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| Mais dis moi ? On se connait ? [PV Sophia] | |
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Ξ Sujet: Mais dis moi ? On se connait ? [PV Sophia] Ven 30 Juil - 20:47 | |
| Ethele était fille unique. Rien de plus normal pour l’enfant de deux parents issus d’une famille qui n’avait qu’un seul héritier. Enfin, après tout, elle ne savait pas vraiment de quoi il retournait… Mais la logique allait dans ce sens. Après tout jamais une tante ou un oncle ne s’était manifesté pour lui souhaiter un anniversaire, un noël ou simplement pour prendre des nouvelles de cette cousine aux cheveux rouges. Ainsi, elle en était presque sure, ses parents n’avaient pas de frères et sœurs. Pourquoi en aurait-elle eu alors ? Ils avaient parfaitement grandi sans, elle pouvait en faire autant. Oui et puis, elle avait Trudy. La femme de maison avait toujours accepté de jouer avec elle, remplaçant aisément la grande sœur qu’elle n’aurait jamais –car même avec tous les efforts du monde ses parents ne pouvaient lui offrir ce présent-. Ce qu’elle trouvait plus étrange c’était de n’avoir aucun contact avec ses grands-parents. On lui avait vaguement expliqué que les relations avec ces derniers étaient tendus et en grandissant elle avait compris que lorsque les adultes utilisaient le mot « tendu » cela signifiait souvent ‘’On a définitivement arrêté de s’adresser la parole même si la dispute initiale remonte à plus de 20 ans.’’. Une fois par an, pour sa fête, elle recevait une carte de sa grand-mère maternelle qui l’appelait « Adèle » et lui souhaitait « Tout le bonheur du monde, dans cette vie et dans la prochaine. ». L’idée que sa mamie souhaitait sa mort lui vint vers ses 10 ans et ne la quitta pas. En réalité Ethele avait 7 cousins et 1 cousine –enfin juste pour un des frères de sa mère en réalité, elle en avait 23-. D’ailleurs elle les croisait assez souvent dans les couloirs de Poudlard car, si elle était enfant de moldus, leur mère était une sorcière et fière de l’être. Mais comment aurait-elle pu le savoir ? La réponse est simple, elle ne pouvait pas ! Une dispute stupide entre sa mère et son frère, le père de cette famille nombreuse, les avait éloignés définitivement. Mais si cela n’avait concerné qu’un seul des frères de Madame… Non, ses 6 autres parents lui avait tourné le dos et elle n’avait jamais compris pourquoi. Peut-être que de les traiter « D’imbécile congénitale incapable de faire les bons choix dans la vie, tout comme l’autre empoté qui leur servait de frère » n’avait pas aidé à solidifier leurs relations fraternels. Enfin bref, pour finir donc, Ethele une ignorante finie.
Mais le hasard fait bien les choses. Enfin… je crois…
En tout cas le destin a un humour assez particulier car on fait mieux que les toilettes comme lieu de rencontre. Peut-être est-il scatophile… Ethele commençait à se le demander car après tout, c’était ici qu’elle avait rencontré Venyamin. L’ignoble Serpentard qu’elle avait bien faillit tuer de ses propres mains pleines de boue. Elle repensait à la chose en se lavant ces dites mains, les yeux dans le vide. « Je me demande ce qu’il me réserve pour cette année… Je suis étonnée qu’il ne soit pas encore apparu au coin d’un couloir pour me lancer un… ». Une porte venait de claquer et elle avait sursauté, envoyant valser un peu partout du savon. Elle secoua la tête, son carré plongeant suivant le mouvement, avant de venir essuyer quelques gouttes tombées sur sa joue avec son épaule. Qui venait troubler son moment de repos entre le cours de DCFDM et celui de Sortilège ? –Par les chaussettes de Flitwick, à tous les coups l’horrible Bones allait encore l’observer avec son demi-sourire, contente de voir la nouvelle chouchoute du professeur en grande difficulté. Il faudra t-y faire Bones, j’épouserai Flifli et pas toi !- Non mais, ne pouvait-elle plus respirer tranquillement ? Et avec la chance qu’elle avait elle allait tomber sur une première année en pleure le cœur brisé par Enry Stanley pressée de trouver épaule pour pleurer. Et il fallait l’avouer Ethele semblait se trimbaler avec une pancarte : Ici, on peut chouiner ! Stop ! Le bureau des pleures est fermé ! Il n’a d’ailleurs jamais été ouvert. Elle jeta un coup d’œil furtif vers la sortie, bien décidée à s’enfuir aussi rapidement que possible. Malheureusement la porte était pour le moment bloquée par de pouffy –toujours là où il faut ces empotés ! Ce n’est pas possible ça ! C’est un complot international visant à me rendre chèvre !- qui discutait d’un sujet surement extrêmement important. « Mmmmm, elles parlent à voix basse… elles complotent surement contre moi et le professeur Flitwick… il faudra que je le prévienne… Elles sont surement de mèche avec Argus Rusard pour se débarrasser de nous. ». D’ailleurs à force de tergiversations elle avait fini par obtenir une mousse compacte sur ses mains qu’elle continuait à frotter l’une contre l’autre. Elle fixa un moment les petites bulles qui explosaient sans bruit imaginant surement le « plop, plop » dans sa tête. Son attention fut à nouveau détournée par un de l’eau s’écoulant non loin d’elle… Quelqu’un d’autre se lavait les mains.
