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| Des révisions s'imposent. | |
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Invité
Ξ Sujet: Des révisions s'imposent. Sam 31 Juil - 3:34 | |
| Séance de révision ...........................................Entre Cousins. « Monsieur Follet, c’est officiel, vous êtes incompétent. Si j’étais vous, je renoncerais sérieusement à obtenir mes ASPICs »« Mais, professeur McGonagall, j’avais pourtant revu à la perfection les sortilèges de transfert. Je vous assure ! »« Il n’y a pas de mais qui tienne, Follet. Un sortilège de Troisième année… c’est désolant »« Mais professeur, non, attendez, professeur… »*driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnng*Réveillé en sursaut pas la sonnerie stridente de son réveil, Alban Follet se rendit compte avec délivrance qu’il venait d’être l’objet d’un vilain cauchemar qui avait bien faillit faire fulminer son pauvre cœur, qui battait encore à toute vitesse. C’était la toute première fois, des sept longues années qu’il avait passé à Poudlard, qu’il se sentait aussi tourmenté par des examens qui, à sa décharge, n’étaient pas n’importe lesquels. Les ASPICs, qui sanctionnent les deux dernières années du commun des étudiants de Poudlard, n’étaient pas une chose qu’Alban prenait à la légère, car si le jeune homme avait décroché les résultats attendus deux ans plutôt à ses BUSES, il craignait cette fois-ci de ne pas être à la hauteur. Et visiblement, il avait raison de le penser car le cauchemar qu’il venait de faire était très clair : ses révisions n’étaient pas assez soutenues et régulières pour lui assurer la réussite, ce qui le vouait à un échec professionnel inéluctable, chose qui était tout bonnement inconcevable. Notre ami se leva donc ce matin plus remonté que jamais, bien décidé à outrepasser ses frayeurs inconscientes et à montrer à mémé McGo de quel bois il se chauffait. Habillé en vitesse, débarbouillé et coiffé dans la précipitation, pas une minute à perdre pour ce cher Alban qui descendit pour déjeuner avant d’entamer une journée de Samedi riche en révisions. *bon, mission du jour : maîtriser les sortilèges basiques de métamorphose.* ce message s’autodétruira dans exactement 3, 2, 1 #PAFF#Un petit déjeuner flegme et calme permit au jeune homme de réfléchir posément à son programme de la journée. Etrangement obsédé par l’objet de son cauchemar ( « Bouha, les gars ça craint, devinez de qui j’ai rêvé cette nuit ? »), Alban jugea légitime de commencer ses révisions poussées par la métamorphose, qui par chance n’était pas une matière à problème pour le jeune garçon. Mais s’il voulait s’y attardait aujourd’hui précisément, c’était parce qu’il avait rendez-vous en fin de matinée avec la noble personne de sa cousine, l’incontournable Susan Bones –à qui Alban comptait assurer par tous les moyens que la Métamorphose c’est un peu comme les Sortilèges. Celle-ci, désormais assistante en Sortilèges, se débrouillait fort bien, comme le jeunot avait pu en juger lors des rares occasions durant lesquelles elle avait tenu sa classe (mais généralement, c’étaient plutôt les premières années qui avaient cet honneur, allez savoir pourquoi), et il comptait beaucoup sur elle pour se perfectionner dans la pratique de certains sortilèges -en l’occurrence, les sortilèges de métamorphose. C’était donc d’humeur enjouée et impatiente qu’Alban quitta la Grande Salle, prenant le soin de saluer les élèves de Poufsouffle qu’il n’avait pas croisé dans la salle commune. Parmi eux, cette chère Elizabeth, travailleuse comme personne, qui était incontestablement la personne qu’il admirait le plus après sa cousine. Cette chère cousine qui, lorsqu’il y repensa, devait sans doute l’attendre à la bibliothèque, car il avait beaucoup trainé en déjeunant. Et qu’on le veuille ou non, les Poufsouffle, ça n’arrive jamais à l’heure, c’est pas Elizabeth qui dira le contraire !Allongeant ses pas et accélérant la cadence, Alban avançait avec rapidité pour accéder rapidement à la bibliothèque, qui devait être calme à cette heure-là (si on omettait les logorrhées dont