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 Où est-il ?... [PV Heaven]

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Ξ Sujet: Où est-il ?... [PV Heaven]   Où est-il ?... [PV Heaven] EmptyVen 16 Avr - 0:04

Ce jour-là Apophis n'était pas, mais pas, mais alors PAS content !
Et d'une il ne SUPPORTAIT pas qu'on ne vienne pas à un rendez-vous et qu'on lui pose un lapin. Et de deux, il exécrait toutes les personnes ne donnant plus signes de vie -spécialement lorsque ces dernières étaient sous son emprise. OUI, sous SON emprise ! Haha ! Il avait beau se démener pour essayer de prouver le contraire, Raphaël Gibson, dans toute sa splendeur de Gibson, était à lui. Et rien qu'à lui, son petit élève, son jeune protégé, sa consécration, sa future merveille... Bon, autant en rester là.
Ce matin il avait été prévu que le mentor comme le disciple prennent le temps de transplaner jusqu'en Ecosse afin de s'adonner à un peu d'exercice pratique. Le but ? Survivre en milieu hostile sans rien d'autres que ses pouvoirs comme bâton d'appui. Oui, sans baguette, avec à peine de quoi se substanter pour trois jours. Sachant qu'il fallait y rester la semaine... Chacun de son côté, Raphaël de l'un, Apophis de l'autre -le jeune homme ignorant qu'il serait surveillé tout du long par son aîné. Mais passons ! Raphaël ne s'était pas présenté...

Pas fou, non plutôt idiot, non plus Sykes n'avait fait aucun paquetage en prévision d'un éventuel départ, n'ayant eu aucune confirmation... Il s'était juste senti terriblement stupide planté bêtement au milieu de son bureau à 11 heures du matin, seul, faisant les cents pas et cherchant un moyen de rentrer en contact avec son élève -dussé-t-il franchir la barrière "vie privée" établi au préalable par les deux hommes : tu t'occupes pas de mes affaires, je m'occupe pas des tiennes. Et le garçon avait pour habitude de respecter scrupuleusement cette parole... comme toutes les autres d'ailleurs. Sykes était moins fort à ce jeu il est vrai... Et il ne fit ni une ni deux ! Invoquant son pouvoir de propriétaire du domaine et de maître des lieux, il transplana jusqu'à Aberdaron et se dirigea jusqu'à la résidence Gibson, fermement décidé à l'en tirer d'ici...

Personne et c'était prévisible. En interrogeant un peu le reste de la population, il apprit que non, personne ne l'avait vraiment vu depuis, non. Pas de nouvelles ou alors peut-être rentrait-il tard le soir. On n'en savait rien. Haha ! Bien maigre consolation pour un ancien Auror aussi borné que lui ! Il irait jusqu'à Londres. Dussé-t-il fouiller tout le Royaume-Uni il retrouverait son élève. Et Merlin savait qu'il pouvait être têtu lorsqu'il le voulait vraiment.
Sykes transplana à nouveau, direction Chemin de Traverse, atterrissant dans une effervescence qui ne lui était bientôt plus aussi familière à force de rester sur son île déserte et éseulée... Il dût bien admettre que l'ivresse de la foule et du bruit n'était pas pour lui déplaire et lui manquait même assez. Il faudrait songer à raccourcir certains séjorus à Taliesin et venir faire de temps en temps quelques sauts ici. Finalement c'était à deux pas, héhé !

De mémoire il ne connaissait aucun ami ou même connaissance du répertoire de Raphaël. Quant à revenir au Ministère en faisant "toc-toc c'est moi, le type que vous cherchez encore à coffrer !" très, mais alors très mauvaise idée. Passablement inconfortable d'aller trouver Julian, malgré quelques menus services rendus, et de lui dire "dis, je cherche ton fiston. Tu serais pas où il est par hasard ?" sans se manger le coin de son bureau dans la figure.... à éviter donc pour sa santé physique et surtout mentale ! Déjà que c'était pas florissant, ahem... Bref !
Il n'y avait qu'un seul endroit où il pouvait encore frapper et où il n'avait pas encore essayé : le studio protégé de Raphaël. Là où il était venu le tirer pour la première fois pour cette fameuse proposition... qu'il avait acceptée d'ailleurs, non sans une once de doute. Oui, si l'on se replace un tant soit peu dans le contexte, Apophis avait été laissé pour mort et bel et bien enterré. Ils avaient donc jouer tous els deux à "coucou, c'ets moi ! Je suis un fantôme !". Soit, restons sérieux un instant...

L'immeuble ne semblait pas surprotégé ce qui était, somme toute, assez rafraîchissant. Quant à savoir si Raphaël Gibson était la haut c'était bien sûr une autre paire de manche. Connaissant son élève comme il le connaissait, ce jeune homme prévoyant n'avait pas dû laisser la porte ouverte à tout inconnu...
Apophis s'avança donc en direction de la porte d'entrée principale, inspectant les serrures avec une certaine précaution. Il s'arrêta net, en stase, les yeux plissés par la sensation d'avoir découvert quelque chose d'inhabituel... ou alors d'habituel si, bien sûr, on prenait en compte le fait qu'il s'agissait de la baraque du type le plus méticuleux de la Terre. Sykes renifla deux fois puis une troisième et aposa ses doigts contre le chambranle de la porte. Il les porta à ses narines. Nul doute ! Poudre d'enchantement ! Un mélange assez... explosif pour le pauvre bougre sans cervelle venu s'aventurer ici par mégarde. Indétectable à l'oeil nu, cela allait de soi, mais elle laissait comme une méchante effluve de pomme pourrie qu'il connaissait trop bien pour seulement ignorer. Brave garçon ! Il aurait fait un sacré Auror, l'empaffé !

