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| Laisse moi te dire... ( pv ) | |
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Invité
Ξ Sujet: Laisse moi te dire... ( pv ) Mer 25 Aoû - 0:43 | |
| Perdre la femme de sa vie et se retrouver seul, c'était probablement le genre de chose qu'on ne peut pas supporter et dont on ne peut pas non plus se relever. Ca fait mal, c'est la chute la plus abominable que l'on puisse connaître et après ça, on a le coeur qui voudrait pouvoir se briser. Encore et encore alors qu'il est déjà en mille morceaux. Friedrich ne pourrait jamais se remettre de ce genre de chose. Il avait bien trop mal, il avait le coeur bien trop détruit. Les morceaux étaient tellement difficiles à sentir. Ca faisait mal, ça faisait tellement mal... Mais que pouvait-on faire contre tout ça, hein ? On ne pouvait strictement rien faire contre tout ça non. Et il y avait cette souffrance qui ne semblait jamais vouloir prendre fin, qui continuait à nous déchiqueter de part en part. Bien sûr qu'il aurait pu se permettre d'espérer pouvoir se soigner de cet amour, mais non, les choses ne marchaient pas ainsi et il avait encore tout son coeur qui lui était dédié...
A elle oui, à cette jeune femme qui lui avait doucement échappé, elle à qui il n'avait pas pu s'empêcher de dire bien des choses blessantes. Elle qu'il avait fait souffrir et qu'il ne méritait tout simplement pas. Cette jeune blonde qu'il continuerait de chérir encore et encore sans pouvoir vraiment lui expliquer tout ce qui avait bien pu les séparer. Parce qu'au final, il y avait bel et bien une raison derrière tout ça, même s'il n'était pas sûr de pouvoir le lui faire comprendre. Friedrich n'aurait jamais laissé Helena lui échapper de son plein gré. Elle était la femme de sa vie, celle dont il n'aurait jamais pu se passer. Bordel, il allait la demander en fiançailles ! Et si ça, ce n'était pas une magnifique preuve de son amour ? Mais il y avait eu tellement d'inconvénients dans tout ça, tellement de douleurs, de malaises. Il l'avait rejeté alors qu'elle avait été la seule à vouloir de lui, il l'avait envoyé plus loin alors qu'il aurait aimé la prendre dans ses bras. C'était si bizarre, et pourtant, il savait qu'il n'aurait peut être pas eu le courage de réagir d'une autre manière.
Un soupir lui échappa alors qu'il était assis au bord du lac, à regarder au loin. Il ne savait pas quoi faire et la seule chose dont il était au courant, c'était que justement, il ne pourrait probablement jamais la récupérer. Elle avait tourné la page, et elle était avec un autre. Et même si cela resserrait un très grand étau sur son coeur, il ne pouvait rien faire. Il l'avait perdu et si elle était heureuse avec lui, il n'avait pas le moindre droit de lui faire du mal. Absolument pas le moindre droit... Mais que pouvait-il faire ? Il ne pouvait pas pour autant être heureux lui aussi ! Pas parce qu'elle avait tourné la page ! Il l'aurait été si bien sûr, elle était revenue vers lui, si elle lui avait dit que ce n'était pas grave et tout ça. Mais c'était impossible et il le savait. La seule chose qu'il pouvait faire, c'était voir si Tomas était un garçon pour elle. Après tout, Friedrich la connaissait mieux que personne, elle était celle qu'il connaissait même mieux que lui même. Et même s'il avait toujours été incapable d'être suffisamment bien pour elle, il savait ce dont elle avait besoin.