« Nom d’une banane flambée… ma vie est palpitante… »
Marmonna-t-elle se rendant compte qu’elle avait réussi à se laisser distraire par de la mousse. A ce rythme le simple fait de regarder l’herbe pousser lui semblerait particulièrement amusant. Voir même pire, bientôt elle trouverait les cours de Binns intéressants ! « Mais professeur, la révolte des Gobelins a-t-elle eu des effets majeurs sur l’économie sorcière ? De même qu’elle fut son impact sur les mentalités ? Vous pensez que la situation géo-politique du moment à influencer les choix fait par Ernest Boitenbulle, bras droit du ministre de la magie de l’époque ? ». Un frisson lui parcouru le corps. Et puis quoi encore, autant l’imaginer réussissant à lancer un patronum ! Perdue à nouveau dans ses pensés elle ne fit pas attention et balança une de ses mains moussues –a défaut d’être poilues- en l’air pour accompagner son monologue intérieur. Le mouvement –fin, délicat, superbe, magnifique et tout ce qu’il y a de plus gracieux- envoya du liquide blanc qui pique les yeux et bien… dans l’œil de sa voisine, une blondinette de Serpentard. Mais pile dedans hein… limite elle aurait visé elle n’aurait pas fait mieux.
Bon bah… raté pour le moment de détente… Va encore y avoir des larmes et des cris…
La vie est injuste… sincèrement. |
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Ξ Sujet: Re: Mais dis moi ? On se connait ? [PV Sophia] Sam 31 Juil - 2:18 | |
| Une fois encore, la journée passait passablement longuement, les cours étaient encore et toujours terriblement intéressants. Comme à leur habitude, les profs avaient dans l’idée qu’ils réussiraient à leur faire aimer chacun leur matière. Le plus amusant serait encore les cours qui les attendant le soir, de même que pour le week-end. Une chose qui demeurait invariable, peu importe le monde dans lequel l’on pouvait se trouver, c’était la propension de chacun à croire que les élèves n’avaient que leur matière à étudier. Rien qu’en y pensant, Sophia soupira longuement. Cela avait suffit à attirer quelques regards autour d’elle. Sans y prêter plus attention, elle quitta la pièce où elle se trouvait, suivant actuellement un cours dont elle n’avait pas attendu la moitié, trop occupé à rêvasser, et qu’elle n’avait pas vraiment eu envie de suivre, d’ailleurs, mais sécher aurait coûté des points à la maison Serpentard. Quand bien même elle n’en aurait rien eu à faire, ses confrères ne lui auraient pas permis de mettre leur maison en péril pour ses caprices personnels. Maintenant, depuis le temps qu’elle se trouvait à Poudlard, elle avait appris à apprécier la vie en ce lieu. C’était surtout la présence de son frère qui avait aidé à ce que la demoiselle trouve sa place. Elle n’avait pas pour autant des amis, tout au plus des connaissances, ou le souvenir de noms prononcés lors d’un cours, tout au plus. Mais c’était suffisant pour lui poser des problèmes et l’obliger à aller en cours. Les préfets l’auraient sûrement traînée de force dans tous les cas, sinon.
_ J’aurais tellement préférée dormir toute la journée…
Tout en marchant vers une destination indéterminée, elle s’étirait, s’apprêtant déjà à retourner en cours, levant ses livres par-dessus sa tête pour les faire toucher le ciel. En passant devant une porte bien connue, elle entra, se rappelant qu’il était peut-être bien de s’assurer de la tête qu’elle avait et se rafraîchir un peu. Il y avait par chance pas grand monde à cette heure, alors que les toilettes se trouvaient souvent pris d’assaut, en temps ordinaires. Elle sortit après un court moment puis se dirigea vers les lavabos et une demoiselle aux cheveux rouges qui arborait les couleurs des aigles. Bon… C’est tout… Elle s’occupait de se recoiffer un peu, ses cheveux blonds lâchés sur ses épaules jusque là, et qui l’agaçaient, à retomber tout le temps dans ses yeux. Fouillant dans la sacoche qu’elle utilisait pour mettre ses affaires, elle en sortit une pince pour maintenir les mèches en une demi-queue basique, les yeux ripant de temps en temps sur le lavabo de sa voisine troublée qui avait l’air de sursauter ou autre assez fréquemment. Puis, sans comprendre très bien ce qu’il venait de se produire, elle reçut quelque chose dans l’œil, provoquant une sensation froide qui était immédiatement suivie d’une vive douleur brûlante. Dans le même mouvement de réflexe, elle avait porté sa main à son œil en étouffant un cri, tant de surprise que de souffrance, et s’était tournée vers la fille de Serdaigle qui se tenait la main en l’air. L’idée qu’elle ait volontairement fait ce geste pour l’asperger émergeait sournoisement dans son esprit… Cela ne pouvait être rien d’autre, de toute façon, que pouvait-elle faire ainsi, sinon ? Naturellement, ses sourcils se froncèrent, et elle aurait volontiers incendié la demoiselle.
_ Tu pourrais faire attention, franchement ! se contenta-t-elle de dire d’un ton acerbe et un minimum méprisant.
Elle chercha à soulager la douleur avant de régler son compte à la maladroite –volontairement ou non– car pour le moment, son esprit était surtout la cible de ces signaux nocicepteurs qui la dérangeait plus que tout. Son œil continuait de lui brûler. Et avec toute la bonne volonté du monde, elle ne put que soulager partiellement l’irritation, car elle lutait pour rincer ce dernier avec l’eau qu’elle peinait à garder dans la paume de sa main. Elle allait devoir voir l’infirmière pour lui demander de vérifier l’état de sa cornée, qui pour le moment était complètement enflammée et rouge de sang des vaisseaux dilatés.
_ C’est pas vrai ! Je suis sûre que tu l’as fait exprès ! finit-elle par lâcher, exaspéré par la situation plutôt pénible.