Apophis retint un rire entre ses dents puis continua d'inspecter sa nouvelle amie la porte, cherchant le dispositif qui ferait craquer toute l'installation. Le seuil à présent. Rien de détectable, hormis... Mais là il se devait de se baisser. La quarantaine, vous savez... Et Heegor qui prétendait qu'il lui faudrait bientôt des lunettes. Bien sûr... Tiens d'ailleurs ils avaient fait un nouveau pacte tous les deux : cette remarque désobligeante contre dix de ses coups de pied. Ca l'avait calmé tout de suite le "scintre à sac à patates". C'est vrai qu'il était maigrichon, Heegor... Soit.
Manifestement la dalle était félée. Rien de non-conventionnel dans une dalle félée, certes, mais celle-ci disposait d'une zébrure tout à fait particulière, pour ne pas dire insolite. Mais il aurait pu davantage l'inspecter si une ombre chagrine et importune n'était pas venu lui briser les noix en pleine inspection. A vue de nez et à en juger par l'odeur, cette silhouette gracile et voluptueuse ne pouvait s'apparenter qu'à ce genre de proie qu'il appréciait tout particulièrement, surtout le soir très, très tard : la gente féminine. La meilleure !

Apophis Sykes se redressa de tout son long, lentement, appréciant chaque centimètre qu'il prenait en grandeur jusqu'à ce que son ombre à lui vienne à cacher celle de la demoiselle. Doucement et calmement, s'octroyant un petit sourire de cynisme, l'humble directeur se retourna sur elle -toisant à présent de toute sa hauteur la jolie créature qu'il avait sous les yeux... et qu'il ne manqua pas de détailler avec minutie, prenant son temps. Des crocs luisants comme ceux d'un tigre sur des lèvres retroussées, il osa quelques mots :

"A qui puis-je donc avoir l'honneur, Mademoiselle, qui vous teniez si bien dans mon dos ? A moins que cette heure de fin d'après-midi ne me fasse imaginer quelque illusion funeste ?".

Il rentra ses grosses mains de monstre dans les poches de son manteau noir :

"Allez, dites-le moi, n'ayez crainte. Dites-le moi...
Que vous cherchez la même chose".

Et ses yeux bleu électrique soutinrent les siens sous une flamme terrible.
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Heaven Gibson
Heaven Gibson
Directeur Serpentard

Parchemins : 2363
Âge : 14.02.84 ;; 32 ans
Actuellement : Professeur de potions & styliste aux 1001 Symphonies
Points : 0


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GALLIONS EVENT: Aucun
FACECLAIM: Kaya Scodelario & Juliette Koch-Sian


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Ξ Sujet: Re: Où est-il ?... [PV Heaven]   Où est-il ?... [PV Heaven] EmptyVen 16 Avr - 10:28

    Rapahaël… Ce nom résonnait dans la tête de la petite vipère comme un rêve… Car au final, qu’étaient-ils devenus, tous les deux ? Rien, ou du moins, ils n’étaient plus rien. S’ils avaient été comme des frères et sœurs, ou un truc un peu semblable à cela, toujours était-il que maintenant, ils n’étaient plus rien. Ils s’étaient connu, s’étaient reconnu, déclarés en quelque sorte, puis s’était perdu de vue, séparés. Et si cela tuait Heaven à petit feu, elle ne pouvait décemment pas laisser cette tension entre eux, ou peu importait ce que c’était. Mais elle devait le revoir. Au moins pour se prouver que oui, il était toujours vivant… L’amour était vraiment un sujet que la vipère détestait, c’était un fait, elle avait toujours plus ou moins joué avec la gente masculine, Enry ayant été l’un des premiers à subir les jeux machiavéliques de la demoiselle… Mais là, il n’était plus question de joué. Elle avait appris à grandir, elle avait mûri, et tout cela faisait qu’elle s’était relativement calmé, dans tous les sens du terme. Même parlé de Daphné ne l’avait pas fait péter un plomb, alors que, lorsqu’elle avait découverte l’horrible preuve qu’elle lui ressemblait (et qu’elle avait depuis, piquer des millions d’aiguilles dans la photo de cette potiche) elle avait littéralement cassé la baraque… Bon, en soir c’était plus son doirtoir à Poudlard, mais c’était pratiquement la même chose hein ! Serpentard était sa maison, donc l’un dans l’autre, ça revenait au même !

    Cependant, Heaven ne pouvait pas débarquer quand elle le désirait à Londres… Bien évidemment, elle avait toujours gardé très précieusement la clé, la réduisant par magie pour qu’elle puisse la mettre en collier. Et depuis qu’elle l’avait mise pour la première fois autour de son cou, elle ne s’en était plus jamais séparée. Cette clé était la promesse de la confiance, et peut-être un peu aussi de l’amour que lui portait Raphaël. Si elle la perdait… Heaven n’osait même pas imaginer ce qu’elle deviendrait sans cette petite clé… Si certains s’accrochaient plus à des bagues, des colliers ou des bijoux somptueux, Heaven elle gardait tout son amour pour cette clé. Bon, Raëlle aussi recevait tout l’amour d’Heaven, et l’anglo-américaine n’avait d’ailleurs jamais retiré la petite plaque qui ornait le collier du chaton quand elle l’avait reçu, avec les initiales de Raphaël dessus, mais que voulez vous, on était fou ou on ne l’était pas, elle l’aimait, voilà tout… Même si cela n’aurait jamais du arriver, maintenant que c’était là, elle se refusait de se voiler la face, la preuve, elle en avait même plaqué Siegfried ! Alors qu’ils s’étaient tout de même cherchés depuis la première année de la vipère, elle l’avait lissé partir, ne voulant que Raphaël…