Il se leva, décidé à monter dans son dortoir pour se reposer. Il était las, tellement las d'ailleurs. Une foi debout, il se dirigea doucement vers le château. Quand à sa droite, son regard se posa sur Tomas. Le nouveau prétendant d'Helena. Et s'il ne pouvait pas parler avec Elle, il pourrait toujours aller vers lui ? Et s'il venait à le frapper, et bien soit, il le méritait, de toute manière. Le regard baissé, la mine déconfit, il se mit en face de lui. Bien triste de ne pas avoir vraiment le cran de lui dire tout ce qu'il avait sur le coeur. « Hum... Salut. Tomas c'est bien ça ? »
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Ξ Sujet: Re: Laisse moi te dire... ( pv ) Mer 25 Aoû - 14:34 | |
| C'était une de ces journées où Tomas avait envie d'être seul. Vraiment seul. Il avait certes énormément changé depuis sa première année à Poudlard, mais au fond, il faut croire qu'il restait toujours le même. Et parfois, ce besoin intense de solitude le reprenait. Il se sentait incapable de supporter le bruit, les jacassements de ses camarades, même les rires. Tout l'agaçait, l'irritait, et lui donner envie de partir le plus loin possible. Quelque part où il n'y aurait personne pour l'importuner. Oh, il ne disait pas pour autant qu'il ne souhaitait plus la présence d'Helena ou qu'il voulait qu'elle s'en aille. Au contraire, elle était sans doute la seule personne dont la présence ne l'aurait pas dérangé. Mais malgré tout, il avait envie d'être seul. Soupirant, il hochant brièvement la tête en direction d'un de ses camarades, qui venait vraisemblablement de lui adresser la parole. Ils étaient tous dans la salle commune des Aigles, assis tranquillement dans les fauteuils à proximité de la baie vitrée. Cependant, même si physiquement il était là, et les entendait parler et s'esclaffer, l'Allemand avait envie d'être ailleurs. Et après tout, pourquoi pas se dit-il. Il se leva brusquement, désireux de mettre fin à tous ces bourdonnements qui résonnaient dans ses oreilles et aller chercher un peu de paix autre part.
On en était en plein hiver, il faisait froid, aussi le Serdaigle jugea-t-il que le parc, et plus précisément le lac pourrait être l'asile idéal. Peu de monde avait le courage d'affronter le froid à cette heure de la journée. Et les quelques personnes présentes seraient certainement trop occupées à essayer de se réchauffer pour se soucier de sa présence. Quant à lui il pourrait juste marcher autant qu'il en avait envie, sans but, sans destination. Si cette vision pouvait avoir quelque chose de déprimant pour certains, ce n'était pas son cas. Il ne voyait rien d'anormal à vouloir être tranquille. Il n'allait pas mal, il n'était pas triste, juste lasse. Son don lui posait des soucis et ça l'agaçait fortement. Il n'était donc pas d'humeur joyeuse, mais ça allait. On pouvait bien le prendre pour un asocial, ce n'était pas comme s'il s'en souciait le moins du monde !
En sortant dans le couloir il prit aussitôt la direction des escaliers. Au bout de la cinquième année à Poudlard il commençait à être habitué, il empruntait plus ou moins le même chemin tous les jours après tout. La majorité de ses cours avaient lieu dans les étages inférieurs, si ce n'est à l'extérieur. L'exercice ne lui faisait pas peur, mais à certains moments, avoir une salle commune située plus près de la civilisation ne l'aurait probablement pas dérangé. Il descendait les grands escaliers du Hall lorsqu'il fut brusquement accosté par une furie blonde. – « Habsbourg ! T'as cinq minutes ? » Maïlys, forcément. Le plus dingue c'était peut-être qu'ils soient sortis ensemble. Ou bien qu'ils soient restés amis par la suite, qui sait. Ce n'était pas comme si leur relation avait réellement été importante en soi, elle avait si peu duré d'ailleurs. Il secoua la tête en signe de négation, ne s'étant même pas arrêté dans son mouvement. – « Pas vraiment, non. » Elle lui jeta un regard indigné, mais il était déjà arrivé au bas des escaliers. Il leva brièvement la tête vers la jeune fille, au moment même où elle haussait les épaules en marmonnant un vague "Comme d'habitude. Pas changé d'un pouce !". Il savait qu'elle ne serait pas vexée de toute manière, elle avait le même genre de réaction parfois et il ne s'en offusquait pas. Elle savait comment il était après tout.