Les bras ruisselants d’eau, les mains collées l’une à l’autre pour garder l’eau en leur creux, les cheveux traînant dans le lavabo, la tête pratiquement sous le robinet, la pauvre Sophia resta ainsi pendant une bonne minute pour se soulager, si ce n’était pas plus…
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Ξ Sujet: Re: Mais dis moi ? On se connait ? [PV Sophia] Sam 31 Juil - 13:00 | |
| Le petit temps de latence pendant lequel Ethele observa sa collègue n’était pas sans vaguement lui rappeler l’expression que prenait Bubulle, le poisson rouge de la classe de CM1, lorsque l’animal tenté de réfléchir à sa condition de Carassius de la famille des Cyprinidae. Elle était persuadée que le Carassius auratus avait trouvé la clé pour atteindre un nouveau monde, une forme supérieure de réflexion, plongé entièrement dans son subconscient. Aujourd’hui, elle comprenait que ce dernier n’avait aucune capacité cognitive digne du Dalaï Lama et que ses yeux vides signifiaient uniquement qu’il était con comme un manche à balai. Car en effet, devant sa camarade qui gesticulait, approchant ses mains de ses yeux en poussant un petit cri, la seule pensé qui lui venait était ’’Faudrait que je me rince les mains, avec de l’eau.’’. Pendant ce temps la blondinette se frottait vigoureusement l’œil, lui déclarant quelque chose qu’Ethele n’écouta qu’à moitié. En tout cas la Serpentard ne semblait pas vraiment en colère –peut-être que le fait de souffrir le martyr occupait trop son esprit sur le moment- et l’aigle haussa les épaules en marmonnant un « Désolée, je ne voulais pas te faire de mal. » de circonstance car il était vrai qu’elle était désolée. A aucun moment elle n’avait voulu faire de mal à la blondasse surmaquillée jeune fille puisque de toute manière elle ne la connaissait pas. Certes parfois Ethele ressentait une animosité soudaine pour les personnes simplement en croisant leur regard, le meilleur exemple était Susan Bones qu’elle avait physiquement haït dès qu’elle avait passé la porte du cours d’étude des Runes du professeur Reeves. Soupir de contentement en repensant aux fesses de Reeves le bellâtre. Mais là… Non définitivement non, c’était un bête accident… La faute à pas de chance disent les Français.
Alors qu’elle s’apprêtait à lui proposer de se diriger vers l’infirmerie histoire de voir avec Pomfresh comment apaiser son pauvre œil une attaque soudaine sur sa personne fila dans l’air.
_ C’est pas vrai ! Je suis sûre que tu l’as fait exprès !
Un rictus déforma le visage d’Ethele autant parce qu’elle venait de voir le visage de la mort –Il faut dire que un Serpentard en colère ça fait déjà peur mais avec en plus un œil injecté de sang…- que par surprise. Elle leva un sourcil, se demandant si l’on venait vraiment de l’accuser d’avoir consciemment jeté du savon dans l’œil de quelqu’un… Bah oui, bien sur, il suffisait de revoir l’action, elle s’était fourbement placée devant le serpent avant d’effectuer 6 à 7 pichenettes bullesques devant son visage. Pour parfaire le tout elle avait en plus frotté le globe oculaire avec un doigt, maintenant la jeune fille au sol avec ses genoux. A présent elle allait surement hurler ’’Signé Fantomas !’’ avant de disparaitre dans un nuage de fumée, son rire raisonnant en écho quelques secondes encore après son départ. Passant enfin ses mains sous l’eau pour éviter tout nouveau problème, elle déclara sur un temps légèrement plus agressif qu’elle ne l’aurait voulu :
« Mais bien sur, je me suis dis qu’il n’y aurait de plus amusant que d’agresser ma voisine avec du savon. Faut dire que je m’ennuyais un peu aussi… »
Elle jeta un regard en biais à la demoiselle qui avait la tête sous l’eau tentant, semblait-il, de se noyer. Soit… Ne pas chercher à comprendre la logique de la chose. Pourquoi voulait-elle se suicider pour si peu de chose ? Son œil allait reprendre une couleur normale hein… elle ne resterait pas défigurée à vie. Encore une qui s’inquiété trop pour son petit physique. Les filles, franchement… « Elle se rince l’œil ! Triple Andouille ! » fini par lui faire aimablement remarquer Holmes. Ha ouai… haha… ouai… j’suis un peu bête. Mais en attendant elle était gonflée de l’accuser comme ça. C’était elle la Serpentard, n’inversons pas les rôles ! Si quelqu’un devait faire le mal gratuitement et pour l’unique plaisir de faire régner le chaos sur la terre, c’était elle. Les Serdaigles étaient bons, gentils, intelligents, de véritable scout toujours prêt. Et déjà qu’Ethele n’aimait pas les gens de cette maison –le premier qui fait remarquer que Ethele n’aime de toute manière personne subira mon courroux- entendre quelqu’un lui jeter la pierre de cette manière ne lui faisait pas vraiment plaisir. Elle ajouta donc, croisant les bras sur sa poitrine.
« Tu te rends compte que j’ai tout de même réussi à viser ton œil sans te regarder. Je suis parfaitement machiavélique et un génie du mal à l’état pur. » |
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Ξ Sujet: Re: Mais dis moi ? On se connait ? [PV Sophia] Dim 1 Aoû - 2:51 | |
| Dans la panique générale… Enfin la sienne surtout, elle n’avait pas spécialement fait attention à la fille d’à côté qui pourtant s’était excusée, platement, certes, mais excusée tout de même. Ainsi, elle fut un peu surprise de sa réaction piquante, quoique sûrement normale, à ses propos. Pour Sophia, elle avait parlé sous le coup de la colère, se disant que la malchance ne pouvait pas être suffisante pour expliquer le phénomène. Enfin, ça arrive à tout le monde de dire « ce n’est pas possible, pour faire ça, tu l’as forcément fait exprès ». La notion de poisse légendaire difficile à cerner sûrement. Du coup, elle profita du temps qu’elle mettait pour enlever le savon de son œil pour se remettre de son étonnement. Elle était une Serpentard, après tout, elle ne pouvait pas perdre la face devant elle. D’autant que son sarcasme avait eu pour effet de l’échauffer encore plus après. Déjà qu’elle n’était pas spécialement contente parce qu’elle était, partiellement, blessée, mais si en plus l’autre si mettait… Elle n’allait pas se retenir non plus.
