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Invité
Ξ Sujet: Fly, small owl ! [PV] Mar 6 Juil - 14:26 | |
| Elizabeth écrivait souvent des lettres, pour donner un peu de ses nouvelles à ceux que ça intéressait, soit personne au final. Elizabeth n'écrivait donc jamais. qui en demandaient. Sa famille, autant ses parents que ses frères et soeurs, mais aussi les amis qui n'étaient plus à Poudlard, comme Keira, Ernie, Alexander ou d'autres. Megan par exemple, Elizabeth avait la chance de la voir en allant à Pré-au-Lard, avec Myrielle. Susan, elle la voyait régulièrement en cours et le reste de ses amis, était encore dans sa classe ou à Poudlard. Juliet, Ana, Alban, Adrien, tout ce petit monde ne ressentait pas vraiment le besoin de recevoir un hibou d'Elizabeth, sûrement à cause du fait qu'ils voyaient Elizabeth tous les jours. La jeune fille venait cette fois ci d'écrire à Keira. Elle n'avait pas vu Keira depuis son séjour chez elle pendant les vacances et voulait absolument des nouvelles d'elle. C'est pour ça que la première semaine déjà passée, Elizabeth n'hésitait pas à lui écrire pour savoir comment se passait sa nouvelle vie. Autant avec une nouvelle façon de voir les choses merci la cure chez tata Zaza, qu'une nouvelle vie loin de Taliesin. Ça devait être très dur à gérer de quitter son école (enfin deux écoles différentes, pour Keira, même !) et Elizabeth voulait absolument savoir ce que ça faisait ! Elle voulait aussi prendre des nouvelles d'elle et de Carnal Spark, pour savoir si ça les brancheraient de faire un concert aux Trois Balais aux prochaines vacances. Elizabeth avait promis d'aller demander l'autorisation à la responsable dès qu'elle se rendrait à Pré-au-Lard, après tout, elle pouvait bien faire ça pour eux en tant que présidente du Fan club. Le fan club avait d'ailleurs accueillit un peu plus de monde cette année, ce qui ravissait la préfète. Alix par exemple, était devenue carrément fan du groupe durant les vacances et la jeune jaune et noir était prête à parier que son frère ne devrait pas tarder aussi par esprit d'égalité à s'inscrire. Pliant sa lettre avec soin après avoir inséré dans l'enveloppe une photo d'elle sur un balai (prise par un Poufsouffle durant un match) – pour "qu'elle pense à elle en regardant cette photo" – Elizabeth se leva sans attendre de sa chaise, dans son dortoir, et fila à la volière, cape sur le dos et écharpe autour de la tête. Il fallait aussi écrire à Ernie, à Alexander aussi, depuis le temps qu'elle ne lui avait pas écrit ! Il y'avait ses parents et les triplées aussi, pour leur demander d'être prête à la prochaine sortie à Pré-au-lard. Ben oui, c'est qu'Eli comptait bien avoir une robe sur mesure pour le bal de Noël ! Après tout les triplés l'avaient habituée comme ça, elle n'y pouvait rien, elle, si ses soeurs la forçait à s'habiller avec de magnifiques robes ! Après forcément, c'était vous qui demandiez des essais pour choisir la plus belle, normal quoi ! En plus de ça, c'était la dernière année, et Elizabeth comptait bien être la plus jolie possible histoire de changer pour son cavalier, et même ses amis elle qui chaque année essaye d'être la plus présentable possible. Une fois arrivée sur place, Elizabeth chercha Hermes des yeux et une fois qu'elle l'eut trouvé, puis appellé, commença à attacher la lettre à sa patte. Elle avait le temps à la prochaine lettre, puisqu'il lui fallait le temps de revenir, et de se reposer un peu. Londres n'était pas très loin pour un hibou mais tout de même, il fallait bien s'occuper de ses animaux, en l'occurence là, de son animal. (598) CHOIXPEAU
Dernière édition par Elizabeth Harris le Sam 31 Juil - 13:44, édité 1 fois |
| | | | Susan Montgomery-Bones
Parchemins : 1823 Âge : 35 printemps (21 juin 1980) Actuellement : Professeur de sortilèges Points : 0
Ξ Sujet: Re: Fly, small owl ! [PV] Sam 31 Juil - 12:27 | |
| - Halàlà, Bones, c'est la ca-tas-tro-phe ! J'ai oublié d'envoyer le bon de commande pour les belettes empaillées qui serviront au prochain cours et ma vieille douleur au mollet s'est réveillée, la coquine ! Je ne pourrai jamais crapahuter jusqu'à la volière...