    La vipère se décida rapidement d’aller voir à la source du problème. Elle avait la clé de Londres, autant l’utiliser ! Et si la porte ne s’ouvrait pas… Peut-être était-ce un signe alors, qu’il ne la voulait plus dans sa vie et qu’elle devait tout simplement disparaître… Mais Heaven ne perdit pas le moral en béton qu’elle s’était fait… Elle devait juste attendre les vacances, puisqu’elle ne pouvait pas quitter Poudlard avant ces dernières… Et ce fut d’ailleurs sans grand plaisir qu’elle rentra chez elle, sa mère étant aussi grosse qu’un ours polaire… Heureusement, il y avait Nathanael, en qui elle pouvait trouver un peu de soutien. Elle ne lui parla pas de Raphaël, parce que d’un, ils étaient professeur et élève, et de deux, qu’en plus de ça ils étaient collègues de travail ! Et Heaven voulait entendre la vérité de la bouche du concerné, pas de celle de son frère. Ah oui tiens, Heaven avait renoncé à l’appellation « faux frère », un grand changement !

    Bref. Elle se rendit, lors d’une fin d’après-midi dans les rues de Londres. Aux pieds de l’établissement où résidait Raphaël, elle hésita quelques secondes avant d’entrer. Commença l’ascension des escaliers, et Heaven avait eut la présence d’esprit de mettre des ballerines, et non des talons comme à son habitude… Au moins, elle ne faisait pas de bruit ! Ce qui se révéla plutôt pratique, puisque quelqu’un attendait déjà devant la porte. La vipère se fondit dans l’ombre, fine comme elle l’était, ça n’était pas bien compliquer, espérant que cet homme étrange allait passer son chemin… Manque de bol, l’homme ne la loupa pas… Il se retourna et la toisa… Comme si elle en avait peur ! Bon, d’accord, elle en avait un peu peur, mais bon… Sa carrure jouait aussi ! Heaven faisait peut-être 1m75, elle n’avait pas la carrure d’un minotaure ! Loin de là ! Lorsqu’il prit la parole en sa direction, le sang la vipère ne fit qu’un tour. Elle prit cependant la parole, répondant d’une voix aussi glaciale que possible…


    « Permettez-moi de vous retourner la question… Vous n’habitez pas ici… »


    Son regard vairon, aussi froid que la glace, se posa sur cet homme. Qui était-il ? D’où venait-il ? Et enfin, la question la plus importante aux yeux de la brunette, que faisait-il devant l’appartement de Raphaël ? Était-il un ami, ou un détracteur ? Un fan hystérique peut-être ? Non, sûrement pas, cet homme semblait bien trop… Bizarre, et un peu méchant quand même pour être un fan de Raphaël… Et puis, elle s’attendrait plutôt à voir des filles devant cette porte, plutôt qu’un homme… Mais ce qui était sûr, c’est que Heaven, sous son air de fille insupportable et forte, elle était fragile. Trop fragile même, et cet homme était… Et bien il faisait quand même quatre ou cinq fois Heaven, et encore, cette dernière était optimiste en se disant qu’elle pourrait peut-être s’en sortir sans égratignure… Mouais, ou pas hein… Cependant, elle n’allait pas se débiner pour ça ! Elle était une Clarks ! Une Serpentard de surcroit, et elle était Heaven… Elle allait lui faire face, coûte que coûte…

    « Que lui voulez-vous ? »

    Non, elle ne le dirait, qu’effectivement, elle cherchait Raphaël, qu’elle voulait le voir plus que jamais… Sauf qu’elle, elle avait quelque chose que visiblement cet homme n’avait pas. Heaven avait la clé de l’appartement, et elle aurait pu entrer sans problème si cet homme n’était pas déjà devant la porte ! Il n’aurait pas pu arriver, je ne sais pas moi, cinq minutes plus tard ? Qu’Heaven puisse entrer, et vérifier si Raphaël était là ou non ? Certes elle aurait pu lui envoyer une lettre avant, prévenir de son arrivée, ou quelque chose dans le genre, mais depuis leur rencontre à Pré-au-Lard, elle avait tellement peur qu’il se refuse à répondre à ses lettres qu’elle n’avait rien écrit. Elle lui avait pourtant acheté un cadeau pour Noël, et se creusait activement la tête pour lui trouver un cadeau d’anniversaire qui lui ferait plaisir… Mais sans le voir, elle ne pouvait savoir s’il la voulait encore à ses côtés ou s’il la rayait complètement de sa vie… Ce qui tuerait Heaven pour de bon, et vu l’équilibre de la demoiselle, une bonne crise d’anorexie et on en parlait plus, de l’héritière des Clarks !
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Ξ Sujet: Re: Où est-il ?... [PV Heaven]   Où est-il ?... [PV Heaven] EmptyLun 19 Avr - 18:37

[HJ : pauv' Heaven ! Elle aurait pu tomber, j'sais pas moi, sur Brad Pitt elle tombe sur Gargantua XD].

Hinhinhinhinhinhinhinnn... comme si, oui, comme si lui, Apophis Sykes of Woodbury... non plus "of Woodbury" il n'était plus un noble depuis longtemps ! Soit...
Comme si, lui, Apophis Sykes allait tenter de se laisser impressionner par ce genre de petite demoiselle pas plus épaisse qu'un fil dentaire et gober le fait qu'elle n'était pas du tout effrayée encore moins surprise de découvrir un inconnu sur un perron... qui n'était pas non plus le sien, et ça il le soutenait ! Etait-ce écrit sur son front que cet appartement lui appartenait ? Non ! Eh bien, réaction d'Auror bête et borné : pas de pièce d'identité... pas de passage, hinhin. Et pas de confiance non plus.
C'est donc du haut de son mètre 90 bien tassé, les deux poings collés sur ses hanches que le Blond toisa la demoiselle, un sourire de monstre partant d'une oreille à l'autres pour mieux gonfler ses bajoues. Son ombre de titan se profileant le long de la silhouette de la jeune inconnue, il répliqua de sa voix de baryton :

"Non, je n'habite pas ici, première réponse. Deuxième réponse : oui, je cherche Raphaël Gibson et oui je lui veux quelque chose et non vous ne le saurez pas.
Mais j'en déduis, et ce sans l'ombre d'un effort surhumain je dois bien l'admettre, qu'effectivement nous sommes ici pour le même personnage -il la reluqua haut en bas- mais peut-être pas pour les mêmes raisons...".