Se redressant tout en essorant ses cheveux qui avaient plongé dans l’eau pendant sa malheureuse tentative pour se soulager, elle fit face à la jeune fille qui avait maintenant croisé ses bras. Ca voulait tout dire… Rejetant ses mèches en arrière, Sophia releva le nez avec dédain en faisant, sans le faire exprès, ce petit « umpf » caractéristique avant de lui répondre.
_ Oui, je m’en rends compte… C’est bien pour ça que je disais ça… Enfin… C’est plus de la maladresse à ce stade quand même.
Sa voix était restée calme, sans fausse note trahissant sa rage ou son agacement. Normal, la douleur commençait à passer et ce faisant, elle se calmait elle-aussi. Bon… Elle ne l’avait pas fait exprès… C’était dur à avaler, mais soit. Sophia avait l’intention de se rendre à l’infirmerie dans tous les cas pour vérifier son état. Elle commençait à ne plus avoir mal alors il n’y avait sûrement aucun danger, d’autant que ce n’était que du savon, à la base. Mais bon, mieux vaut prévenir que guérir. Dans le cas présent, ce serait déjà de la guérison, mais autant ne pas attendre de perdre un œil si la situation devait se présenter. Il ne manquerait plus ça… Ce serait l’histoire du siècle sûrement, Sophia perdant son œil à cause d’une Serdaigle douée comme un pied qui lui avait envoyé du savon dedans… Elle soupira longuement et fortement, marquant bien son irritation.
_ Et le génie du mal a un nom… ?ajouta-t-elle à la suite.
Quoiqu’elle lui en trouverait facilement, sans quoi… Quelque chose de marrant, en rapport avec ses cheveux rouges, d’assez humiliant… La torche, c’était peut-être pas assez approprié. Une idée pour le moins machiavélique, cette fois, germa dans son esprit. Après tout, connaissant son nom, elle pourrait ainsi, si elle voulait, se plaindre d’elle à qui de droit. Un peu tout le monde, en somme, et ainsi lui apprendre à faire attention à ses gestes. Enfin, la motivation de tout cela était bien puéril, peut-être qu’elle aurait juste tout intérêt à lui envoyer aussi de l’eau savonneuse dans cet œil sombre qui la toisait encore.
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Ξ Sujet: Re: Mais dis moi ? On se connait ? [PV Sophia] Lun 2 Aoû - 10:54 | |
| Ethele n’était pas du genre particulièrement méfiante. Fut un temps pourtant où, lorsqu’on lui adressait la parole, elle décortiquait chaque mot et intonation dans le simple but de prédire l’attention qui se cachait derrière. Mais bien vite elle avait compris qu’à part la rendre particulièrement paranoïaque, persuadée dans les tréfonds de son âme que tous voulait la tuer et elle avait perdu cette manie. De plus, les années avançant, ce n’était plus elle qui se méfiait des autres mais bien l’inverse. Le fait qu’Emma Carter l’ait surnommé le ‘’Démon de Serdaigle’’ y était pour beaucoup, surnom obtenu après que la préfète des bleus et bronze ait fait un cauchemar la concernant… Lui avoir ensuite jeté de la nourriture dessus n’avait pas du arranger la situation… certes. Ainsi lorsque le serpent à l’œil de sang lui demanda si elle avait un nom –question stupide, bien sur qu’elle en avait un… Peut-être pensait-elle qu’elle allait lui répondre sur un ton mystérieux ‘’Je fus élevée par les loups mais les humains m’appelle parfois : Fléau !’’- elle haussa les épaules et, ne notant pas la petite pointe mauvaise qui perçait en fond de timbre, lança :
« Ethele. Ethele Val agent 007. »
Là, normalement, la bienséance aurait voulu qu’elle lui retourne la question. Par simple politesse. Mais au fond, sincèrement, elle n’en avait pas grand-chose à faire. Il ne faisait aucun doute qu’elle ne reparlerait jamais avec à la blondinette, surtout parce qu’elle n’en avait pas envi. La gamine avait tout des pédantes demoiselles qui avait le don d’horripiler Ethele, le genre de filles qui… Elle eut un temps de pause. Bon, il se pourrait en effet qu’elle la recroise, mais plutôt au bras d’Enry Stanley qui allait à tout les coups en tomber amoureux. ‘’Le connaissant, ça ne serait même pas étonnant. Elle est jolie et certainement horriblement compliquée… Va falloir qu’il se mette en couple avec elle.’’. Elle tenta d’ignorer la vague de jalousie qui commençait à lui faire rougir les pommettes pour se reconcentrer sur la situation. Mais voilà, maintenant une envie soudaine de connaitre l’identité de son interlocutrice la prenait aux tripes. Elle se mordit la lèvre inférieure pour essayer de contenir les mots. Il ne fallait pas qu’elle cède, lui demander cette information entrainerait surement par la suite un long silence gênant, le genre de qu’elle détestait ou pire encore une suite à la discussion. Il suffisait que la pimbêche se mette dans l’idée que la Serdaigle voulait copiner pour que les choses prennent une tournure loin d’être agréable. Il ne faisait aucun doute que si elles commençaient à discuter de tout et de rien certaines informations, à la base personnelles, se retrouve soudainement en circulation dans tout Poudlard.
Ethele n’était pas méfiante, mais elle n’était pas stupide non plus.
Pourtant… pourtant… Si Enry venait à tomber dans les serres acérées des ongles manucurés de la demoiselle, elle voulait connaitre son nom. ‘’Et à quoi cela te servirait ? Tu ne pourrais rien y faire de toute manière. Quand ton camarade a une fille dans la peau…’’. Oui… c’était vrai. Elle pouvait bien lui faire remarquer qu’il avait en face de lui la copie conforme d’une Heaven Clarks briseuse de cœur, il lui sortirait que cette fois ‘’C’était différent’’. Un petit soupir de dédain s’échappa des lèvres d’Ethele.
Que risquait-elle après tout ?