Au moment où il croyait enfin être libéré de tout, où le vent vînt lui fouetter doucement le visage, une personne à laquelle il ne s'était aucunement attendu apparut devant lui. Il ne pensait vraiment pas qu'il lui adresserait la parole, aussi s'apprêtait-il à continuer sa route comme si de rien n'était. Sauf que Maiden semblait en avoir décidé autrement. Non seulement il se planta en plein devant lui, mais en plus il le salua. Le Bleu et Bronze jeta un regard intrigué à son aîné. – « Ouais, c'est ça. » acquiesça-t-il sur un ton neutre. Pas d'agressivité dans sa voix, juste de l'indifférence. Maiden n'était pas son ami, il n'était pas non plus son ennemi. Il était celui qui avait brisé le cœur d'Helena. Il l'observa un instant, puis fit un pas en avant, décidé à ne pas en ajouter davantage. Mais quelque chose l'amena à s'arrêter, et à se tourner à nouveau vers l'autre Allemand. Il aurait presque eu pitié de lui, tant les ondes de tristesse qui en émanaient étaient intenses et douloureuses. Mais il n'oubliait pas, il n'oubliait rien du tout. Il avait vu Helena au plus mal, et le garçon qui l'avait mise dans un tel état ne méritait nullement sa pitié. – « Qu'est-ce que tu veux ? » interrogea-t-il en fourrant les mains dans ses poches. S'il lui adressait la parole c'est qu'il devait quand même avoir une bonne raison, non ? Et si ce n'était pas le cas il le planterait là et s'en irait, c'est tout.
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Ξ Sujet: Re: Laisse moi te dire... ( pv ) Dim 19 Sep - 1:35 | |
| Pourquoi est-ce qu'il était venu lui parler ? Il n'en savait rien et peut être même qu'il se mettait à regretter. Mais est-ce que ce n'était pas un délicat moyen de sa part de voir s'il méritait une fille comme Helena... ? Un soupir se dégagea doucement de ses lèvres, très doucement. Il n'avait pas le droit de décider si les garçons étaient ou non fait pour la jeune Gryffondor. Il ne méritait pas d'avoir son mot pour tout ça parce que bah ouais.. Il n'avait pas été disposée à la garder. Tout simplement. Alors son sourire s'envola doucement, une nouvelle fois, et il eut envie de pleurer. C'était la sensation qu'il avait à chaque fois qu'il repensait à tout ça... Mais il ne pouvait pas s'en empêcher tout simplement parce qu'il restait persuadé qu'elle était et qu'elle resterait à jamais la femme de sa vie. Ca n'allait pas changer, non jamais.
Mais que pouvait-il bien dire maintenant qu'il se trouvait devant le nouveau petit ami de la Gryffondor qui avait tant secoué son coeur... Si par moment, il aurait bien volontiers tout fait pour la quitter ? Oui, d'une certaine manière, il ne pouvait pas s'en empêcher. Ce n'était pas de sa faute tout de même, il était comme ça, il ne pouvait pas s'en empêcher. Un soupir s'échappa doucement de ses lèvres alors qu'il ne pouvait pas s'empêcher de regretter à fond... Il aurait tellement aimé revenir en arrière pour ne pas avoir à repenser à tout ça... Mais c'était impossible bien sûr, il ne pouvait pas revenir en arrière, pas du tout même. C'était trop tard, c'était fini. Et avec Helena encore plus... Mais que faire lorsque notre propre coeur refuse de comprendre que tout n'est plus que souvenir, tout n'est plus que mémoire ? Il n'est jamais facile de faire comprendre à une part de soit que les choses ne peuvent plus être comme avant. Et bien que sûr qu'il aurait aima pouvoir tout comprendre maintenant et bien sûr qu'il aurait aimé ne plus avoir à y penser, mais ce n'était jamais facile ce genre de chose. Alors il y croyait encore et encore, dans un espoir totalement vain.
Lorsqu'il lui dit qu'il ne s'était pas trompé, l'idée que la petite blonde qui trottait encore la moindre de ses pensées avait trouvé un garçon qui avait l'air fortement plaisant lui traversa l'esprit. Même si bien sûr, ce n'était pas forcément la chose à laquelle il était censée pensé. N'allons pas croire qu'il était gay ou quelque chose comme ça hein ! Qu'on ne se mette pas à croire tout ça, ça aurait vraiment été ridicule. Voilà tout. « Je suis Friedrich Maiden... Hum... Je suppose que tu le sais déjà... ».