Ca l'amusait assez qu'un petit brin de fille vienne lui tenir tête comme pour affirmer qu'il n'avait rien à être là et qu'elle avait l'exclusivité en matière de visites chez Monsieur Gibson fils. A croire qu'il y en avait toute une bande comme elle qui attendait au coin de la rue que leur tour arrive pour se jeter dans les bras de leur idôle préférée. Raphaël lui volerait-il la vedette ? Non, aucun risque. Aussi cinglé que Sykes fût il n'en était pas avili à ce point. Gibson était "mignon" dans son genre à faire craquer les minettes de maternelle. Apophis... enfin... il fallait aimer les monstres... Ils ne bossaient pas dans la même catégorie tous les deux, c'était certain -rien qu'à voir la sublime jeune fille qui se trouvait sous son nez- quoique son mentor ne refusait jamais vraiment de passer d'un genre de femme à un autre genre. Oh, un petit verre en compagnie d'une gamine de temps en temps pourquoi pas ? Mais ne vous méprenez pas ! Jeunes filles adultes et averties seulement... Un ignoble sal*pard, certes, pas un fichu dégénéré !

Sykes passa un coup de langue sur ses lèvres et arrangea un regard plissé en direction de la jeune visiteuse. Songeant qu'il avait peu de risque qu'il se retourne et qu'elle lui plante une dague entre les omoplates, il convint d'abandonner pour un temps ses soupçons de bon vieux flic bien rôdé et de s'attarder un peu plus sur le véritable problème qui lui tenait à coeur, raison de son déplacement : Où est passé Gibson ? Peut-être qu'en interrogeant la minette il en apprendrait plus... Enfin, tout bon enquêteur démarrait forcément quelque part. Il s'adossa au panneau de la porte, ses grosses mains enfonçées dans les poches amples de son pantalon tout en ajoutant -et non sans quelques saveurs dans sa voix :

"Il n'a pas dû vraiment vous parler de moi, il est quelqu'un de très secret -et avant toute réaction effarouchée- je suis le Directeur qui l'emploie : Apophis Sykes".

Il n'y avait pas énormément d'échappatoires : soit cette jeune femme était très expérimentée -ce dont il doutait assez- et venait ici pour dégommer Gibson -et dans ce cas-ci c'était SON problème et non le sien. Soit ce n'était qu'une pauvre petite admiratrice éseulée ou une amie quelconque venue, elle aussi, pour tirer le môme de son trou et fissa ! Avec lui il y avait des chances pour qu'il y parvienne. Après mieux valait éviter une éventuelle scène de ménage, cela dit... Sourire aux crocs affûtés, yeux luisants de cette sagacité malsaine qui faisait craindre quelque mauvais coup, il reprit sans l'ombre d'une humeur aucune, comme si le fait que Gibson se soit envolé ne l'ait pas inquiété plus que cela. C'était assez vrai dans un sens... Inquiet, Sykes ? Mort de haine envers lui plutôt ! Le planter à un entraînement... Jamais AUCUN de ses élèves ne lui avait fait ce coup, jamais ! Tâchant de contenir une certaine bile de rage lui remontant jusque dans la gorge il souffla un grand coup puis :

"Du reste, aucune trace à Aberdaron -sa résidence secondaire, et il semblerait que ce qui l'a fait délaisser son travail pour un temps le retient plus que de raison...
Mais peut-être n'en savez-vous pas plus puisque... vous paraissez aussi désappointée que moi.

Quoiqu'il en soit...", soupira-t-il.

Et il sortit à ces mots sa baguette de sa poche pour mieux la faire tournoyer entre ses doigts, l'air distrait.

"... ça ne m'étonnerait pas qu'il ait voulu prendre le large un temps, il avait l'air préoccupé la dernière fois que nous nous sommes vus".

Mine embarrassée, rictus affecté.

"Il parlait d'une fille, hmm, impossible de remettre son nom bien sûr... mais ça le perturbait, il n'était pas si bien que cela, ne mangeait plus... cela dit, il n'a jamais eu grand appétit, le bougre. Mais là... -il se mordilla la lèvre- ça avait l'air d'être sérieux.
J'espère que ce n'était pas trop grave...".

Puis un temps de pause.

"Enfin, conclut-il sur un large sourire, cela ne doit pas vous intéresser tant que ça ! Faut que j'arrête de vous ennuyer avec mes histoires...".
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Ξ Sujet: Re: Où est-il ?... [PV Heaven]   Où est-il ?... [PV Heaven] EmptyMar 20 Avr - 0:39

[Non mais elle a trop pas de chance ma choupette ! XD]

    Heaven aurait peut-être du choisir un autre jour pour venir… Ou un autre moment de la journée… Bien évidement, elle avait la clé sur elle, mais elle ne pouvait décemment pas faire comme si de rien n’était, rentrer dans l’appartement aussi normalement que possible avec ce mec sur le palier… Elle n’était d’ailleurs même pas sûre de pouvoir ne serait-ce que se rapprocher de la porte sans qu’il ne la pétrifie avant… Alors mieux valait limiter les risques, et comme la vipère n’était pas si suicidaire que cela (quoi que, des fois on se le demandait vraiment) elle décida de ne pas bouger de l’endroit où elle était. Suffisamment loin, mais suffisamment près…