« Et je peux demander le nom de ma victime ? Histoire de l’inscrire à mon tableau de chasse. »
Elle avait gardé un ton distant, assez froid, ses bras toujours croisés sur sa poitrine. Tout dans son être laissait savoir qu’elle ne voulait pas engager la moindre conversation, encore moins copiner. Elle se tenait en retrait, aussi distante que cela lui était possible. Elle planta ses yeux noirs dans ceux bleus de sa camarade. ‘’Bon dieu… ils sont magnifiques.’’. Il fallait avouer que la demoiselle était particulièrement jolie… Et elle lui rappelait vaguement quelque chose… Elle chercha dans sa mémoire, l’avait-elle déjà croisé quelque part ? A l’observait comme ça, c’était indéniable… elle avait quelque chose dans son visage qui lui rappelait quelque chose. Plutôt quelqu’un… Elle fronça les sourcils en attendant la réponse, fouillant sa mémoire.
« Excuse moi mais… on se connait ? Tu as une sœur ou un frère à Serdaigle ?... »
Demanda Ethele sans vraiment y penser… perdu dans ses souvenirs. |
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Ξ Sujet: Re: Mais dis moi ? On se connait ? [PV Sophia] Mar 3 Aoû - 19:34 | |
| En attendant une réponse de la Serdaigle, Sophia s’intéressait à son œil encore meurtri. Elle tapotait sa paupière doucement, sans trop insister non plus. Et elle regardait par moment dans le miroir. Cela la dérangeait de voir qu’elle avait un œil coloré et l’autre non à cause du bain forcé qu’il avait pris. Elle n’aurait qu’à se remettre un peu de fard à paupière pour rééquilibrer la donne. Sans pour autant être particulièrement outrageant, elle mettait toujours sur ses yeux un peu de poudre colorée pour rehausser la couleur de ses iris clairs et un peu de mascara pour faire ressortir ses yeux. C’était tout, ce n’était pas grand-chose et c’était bien suffisant…
Lorsqu’elle entendit la réponse de sa tortionnaire, elle fut un peu étonnée qu’elle le lui ait donné, son nom. Non que c’était une généralité, mais il valait mieux qu’aucun Serpentard n’ait jamais une raison et encore moins l’opportunité de se venger. Mais « Ethele » lui offrait le tout sur un plateau, sans se soucier de possibles représailles. Machinalement, Sophia ricana, se disant qu’elle n’était pas bien maligne pour une aigle. Elle s’était plus attendu à des « Je vois pas en quoi ça t’intéresse » et autre du même genre. Et dire qu’elle en avait pourtant eu l’idée, l’avait toujours d’ailleurs, de lui voler dans les plumes à la première occasion… Elle devait définitivement être suicidaire comme fille.
Comme elle ne semblait pas vouloir poursuivre la discussion et que la blonde s’était elle-même contentée d’un « hum » en guise de réponse à la présentation de sa collègue, Sophia porta son intérêt temporairement sur la glace, ravie de constater que la rougeur de la cornée disparaissait progressivement. Chaque clignement conservait cette pointe de désagrément lié à l’irritation, mais ça passerait rapidement. Comme elle portait sa main à sa sacoche tout en se pressant contre le lavabo pour mieux voir ce qu’elle faisait, une question lui fût à son tour adressée. Elle était idiote d’avoir cru que la conversation était finie et que la maladroite profiterait éventuellement du sursis qu’elle avait pour disparaître. Sophia ne lui ferait pas un scandale, mais elle n’oublierait pas non plus. « Son tableau de chasse… » Cette réflexion lui arracha un sourire malgré elle, ne doutant absolument pas que sa poisse l’ait conduite à d’autres altercations du même type. Mais enfin…
Elle détourna le regard du miroir pour le braquer sur elle, cherchant à interpréter ce regain de paroles. Si son intention était de faire connaissance, elle le cachait bien… Et n’avait surtout aucune chance. Elle était une Serdaigle, ça ne l’aiderait pas même si c’était toujours mieux que ces prétentieux de Gryffondor ou ces idiots de Poufsouffle. Et en plus, elle lui avait fait mal. C’était pas gagner, c’était certain. Ce fût donc à son tour d’hésiter à donner ou non son prénom, sourcils légèrement froncés et lèvres pincées, les deux mains appuyées sur le rebord du lavabo. Son attitude était à l’image de l’autre fille. Une tension légèrement palpable, quoi…
Puis elle remarqua que la « rousse » s’était mise à froncer les sourcils et elle fût intriguée, d’autant plus par les nouvelles questions qu’elle lui posait.
_ Et bien… Si on se connaissait, je m’en rappelerais… Un de mes frères a été à Serdaigle mais tu n’as pas pu le connaitre… déclara-t-elle avant de poursuivre, Philippe Edwardson… Ca te dit quelque chose… ? Moi, c’est Sophia.