- Euuuuh...
- Ah, merci Bones ! Je savais que vous proposeriez d'aller poster tout ça pour moi ! Tenez, v'là le bon de commande, et surtout, ne traînez pas en chemin, après, on a des tas de copies à corriger !
Voilà comment Susan avait été amenée, presque manu militari (le professeur Flitwick l'ayant poussée vers la porte de son bureau de toute la force de ses petits bras), à arpenter les couloirs de l'école en direction de la volière, l'oeil torve, la mine chiffonnée et le pied empantoufflé toi aussi, invente des mots. La pauvre assistante dormait, en effet, littéralement debout, en ce premier week-end de septembre : la reprise du rythme scolaire alliée au retour des réunions au sommet à Pré-au-Lard avaient eu raison de son énergie, si bien que ce matin-là, elle présentait un nombre flagrant de ressemblances avec le mort-vivant fraîchement sorti de sa tombe. Rien d'étonnant à cela ! La veille au soir, Sydney, Hagrid et elle s'étaient fait un devoir d'accueillir les nouveaux assistants ou les jeunes professeurs qui avaient rejoint les rangs de Poudlard, et la soirée s'était prolongée jusqu'à très tard dans la nuit. En réalité, ils y seraient tous encore si Madame Rosmerta ne les avait pas mis à la porte de son établissement, arguant qu'entre grappiller quelques heures de sommeil et servir des assistants surexcités jusqu'aux premières lueurs de l'aube, son choix était fait. D'ailleurs, elle en avait assez d'entendre Hagrid raconter pour la énième fois la blague du blaireau qui rencontre un pingouin, et si quelqu'un voulait bien lui signaler qu'elle n'était pas plus drôle la cinquantième fois que la première, ce serait très gentil, merci beaucoup.
* Attends, il s'est passé quoi, ensuite, déjà ? * songea la jeune femme, dans un effort louable pour mettre un peu d'ordre dans la valse des souvenirs qui accaparait son esprit depuis qu'elle s'était levée cinq minutes auparavant.
Pour une raison inconnue, l'image persistante d'une Sydney affublée d'un pot de chambre lui revenait sans cesse à la mémoire. La rouquine fronça les sourcils et secoua la tête avec résolution : impossible ! Jamais Sydney n'aurait fait un truc pareil ! Il devait certainement s'agir d'un produit de son imagination ou d'un fragment de rêve qu'elle avait fait, n'est-ce pas ?
* Ouais, mais alors, pourquoi est-ce que quand j'y repense, j'entends Hagrid raconter la blague du blaireau qui rencontre un pingouin ? Ce n'est certainement pas une plaisanterie assez drôle pour qu'on en rêve, non ? *
Susan laissa échapper un soupir résigné et haussa machinalement les épaules. Après tout, il lui suffirait de poser la question à Sydney, peut-être que son amie aurait les idées suffisamment claires quant à la fin de la soirée pour l'aider à séparer la réalité de la pure invention. Bien entendu, il serait un peu délicat d'aborder le sujet, elle ne pouvait certainement pas taper l'épaule de Sydney en lançant : "Hey, Sydney, c'est moi, ou tu t'es coiffée d'un pot de chambre, hier soir ?", a fortiori s'il y avait des élèves dans les parages, mais Susan ne doutait pas un seul instant qu'elle finirait pas trouver la tournure adéquate pour évoquer cet événement (ou non évément, allez savoir !). Dès qu'elle aurait eu sa dose de thé noir, du moins.