Ce qu'il voulait ? Il ne le savait pas lui-même. Ou alors peut être que c'était uniquement parce qu'il voulait savoir à quoi pouvait bien ressembler celui qui allait lui prendre Helena ? Ahah... Voilà qu'il recommençait à faire comme si on lui prenait sa chère et tendre alors que ce n'était pas le cas, ce n'était plus le cas et c'était de sa propre faute, tout simplement, même s'il ne pouvait pas s'empêcher d'être comme ça, oui voilà. « Et bien... Rien de particulier, je... Voulais uniquement savoir si tu étais... Vraiment fait pour Helena ». Il n'avait pas du tout le droit de dire ça, pas du tout le droit non. Un soupir s'échappa de ses lèvres alors qu'il essayait de retenir un sanglot. Après les mois qu'il avait passé en Afrique, à essayer de se guérir, il n'avait plus été comme ça depuis longtemps. Mais que pouvait-il bien faire alors que cette fille était la seule et unique à ses yeux... Et c'était tellement dur...
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Ξ Sujet: Re: Laisse moi te dire... ( pv ) Lun 4 Oct - 17:40 | |
| Déprimant. C'était l'impression que lui laissait Friedrich Maiden. En fait, si la dépression avait pu s'incarner en un humain, ça aurait probablement été lui. A moins qu'il n'arrive à carrément la détrôner, qui sait. Tomas ne comprenait vraiment pas pourquoi, pour quelle raison le jeune homme venait s'adresser à lui. Et si en général, il était plutôt curieux de comprendre comment fonctionnaient les autres, qu'est-ce qui les poussait à agir de telle ou telle manière, en l'occurrence il n'avait simplement pas envie de se prendre la tête. Il était lasse, et tout ce qu'il demandait c'était d'être seul, un souhait en soi pas bien compliqué à réaliser. Et pourtant il semblait que l'univers tout entier s'était mis en tête de lui mettre des bâtons dans les roues.
Une question toute simple qui fut suivie de soupirs à fendre l'âme –en partant du principe qu'on était un minimum plus sensible que Tomas ceci dit !– mais pas de réponse immédiate, au grand regret de l'Allemand qui fut bien tenté de passer son chemin. Qui sait, il s'était peut-être planté de personne ? Les élèves portant le même prénom que lui n'étaient pas rares à Poudlard, la seule différence étant l'orthographe, mais ça à l'oral ça n'avait rien d'évident. A l'instant où le Bleu et Bronze réussit à se convaincre de cette idée et s'apprêta à laisser Mister dépression broyer du noir dans son coin, celui-ci lui lança un regard bizarre qui ressemblait fortement à des avances sauf que voilà, Tomas n'était pas intéressé donc pas touche mon garçon ! avant de finalement reprendre la parole, pour décliner son identité d'un ton pas franchement convaincu. Mouais, à ce rythme là ils n'étaient vraiment pas sortis ! « Tu supposes bien en effet, je sais qui tu es. » Sous-entendu l'ex d'Helena, celui qui lui avait brisé le cœur et laissé tomber comme une vieille chaussette que c'est poétique !. Et ce n'était pas parce que maintenant il était dans tous ses états qu'il allait le prendre en pitié, au contraire. Il avait merdé, c'était clair et net, mais il se devait d'assumer ses actes à présent, c'était juste normal.
Après des présentations plus que fastidieuses et qu'il aurait mieux valu –aux yeux de Tomas– expédier vite fait bien fait, histoire d'en arriver directement à la raison de la présence de son aîné, celui-ci prit finalement la peine d'exprimer ce qu'il avait en tête. Pour le meilleur ou pour le pire. « WTF ?! Pardon ? » Il en sortit carrément les mains de ses poches pour la peine, ce qui n'était nullement à juger comme un geste agressif, il ne comptait pas cogner sur Maiden, pas pour l'instant en tout cas. Il était juste... Surpris. Déconcerté, oui voilà. « Et en quel honneur ? » interrogea-t-elle en arquant les sourcils, incapable de voir exactement où voulait en venir le jeune homme. La situation était juste surréaliste. Niveau prise de tête difficile de faire mieux. « Tant que j'y suis, de quel droit aussi... Ah, et comment tu as prévu de juger de cela ? Il me semble plutôt que c'est à elle de voir, non ? » continua-t-il d'un ton toujours impassible, bien que piqué au vif. Il ne voyait pas franchement l'intérêt de tout ce bavardage, il était juste fatigué, et rien que ça. Trop lasse pour s'énerver, en somme.