L’intérêt soudain de cette étrangère pour sa famille l’intriguait. En même temps, si elle avait entendu parler de son frère, cela s’expliquait peut-être… |
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Ξ Sujet: Re: Mais dis moi ? On se connait ? [PV Sophia] Jeu 5 Aoû - 15:30 | |
| Edwardson, Edwardson… ce nom résonnait à ses oreilles comme quelque chose de familier. Elle l’avait déjà entendu, plusieurs fois même. Elle venait de parler d’un de ses frères, Philippe ? Elle ne connaissait aucune personne de sa maison répondant à ce prénom. D’ailleurs les boutades actuelles portaient sur le fait que la plupart des membres de Serdaigle portaient un prénom en E. Il suffisait de croiser Ethele, Emma et Enry autours de la table des aigles pour s’en rendre compte. Mais si le garçon n’était plus dans les murs du château, elle en avait peut-être simplement entendu parler par le biais d’un professeur. ‘’Mmmmm, Flitwick m’en a peut-être parlé pour me donner un exemple de réussite… Non, non… je ne pense que c’est cela.’’. Ethele nota soudain la tournure de phrase « un de ses frères », donc, elle n’en avait pas qu’un. Il se peut donc qu’elle ait entendu parler d’un des autres garçons. Elle se mordit la lèvre inférieure, portant une main à son menton. Pour le moment elle avait oublié son animosité envers la demoiselle blonde portant le nom de Sophia. De toute manière elle avait déjà assez de Serpentard sur le dos pour ne pas ajouter en plus miss Edwardson ! Ha mais bien sur ! Aaron ! Aaron Edwardson ! Le garçon aux cheveux noirs qui se promenait toujours vouté dans les couloirs ! Il lui rappelait vaguement Severin, c’était certainement pour cela qu’elle l’avait remarqué. ‘’Tu as vraiment des gouts étranges ma vieille…’’. Non ! Mais… Je ne l’ai pas remarqué comme ça voyons ! C’est juste qu’il… qu’il me fait un peu peur. Ce pouvait-il que la magnifique demoiselle aux yeux envoutants ait un lien de parenté avec l’horrible gamin aux cheveux gras ? Un mouvement d’épaule échappa à Ethele alors qu’elle continuait à réfléchir. Le silence, d’ailleurs, se prolongeait depuis un moment et la dite blondinette devait commencer à se demander si la rousse n’avait pas perdu sa langue. C’était vraiment un problème ça, quand elle se mettait à penser elle oubliait tout ce qui se trouvait autour d’elle. Mais c’était fou comme ce nom de famille lui rappelait quelque chose.
« Edwarson… »
Marmonna-t-elle autant pour rompre le silence que pour l’entendre une nouvelle fois à voix haute. Elle le connaissait, intimement, bien plus que comme nom de famille d’un parfait inconnu. Peut-être cela désignait-il l’un des camarades de ses parents ? Moui, ce ne serait qu’à moitié étonnant d’apprendre que la fille –aux allures pédantes et pleines de manières- était la gamine d’un riche juriste… Sa simple manière de rendre théâtrales ses mouvements étaient la preuve de son estime d’elle-même aussi démesurée que sa manière de se maquiller. ‘’Ho, je sens comme une pointe de jalousie dans cette pensée. ‘’. Que nenni Holmes ! Je ne compte pas être jalouse d’une personne qui a besoin de se peinturlurer la face pour se sentir jolie. C’était comme sa mère, elle devait toujours mettre trois tonnes de fond de teint avant de sortir du… Sa mère ! Bon sang c’était bien sur ! Comment n’avait-elle pas pu mettre le doigt dessus avant ! Edwardson ! C’était le nom de jeune fille de sa mère, avant qu’elle ne devienne une Val. Un petit sourire –qui signifiait bon sang, je suis stupide.- fit son apparition sur le visage d’Ethele alors qu’elle secouait la tête de droite à gauche. C’était assez amusant comme coïncidence… Sophia : une superbe blonde aux yeux bleus portait le nom de famille de sa mère : une autre superbe blonde aux bleus. D’ailleurs elle arborait le même nez que la dite femme… avait quelques traits en commun avec elle… c’était quand même assez fou quand on la regardait sous cette angle il y avait comme…
Ethele plissa les yeux en fixant sa camarade. C’était assez… déroutant. Peut-être se faisait-elle des idées, des jolies blondes aux yeux bleus, il y en avait dans tous les coins de rue, ce n’était pas la peine de se monter la tête pour si peu de choses. Pourtant… Des Edwardson ça ne devait pas courir les rues. Des Edward, je ne dis pas… mais là. Elle ne risquait rien à poser la question non ? Après tout hein, pour maintenant… si la Serpentard avait décidé de lui faire une réputation une question de plus, une question de moins, cela n’allait pas changer grand-chose.
« Tu connais une Cynthia Edwardson ?... » |
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Ξ Sujet: Re: Mais dis moi ? On se connait ? [PV Sophia] Lun 9 Aoû - 4:26 | |
| Lui parler de Phillipe ne devait pas lui être d’une grande aide. En effet, le jeune homme avait quitté l’école de sorcellerie au moins cinq avant que sa petite sœur ne rejoigne les rangs de Serpentard. De ce fait, elle n’avait pas pu le croiser dans le couloir, et il était impossible pour la demoiselle de l’avoir rencontré également, bien qu’elle ignorait encore en quelle année se trouvait Ethele. Sophia ne se souvenait pas non plus que son frère se soit illustré d’une quelconque façon dans sa maison. Avec un peu de chance, elle en aurait entendu parler comme le parfait exemple à ne pas suivre, même si en vérité, il avait été un modèle de travail pour les autres, de son temps. Il n’était pas le seul Edwardson à avoir fréquenté cette école, son frère aîné, les deux jumeaux, qui avait été à Serpentard, et il en était de même pour Aaron et elle. Peut-être qu’Ethele connaissait Aaron, ou en avait au moins entendu parler, il ne passait pas vraiment inaperçu, mais en général, sur le chemin pour aller vers Aaron, on trouvait Sophia en plein milieu…
L’aigle répéta à sa suite le nom de leur grande famille, d’un air pensif. Cette famille qui ne se limitait pas à son père, cependant. Elle avait des oncles, six plus précisément, et une tante. Ils étaient si nombreux qu’elle ne les connaissait pas tous, surtout qu’il s’agissait à l’origine d’une famille de moldus. Elle ne les connaissait pas tous, mais elle était presque sûre que les Edwardson qu’elle rencontrait devaient être des cousins ou cousines. La seule personne dont elle ne pouvait rien savoir était sa tante, car elle ignorait ce qu’il lui était arrivé par la suite. Elle la connaissait uniquement de nom parce que ses parents en avaient déjà parlé devant elle, mais s’en était resté là. Un fossé séparé la sœur et le frère désormais, pour des raisons que Sophia ne connaissait pas. Le nom de cette femme était…
« Tu connais une Cynthia Edwardson ?... »
Sophia tenta de masquer la surprise qu’elle avait eue en entendant le nom de sa tante. Elle observait Ethele comme si elle lui faisait passer un examen aux rayons X, des fois que les fonds de ses pensées lui apparaîtraient au grand jour, comme ça. Comment une étrangère comme elle pouvait la connaître, c’était vraiment étrange et ce fait la perturbait grandement. Elle se trouvait maintenant sur la défensive et ne savait trop quoi répondre pour ne pas laisser trop d’informations lui échapper alors qu’elle ne savait encore rien en échange. Elle réfléchit rapidement avant de répondre, ne pouvant finalement rien faire d’autre, ni rien dire d’autre.