Tout en se remémorant leurs exploits de la veille (ce qui l'amena à se demander si, oui ou non, elle avait agi une seule fois de manière sensée au cours de la soirée, et surtout, à se rappeler que les gens devant qui elle avait fait une démonstration du cri du bouc étaient précisément ceux avec lesquels elle serait en réunion post-rentrée dans moins de trois heures), Susan était arrivée devant les escaliers de pierre de la volière, escaliers qu'elle entreprit de gravir d'un pas traînant. Coup de chance, le temps, en ce début du mois de Septembre, était encore clément. Certes, la volière restait sujette aux courants d'air, et surtout, sentait toujours un mélange subtil de fientes séchées et de souris mortes (le genre d'odeur qui décapait les narines et poussait l'odorat à se mettre en grève pour proteste contre un tel traitement), mais ce n'était rien comparé au blizzard glacial qui ne tarderait pas à l'envahir, dès lors que l'automne aurait bel et bien pris ses quartiers en Ecosse. Pour l'heure, la brise qui ébouriffait les cheveux de Susan était plus vivifiante que désagréable, si bien que la Poufsouffle un jour, toujours s'arrêta même un instant au milieu de l'escalier, pour admirer la vue qu'elle avait sur le lac.
Les arbres séculaires qui en bordaient la rive avaient paré leurs feuillages de couleurs chatoyantes, associant avec un art inimitable la chaleur du jaune au flamboyant du rouge tandis que le vent venait rider les eaux paisibles. En cette heure, le ciel était encore d'un bleu pâle presque blanc, et le soleil commençait tout juste à faire s'évaporer les gouttelettes de rosée qui avaient recouvert l'herbe du parc d'un tapis perlé, au cours de la nuit. D'ici quelques heures, le beau temps pousserait sans doute la plupart des élèves à sortir pour profiter de la douceur automnale. Susan inspira profondément et esquissa un sourire serein. Même après une nuit trop courte, c'était l'heure de la journée qu'elle préférait. Celle où le château semblait encore engourdi de sommeil, où les couloirs étaient encore déserts, et où la vie recommençait doucement à s'ébruiter après la torpeur de la nuit.
Susan finit toutefois, mais à regret, par sortir de sa contemplation béate, pour gravir les dernières marches. Un certain nombre de hiboux étaient désormais revenus de leur traque nocturne, et dormaient, paisibles et repus, sur les perchoirs. Elle plissa les yeux, dans l'espoir d'apercevoir Piknikdouille, son hibou gris, parmi les endormis. Elle était, en effet, bien décidée à envoyer son propre volatile porter la missive de Flitwick : Piknikdouille n'avait pas beaucoup eu l'occasion de se dégourdir les ailes, au cours des dernières semaines : d'ordinaire, Susan échangeait des missives régulières avec Quentin, mais sa relation avec ce dernier avait pris, à ses yeux du moins, une tournure bien particulière, depuis qu'elle avait refusé de l'épouser, tant et si bien que Susan n'osait presque plus lui écrire. Un pas en avant, trois pas en arrière. Voler jusqu'à Londres ferait donc le plus grand bien à Piknikdouille...
... Qu'elle finit par localiser, dormant comme un bienheureux entre une grosse chouette brune et un Grand Duc, sa petite poitrine se soulevant au rythme de sa respiration et ses plumes gonflées pour se tenir chaud. Dès qu'elle l'eut repéré, Susan s'approcha en hâte de la branche sur laquelle il se trouvait, sans se soucier de regarder où elle mettait les pieds. Grave erreur ! Car à peine eut-elle fait trop pas qu'elle glissa sur un squelette de rongeur et perdit l'équilibre :
- Aaaaaarrrrg ! s'exclama-t-elle en se rattrapant maladroitement à un perchoir.
