient vraiment trop bien là non ? Jamais il n'aurait pu s'imaginer être aussi heureux auprès de quelqu'un d'ailleurs. Et il espérait vraiment que cela ne puisse jamais changer. Se sentir aimer, c'était la plus belle des choses. C'était à cause de ça justement qu'il était jaloux. Même si la jalousie était un sentiment qu'il connaissait depuis le début bien sûr. Mais bon, disons qu'au moins, c'était une preuve qu'il tenait à elle non ? Qu'il soit bien clair, il lui avait toujours été impossible de rester lui même, d'être tranquille lorsqu'elle était à son côté, ou quand un autre garçon venait pour la voir. •• Oui rien qu'à moi hein. Et puis bon, tu sais bien que je suis un peu jaloux voyons. •• Un peu... Ouais, l'arnaque quoi. Le nombre de fois où il s'était battu avec un garçon qui l'approchait, vraiment, ce n'était pas la chose la plus intelligente du monde mais bon, il était comme ça, c'était tout simplement dans son caractère et il n'y pouvait vraiment rien. Oh bien sûr qu'il aurait adoré ne pas être comme ça, mais il était comme ça et c'était tout, il ne pouvait pas changer la principale caractéristique de sa personne non ? S'il n'était plus jaloux, il ne pourrait plus être lui même puisqu'il avait toujours été jaloux de toute façon. Lorsqu'elle se mit à le regarder, Vincent glissa ses mains sur ses hanches et la laissa admirer. Elle pourrait bien dire ce qu'elle voulait, son regard parlait pour elle. Mais il ne put s'empêcher de rire lorsqu'elle lui dit que c'était elle la plus sexy des deux avant de l'embrasser. La serrant contre lui, il répondit tendrement à son baiser avant de doucement posé son front sur le sien en souriant. N'ajoutant rien pour voir comment elle prendrais son léger silence. La regardant se remettre dans le lit, il la regarda de manière assez perplexe. Elle comptait lui prouver comment au juste ? Il haussa les épaules, se disant qu'il était préférable de ne rien dire. Oui voilà, c'était probablement mieux oui. Allez savoir de quoi elle était capable ! Impudique... En même temps, elle n'avait pas peur de se déshabiller devant tout le monde elle ! Lui, si ! Enfin non, il n'avait pas peur, quand même, ce n'était pas non plus de son genre. Mais bon, c'était juste qu'il ne trouvait pas ça normal, pas décent. Enfin, ce n'était que son avis. Et ça provoquait quelques prises de têtes avec Fredericke lorsqu'elle se mettait à se déshabiller n'importe où. En tout cas, il n'avait pas zappé le moment où elle était doucement passée au rouge pivoine. C'était mignon ! •• Ah mais je n'ai jamais dit que j'étais pudique ! C'est juste que je ne trouve pas ça normal de se déshabiller devant tout le monde ! •• Point positif, ce n'était pas elle qui s'était infligée tout ça. Mais est-ce qu'il s'agissait vraiment d'un point positif ? De ce côté là, Vincent en doutait énormément. Parce que cela voulait donc dire que bordel, on lui faisait du mal ! Non ce n'était pas normal, cela n'avait absolument rien de normal ! C'était vraiment incompréhensible ! Totalement. Qui pouvait bien s'amuser à ses dépends ? Et de cette manière ? D'un seul coup, la tension du garçon était réellement montée en flèche, et sa colère aussi. Mais il ne pouvait pas se mettre en colère face à elle, et puis, pas ce soir. Non oui voilà, demain, demain il s'énerverait, demain il chercherait. Mais pour ce soir, il n'en avait tout bonnement pas le droit. Alors il inspira un grand coup, tentant doucement de se détendre. •• Oui voilà, tu me tiendras au courant hein. Que j'aille... M'arranger avec la personne. Mais écoute, évitons ce genre de chose pour ce soir. Ce n'est pas que je ne veux pas en parler, bien sûr que je le veux, c'est un sujet bien trop important. Mais je veux vraiment que l'on soit bien toi et moi. D'accord ? •• Le baiser qu'elle lui donna le détendit quelque peu, et un sourire se dessina doucement sur ses lèvres tandis que la main de la jeune fille se profilait sur lui. Mais un frisson lui parcourut tout le corps lorsqu'elle toucha la marque dans son dos. Fermant doucement les yeux, il inspira un grand coup. Il se rendit compte que c'était un détail qu'il n'avait encore jamais aborder avec lui. D'ailleurs, elle même le disait si bien. Il eut un mouvement de recul lorsqu'elle le frôla de sa jambe de manière... Disons intime tiens. Il s'écarta et finit par se mettre debout, gêné et assez rouge. •• Fais gaffe à ce que tu touches, y a des zones sensible je te signale ! •• Il voulut se recoucher, mais il ne le fit pas, restant debout, il se mit doucement à faire les cent pas tandis qu'il cherchait comment il devait formuler sa phrase. Inspirant un grand coup, il en était venu au fait qu'il devait vraiment lui parler de tout ça, il y avait un temps pour tout oui et il était venu le temps pour ça. Mais encore lui fallait-il trouver les bons mots et pour ça, ce n'était pas toujours facile bien sûr. •• Si je voulais la faire courte, je me contenterais tout simplement de te dire que je me suis battu. Mais disons que ça serait vraiment une forme simpliste des choses. Pour être honnête, disons que je n'ai jamais été la personne la plus intelligente du monde et je me le suis prouvé assez facilement. C'était des gars... Plus vieux, et j'ai voulu me la raconter. J'avais dix petites années et je me trouvais plus fort que tout le monde. Je les ai cherché puis j'ai tout simplement voulu fuir... Sauf que j'ai raté mon coup... Pendant que j'étais de dos, l'un d'eux à attraper son couteau et me la enfoncer dans le dos... •• Et dans sa tête, les critiques de ses parents raisonnaient encore et encore...