_ Hum… Bien sûr, c’est ma tante… Ce que je me demande par contre, c’est comment tu peux la connaître… ?!
L’agressivité dans sa voix était palpable, ce qui arrivait toujours lorsque le sujet de discussion dérivait sur sa famille. Elle était souvent toujours prête à mordre, prête à la défendre, si jamais l’interlocuteur avait le malheur de dire quelque chose qu’il n’aurait pas du. Cependant, elle ne s’apprêtait à rien entendre en particulier comme réponse. La raison pour laquelle elle connaissait une simple moldu pouvait être multiple en vérité, une maîtresse d’école moldu, une nourrice, une amie de sa famille, les hypothèses pouvaient être multiples, puisqu’elle ne connaissait rien de son interlocutrice. En tout cas, c’était suffisant pour lui avoir fait oublier son œil.
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Dernière édition par Sophia Edwardson le Mar 10 Aoû - 12:11, édité 1 fois |
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Ξ Sujet: Re: Mais dis moi ? On se connait ? [PV Sophia] Mar 10 Aoû - 9:14 | |
| L’attitude de son interlocutrice c’était fait menaçante. En face d’elle se trouvait une personne prête à mordre, capable de frapper au premier geste trop rapide. C’était comme avoir un animal sauvage devant les yeux, acculé dans un recoin sombre par un trappeur ambitieux. Enfin… Ethele n’était pas un trappeur –Elle répugnait à entendre parler de la chasse d’ailleurs- au contraire même, elle était plus comme un scientifique en pleine étude d’un nouveau spécimen. ‘’L’image est excellente… ‘’ Pensa-t-elle se demandant si elle devait vraiment y aller avec des pincettes. Elle avait complètement oublié qu’elle se trouvait dans un entre deux cours, que le temps filait et qu’à ce rythme elle allait arriver en retard en Sortilège. Qu’importe… elle expliquerait à Flitwick que quelque chose l’avait retenu et qu’elle s’excusait. Il lui sourirait gentiment avant de l’inviter à s’asseoir aux côtés d’un de ses comparses Serdaigles. De toute manière, elle était trop occupée à essayer de clarifier le mystère de : « la jeune fille blonde qui ressemblait tellement à ma mère » pour s’occuper de ses études. Elle aurait tout le temps de s’inquiéter de cela une fois l’esprit calmé. Lorsque les choses touchaient sa famille, elle avait tendance à se focaliser là-dessus… d’autant plus depuis que ses parents avaient évité le divorce de peu. L’idée la fit frissonner. Le drame était l’un des éléments du passer, certes, mais on pouvait toujours craindre une rechute. ‘’Ce n’est pas la question. Pense à l’important et l’important c’est de savoir si…’’. Elle ne pu terminer sa pensée, abasourdie par les paroles qui venaient d’échapper à sa camarade, toujours sur la défensive.
« Ta… Ta tante ?! »
S’étonna à voix haute Ethele, trop sonnée pour s’inquiéter du protocole. Elle ouvrit de grands yeux étonnés, reculant par reflexe d’un pas, comme pour s’empêcher de tomber à la renverse. Ce n’était pas possible, vraiment pas possible ! Cette déclaration était plus qu’absurde. Cela aurait voulu dire que sa mère avait des frères et sœurs, ce qui n’était pas le cas ! Elle était fille unique, c’était là la vérité, l’autre fille racontait n’importe quoi. Jamais ses parents n’avaient évoqué l’existence d’une famille en dehors de la leur. Pourquoi lui auraient-ils sciemment caché cela ? ‘’C’est peut-être une autre Cynthia Edwardson…’’. Oui, oui c’était surement cela ! Une autre femme. Ce n’était pas tellement étonnant après tout. Elle aurait été plus étonnée de tomber sur une Ethele Val. Déjà parce que son prénom était orthographié de manière singulière –Une variante du prénom Ethel- et ensuite parce que le nom de famille Val provenait de Val-de-Braie et donc n’était porté que par une seule dynastie familiale. D’ailleurs elle avait juré à son Père de conserver ce nom une fois mariée et d’obliger le pauvre mari à donner les deux noms de famille à ses enfants pour ne pas voir la famille s’éteindre avec elle.
L’aigle réussi enfin à faire disparaitre son expression de superbe étonnement, se forçant à adopter une attitude moins singulière. Elle ne pu néanmoins empêcher l’une de ses mains de rejoindre sa nuque, se mettant automatique à frotter celle-ci. Elle scruta le sol en réfléchissant. Que penser ? Devait-elle croire à une simple coïncidence ou bien… ‘’Si je peux me le permettre, elle est grosse là, ta coïncidence.’’. Merci Holmes, cela m’aide beaucoup, je ne suis pas si stupide. J’arrive encore à voir quand les choses s’emboitent parfaitement et ne laissent pas de place au doute. Quand on y pense sa mère ne lui avait jamais certifié oralement qu’elle était la seule enfant de sa famille. Si elle c’était brouillée avec un membre de la famille, pourquoi pas deux ? Cela n’était pas si étrange au final. Et puis il était indéniable que l’on retrouvait chez les deux jeunes filles quelques traits qui laissaient à penser qu’elles partageaient un lien de sang.
En attendant Sophia devait attendre une réponse à sa question. Le choc avait laissé Ethele sans voix et celle-ci s’éclairci la gorge, laissant sa main retomber contre son flan.
« Hé bien… C’est que… cette femme, c’est ma Mère… »
Bredouilla-t-elle, incertaine de ce qu’elle était en train de faire.