    Cependant, elle ne comptait faire durer cette rencontre bien longtemps. Non pas qu’elle n’en n’avait rien à faire de savoir si Raphaël était là, mais avec ce mec présent, elle ne pouvait pas rentrer dans l’appartement et vérifier si oui ou non Raphaël était là. Elle pourrait toujours repasser un autre jour… En s’assurant avant tout que ce malade mental en face d’elle n’était pas déjà présent sur la scène du crime. Enfin bref… Soutenant le regard de l’adulte, la vipère reprit la parole


    « Ce que je viens faire ici ne vous regarde pas, mais mes raisons doivent sûrement être bien plus légitimes que les vôtres… »

    Oui, tout à fait ! Car elle, elle avait les clés ! Elle ne se le répèterait jamais assez, mais comme elle avait les clés, et que Raphaël lui avait dit qu’elle pouvait venir quand elle le désirait (aussi bien ici qu’à Aberdaron d’ailleurs) elle était chez Raphaël comme chez elle ! Ou presque, mais comme ils étaient proches (très voire trop proches, quoi que ces derniers temps cette proximité laissait à désirer) elle pouvait se permettre tout et n’importe quoi, y comprit le fait de débarquer n’importe quel jour, à n’importe quelle heure, et cela sans prévenir ! Cependant, quand son interlocuteur reprit la parole pour se présenter, cela refroidi légèrement la vipère. Apophis Sykes… Elle avait entendu des trucs sur lui, de par sa mère… Cependant, le visage toujours impassible elle reprit la parole, ravalant bon nombre de ses pensés.

    « Oh vraiment… Alors c’est vous le psychopathe déjanté ! Et bien enchantée de faire vitre connaissance… Ou pas ! »


    Hum… Elle devait aussi se présenter ? Même pas en rêve ! Déjà qu’elle n’était pas censé « parler à des inconnus » si elle plus elle lui déballait qui elle était, de un/ elle irait à l’encontre de la règle sur les inconnus une fois de plus, de deux/ sait-on jamais que le fou en face d’elle ne sache des trucs sur sa petite personne… Mieux valait éviter d’en dire un peu trop sur sa personne… Et dans le genre pierre tombale sur elle-même, Heaven était plutôt douée… Raphaël devait toujours tout lui soutirer, sinon c’était motus et bouche cousue… Alors ça n’allait pas changer pour un directeur un peu trop étrange et complètement fêlé !

    Les bras croisés sur sa poitrine, la vipère ne quittait pas des yeux le directeur qui se tenait devant la porte de Raphaël. Elle avait sa baguette sur elle bien entendu, mais que pourrait-elle faire ? Elle n’avait même pas ses BUSEs ! Alors essayer de gagner un combat contre un adulte averti (ou pas) et expérimenté… C’était comme si Loufoca elle-même avait voulu se mesurer toute seule à Vous-Savez-Qui ! Du grand n’importe quoi ! Et si Heaven était un peu dérangée par moment (bah oui, ça lui arrivait de piquer des crises à elle aussi !) elle n’était pas assez folle (elle) pour tenter de se battre contre quelqu’un de plus expérimenté. Cependant, Apophis lui, sortit sa baguette… Wow ! On se calme le malade mental ! Heaven ne comptait pas du tout l’attaquer ! En fait elle resterait même planter là jusqu’à ce qu’il se fasse la malle, s’il se la faisait… Ce dont la brunette doutait fortement…


    « Que comptez-vous faire avec votre baguette ? Me jeter un sort ? Soyez raisonnable, je suis plus faible et sans doute bien moins expérimentée… Je ne risque pas de vous tuer… L’inverse par contre… Et je crois que vous regrettriez votre geste rapidement... »

    Le sourire que la vipère esquissa à la fin de sa phrase se moquait légèrement d’Apophis. Après tout, elle était jeune, inexpérimentée, innocente et totalement inofenssive… Alors que risquait-il ? Il voulait peut-être juste l’effrayer, mais ce qui était sûr c’est que c’était déjà réussi ! c’est que l vipère n’allait pas lui laisser ce petit plaisir. Bien sûr elle avait la trouille, mais voilà, elle voulait le montrer le moins possible, et pour le moment, elle ne s’en sortait pas trop mal… Quoi que l’apparition de la baguette l’ai faite légèrement frissonnée… Quant aux histoires qu’il lui raconta… Elle y croyait peu… Raphaël n’était pas comme ça… Pas aux dernières nouvelles en tout cas…


    « Arrêtez vos sottises… Il n’arrêterait pas de s’alimenter pour une fille… Le connaissez vous donc si peu ? Ou alors… Vous pensez le connaître comme s’il était votre fils, mais, il semblerait qu’il soit quelqu’un… « de très secret » par rapport à vous… »


    Heaven savait qu’elle ne devrait pas affronter ainsi, de un / le patron de Raphaël, de deux/ un adulte dix fois plus baraqué et plus grand qu’elle, et de trois… Non, oubliez, y’a pas de trois ! Bref. Elle savait qu’elle aurait plutôt dû faire profil bas, mais comment le faire quand la personne en face vous donnez envie de lui montrer que non, il n’est pas la personne la plus importante sur Terre, et qu’il ne passe sûrement pas avant Heaven ?! Bien entendu, la vipère n’avait pas pu résister… Et même si elle avait appris à se retenir, qu’elle s’était calmée et qu’elle avait murit… Elle ne pouvait s’empêcher de vouloir remettre les pendules à l’heure à ce satané malade mental de directeur.
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Ξ Sujet: Re: Où est-il ?... [PV Heaven]   Où est-il ?... [PV Heaven] EmptyLun 10 Mai - 17:25

« Arrêtez vos sottises…, fit-elle comme si elle était LA SEULE à détenir la clé de la raison, Il n’arrêterait pas de s’alimenter pour une fille… Le connaissez vous donc si peu ? Ou alors… Vous pensez le connaître comme s’il était votre fils, mais, il semblerait qu’il soit quelqu’un… « de très secret » par rapport à vous… ».