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: I Belong To You [PV] Lun 26 Avr - 0:25 | |
| Oui et bien ce n’était vraiment pas nécessaire de s’accorder à sa robe hein ! Elle s’en passait très bien ! Le rouge, il n’y avait que ça de vrai ! Encore que, ce n’était pas tout à fait la couleur préférée de Fredericke, sa couleur favorite étant à l’origine le rose. Autant elle détestait les froufrous, autant les robes roses ne l’avaient jamais gênée. Ceci étant, elle trouvait que ce n’était pas la couleur qui lui seyait le mieux. Sur elle, elle aimait le rouge et le noir qui faisait ressortir sa peau blanche et ses grands yeux bleus. Après, tout était une histoire de goût, d’ailleurs la seule fois où Vincent l’avait vu en rose, il avait éclaté de rire. Y’avait de quoi faut dire, c’était tellement pas elle de faire petite fille sage… Et pourtant, à une époque on l’avait forcé à l’être comme le témoignait la chambre qui ne reflétait qu’une partie de la jeune fille, la plus policée, et pas forcément la préférée de son petit ami. Il avait beau râler, Fred’ était persuadée qu’il adorait son mauvais caractère. Elle aimait bien le sien alors hein !
« Trop de vert tue le vert mon cœur, faudrait pas que tu nous fasses une overdose. » Esquive, esquive ! Ou pas car son sourire voulait tout dire. « Puis il n’y a pas de paravent dans ta chambre pour se changer… » Elle laissa sa voix en suspens comme pour dire je ne savais pas que tu voulais me voir me déshabiller. Elle adorait le taquiner, c’était plus fort qu’elle ! Elle était la seule à pouvoir l’embêter comme ça après tout, il ne le tolérait pas des autres (enfin, sûrement de Seth mais elle imaginait mal le serdaigle… taquin ?).
« Un peu jaloux ? C’est l’euphémisme du siècle ! » Mais elle riait, elle s’en foutait qu’il soit jaloux, il l’avait toujours été. Dès les premiers mois où ils s’étaient connus, il n’avait jamais aimé la partager avec qui que ce soit, filles ou garçons c’était presque pareil. Avec le temps, ça avait juste… empiré ! On pouvait quand même noté un mieux depuis qu’ils étaient ensemble, surtout grâce au doigté de Fredericke qui ne mettait jamais ses amis dans ses positions dangereuses pour eux. Vincent était jaloux, certes, mais le vrai problème c’est qu’en plus il était violent et à la limite ça posait plus de soucis à Fredericke, mais elle était un peu blasée sur le sujet et maintenant quand il revenait après s’être battu, elle se contentait de soupirer et de sortir de son sac du désinfectant. Elle le trouvait par ailleurs très douillet pour quelqu’un qui aimait autant se battre.
En ce qui concernait leur sexy attitude (si, si tout ça), elle haussa un sourcil perplexe face à son silence mais n’ajouta rien. Elle saurait bien lui montrer qui, d’eux deux, avait la maîtrise de cet art. Elle avait appris à être désirable l’année précédente, c’est qu’on ne trouvait pas des flirts comme ça, en se laissant aller hein ! Mais c’était le genre de choses qu’il valait mieux qu’elle garde pour elle à cause de l’euphémisme suscité.
Pour compenser le choc qu’il lui avait fait en se déshabillant tout à coup sans prévenir (en même temps, s’il avait prévenu, est-ce que ça aurait changé quelque chose ?), elle était bien décidé à en rajouter un peu côté taquinerie. De fait, elle se releva un peu sur les coudes et lui sourit. « Tu exagères, je ne me déshabille pas devant tout le monde, juste devant toi. » Ce qui était vrai, devant les autres, elle ne se déshabillait pas, elle se contentait parfois de s’habiller très court. Jamais sans raison toutefois, c’était toujours avec un objectif – en général d’ordre pratique -, elle avait par exemple raccourci sa jupe d’uniforme uniquement parce qu’elle ne pouvait pas courir avec l’ancienne, puis, elle portait un cycliste sous sa jupe en plus, donc c’était pas indécent (même s’ils s’étaient disputés sur le sujet l’été passé).
Vincent contre elle, elle sentit sa tension mais elle se blottie tout contre lui tout en déposant de légers baisers dans son cou pour qu’il ne s’énerve pas trop non plus. Cela ne servirait à rien puisqu’il n’y avait personne contre qui s’énerver pas vrai ?
« D’accord. Mais on est déjà bien non ? Tu sais, j’avais un peu peur en ce moment avec tout ça, mais là que je suis avec toi, je me sens parfaitement bien et je…. » Elle allait ajouter d’autres choses mais comme Vincent se leva brusquement, elle en fût empêcher. Elle commença par regarder son chéri sans rien comprendre à ce qu’il se passait, elle fronçait légèrement les sourcils, se demandant encore ce qui pouvait lui passer par la tête. Puis, elle comprit le sens des mots zones sensibles et son regard erra un moment vers le bas avant de remonter brusquement alors qu’elle rougissait tout ce qu’elle pouvait. « Nein, nein ! » Dit-elle en se mettant une main devant les yeux et l’autre se secouant en un vigoureux signe de protestation « Ich… Du… nein… » Elle prit une respiration pour juguler sa gêne (pauvre petite fille de noble va !) et en oublia qu’ils étaient en train de discuter sérieusement pour dire « Tu veux que je fasse un arrêt cardiaque c’est ça ? Faut pas me parler de trucs comme ça à l’improviste, comme si j’avais fait exprès en plus ! » Parce que bien sûr si elle l’avait voulu, elle n’aurait pas rougi, elle se serait préparé à la contre-attaque.