Le cri, associé au craquement des os qu'elle avait brisés en écrasant le petit squelette, réveilla les hiboux alentour, qui commencèrent à battre des ailes d'un air mécontent en poussant les ululements à percer les tympans. Comme arrivée discrète, on avait déjà vu mieux... |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Fly, small owl ! [PV] Ven 27 Aoû - 19:56 | |
| S'il n'y avait bien à Poudlard une personne capable de faire sursauter Elizabeth comme on le faisait peu, c'était Susan. Et ça se confirmait. Les deux amies semblaient avoir passé un accord tacite il y'a de celà quelques années visant s'effrayer un maximul quand une apparaissait aux yeux de l'autre. Susan avait déjà fait ses preuves en matière de sursauts surdimentionnés et écorchages de genoux en tous genre merci Barbie, ne restait plus à Elizabeth qu'à s'illustrer dans le même genre.
Et c'était bien partit, puisque quand Susan arriva dans la volière, Elizabeth ne l'avait pas entendue. Dans les premières secondes évidemment puisqu'après, tout le reste du château ainsi que Pré-au-lard étaient mis au parfum.
Un affreux bruit de craquement d'os se fit entendre pendant qu'Elizabeth s'apprétait à expédier Hermès rendre sa missive, et c'est sans aucun doute le cri de Susan qui fit violemment sursauter la jeune fille. Elizabeth se retourna si brusquement vers l'entrée de la volière qu'Hermès – encore accroché à son bras – battit sauvagement des ailes sous le coup de la surprise, ébouriffant au passage les cheveux blonds d'Elizabeth et finissant de lui faire perdre son équilibre. En voulant éviter les grands mouvements désordonnés de son hibou, Elizabeth porta la tête en arrière, et recula tellement qu'elle fit tomber une vasque en métal, posée sur un pilier de pierre initialement prévue pour laisser s'abreuvoir les bestioles les volatiles raté.
Voyant qu'Elizabeth allait perdre l'équilibre, Hermès se décrocha de son bras, et partit en courant - plus effrayé qu'endommagé - hors de la volière, vers l'horizon. La préfète elle avait perdu trois kilos se rattrapa au pilier de pierre, et retrouva son équilibre, malgré l'eau qui s'était répandue par terre. Une nouvelle rencontre entre Susan et Elizabeth... Fort heureusement, elles n'étaient pas toutes comme ça.
« Par Merlin, Susan, soignes tes entrées ! »
Oui parce qu'Eli avait bien faillit y laisser sa peau, mine de rien... Imaginez qu'elle soit tombée par la fenêtre ! Qu'Hermès l'attire avec elle ! Bon d'accord Susan n'avait pas fait exprès on se demande, mais les faits étaient là, la volière était dans un état proche du chaos. Hiroshima à côté c'était du pipi de chat.
« Hou on s'entends plus ! »
Les hiboux et chouettes battaient des ailes à n'en plus finir et les huhulements s'ajoutant à celà, on n'entendait plus rien. Et ce n'était pas Eli qui allait partir en courant, étant donné qu'elle avait les pieds dans l'eau. Le moindre de ses pas serait nécessairement accompagné d'une chute digne de ce nom et la préfète le savait. |
| | | | Susan Montgomery-Bones
Parchemins : 1823 Âge : 35 printemps (21 juin 1980) Actuellement : Professeur de sortilèges Points : 0
Ξ Sujet: Re: Fly, small owl ! [PV] Lun 30 Aoû - 22:38 | |
| - Ah la vache ! Mais qui est-ce qui m'a foutu ça là ? C'est quoi cette volière de... Oooh, bonjour Elizabeth !