Sykes articula un semblant de rictus et détourna le regard.

*Héhé... Héhéhé... Héhéhéhé...

Petite... c*nne...*.

Avant de lâcher un soupir... désoeuvré et navré, oui, c'était ces mots, et de se jeter de toutes ses forces sur cette gamine, cette orgueilleuse, cette pleine d'audace comme pleine de vent qu'il mantenait désormais par les poignets levés à la hauteur de leurs deux visages. Son nez carressait presque le sien, elle, dos contre le mur, lui, tout contre elle...

"Voilaaaa, souffla-t-il, là déjà, c'est nettement mieux.
Alors, ma jolie ? On cherche à m'exaspérer ? On cherche à me faire sortir de mes gonds ? Y a pas à dire il ne t'a absolument pas parlé de moi et de ce que je suis capable de faire...
Je suis certain que s'il nous voyait à cet instant précis je finirais sans doute comme un légume au fond d'un lit d'hôpital. Mais, Merlin m'en est le seul témoin, je ne RESISTE pas au regard morveux d'une gosse qui rêve de m'en foutre une !

Alors je repète, fit-il dans le coulissement d'un sourire, ton nom et la raison de ta présence ici !
Après seulement je ne te laisserai plus captive...".

Avant de ricaner, l'observant de haut en bas, carressant sa froideur, admirant cette candeur de jeune fille sous ce regard de givre lui hurlant d'aller se faire voir. Comme il aimait ce charme Vert et Argent, comme il aimait cette manière de s'opposer clairement à quiconque sous prétexte qu'il ne valait jamais mieux qu'eux. Plus ça allait, plus il la devinait. Ah ! Des âmes farouches comme celles-ci il en avait côtoyé durant ses années à l'école... Pour avoir été le premier à user de ce genre de stratagèmes : "tu m'touches, j't'envoie mes parents aux fesses !". Douce, douce enfance...

Il nicha son nez dans la courbure de sa nuque et huma son parfum... fleuri quoiqu'un poil piquant, relevé du moins, qui ne laissait pas imaginer une fille facile, encore moins naïve. Une gosse de caractère, une future femme avertie et qui n'aurait bientôt plus crainte d'évoluer dans le monde en marchant sur les autres... si elle ne le faisait pas déjà. Il y avait quelque chose du ressort de la tendresse et de l'innocence assez séduisant chez cette jeune fille et il aurait volontiers troqué ses vieux os contre de plus jeunes pour n'avoir ne serait-ce que le privilège de lui offrir une danse. Oh remarquez ! Une danse, ça s'offre toujours. Mais ça dépend laquelle. Ne jouons guère sur les mots...

"Tu sens bon dis-moi. C'est lui qui te l'a offert ? Ou alors c'est quelqu'un d'autre ? En tout cas, cette personne a bon goût. Ca relève la senteur poivrée de ta chair...".

Il s'empêcha de glousser à cet élan de poésie pathétique et redressa lentement la tête -ses yeux toujours fichés dans ceux d'Heaven avec une sorte de contemplation perdue sur un demi sourire... Il desserra ses poings, relâcha la jeune fille, montrant obstinément en levant ses mains qu'il la levait de toute emprise quelconque. Il reculait, toujours, doucement, jusqu'à arriver au rez des marches pour mieux appuyer son bras sur la rampe. Et d'un ton lacif :

"Chérie... Je le cherche, on le cherche tous les deux alors... Si tu m'épargnais cette constante froideur méprisante que tu dois avoir envers la gente masculine, et moi particulièrement d'ailleurs, pour te concentrer sur un objectif peut-être un peu plus sérieux -et tout ça d'une seule traite, avant de reprendre son souffle- comme... t'inquiéter de la disparition soudaine de ton amoureux transi, par exemple ?".

Hihi ! Oh là oui, il avait gloussé ! Il n'avait pu s'en empêcher, il trouvait l'expression particulièrement choisie.
Il lui décocha un sourire prédateur sur un regard de plomb et reprit :

"T'as pas 20 ans, j'en ai bientôt 40. J'étais un Auror, tu sors à peine de tes BUSEs...
Et si tu faisais confiance à ce que fait ma vraie nature, hein ? Qu'on le retrouve ensemble... avant que je ne le retrouve seul".

Et d'élargir les bras...

"A toi de voir, chérie.
Juste à toi de voir...".
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Heaven Gibson
Heaven Gibson
Directeur Serpentard

Parchemins : 2363
Âge : 14.02.84 ;; 32 ans
Actuellement : Professeur de potions & styliste aux 1001 Symphonies
Points : 0


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SIGNE PARTICULIER:
RELATIONS:
SORTS & ARCANES:
GALLIONS EVENT: Aucun
FACECLAIM: Kaya Scodelario & Juliette Koch-Sian


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Ξ Sujet: Re: Où est-il ?... [PV Heaven]   Où est-il ?... [PV Heaven] EmptyLun 31 Mai - 18:50

    Elle allait le tuer… Oui, enfin, ça, c’était uniquement dans ses rêves, mais il était hors de question qu’il ne joue avec elle plus longtemps. Que croyait-il ? Qu’elle allait obéir bien docilement ?! Et puis d’abord, même en le tenant de la sorte, elle ne dirait rien. Alors il pouvait toujours se mettre le doigt dans l’œil –et elle appuierait bien pour qu’il rentre profondément- Alors non, elle ne lui dirait pas comment elle s’appelait –Tu devines ? Je te dirais quand c’est bon ! Ou pas !- et encore moins la raison de sa présence ici, car cela ne regardait qu’elle ! Sa chère n’étant même pas au courant, ses frères encore moins, elle n’allait pas le dire au premier inconnu qui le lui demandait !