Mais Vincent lui n’avait pas oublié qu’ils étaient en train de parler de sa cicatrice, elle redevint donc instantanément calme, le regardant marché devant elle non sans une certaine anxiété. Finalement, quand il fit une pause, elle sentit sa détresse et elle se leva, l’enlaçant avec tendresse. « J’ai compris. » Dit-elle simplement. Qu’est-ce qu’elle avait compris exactement ? Tout un tas de choses. Concrètement, elle voyait maintenant parfaitement comment c’était arrivé et quelque part elle était soulagée. Comprenez-la, en quatre ans, elle avait eu le temps de se monter pas mal de films sur le sujet, elle avait même pensé très sérieusement que c’était peut-être les parents de Vincent qui lui avait fait ça – intentionnellement ou par accident -. A côté, la bagarre qui tourne mal ce n’était pas si grave que ça. Ensuite, elle avait deviné ce que Vincent ne disait pas. A défaut de lui parler de la cicatrice, il lui avait déjà parlé de ses parents, et elle les avait même rencontré, et elle savait qu’ils n’aimaient pas Vincent – chose que Fred’ ne pouvait juste pas comprendre, pourtant, elle avait des parents sacrément atteints aussi ! -. Que Vincent soit blessé avaient sûrement dû les laisser indifférents, si ce n’est pire (avec eux, elle s’attendait à tout).
Se mettant sur la pointe des pieds, elle embrassa Vincent, passant les bras autour de son cou. Elle était là pour lui, elle l’avait toujours été et comptait bien l’être toujours. « Meine liebe, recouche toi, tu vas attraper froid… » Elle le prit par les mains et le conduisit jusqu’au lit. Elle le fit s’asseoir (pour le coucher, il aurait fallu qu’elle y mette un peu plus de force, c’était pas trop le moment !) et se mit à califourchon sur lui, ses deux mains enserrant toujours la nuque de son petit ami. « Il faut qu’on soit bien ce soir tous les deux, tu te souviens ? » dit-elle en se penchant pour embrasser son épaule. « Ne pense pas aux choses qui te rendent triste, ne pense qu’à moi. » Et ensuite, avec le pressentiment qu’il fallait qu’elle le dise – bien qu’en théorie il le sache déjà -, elle ajouta « Moi je t’aime Vincent, je t’aime plus que tout au monde et je ferais n’importe quoi pour te rendre heureux. Je sais que ce n’est pas… pareil. Je ne peux pas combler onze ans de ta vie à moi toute seule, mais ta famille c’est moi maintenant et plus personne ne te frappera dans le dos. » Elle passa délicatement la main dans le dos de son petit ami, longeant la cicatrice avec douceur, glissant seulement ses doigts dessus. Ce n’était pas une belle cicatrice bien propre – preuve en est qu’elle re-saignait parfois – mais elle faisait parti de Vincent, Fredericke n’avait jamais été gênée à sa vue pas comme pour le boxer autrement dit, ok ça casse l’ambiance donc j’arrête. Elle ferma les yeux et embrassa Vincent sur les lèvres, toujours avec délicatesse car peut-être voudrait-il continuer à raconter, à moins qu’il préfère en rester là pour ce soir vu que Fred’ avait bien compris les aboutissants de cette sinistre affaire.
Se redressant légèrement, elle planta ses yeux bleus dans ceux de Vincent mais n’ajouta rien, à la place, elle lui fit un petit sourire emplie de tendresse. Parce que depuis la première fois où elle avait vu cette cicatrice, il y a quatre ans dans le même lieu, elle avait pris la décision qu’elle lui sourirait toujours pour soulager sa peine et le rendre heureux… du moins, autant que possible. {1 530} BAVBOULES |
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Ξ Sujet: Re: I Belong To You [PV] Ven 7 Mai - 19:41 | |
| Trop de vert tue le vert... En tout cas, Vincent ne put s'empêcher de sourire à cette petite remarque, mais il devait aussi avouer qu'elle avait fait un bel effort en s'habillant de vert elle-même, pour le bal. Donc, il n'allait pas non plus en exiger trop d'elle, c'était donc une évidence que ça, non ? Son sourire restant sur ses lèvres, il ne put s'empêcher de l'élargir en voyant doucement que voilà, elle voulait éviter une drôle d'overdose. Ah bah oui, bien sûr, c'était tout de même compréhensible bien sûr, il n'y avait rien de vraiment anormale dans tout ça, c'était logique. Mais bon, il avait une certaine préférence pour le vert bien sûr ! Mais bon, on ne pouvait pas tous aimer les mêmes couleurs, donc voilà. Mais bon... Le vert quoi ! Oui bon, cela restait son avis personnel, bien sûr. Mais en tout cas, pour le paravent, elle marquait un point, c'était évident ! Enfin bon. Il s'en serait passé lui... Hm... Petit moment d'égarement. •• Ah bah oui, le paravent, c'est évident bien sûr ! M'enfin bon, je dois bien dire que bon... Ce n'est qu'un détail ça, au final, bien sûr. •• Lui tirant doucement la langue, il se trouva bien stupide mais bon, avec son petit côté gamin, il se trouvait, finalement, pas si stupide que ça non ? Il n'avait pas toujours l'air très malin, mais c'était principalement le premier effet que lui faisait cette fille n'empêche ! Il avait la carrure d'un sale gosse, large d'épaule, un regard assez froid en temps normal. Mais face à elle, il donnait l'impression de n'être qu'un enfant. Il n'y avait qu'en sa présence à elle que l'on finissait par se rendre compte qu'il n'était encore qu'un enfant, aux yeux de la loi. Il avait beau avoir une apparence pus vieille, à laquelle on pouvait facilement donné plus mais pourtant, tout le monde savait qu'il avait moins, c'était une évidence forte. Bien sûr. Mouarf, par moment, il avait bien du mal à se suivre. C'était grave non ? Oui bon, il avait quelque peu été doux en disant qu'il n'était que peu jaloux. Puisqu'il était évident qu'il était plus que ça, il était même probablement le garçon le plus jaloux de toute l'école, mais bon, il était né comme ça ! Il avait eu si peu d'amour que dès le moment où il en avait eu un peu plus, il n'avait pas voulu le partager. Le genre de chose que l'on pouvait d'ordinaire comprendre non ? Mais bon, encore fallait-il être capable de saisir le pourquoi du comment et tout de suite, les choses pouvaient paraître un peu plus compliquées. Bien sûr. •• Oui bon, ma jalousie est un peu plus forte que ça mais bon, allez quoi, ce