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[CAVALERIE]
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Ξ Sujet: Re: Laisse moi te dire... ( pv ) Ven 5 Nov - 13:13 | |
| Bien sûr que Tomas savait qui il était. Il était le responsable de bien des maux et tout le monde dans cette école savait qui il était. C'était un problème, très gros, très important. Et il n'était pas toujours facile d'affronter tout ça. Tout ça pour dire que ouais, okay, il avait fait mal à la plus belle fille du monde, à la plus gentille, à la personne avec qui il avait longtemps espéré faire sa vie.. Mais, même si c'était terminé aujourd'hui, il continuait à toujours vouloir le mieux pour elle. C'était stupide, et il en était parfaitement conscient. Du fait qu'il était le responsable des pires blessures dans le coeur de la jeune fille, il n'avait plus rien à dire. Plus un mot, plus rien. Mais malgré tout c'était ainsi, bordel, il l'aimait encore et c'était bien ça qui faisait qu'il ne pouvait pas s'en empêcher. Son coeur battait toujours à tout rompre lorsqu'elle passait à côté de lui, elle était une fille fantastique, pour ne pas dire parfaite alors que c'était bel et bien ce mot qu'il aurait voulu utiliser. Alors, oui, il voulait le meilleur pour elle, parce que lui même, il n'avait pas été capable de le lui donner. Alors oui, il avait été voir Tomas sur un coup de tête et il le regrettait totalement, mais alors vraiment. C'était bien triste d'ailleurs, et ça lui prenait la tête, vraiment... Et là, il avait mal au coeur.. « Oui... Je me doutais que mon nom ne t'échapperait pas... » Et cela, même si ce n'était pas pour les bonnes raisons. Bien sûr que Friedrich aurait aimé être connu pour les fiançailles avec Helena, mais non, malheureusement, ce n'était pas ça... Et c'était bien douloureux pour elle... C'était bien ça le soucis, oui voilà.. Et ça faisait mal.
Mais pour ce qu'il en était de la suite de la conversation, bien sûr, les choses étaient plus compliqués et c'était bien plus difficile. Il n'avait pas le droit, pas du tout le droit même de faire comme s'il était en droit de juger de savoir si les garçons que fréquentaient Helena étaient bien pour elle. Il n'en avait pas le droit pour avoir été l'un d'eux. Et il était évident que celui qui avait causé la plus grande tristesse dans son coeur n'avait pas le droit de la conseiller pour la suite de sa vie. Tomas était un garçon beau, grand, avec un caractère fort. Tout son contraire et c'était peut être pour ça qu'elle l'aimait. Il n'était pas digne d'elle, ne l'avait jamais été et il avait merdé alors qu'il avait réussi à la séduire... Pour cette raison, ça faisait tellement de mal que de la voir avec lui et pourtant et bien oui, ce n'était pas de sa faute, et il n'avait jamais voulu tout ça. Ce mauvais sort, sa défiguration et tout ça... Son départ pour l'Afrique... Bien sûr que ses mots avaient été dur et c'était ça qu'il regrettait le plus. Mais il n'avait tout simplement pas pu faire autrement. Et c'était bien dommage... « Je sais qu'il ne m'est pas permis de juger quant à savoir si tu étais un bon ou un mauvais parti. Je n'y peux rien... J'ai peur pour elle oui, même si je n'en ai pas le droit. Je l'aime encore Tomas... Je sais que je n'en ai plus le droit, mais oui, c'est ainsi. Je n'irais pas jusqu'à dire que je vais la récupérer, parce que je suis parfaitement conscient de ne pas la mérité... »
589 EXPRESS |
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Ξ Sujet: Re: Laisse moi te dire... ( pv ) Sam 20 Nov - 18:16 | |
| Maiden le fatiguait. Vraiment, c'était le pompon cette expression dans la bouche de Tomas: épique, il en avait marre. Il n'était pas d'humeur à socialiser, et le blond mettait bien trop de temps à expliquer la raison de sa présence au goût de l'Aigle. Il n'était quand même pas là juste pour lui parler du beau temps, si ? Il avait intérêt à accélérer le mouvement en tout cas, parce qu'autrement il se retrouverait rapidement tout seul. Tomas n'avait pas de temps à perdre, et il n'avait surtout rien à lui dire. C'était lui qui avait pris la parole, c'était à lui de s'exprimer, normal. La Bleu et Bronze afficha un bref rictus à la remarque de Maiden, lui disant qu'il se doutait qu'il savait qui il était. Merci d'enfoncer des portes ouvertes ! Ils n'étaient vraiment pas sortis de l'auberge. Il se retînt de balancer une réplique acide, songeant qu'au rythme où s'exprimait le blondinet s'il se mettait à l'interrompre ils seraient encore là jusqu'au lendemain.