Susan, qui avait commencé à pester avec beaucoup de coeur contre la saleté environnante tandis qu'elle s'efforçait, tant bien que mal, de se redresser, s'arrêta net - et juste à temps - lorsqu'elle reconnut Elizabeth. Sa mauvaise humeur disparut instantanément et elle adressa un sourire radieux à la Poufsouffle ("Bones, mon petit, la règle d'or de l'enseignement, c'est d'être toujours, toujours charmant avec les élèves, même quand vous n'avez rien à faire de ce qu'ils vous racontent. Répétez avec moi, Bones : Bienveillance, Bonté et Bonne humeur ! C'est votre nouveau credo !"). Bien que la rouquine eût certainement préféré se livrer à sa petite acrobatie matinale en toute intimité, elle était soulagée de constater qu'Elizabeth avait été sa seule spectatrice. Il aurait été beaucoup plus malheureux de jurer devant un première année ou de se retrouver les quatre fers en l'air face à un élève à la langue trop bien pendue au hasard, Bérénice pour ne pas rapporter l'événement à tout le château. Elizabeth n'était ni l'un ni l'autre, et l'amitié qui unissait les deux jeunes femmes était trop profonde pour que Susan se souciât d'apparaître échevelée devant la préfète. Elle n'en épousseta toutefois pas moins avec soin sa robe de sorcière avant d'esquisser un pas prudent en direction de son amie. Oui, prudent. Car quoiqu'elle n'eût pas entendu l'injonction d'Elizabeth, le vacarme ambiant ne le permettait pas, elle n'avait aucune envie de se rompre le cou pour la seconde fois de la journée.
- Pardon, qu'est-ce que tu disais ? hurla-t-elle dans l'espoir que sa voix passerait par dessus les ululements mécontents des hiboux.
Peine perdue ! Les volatiles ne semblaient pas vouloir se calmer et, maintenant qu'ils étaient tous bien réveillés, la volière résonnaient de battements d'ailes frénétiques et de cris assourdissants. Félicitations, vous venez de perdre cinq points d'audition. Susan fronça les sourcils et gratifia la grosse chouette hulotte qui se trouvait tout près d'elle d'un regard noir... Qui ne parut pas impressionner l'oiseau outre mesure. D'une main vive, Susan tira sa baguette de sa poche :
- Oh, assez ! dit-elle d'un ton sec en la pointant avec détermination sur la chouette, Silencio !
"Toujours lancer un sort en présence des élèves, Bones, c'est bon pour votre crédibilité enseignante ! Enfin... Si vous le réussissez, bien entendu !" Le volatile ouvrit le bec d'un air courroucé, mais aucun son n'en sortit. Furieux, il roula des yeux avec colère avant de s'envoler par une des fenêtres, les plumes marron blablabla, adjectif de couleur de ses ailes giflant au passage la joue de Susan. Le sortilège ne s'appliquait qu'à une seule chouette, certes, mais les hiboux de Poudlard étaient loin d'être aussi idiots que leurs congénères. Vivre au milieu des sorciers les avait obligés à développer un sixième sens très pratique : il savait reconnaître une baguette magique potentiellement dangereuse quand ils en voyaient une. La mésaventure de leur comparse suffit à ramener un peu de calme dans la volière : aucun oiseau n'aime être frappé de mutisme. Les ululements faiblirent, s'espacèrent, et les derniers résistants finirent par se taire tout à fait pour retourner sommeiller d'un air bougon. La rouquine lança un coup d'oeil satisfait à la ronde youhou, maîtrise des sorts de cinquième année ! avant de rejoindre Elizabeth :
- Excuse-moi, décréta-t-elle quand elle fut arrivée à la hauteur de cette dernière, si tu étais venue ici pour avoir un peu de paix avant le début de la journée, c'est raté ! rajouta-t-elle avec un sourire contrit que venait démentir la lueur amusée qui dansait au fond de ses yeux.
Elle jaugea la Poufsouffle d'un oeil perçant, visiblement contente d'avoir enfin l'occasion de la croiser en-dehors des cours une honte de ne pas pouvoir bavasser en cours ! et soucieuse de savoir si elle se portait bien (* En fait, on devrait peut-être s'écrire ? Ce serait plus rapide ! *). Son amie lui paraissait, en effet, étrangement raide, comme figée sur place, ce qui ne lui était certainement pas coutumier.
- Elizabeth ? commença-t-elle d'un ton empli de sollicitude, tu vas b... Bon Dieu ! Mais qu'est-ce qui est arrivé à tes pieds ?! s'exclama-t-elle avant d'avoir eu le temps d'achever, car son regard venait de tomber sur la flaque d'eau dans laquelle la jeune fille pataugeait avec plus ou moins de bonheur. Elle eut un rictus désolé et renchérit aussitôt d'une voix vive, Il faut que tu sortes de là ! Tu risques d'attraper une grippe sorcière ! Tu veux que je te passe mes collants ? proposa-t-elle, déjà prête à ôter ses collants pour les prêter à Elizabeth.