n'est qu'un tout petit détail ! Tu ne vas quand même pas me faire croire que tu n'aimes pas quand je suis jaloux... Si ? Et arrête de rire ! Tu te fous de ma gueule en plus ! •• Juste devant lui... Hm... Ouais, encore heureux ! Quoi que parfois, il en était venu à se dire que c'était déjà un peu trop ! Non mais vous imaginez un peu ? Le pauvre enfant ! Il n'y connaissait rien aux filles et pourtant, il était déjà capable d'en décrire l'anatomie ! Le choc quoi ! Oui, bon, dis ainsi, cela pouvait en surprendre plus d'un mais c'était surtout que sous tout ça, il y avait un beau mensonge ! Oui bon, elle n'allait pas jusqu'à se mettre totalement nue hein ! Mais pour ses pauvres yeux d'enfants, par moment, ça avait un peu été comme tel quoi ! Donc, cela restait un peu trop ! Mais bon, maintenant qu'elle était à lui et rien qu'à lui, il s'en moquait en réalité, elle pouvait bien se mettre nue devant lui, elle n'aurait qu'à craindre ses petites pulsions qui se mettait doucement à le tirailler. Bah quoi ? N'était-il donc pas en âge ? Mais bon, il débutait dans ce domaine là, alors il faudrait quand même un peu avant de mettre en pratique, sinon, vous imaginez bien qu'ils ne pourraient que faire des bêtises non ? Quoique, ça ne pourrait qu'être une partie de plaisir, d'après ce qu'il avait pu entendre sur le sujet ! Oui bon, il valait mieux ne pas trop y penser, cela n'aidait pas beaucoup, en règle général en plus. Donc bon ! •• Ah bah tiens ! Encore heureux ! Sinon, ça ne serait plus des crises de jalousie, ça serait bien pire ! Non mais oh ! C'est l'hôpital qui se foutrait de la charité si d'un coup, tu te mettais à te déshabiller en plein couloir ! •• Bien sûr qu'ils étaient bien, c'était même on ne pouvait plus évident. Il ne fallait donc pas se mettre à aborder les sujets qui pouvaient déranger maintenant, sinon, il y aurait eu un léger soucis à un certain moment, ce qui était normal. Donc voilà, ils allaient tout simplement continuer à aborder des sujets tranquilles et simples, et tout irait. Il l'embrassa doucement sur le front, pour approuver ce qu'elle disait. Quelle était mignonne lorsqu'elle s'emmêlait les pinceaux ! En même temps, c'était un peu normal parce que bon, le sujet abordé, c'était quand même un sujet quelque peu sensible à cet âge là hein ! Ce n'était jamais vraiment facile d'aborder un tel sujet. Donc bon, ce n'était pas toujours facile. Enfin... Il ne fallait pas non plus qu'ils restent bloqués sinon, ils ne franchiraient jamais le pas ! Quoique ce n'était pas non plus prévu pour demain quand même hein ! Il ne fallait pas non plus se mettre à les brusquer les pauvres petits. Sinon, vous imaginez bien ! En tout cas, la voir rougir et tout, et se justifier, en plus, en lui disant que ce n'était pas volontaire, ça ne pouvait que le faire sourire, et presque rire en plus ! Encore heureux tiens, qu'elle n'avait pas fait exprès, sinon, vous imaginez un peu le malaise ? •• Ah mais je te crois ! Je me doute bien que mademoiselle l'innocente n'avait pas prévu de mettre la main au panier tout de suite ! Freddie, je rigole hein ! Je sais bien que tu ne l'aurais pas fait volontairement ! T'es belle quand tu rougies, tu savais ? •• Aborder le passé, ce n'était jamais facile et ce, pour personne, cela allait de soi bien sûr. Mais bon, le passé de Vincent était loin d'être facile, ça c'était un petit point évident que l'on ne pouvait pas ignorer. Enfin bon, il ne fallait pas non plus se mettre à s'imaginer qu'il ne pouvait vraiment pas l'aborder. En réalité, lorsqu'il en parlait, ça le soulageait, d'une certaine manière. Les choses voulaient qu'en parler ne lui faisait aucun mal, ou du moins, ça faisait toujours remonter une certaine amertume, mais voilà quoi. Ce n'était pas tant la plaie, c'était principalement les conséquences par la suite, avec ses parents. M'enfin de cela, il n'aimait pas vraiment en parler, donc il préféra le garder pour ça. Donc voilà, ce qui le dérangeait le plus,c'était lorsque sa plaie se rouvrait, que ça posait des problèmes autour de lui, en clair, quand il saignait, c'était là qu'il se trouvait le plus misérable. C'était stupide n'est-ce pas ? Mais malgré tout, c'était ainsi, oui, voilà. Il suivit doucement Fredericke donc, quand elle lui demanda de retourner dans le lit au risque d'attraper froid. Un petit sourire en coin sur les lèvres, pour marquer le fait qu'il avait beau parlé du passé, il allait bien oui. Et elle avait raison, sur tous les points, il n'était tout simplement pas temps de parler de toutes les sales choses qui avaient fleuries dans sa vie, il fallait qu'il parle des belles choses, du bonheur, de la joie. Parce que c'était dans ces sentiments-ci qu'il se trouvait depuis quelque temps. Alors voilà. •• Je sais que tu es là, que tu seras toujours là pour moi et que je pourrais toujours compter sur toi, je le sais parce que tu as toujours été là. Tu sais, je t'aime comme je n'ai jamais aimé avant. Je croyais que j'en étais incapable mais j'ai découvert avec toi que ce genre de sentiment existait chez moi et vraiment, c'est un plaisir de le savoir. Je t'aime et rien ne pourra jamais changer ça. •• Se pressant contre elle, il frissonna lorsqu'elle posa sa main sur sa cicatrice mais il ne put s'empêcher de doucement l'embrasser sur le front, de lui caresser doucement la joue, et de fermer les yeux, pour savourer cette tendresse. Elle avait vraiment un effet fou sur lui.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: I Belong To You [PV] Lun 10 Mai - 21:46 | |
| « Un détail ? Si c’était ça, j’aurais dû te faire un strip tease plutôt que de me planquer comme si j’avais honte. » Ce qui n’arriverait jamais puisque Fredericke Maiden se trouvait eh bien… peut-être pas parfaite, mais en tout cas très belle. Elle laissait volontiers à d’autres la place de reine de Poudlard, mais elle se gardait une place de choix dans les rangs des plus belles filles de sa génération… et pour se le prouver elle regardait dans le regard des garçons cette lueur de désir qu’elle avait appris à connaître. Mais pas touche les gars, elle est déjà prise et très heureuse de l’être !