Et c'est ensuite que la conversation tourna à la farce. Il voulait savoir ce qu'avait à lui dire Maiden ? C'était chose faite, il le savait, mais il ne pouvait pas dire que ça lui plaisait vraiment, et à la limite il aurait peut-être mieux valu qu'ils n'aient même pas cette discussion. Elle ne mènerait à rien, à part peut-être à la colère du brun, et il était préférable pour son aîné qu'il n'en arrive pas à de telles extrémités. Mais étrangement, il se sentait assez calme, malgré l'annonce plutôt détonante que venait de lui faire le blond. C'est donc avec neutralité et lassitude qu'il l'interrogea à son tour, puisqu'il n'avait visiblement pas d'autre choix. Il faudrait passer par cette conversation, qu'il le veuille ou non.
Mais le reste des paroles du Serdaigle lui fit serrer les dents, alors qu'il se sentait un poil déconcerté. A quoi s'attendait Maiden ? Qu'est-ce qu'il attendait de lui ? Il venait le trouver juste pour lui annoncer qu'il aimait toujours Helena et que, optionnellement, il aurait bien tenté de la reconquérir ? Oui parce que le discours du "Je ne la mérite pas" et tout ça, il n'y adhérait que partiellement, ça n'avait même pas d'importance. Il était l'ex de sa petite amie, il était celui qui lui avait brisé le cœur, et il se pointait pour lui dire ça. Et il n'avait même pas de raison de le cogner, même si ça aurait pu être tentant. En soi, Maiden ne lui avait rien fait. Mais il avait quand même eu un drôle de pincement au cœur au moment où il lui avait dit encore aimer Helena. Brusquement Maiden devenait un danger potentiel. Et pourtant c'était lui qui avait rompu avec la Lionne, et pas l'inverse. Alors quoi, il revenait sur sa décision, d'un seul coup ? « Laisse Helena tranquille d'accord ? Elle n'a pas envie de te voir, elle n'a pas envie de te parler. Tu en as déjà assez fait comme ça. Et je ne vois vraiment pas à quoi tu t'attends en venant me dire ça. » De la pitié ? De la compassion ? Aucune chance. Il faisait pitié à voir oui, mais en vérité, son cas n'intéressait vraiment pas Tomas. Et encore moins après ce qu'il venait de lui dire. Pire, s'il venait vraiment à s'adresser à Helena ? S'il lui faisait de la peine à nouveau ? Pas question, il ne le permettrait pas, tout simplement. « Je tiens à elle, ok ? Et je ne compte pas te laisser l'approcher, ou la blesser à nouveau. Lâche l'affaire Maiden. Si tu l'aimes comme tu le dis, tu lui dois au moins ça. » finit-il sèchement. Il avait de la peine ? Très bien. Il regrettait ? Trop tard. Elle allait enfin de l'avant, il n'avait pas le droit de lui faire ça.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Laisse moi te dire... ( pv ) Lun 22 Nov - 17:26 | |
| Non, Friedrich n'avait rien à faire ici, maintenant, avec Tomas. Que l'on soit bien d'accord, il était parfaitement conscient qu'il n'était pas à même de dire quoi que se soit à Tomas, mais il ne pouvait pas s'en empêcher, ce n'était pas de sa faute, c'était comme ça. Oui, voilà. Un soupir s'échappa doucement de ses lèvres alors qu'il cherchait vraiment à comprendre les choses. Bien qu'il ne soit pas vraiment en mesure d'y trouver la moindre explication, bien sûr. Il avait laissé tomber Helena, et bien soit, il était censé faire avec ça et il n'avait pas d'autre solution. Et c'était bien pour ça qu'il ne parvenait pas à l'oublier. Il ne le pouvait pas, tout simplement parce qu'il n'avait pas voulu tout ça, il n'avait pas voulu la laisser tomber. Aucun sourire, aucun regard, il n'avait réellement plus rien d'elle, et c'était bien ça qui, justement, avait le don de lui faire si mal... Mais il l'avait chercher, en soit, alors il n'avait pas la moindre chose à penser derrière tout ça. Oui, voilà.