Irma Pince ne pouvait se passer –lorsqu’il ne s’agissait pas d’hurler après un étudiant qui a accidentellement dégradé un ouvrage) et donc propice aux révisions que s’imaginait Alban. Sous son bras ferme, il tenait divers ouvrages de métamorphose, les siens, et quelques parchemins sur lesquels ses cours avaient été pris au mot prêt. Une fois à destination, il franchit rapidement la grande porte de la bibliothèque puis s’avança, scrutant à droite et à gauche les tables à la recherche de sa cousine. De toute évidence, elle n’était pas encore là, ce qui ne découragea pas le jeune homme pour autant, et ce dernier s’empressa de choisir une table libre pour s’installer et commencer seul ses révisions. D’où il était placé, il pouvait aisément apercevoir qui franchissait la porte mais il avait pris le soin de vérifier qu’un rayon lui cachait la vue de Mrs Pince. Question d’intimité, ni plus ni moins. |
| | | | Susan Montgomery-Bones
Parchemins : 1823 Âge : 35 printemps (21 juin 1980) Actuellement : Professeur de sortilèges Points : 0
Ξ Sujet: Re: Des révisions s'imposent. Sam 31 Juil - 15:31 | |
| Perdue dans ses pensées, Susan fixait sa tasse d'un oeil morne. Quelques copeaux de thé en avaient tapissé le fond et la jeune femme se surprit à se demander quels événements futurs se dissimulaient derrière les figures improbables qu'ils avaient formées. Malheureusement, elle n'avait jamais été brillante en divination et s'était fait un devoir de tout oublier des pseudo cours qu'elle avait suivis durant deux ans, aussi fut-ce bien en vain qu'elle tenta de se souvenir de la signification que pouvait bien avoir la chèvre portant chapeau. D'ailleurs, elle n'était même pas totalement convaincue qu'il s'agît bel et bien d'une chèvre : si elle retournait sa tasse, les feuilles de thé ressemblaient bien plus à un clown unijambiste qu'à un animal quelconque.
Presque malgré elle, Susan coula un oeil prudent en direction du nouveau professeur de divination, qui, assis quelques places plus loin, grignotait sa biscotte avec application. Si son troisième oeil était plus performant que celui de Trelawney, il serait peut-être capable de discerner qui de la chèvre ou du clown indiquait l'avenir. Mais à bien y réfléchir, même s'il était aussi médiocre que son prédécesseur, il ferait probablement semblant de lire un sens caché dans les copeaux éparpillés au fond de la tasse. Or, étant donné le caractère catastrophique que Trelawney donnait toujours à ses prédictions, Susan n'avait aucune envie de se risquer à tester les dons de James, partant du principe que si elle devait croiser le Sinistros au détour d'un couloir, elle le saurait bien assez tôt, merci beaucoup.
* Tout de même, * songea-t-elle en écrasant machinalement, du bout de la cuillère, les feuilles de thé, comme pour les mettre au défi de bavasser encore sur le destin une fois qu'elles seraient réduites en bouillie, * ça ne doit pas être drôle tous les jours, d'être professeur de divination... Moi, je trouverais particulièrement pénible d'avoir une vue générale de l'avenir chaque fois que je veux prendre une tasse de thé ! Je suppose que c'est une déformation professionnelle ou quelque chose dans ce goût là. * estima-t-elle en esquissant un sourire en coin.
Un peu ragaillardie par ces constatations matinales, la rouquine s'empara vivement d'un plat de porridge dont elle se servit une généreuse portion qu'elle recouvrit de miel pour bien tenir jusqu'au soir. Elle entreprit alors d'engloutir le tout en parcourant en diagonale la une de la Gazette du Sorcier, qu'elle avait étalée devant elle. Bien entendu, il s'agissait plus d'un stratagème éculé pour laisser son esprit vagabonder sans être dérangée par un collègue d'humeur bavarde au hasard Pomona que d'une réelle volonté de se tenir au courant des événements survenus au cours des dernières vingt-quatre heures, mais Susan trouvait étonnamment réconfortant d'avoir la Gazette sous la main. Le journal faisait partie du rituel matinal qui lui permettait de bien débuter sa journée, et ce indépendamment des nouvelles qui pouvaient lui être offertes.