Elle rit aux éclats lorsqu’il lui tira la langue. Il fallait bien avouer que pour des gosses à l’enfance si merdique, ils étaient plutôt joyeux lorsqu’ils étaient seulement tous les deux. Bien sûr, Fredericke riait aussi avec ses amis mais elle avait l’impression que ce n’était pas la même chose que quand c’était avec Vincent. Avec lui, elle était toujours à 100% elle-même alors c’était plus simple de se laisser aller que devant les autres qui ne voyaient pas toujours en elle qui elle était vraiment. Bien sûr, elle était une petite blondinette un peu cruche mais adorable ainsi qu’un peu borné mais elle était loin de n’être que ça, et elle n’était pas sûre que quiconque en dehors de Vincent le sache, même pas ses propres parents. Si Fredericke avait un mode de pensé assez simple à anticiper, en revanche, elle n’était pas si franche qu’elle voulait le laisser paraître. Parce qu’elle était protectrice par instinct, elle se protégeait très peu elle-même et ses failles, elle les cachait, mais à Vincent elle les avait toutes montrés, même celles qui concernait sa mère… Lui savait ce que cachaient ce sourire plein de joie et ces jeux enfantins. Elle était la petite fille qui grimpait en haut d’un arbre et qui lui parlait pour oublier qu’elle était seule au monde.
Comme elle continuait à rire parce que le fait que Vincent minimise sa jalousie (qui était genre le fait le plus connu de l’école à son sujet) c’était juste hilarant selon elle, il la taquina à son tour et elle se pendit à son cou en souriant, heureuse de cette ambiance confortable.
« Moi, me moquer ? Jamais voyons ! » Commença-t-elle en prenant un air faussement outré. « Mais tu as raison sur un point, j’aime quand tu es jaloux. C’est meugnon ! » Elle ajouta ensuite pour la forme « Sauf que bon, tout le monde pense pas comme moi. » Bah oui, ceux qui se faisaient cogner pour avoir un peu trop ouvertement maté devait sûrement pas apprécié autant qu’elle, mais d’après Fredericke, ça faisait parti de la personnalité de Vincent et c’était sa manière à lui de lui montrer qu’il tenait à elle, hors Fredericke avait besoin de ce genre de preuve tangible parce qu’avec les parents qu’elle avait, l’amour, elle avait du mal à y croire.
« C’est pas moi que ça dérangerait le plus de me déshabiller en plein couloir en tout cas. Mais t’inquiète pas va, je te laisse le privilège absolu de me voir en petite tenue, j’en ai de très jolies d’ailleurs tu sais… » Oui, oui, elle le cherchait, mais ça restait gentil. Surtout que contrairement à d’autres couples, Fredericke et Vincent avaient déjà une certaine connaissance l’un de l’autre du fait qu’ils aient été meilleurs amis pendant de longues années et que Vincent vive avec elle l’été depuis deux ans. Il était arrivé plusieurs fois que Fredericke parle à son alors meilleur ami de ses sous-vêtements (trop petits, trop grands, pas assez décolletés, trop de dentelles…) même si de fait, elle se faisait souvent rembarré aussi. Ce qu’elle trouvait contradictoire d’ailleurs à l’époque parce qu’en même temps il n’avait pas envi qu’elle aille voir Ophélia non plus. Maintenant au moins, il pourrait y voir son intérêt… ou en tout cas, Fredericke trouverait comment l’y intéresser.
« La main… au panier ? Comme au basket ? » Fredericke ou comment être à la ramasse complète. Faut dire qu’elle avait beau connaître bien la langue anglaise maintenant, elle n’en était pas au point de connaître toutes les subtilités de toutes les expressions. Cependant, le contexte et la suite des dires de son petit ami aidant, elle resta en mode rouge pivoine et fronça les sourcils. « J’suis peut-être belle mais toi c’est pas beau de me faire marcher exprès, vilain. » Elle se vengerait tiens !
D’ailleurs, l’occasion faisant le larron se présenta rapidement quand Vincent lui fit comprendre on ne peut plus clairement qu’il allait bien maintenant. Rien ne pouvait faire plus plaisir à Fredericke qui l’embrassa tendrement pour première réponse. « Tu n’as encore rien vu, parce que je ferais tout pour que tu m’aimes chaque jour un peu plus… » Elle déposa un baiser sur ses lèvres, puis un sur sa joue, un dans son cou et sa main sur sa nuque commençait à descendre lentement jusqu’à son épaule avant de poursuivre sa route sur le torse de Vincent. Elle descendait tout doucement et s’était juste décalée un petit peu de lui, elle se pencha cependant à son oreille et lui murmura « A cet effet… je pourrais peut-être mettre un panier qu’en dis-tu ? » Comment ça c’était pas la bonne expression ? Elle s’en fichait, le ton de sa voix voulait tout dire…
Mais après avoir laissé un flottement de quelques secondes, elle éclata de rire et roula dans le lit pour éviter la vengeance qui ne tarderait pas à suivre. « J’t’ai eu ! J’suis sûre que t’y as cru ! » Oui, oui, elle est très vilaine, mais il l’avait cherché d’abord !