Laisser Helena tranquille ? Oui, Friedrich le voudrait, il le voudrait vraiment. Mais il ne le pouvait pas, et il ne pouvait tout simplement pas s'en empêcher non. Il aurait tout, mais alors vraiment tout donné pour y parvenir mais l'amour qu'il lui portait était toujours là et ne pourrait, peut être, jamais disparaître, alors que c'était vraiment la seule et unique chose. Mais il ne pouvait pas s'en empêcher en faite, il aurait voulu lui laisser sa vie, ainsi que la laisser tranquille, mais il n'y parvenait pas, alors qu'il n'avait pas la moindre cesse que d'essayer. Il n'y arrivait et c'était vraiment un large problème de prise de tête. Il n'arrivait pas vraiment à faire grand chose, même s'il le voulait. De toute manière, tout le monde le savait, il était un looser, tout le monde le disait aussi, dans ce château. Même les gens qui avaient été ses amis ne voulaient plus rien savoir à son sujet... Et c'était bien ça le problème... Il n'avait plus de famille, parce qu'il avait disparu, et il n'avait plus non plus le moindre ami. Il n'avait plus de copain, il n'avait plus rien, oui voilà... Il était seul et quoi qu'il puisse faire, il ne pouvait rien faire. Malheureusement.
En définitif, le garçon ne s'attendait à rien. Et c'était bien ça le problème. Mais bon, il ne pouvait pas s'en empêcher, c'était ainsi. Et au final, il savait parfaitement qu'il avait fait une erreur en venant parler avec Tomas. Il découvrait un garçon fort, certes non tendre avec lui mais il n'y avait rien de bien étonnant là dedans. Un garçon qui pouvait prendre soin de Tomas sans le moindre problème. Et c'était bien ça qui était censé compter. Ca plus que n'importe quoi. Il n'y avait que ça qui était censé compter. Ca, et rien d'autre. Alors il devait se calmer et aussi, songer à se reprendre. Il devait partir et puis, essayer d'évoluer un peu plus loin, même si rien ne pouvait garantir sa réussite sur ce point. « Je sais que je n'ai vraiment pas à me mêler de tout ça, et j'en suis désolé, c'est nul de ma part de venir vers toi comme je l'ai fait... Ce n'est pas ce que je voulais faire ou en tout cas, pas vraiment »
Et ce que le jeune Serdaigle en dernière année savait aussi, c'était qu'une nouvelle fois, Tomas avait raison. Il devait laisser tomber cette histoire, il devait la laisser tranquille parce qu'il n'avait absolument pas le droit de choisir pour elle. Ce n'était pas pour elle, et ce n'était pas non plus le genre de chose qu'il était en droit de faire. Il devait se taire. « Je sais que c'est ce que je lui dois, je sais bien que je n'ai plus droit à rien... ». Et maintenant, il avait grandement hâte d'en finir avec Poudlard et de disparaître définitivement. La vie ne l'intéressait plus parce qu'aujourd'hui, il avait vraiment mais alors vraiment tout perdu... Sur ce, il s'éloigna, sans un regard, sans demander son reste. De toute manière, ce n'était pas Tomas qui allait le retenir. Personne ne le ferait jamais..
FINI POUR FRIEDRICH |
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Ξ Sujet: Re: Laisse moi te dire... ( pv ) | |
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