    « Ne vous faites pas trop d’espoirs, il pourrait s’écouler uniquement quelques secondes avant que le rêve ne devienne réalité… »

    Et quand bien même la baffe qu’elle pourrait lui mettre lui ferait tout aussi mal que si elle lui avait donné un baiser, le regard glacial de la vipère aux yeux vairons laissait dire des tas de choses sur les envies meurtrières qu’elle avait à cet instant. Ce mec, elle le détestait déjà, et elle savait que rien ne pourrait la faire changer d’avis… Et d’ailleurs, elle ne voyait pas du tout ce que Raphaël pouvait faire avec un type pareil dans son cercle de relations sociales ! Il était tombé sur la tête le fils Gibson ! Il n’y avait aucune autre solution, ni aucune autre explication plausible ! Il devenait fou… Aussi fou que ce vieux en face d’Heaven l’était… Ce qui n’était pas forcément une bonne chose…

    Enfin bref. Heaven n’aimait donc pas ce fameux Apophis, et s’il ne l’avait toujours pas compris, cela n’allait surement pas tarder… Mais de toute manière, il avait plutôt intérêt à ne pas faire de mal à l’écossaise, car de un/ Raphaël pèterait sûrement un plomb (quoi que vu l’absence qu’il prenait dans la vie de la demoiselle, elle en doutait légèrement), de deux/ sa mère était la secrétaire de Gibson père, directeur du Département de la Justice Magique, et de trois/ Il allait donc morfler un max s’il osait toucher ne serait-ce qu’un seul cheveu de la vipère… Bouuh, c’est moche la vie hein ?! Quoi qu’Heaven ne doutait pas qu’il serait capable de lui faire des choses horribles et s’en sortir… Mais bon, elle faisait la dure, comme d’habitude, et cachait bien profondément sa peur. A double tour, c’est même mieux ! Mais si ce fou à lié pouvait se taire au lieu de dire des idioties plus grosses que lui-même (mais en étaient-ce vraiment ?!), cela arrangerait la brunette… Plutôt deux fois qu’une même !


    « Ce n’est pas mon amoureux transi… Et gardez vos remarques pour vous. »

    Non mais… Encore, il aurait dit « petit copain », elle n’aurait peut-être pas bronché –même si ce n’était pas vrai, et que ça ne le sera peut-être jamais- mais voilà, « amoureux transi »… Comment dire… Elle n’aimait pas, pas du tout même ! Et quand ça venait de la bouche du directeur de Raphaël, encore moins… Mais bon, le fait qu’elle ne l’aimait pas y était sûrement pour quelque chose là-dedans, même si ce n’est là qu’une supposition (tout à fait fondée cela dit !). Cependant, la brune ne comptait pas passer plus de temps en la charmante –tu parles !- compagnie du patron de Raphaël, aussi, elle comptait bien abandonner la partie. Elle gagnerait une autre fois, tant pis. Mais voilà, si elle restait encore un peu plus longtemps, elle allait sûrement faire une crise d’urticaire très sévère… Et ce n’était pas bon, pas bon du tout !

    « Et bien il vous tient tant à cœur, je vais vous laisser le retrouver tout seul. Mais je ne suis pas sûre que votre apparition soudaine lui fasse plaisir… S’il vous fuit c’est qu’il a une raison. »

    Non pas qu’elle laissait tomber l’envie de voir Raphaël, mais elle refusait de le voir en compagnie de cette chose –gluante et étrange- qui se trouvait non loin d’elle… Car elle ne voulait strictement rien avoir à faire avec cet homme qu’elle détestait déjà presque autant que son futur petit frère (et vu comme elle le portait dans son cœur, le fœtus, Sykes avait du souci à se faire !). Alors il était clair et net qu’elle refuserait jusqu’à la dernière de ses offres, même si elle ne devait plus voir Raphaël pour le restant des vacances –bah oui, pour le restant de sa vie, c’est un peu trop long à son goût- Et puis soyons logique ! La vipère préférait nettement voir Raphaël seule qu’avec Apophis dans son dos… Alors si aujourd’hui elle devait choisir entre camper devant chez Raphaël avec le malade mental, ou rentrer chez elle… Et bien le choix était vite fait !

    « Ne m’appelez pas Chérie… »

    Non mais ! Déjà qu’aucun de ses exs ne l’avait appelée ainsi, ce n’était pas ce fou qui allait commencer ! Elle n’était pas sa « chérie », ne le serait jamais –bah ouais, elle ne veut pas devenir folle- alors qu’il garde ses mots pour lui ! Une pour la pauvre fille qui accepterait un jour de partager sa vie avec ce débile… Si tant est que cela soit possible ! –Ah ah si tu savais ma pauvre Heav !- Enfin, toujours était-il qu’Heaven aurait nettement préféré mourir que d’être avec lui –sur le long terme, hein, entendons nous bien !- Et là… Et bien elle aurait nettement préférée être arrivée plutôt pour pénétrer tranquillement dans l’appartement de Raphaël… -Si elle gênait ? Elle s’en moquait totalement !- La clé bien cachée sous ses vêtements, elle défiait Apophis du regard –la folle !-.
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Ξ Sujet: Re: Où est-il ?... [PV Heaven]   Où est-il ?... [PV Heaven] EmptyMar 29 Juin - 10:01