Une fois le fou rire passé, elle se mit sous les couvertures et invita Vincent à l’y rejoindre « Allez, viens, on a assez fait les fous pour ce soir. » Prenant son bras pour le coucher près d’elle, elle se blottie dans ses bras. Il n’était pas loin de minuit, et Fredericke avait toujours un peu de mal à rester éveillé. C’était une lève tôt, mais c’était aussi une couche tôt ! Sagement installée contre Vincent (elle l’avait assez taquiné pour la nuit, elle se dit qu’il allait lui arriver des bricoles si elle continuait sur cette route !), elle ferma les yeux. « Je suis si bien avec toi… j’aimerais… que la nuit ne s’arrête jamais… » Elle eut un petit bâillement et elle s’endormit, parfaitement confiante et sereine.
***
Le lendemain matin, Fredericke ouvrit un œil et quand elle vit l’heure à la montre de Vincent (elle n’en avait pas elle), elle sursauta. « Vince’ ! Chéri ! Réveille-toi ! Il est 10h du matin !!!! »
Arme toi de courage petite Fred’, ce n’est pas facile de réveiller un ours qui hiberne !
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: I Belong To You [PV] Mer 2 Juin - 17:35 | |
| Genre, la grande Fredericke Maiden allait lui faire croire qu'elle avait honte. Vincent ne put empêcher un petit sourire en coin de se dessiner sur ses lèvres. Il ne pouvait pas lui faire croire ça tout simplement parce qu'il savait qu'elle-même se savait belle, et il n'avait aucun doute là dessus. Puisque de toute manière, il la trouvait lui-même très belle, donc bon. Mais d'une certaine manière, il avait beau dire que le paravent n'était qu'un détail, il avait bien sûr préféré qu'elle se change derrière. Attention à ne pas déformer ce qu'il pouvait bien être en train de dire bien sûr? Il n'était aucunement en train de dire qu'un striptease l'aurait dérangé, étant donné que c'était bien loin d'être le cas. Mais bon, le problème c'était qu'il avait les hormones qui commençaient à le travailler le pauvre garçon ! Mais bon, vu qu'il ne savait pas vraiment comment est-ce que cela marchait de ce côté là, il ne pouvait pas vraiment dire qu'il était fait pour ça, oui voilà. Enfin, si bien sûr qu'il était fait pour ça ! C'était plutôt qu'il ne savait pas vraiment comment ça marchait. Mais bon, c'était comme ça pour tout le monde au début non ? •• Oh bah tu sais, je n'aurais pas dit non à un agréable petit striptease privé hein... Mais je comprends que tu ne veuilles pas... Tu as peur que je te mange en faite. •• Oui bon, il n'y avait rien dans ses agissements qui puisse se qualifier de jalousie minime et cela, il en avait parfaitement conscience. L'avouer, c'était par contre quelque chose de bien différent, mais bon, il n'allait pas non plus se mettre à dire qu'il était d'une jalousie mortelle et qu'il était prêt à tout et tout ça, ça c'était plutôt le genre de réplique qui faisait peur en plus. Alors il n'avait aucune raison de s'en servir avec les gens. Bien qu'il puisse en mourir d'envie puisqu'il aimait parler comme ça. Enfin bon, en général, il n'en avait pas particulièrement besoin, puisqu'il n'avait qu'à être lui même pour qu'on ne vienne pas le chercher à cause de sa jalousie. Ce n'était pas le seul problème de son caractère et disons que c'était la violence qui attirait le plus de regard de toute manière. Donc bon. Enfin bon, il n'était pas là non plus pour faire un discours sur sa jalousie et sur sa violence. Et il n'avait pas non plus besoin de se défendre puisqu'il était coupable de jalousie maladive. Mais ça, de toute manière, Fredericke le savait, ce n'était pas comme si Vincent le lui avait caché, c'était tout simplement limite écrit sur son front qu'il était jaloux, alors il n'y avait rien de plus à dire. Et puis bon, il avait toujours été jaloux et probablement qu'il était même né comme ça, mais disons que bah voilà. Le soucis, c'était qu'il aurait aimé ne pas l'être quoi. Mais... Bon. De toute manière, il se moquait bien de ce que pouvait penser les autres de son comportement et son seul et unique soucis, c'était de voir ce que Fredericke pouvait bien penser de tant de jalousie. Non mais c'était vrai quoi, lorsque l'on y pensait de manière un peu plus attentive, il n'avait absolument rien à faire des autres oui et du moment qu'elle trouvait ça bien, c'était vraiment la seule chose qui lui importait. Enfin bon, il ne fallait pas non plus croire qu'il pensait sérieusement qu'elle en avait rien à faire, et qu'elle trouvait ça mignon ! C'était impossible, vraiment impossible et ça, c'était même carrément certain. On ne pouvait pas trouver une jalousie aussi forte que la sienne mignonne, c'était impossible pour lui parce qu'au final, il ne voyait pas comment on pouvait trouvé ça mignon. Il se battait et tout ça, dans le seul et unique but de la garder rien que pour lui et ce n'était pas à cause d'un manque de confiance en plus ! C'était uniquement parce qu'il était incapable de faire autrement, de se comporter d'une toute autre manière, il n'y arrivait pas, jamais. •• Tout le monde s'en moque de ma jalousie, c'est moi que l'on aime pas, tout court. Mais je m'en moque, je n'ai pas besoin de la popularité, vraiment, je trouve ça débile. Enfin bref, du moment que cela ne te dérange pas toi, c'est le plus important je suppose. •• Par moment, Vincent ne l'avouait pas, mais il aurait aimé avoir plus d'amis. C'était évident après tout, voir tout le monde être tout le temps entouré. C'était une jalousie différente, qui ne lui demandait pas de cogner mais au final, c'était peut être cette jalousie-là, qui était la plus pénible. Il ne supportait pas tout ça, il en avait tellement marre d'ailleurs... Ca lui prenait tellement la tête en plus... Enfin bon, cela ne servait à rien tout ça et il le savait mais il aurait aimé pouvoir compter sur plein de monde, même s'il passait son temps à dire le contraire. Enfin bon, il n'allait pas non plus se mettre à se