Ce jour-là, cependant, un entrefilet qui annonçait l'ouverture du procès de trois mangemorts, attira son attention. Depuis la chute de Vous-Savez-Qui, les procès à l'encontre de ses mangemorts et, plus généralement, de ses sympathisants, s'étaient multipliés, mais, s'ils avaient constitué l'essentiel de l'actualité durant les semaines qui avaient suivi la fin de Voldemort, ils s'étaient, depuis, banalisés, de sorte qu'ils n'occupaient plus que rarement la première page des journaux. Le travail que la justice devait accomplir était, cependant, loin d'être achevé. Susan en savait quelque chose : Quentin avait à traiter ce type de dossiers au quotidien, mais entre ceux qui s'étaient enrôlés de leur plein gré, ceux qui avaient été contraints d'aider les mangemorts à accomplir leur sinistre besogne et ceux qui avaient été ensorcelés, il était souvent bien difficile d'établir une distinction nette, aussi les condamnations ne tombaient-elles qu'au compte-goutte, et, généralement, après des mois de débats houleux.
* Peut-être que cette fois-ci, ils trouveront ce qui est arrivé à Tante Amélia. * pensa la rouquine, en se mordillant la lèvre inférieure d'un air nerveux.
Amélia Bones, tante favorite de Susan, avait disparu un peu plus de cinq ans plus tôt, sans que nul n'ait jamais su ce qu'il était advenu d'elle. L'événement avait profondément affecté Susan qui ne cessait, depuis lors, d'espérer enfin apprendre ce qui était arrivé à sa tante. Malheureusement, elle devait bien admettre, quoiqu'il lui en coûtât énormément, que chaque procès voyait s'amoindrir cet espoir et que, tôt ou tard, il lui faudrait se résigner à vivre avec une absence dont elle ignorait tout.
* Je me demande si Alban a vu ça... * se dit-elle en lançant un coup d'oeil vers la table de Poufsouffle, pour y chercher son cousin. En vain. Il devait déjà avoir rejoint sa salle commune. Peu importait, Susan devait le voir, de toute façon, d'ici quelques instants.
Rassérénée à cette perspective, la rouquine s'étira lentement si MacGonagall avait été là, elle aurait certainement secoué la tête d'un air affreusement désapprobateur : on ne s'étire pas en public, m'enfin ! et, repliant la Gazette, saisit son cartable trop la classe pour l'y fourrer sauvagement en bousillant deux ou trois copies au passage ranger.
* Allez, hop ! Révisions ! *
Quittant la Grande Salle d'un pas énergique, Susan prit la direction de la bibliothèque. La perspective de pénétrer en territoire ennemi - ses relations avec Madame Pince s'étant encore dégradées au cours de l'année passée - n'était pas pour la réjouir, mais si Alban voulait revoir certains principes théoriques, c'était sans nul doute le lieu idéal, et Susan aimait trop son cousin pour refuser tout net de lui filer un coup de main sous prétexte que Madame Pince était bien décidée à l'occire. Si c'est vrai.
* Par contre pour la pratique, ce sera dans une salle de classe vide. Faut pas pousser non plus ! *
Elle n'en ferma pas moins les yeux d'un air anxieux au moment d'entrer dans la bibliothèque. Avec une grimace peu avenante, la jeune femme se précipita littéralement à l'intérieur et franchit d'une traite l'espace qui la séparait de la table à laquelle s'était installé Alban, sans oser regarder en direction du bureau de l'irascible bibliothécaire.
- C'est bon, elle ne m'a pas vue ? demanda-t-elle d'un ton fébrile, en s'asseyant en face du jeune sorcier.
Elle se tut un court instant, juste le temps de reprendre son souffle, avant de poursuivre plus calmement, en gratifiant Alban d'un sourire radieux :
- Comment vas-tu ? Prêt pour une séance de révisions euh... Intensive ? |
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