Une ronde dans les couloirs, rien de tel pour prendre l’air... Il avait pu coller deux vermisseaux qui n’avaient rien à faire d’autre dans les couloirs qu’à s’embrasser. S’embrasser.... Ha, je vous le demande, ces jeunes sont beaucoup plus dévergondés que dans le temps!
Severus se dirigea d’un pas vif et alerte, dans son bureau, ou il pourrait se délecter à préparer une potion de barbe à papa éternelle, sa dernière création. C'était un poison qui rendait le cobaye de la même consistance qu'une barbe à papa. Le goût à l'identique...
Bref, il ouvrit la porte et se dirigea vers l'armoire d'ou il sortit tous les ingrédients nécessaires, les disposant sur son bureau. Mais une chose blanche attira son attention. Il la prit, l'ouvrit.
Ce qu'il vit le choqua:
Cher professeur Rogue,
Cette lettre vous semblera pour le moins étrange, mais sachez que ce n'est pas une blague, et que mes sentiments sont sincères. Depuis que je vous ai vu, je ne pense qu'a vous sans relâche. Votre façon d'enseigner est remarquable. Mais votre charme réside dans votre beauté naturelle, vos cheveux en particulier sont source d’inspiration. Je ne tiens pas à vous faire perdre d’avantage avec mes sentiments que vous ne prendrez sûrement pas en considération. Mais je me devais de vous avouer mes sentiments. Bien que ma lettre reste anonyme.
Je vous aime.
Bonne journée professeur...
Y.S.
Qui avait donc pu écrire une telle lettre, d'une lubricité incroyable? Etais-ce le professeur Dumbledore qui lui faisait une blague? Il fonça dans son armoire, cherchant un détecteur d'écriture: il allait trouver le coupable, qui osait se moquer de ses sentiments.