faire des illusions et tout ça... Hum... A la rigueur, c'était peut être mieux comme ça quand même. Puise d'une certaine manière, il ne savait pas du tout y faire avec les gens. C'était ça son problème, c'était ça qui faisait qu'il était bien incapable de s'entendre avec les gens. Il ne parvenait pas à se faire des amis, parce qu'il était incapable d'avoir une véritable conversation avec quelqu'un. Il ne parvenait pas à être gentil, c'était hors de lui, hors de son comportement, et il n'y pouvait rien bien sûr, il était né comme ça ou plutôt, on l'avait rendu comme ça. Voilà les méandres du manque d'amour familiale bien sûr. C'était clair que ce n'était pas elle que ça allait déranger de se déshabiller dans un couloir, elle était la personne la moins pudique qu'il lui avait été donné de connaître ! Pour dire ! Mais bon, même si ça ne la dérangeait pas, il n'était pas sûr qu'elle soit vraiment capable de le faire en faite. Non mais c'était vrai quoi, est-ce qu'elle était vraiment capable de le faire. Elle avait quand même certaines valeurs alors est-ce qu'elle l'aurait vraiment fait, il n'en était pas vraiment sûr. Mais il ne comptait pas la pousser à le faire non plus bien sûr, il n'était pas fou à ce point bien sûr. Et puis bon, oui voilà, il tenait totalement à son petit privilège de la voir dans cette tenue ! Non mais c'était vrai quoi, il ne fallait pas lésiner ce petit détail bien sûr ! C'était non négligeable ! Se collant doucement contre elle, il posa une main dans son dos, dans le creux de ses reins. •• Ah oui ? Et bien faudra tout mon montrer, je suis intéressé là ! Je veux tout voir, tout savoir... Tout toucher... •• Un sourire malin sur les lèvres, il tentait à son tour de la chercher, tout comme elle, elle cherchait à le faire. Et bien oui après tout, dans ce petit jeu, ils pouvaient très bien être deux, il n'y avait rien qui disait qu'elle devait être la seule à faire un truc ! Non mais c'était vrai quoi, lorsque l'on y pensait. Enfin bon, on ne pouvait pas vraiment savoir si c'était un jeu très intelligent auquel ils étaient en train de jouer. Mais on ne pouvait pas non plus dire qu'ils étaient prêt pour ça. Quoique... Enfin bon, la question ne se posait pas, oui voilà. Oui oui... Comme au basket, et bah tiens, c'était bien une preuve qu'ils n'étaient pas prêt ! Oui bon, il disait n'importe quoi mais de toute façon, il ne se passerait rien ce soir, c'était lui qui l'affirmait donc il n'y aurait rien, et non, jamais rien. Euh... Pour ce soir hein ! Parce qu'à coup sûr, il finirait par y avoir quelque chose un jour ou l'autre, c'était évident même. Bah quoi ? Genre ils allaient se passer de ça ! D'ailleurs, quand on y pensait de manière un peu plus attentive et bah... On se rendait compte que c'était pour bientôt étant donné que... Bah ouais ! C'était le moyen qu'ils avaient choisi pour que Fredericke ne se marie pas ! Alors bon ! •• Je te fais marcher rien du tout ! Pis tu marches pas, tu cours en plus. •• L'aimer chaque jour un peu plus... Il en était tout à fait capable et il le savait très bien, il n'en doutait pas un seul instant parce que dans son coeur, il n'y avait qu'elle mais chaque jour, il y découvrait de la place encore de l'amour pour elle encore et toujours. C'était assez bizarre d'ailleurs, lorsque l'on y songeait de manière un peu plus attentive. Tant d'amour pour une seule personne, jamais il n'aurait pu penser en être capable, mais après tout, pourquoi pas n'est-ce pas ? •• Oh bah vas y, fais moi donc t'aimer un peu plus encore et encore, il n'y a aucun problème, mais tu va m'aimer de plus en plus aussi tu sais. •• En tout cas, lorsqu'il vit où elle tenait à en venir, il fut bien obligé de baisser la tête, se mettant à rougir aussi parce qu'il ne parvenait pas vraiment à comprendre jusqu'où est-ce qu'elle comptait aller dans cette direction. Ce n'était pas vraiment très clair et puis bien sûr, elle pouvait vraiment, vraiment, vraiment aller très loin. C'était comme elle voulait mais genre euh... Chez le garçon, on pouvait parfaitement voir que c'était plus difficile à canaliser ce genre de chose ! Alors il était préférable qu'elle n'aille pas trop loin bien sûr. Parce qu'à un moment ou l'autre, bah... Ca allait mal aller ! Et quand elle lui dit que c'était une blague, il n'en démordit pas, il se colla à elle, sa main s'approchant doucement de son bas ventre et s'arrêtant juste sous le nombril, un regard malsain. •• Tu es bien dévergondée ce soir dis donc ! Attention à ce que tu fais, je pourrais aussi mettre ma main dans ton panier. Ou autre chose. •• Un sourire en coin sur le visage, sourire lourd de sous entendu. Et bah ouais, si là, elle ne comprenait pas, il voyait mal ce qu'il aurait pu lui dire lui. Parce qu'il ne pouvait pas non plus être plus explicite hein ! Mais bon, le voulait-il vraiment ? Il avait un doute. Hum... La conversation devenait drôlement osé d'un seul coup ! En tout cas, au final, ils ne tardèrent pas à s'endormir tous les deux, deux vrais marmottes tiens d'ailleurs ! Enfin bon, le moment le plus drôle, il était clair que ça allait être quand il serait temps de le réveiller lui, c'était là que les choses seraient plus difficiles. Enfin bon, cela ne changeait vraiment pas de d'habitude, ce n'était pas nouveau qu'il soit à ce point dur à réveiller ! - - - D'ailleurs le lendemain matin et bah oui, il fut question de le réveiller ! Bien installé dans son coin du lit, sur le dos, avec une respiration calme et régulière, il était totalement endormi et il n'y avait absolument aucune chance pour qu'il se réveille ! Mais bon, elle avait de l'espoir mine de rien, si elle pensait vraiment qu'il allait se mettre d'un seul coup à se réveiller ! Et puis franchement... Il s'en moquait pas mal de l'heure qu'il pouvait bien être ! D'ailleurs, l'unique réaction fut qu'il se tourna de l'autre côté... Try again !