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Ξ Sujet: Re: Mais dis moi ? On se connait ? [PV Sophia] Mar 10 Aoû - 14:42 | |
| La réaction de sa partenaire de conversation avait au moins le mérite d’être clair. Son étonnement était aussi évident qu’il était possible de le voir. Comme le nez au milieu de la figure… Ce que Sophia ne comprenait, c’était la raison de cet étonnement. Ce qui la rendait encore plus nerveuse. L’effet de sa réponse avait eu l’effet d’un électrochoc sur la demoiselle, et la Serpentard n’appréciait pas particulièrement… Le temps d’attente d’une réponse lui pesa longuement, bien qu’elle ne tarda pas si longtemps à le faire. La notion de temps était étrangement abstraite à cet instant. L’effet de la relativité restreinte, sûrement. Du moins avait-elle eut l’occasion de lire dans certains livres explicatifs moldus que la perception de l’écoulement temporel pouvait être fluctuant en fonction de l’occupation du moment. C’était bien sûr une image très simpliste pour expliquer une théorie qui avait été le travail d’une vie pour ce moldu, mais elle lui était plutôt abordable de cette façon. Des heures pour une seconde d’attente lorsque l’enjeu était crucial, ennuyeux ou pesant, et quelques minutes pour des heures de joie et bonheur. C’était un fait qu’elle avait remarqué elle-même… Le temps passait beaucoup plus vite lorsqu’on s’amusait. Il n’y avait pas le temps de se languir de la fin. Ainsi, ce moment qu’elle passait avec Ethele depuis le départ lui avait paru passé terriblement vite, car il s’était passé plusieurs choses de prime abord, mais désormais, il lui semblait terriblement long. Une seconde d’attente pour une réponse était encore trop pour elle. Elle voulait savoir ce qui lier cette inconnue à un membre de sa famille… Et elle y passerait le temps qu’il faudrait, ce n’était pas comme si elle avait été pressée d’aller en cours, ni qu’elle en avait eu l’intention… L’incident qui s’était produit plus tôt, dans l’ordre des minutes, l’avait presque convaincu de sécher le prochain cours, au risque de se faire sanctionner par sa maison. L’excuse la plus simple aurait été de se rendre à l’infirmerie, ce qu’elle ferait sûrement après sa conversation, car elle commençait à sentir une migraine sourdre sournoisement dans son esprit déjà bien à l’affut.
Qu’elle répète une fois de plus ce qu’elle avait dit suffisait à la mettre à cran, prête à encaisser et répondre à n’importe quelle forme de réponse de sa part. Elle n’avait pas besoin d’ajouter l’effet de sa voie choquée… Qu’est-ce qu’elle allait avoir à lui dire de si incroyable pour elle ? Son recul démontrait sûrement une mauvaise expérience pour elle. Peut-être une professeure un peu zélée qui l’avait puni pour une raison saugrenue, lui disant qu’en plus, l’enfant se montrait de mauvaise foi devant le fait, qui était pourtant faux… Une nourrice trop sévère qui l’avait privée à nombreuses reprises et corrigée de façon exemplaire… Non, ce n’était pas suffisant pour provoquer chez elle un tel niveau d’effarement. Cependant, elle ne parvenait pas à imaginer ce dont il pouvait s’agir, et attendre était bien la pire chose qu’elle voulait faire à ce moment précis. Rien n’avait d’importance à par cela. Un professeur aurait pu entrer et les expédier en cours qu’elle ne lui aurait pas lâché le grappin pour autant. Même si elle ne connaissait pas sa tante, qu’elle n’avait donc aucune raison de se sentir menacée, ni même une raison d’y réagir, puisque, d’après ce qu’elle avait compris, c’était sa décision que de ne plus communiquer avec la famille Edwardson, elle n’en restait pas moins un membre de sa famille, et en tant que tel, Sophia ne s’obligeait même pas à prendre la défense de ce nom qui était également le sien.
Cependant, le choc d’Ethele devait être communicatif, ou transmissible, comme une maladie. Car elle-même eut l’impression de recevoir la réponse comme un coup de poing directement en pleine face. Un bon crochet du droit. C’était forcément ça… La raison pour laquelle était si effarée, c’était parce que… Cynthia était sa mère. Bizarrement, la nouvelle ne l’étonnait pas, elle n’en doutait même pas. Peut-être l’habitude que la majorité des Edwardson de l’île était des gens de sa famille, sûrement. Elle n’imaginait même pas qu’il put être possible que la mère d’Ethele ne soit pas la sœur de son père. Un fait certain, Sophia comprenait pourquoi elle ne l’aurait pas imaginé, il fallait être sacrément tordue pour s’imaginer qu’une tante moldu se soit mariée avec un homme, de ce fait portant son nom désormais, qu’elle eut une fille, qui était exactement la maladroite bleue qui lui avait envoyé du savon dans l’œil. C’était purement délirant.
_ Incroyable…finit-elle par articuler à son tour.
Elle observa un moment la fille aux cheveux rouges, ne sachant trop quoi faire. Elle cherchait à trouver des points de ressemblance, des traits caractéristiques qui faisaient la marque de fabrique de sa famille, mais n’en voyait aucun, à première vue. Ce fût donc à partir de là que le mécanisme de refus se mit en route dans son esprit. Cette fille ne pouvait pas être un membre de sa famille. Non qu’elle le savait, et que c’était irréfutable, mais elle ne le voulait pas, tout simplement.
_ Non, c’est impossible…
En effet, une idée lui traversa l’esprit… Elle n’était même pas au courant de l’existence de leur famille à eux, son père, sa mère et ses frères… Peut-être même pas des autres oncles… Du moins, elle n’en avait pas l’air… A voir sa réaction, ce devait être la première fois qu’elle se retrouvait confrontée à cette réalité. Cette idée avait fusé dans son esprit, ni songeant qu’à moitié, pas réellement aboutie ni consciente de celle-ci.
_ C’est la première fois que t’en entends parler ?!
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