Apophis fulminait mais aussi piétinait comme un lion en cage. Cette gamine qui ne voulait absolument rien lui avouer ni même rien lui laisser passer avait le dos de l'exaspérer au plus haut point... pour ne pas dire qu'elle le mettait hors de lui et qu'il manquait à tout moment de sortir de ses gonds. En parlant de gonds, une idée lui traversé l'esprit...
Tandis qu'Heaven maintenait fermement sa position, il observa la porte avec plus d'attention, jaugeant par quel moyen il lui serait possible de l'ouvrir. S'il activait le moindre sort ils risquaient tous deux de partir avec l'explosion que cela engendrerait. S'il tentait de la défoncer, il y parviendrait sans trop de crainte, mais finirait peut-être en plus piteux état qu'avec une épaule déboîtée. Il connaissait son élève et savait de quoi il était capable pour protéger sa vie privée -gardée aussi secrète que son esprit, soit dit en passant. Autrement dit : aucun intérêt de risquer sa vie et son intégrité à ce stade-ci de l'enquête. L'enquête ? Ah ! Certaines vieilles habitudes ne se perdaient jamais...

Il soupira, rentra ses mains dans les poches de son jean noir et se rappela ainsi qu'il n'était pas seul. Une jeune fille pas plus haute que trois pommes (facile à dire pour quelqu'un qui avoisinne la taille et l'embonpoint d'un orgre) le toisait de toute sa hauteur et dans toute sa splendeur de vanité perfide. Sykes lui adressa à peine un regard, de ceux qu'il n'avait qu'en considération pour celles qui le rejetaient. Mais, comme il avait gravé ses paroles dans un coin de sa mémoire -encore une vieille habitude, ça :


"Non, Mademoiselle. Raphaël ne me fuit pas... Avouez de sa part que ce serait déclarer forfait face à moi trop facilement".

Il passa légèrement la langue sur sa lèvre supérieure d'un air de réfléchir puis cala son épaule contre le chambranle de la ported'un air de dire qu'il ne comptait pas levé le camp aussi rapidement qu'espéré :

"Ou alors s'il fuit, il fuit tout le monde...".

Un soupir puis un regard appuyé en direction de la jeune fille ; un regard de fauve, un regard de bête, de monstre, ces mêmes yeux sanguinaires qui laissaient à penser qu'il était prêt à frapper, là, braqués droit sur elle. Mais Apophis songea qu'à ce stade de l'enquête, encore une fois, et si l'on prenait en compte certaines données, s'attaquer à la demoiselle ici présente ne serait certainement pas la meilleure idée qu'il ait jamais eue. Il ne savait pas qui elle était mais si elle avait été entièrement indifférente et passagère à la vie si camouflée de Gibson, elle se serait sans doute présentée comme étant "la voisine", "une collègue de classe", "une amie de son frangin", "la postière" ou n'importe quoi d'autre... Or, cette gamine tenait au maintien du scellé de la vie privée du jeune homme, sans qu'aucune révélation ne lui soit faite concernant son affiliation avec son jeune élève. C'était donc une proche. Mais une proche de bien ou une proche jurant sa perte ? Comme disait le dicton : "je garde mes amis tout près de moi et mes ennemis encore plus près".

Mais la situation actguelle n'admettait aucune erreur de jugement...

Il fit un pas dans l'intention de passer devant elle, lui adressa un dernier regard, puis saisit brutalement son poignet, serrant aussi fort qu'il pouvait. Il gardait la tête baissée sur ses chaussures, baissée pour que rien ne soit vu des crispations de son visage, pour qu'elle n'entende que sa voix grondante comme le tonnerre, comme un chat giflé... Il reprit :

"Je suis le mentor de Raphaël Gibson aussi bien que son employeur.
Si j'apprends qu'il a été blessé, je vous tue.
Si j'apprends qu'il a été assassiné, je vous tue.
Si on ne le retrouve pas, je vous tue".


Son regard électrique se posa sur elle :

"Tout comme ce que vous devez penser de moi à cet instant, je ne vous fais pas confiance. Vous pouvez être une amie comme une ennemie pour lui. Et ce qui m'importe c'est sa sécurité plus que tout les petits secrets bien gardés.
Je continuerai de surveiller les alentours et je continuerai de le chercher... D'ici là, je vous conseille de vous montrer pour autre chose qu'un refus certain d'obtempérer...".

"Si vous souhaitez toujours lui venir en aide".


Il rejeta son poignet et partit en coup de vent, longeant le couloir d'un pas prompt et sec, avant de descendre les escaliers. Il atterrit dans le hall d'entrée, bouscule la porte et sortit au grand air.

Le soleil était déjà haut dans le ciel et Sykes grimaça au contact de la lumière, plaçant une main au-dessus de ses yeux pour ne pas être trop ébloui. La pénombre certaine de ce couloir l'avait plongé un instant dans une atmosphère agréable, fraîche et tamisée de celle qu'il affectionnait particulièrement. Etant sensible des yeux et disposé de par la nature de sa peau à certains coups de soleil, il préférait encore les cloâques humides et sombres aux grandes étendues d'herbe verte, caressées par une brise chaude quasi tropicale sous un astre aussi flamboyant qu'une boule de feu.
Il déposa ses lunettes fumées sur son nez puis repartit d'un bon pas la tête toujours inclinée, son regard balayant le pavé jonché de papiers gras et de prospectus. Il tourna ainsi au coin d'une ruelle adjacente puis attendit patiemment une manifestation quelconque de la part de la demoiselle, surveillant et la porte d'entrée de l'immeuble et la fenêtre de l'appartement de Gibson...
Il ne serait pas bien loin, non, jamais loin pour son élève... aussi difficile de l'admettre et de se l'avouer cela fut-il.
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