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: I Belong To You [PV] Mer 9 Juin - 16:54 | |
| Et non, Fredericke Maiden n’était pas le genre de fille à avoir honte de son corps. Elle était plutôt fière de sa plastique de rêve même si elle aurait parfois aimé être plus grande, plus sensuelle… plus tout ! Après tout, aucune fille enfin, à part Marie ne pouvait être réellement satisfaite, c’était inscrit dans les gênes. Heureusement, dans le cas de Fredericke, en plus d’un ego carrément incommensurable, il y avait Vincent pour lui rappeler qu’elle était parfaite à ses yeux à lui et qu’il se passait de l’avis des autres tu m’étonnes. « Moi ? Peur de toi ? Genre. » Dit-elle en lui faisant un clin d’œil malicieux. De tout Poudlard, la seule personne à n’avoir absolument pas peur de Vincent là on excepte les dingues suicidaires du genre de Roman ou d’Axel était bien Fredericke qui lui tenait tête sans difficulté. De toute façon, même quand ils se hurlaient dessus, ça s’arrangeait toujours ! Faut dire qu’en général ils n’étaient pas du genre à se fâcher pour les choses importantes mais plutôt pour des broutilles genre la taille de sa jupe à elle… comme si elle ne portait que du court tiens ! Enfin, de fait, son pyjama l’était plutôt mais c’était un détail. Un peu comme la jalousie de Vincent… au moins aux yeux de ce dernier. « Mais oui, c’est le plus important. » Dit-elle en haussant avec négligence les épaules. Fredericke avait pris l’habitude d’ignorer les critiques des autres au sujet de son petit ami. Personne ne pouvait comprendre ce qui les liait, c’était trop complexe et trop fort aussi sans doute, ça dépassait la relation amicale ou amoureuse qu’on peut connaître à l’âge de nos deux jeunes héros. Elle avait décidé de fait qu’elle était la seule personne à pouvoir juger son petit ami. Elle le faisait souvent d’ailleurs, le grondant quand il s’était encore battu… sauf qu’elle n’était pas toujours crédible puisqu’il savait très bien lui faire oublier ce qu’elle essayait de lui dire. Pauvre midinette… « Qui a dit que tu pourrais toucher ? » Rétorqua-t-elle fièrement en repoussant sa longue chevelure blonde en arrière et en redressant le buste. Mais derrière cette attitude provocante, on pouvait voir au carmin de ses joues qu’elle restait encore très innocente. C’est qu’elle était une jeune fille de bonne famille après tout, et aussi quelqu’un d’assez naïf et sans grandes connaissances de ce que les adultes Maiden appelaient pompeusement « les choses de la vie ». Néanmoins, nous l’avons dit plus haut, elle ne craignait pas Vincent, dans aucun de ses actes. Elle était même plutôt curieuse en fait, bien que vraiment pas prête psychologiquement ! A moins que ce ne soit son attachement à la religion qui retienne encore un peu notre lionne impulsive ! Elle l’embrassa, ce qui lui évita aussi de répondre au fait qu’elle ne marchait pas mais courait droit dans le mur. Le vilain aimait la taquiner tsss… « Oh mais je t’aime déjà chaque jour un peu plus mon cœur. » Encore qu’il y ait des jours qui fassent exception à la règle mais ce n’était pas le soir pour jouer sur les mots. Tout était parfait et cela devait le rester. Restant dans cet optique, Fredericke voyant que leur jeu commençait à mal tourner (pour elle surtout vu l’état actuel des choses et… l’état de Vincent XD), elle resta légèrement raidit et attendit quelques secondes de reprendre ses moyens (et de recommencer à respirer aussi) pour repousser gentiment son petit ami. « Peut-être mais là encore, pas ce soir. » Comme quoi, elle restait la plus raisonnable des deux. C’est ensuite qu’ils s’endormirent… *** Visiblement, Vincent ne comptait pas se réveiller et l’heure tournait. L’absence de Fredericke avait déjà dû être remarquée par Billie à défaut d’être vue par les professeurs… mais pour ces derniers ça ne tarderait pas. Décidant – par expérience – que tenter de réveiller Vincent serait lettres mortes, elle prit un papier et un crayon sur le bureau et écrivit un petit mot qu’elle posa sur l’oreiller. Elle avait dû se dégager de son étreinte pour ça mais avec quelques efforts, ce n’était pas bien compliqué. Ce n’était pas comme s’il la serrait comme une brute non plus. Elle écrivit son message en ces termes « Joyeux noël mon amour ! J’aurais aimé que tu te réveilles à mes côtés mais en fait, tu as refusé d’ouvrir les yeux et moi je dois partir avant qu’on écrive à mes parents que je découche (ce qui dans ton cas n’est pas un problème, ça fera beaucoup rire Roze). De fait, je te laisse pour quelques heures – et à regret – mais je reste avec toi par la pensée jusqu’à ton réveil puisque tu as plutôt intérêt à rêver de moi ! Je t’embrasse, à tout à l’heure. », passa des vêtements et quitta la pièce furtivement non sans déposer un dernier baiser à son prince charmant au bois dormant. {Terminé pour Fredericke}
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Ξ Sujet: Re: I Belong To You [PV] | |
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