* Attends, c'est quoi, déjà, ce super sort pour sécher dans la minute quand on sort de l'eau ? Réfléchis, Susan, réfléchis ! Tu le connaissais encore il y a trois secondes à peine ! C'est un informulé ! Dumbledore l'utilise dans le tome 6 ! * |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Fly, small owl ! [PV] Ven 10 Sep - 18:21 | |
| Avec le bruit que faisaient tous les animaux, il était presque impossible d'entendre ce que quelqu'un disait, et dans ce cas là le quelqu'un, c'était Susan. La jeune femme paf un coup de vieux demanda à Elizabeth ce qu'elle avait dit, mais Elizabeth ne répéta pas, puisque dans le fond ça ne servait à rien. Après tout Susan n'avait pas fait exprès de faire une entrée aussi fracassante et Elizabeth l'avait bien compris, il était donc inutile de le souligner une seconde fois.
« Euh, rien, rien... Ça va ?
Oui parce que quand même, c'était Susan qui avait faillit dessendre les marches de la volière en roulé-boulé, hein ! Mais le bruit était vraiment agaçant et Susan devança Elizabeth dans son geste, puisqu'elle fit taire une chouette à l'aide d'un Silencio bien placé. Parfait, surtout que la peur envahit soudainement chaque créature de la volière, répandant ainsi du silence tout autour des deux Poufsouffle Poufsouffle un jour, Poufsouffle toujours. Merci Susan !
« Ah, merci Merlin ! »
Susan ajouta à l'attention de son amie que si elle était venue ici dans le but de se détendre avant de commencer les cours, c'était effectivement raté. Elizabeth n'aurait pas dit mieux mais dans un sens, ça l'a réveillait un peu, elle qui ne se trouvait pas particulièrement vive ce matin. Au moins là, on pouvait dire qu'elle avait chaque cellule de son corps en éveil, toutes prêtes à affronter une dure journée de cours !
« Exactement ! D'ailleurs tu as bien faillit me retrouver en bas de la volière, tellement tu m'as fait peur ! »
Un tartare d'Elizabeth, ça vous aurait emballé, vous qui a dit oui ?! ? Elle, pas trop bizzarement, et elle était contente d'y avoir échappé ! Surtout que la volière était assez haut perchée et une chute par une de ses fenêtres ça ne pardonnait pas ! Un hibou ou une chouette passait encore d'ailleurs certains élèves s'entraînent parait-il au lancé aviaire puisqu'ils volaient, mais un élève, là de suite, ça faisait un peu plus tâche. Depuis le temps qu'Elizabeth clamait qu'elles étaient beaucoup trop basses ces fenêtres, il ne faudrait pas se plaindre s'il arrivait un pépin un jour !
« Ben... j'ai renversé la vasque par terre, et je me suis tout pris dessus... Mais ce n'est rien, t'inquiètes wesh ! »
A ses pieds, qu'est-ce qui était arrivé ? Ça ne se voyait pas ? Elizabeth pataugeait dans une flaque d'eau et elle pouvait dire sans craindre de se tromper que ses chaussures ainsi que ses mollets étaient trempés. Olé ! Un petit coup de baguette suffirait à tout arranger, mais en attendant ça avait eut son petit effet, aussi...
Elizabeth sortit de sa flaque, tout en s'approchant de Susan et se tourna pour arranger tous les dégâts qu'elle avait causé. D'un coup de baguette Elizabeth sécha ses chaussures avec le bas de sa petite personne, d'un autre fit disparaitre toute l'eau qui se trouvait par terre, elle l'agita ensuite d'un geste caractéristique pour faire voler la vasque jusqu'à sa place habituelle, et toujours en sortilèges informulés, la remplit d'eau. Voilà, on pourrait presque croire qu'il ne s'était rien passé, ouf !
« Bon, tu vas bien ? »
Non parce qu'avec tout ça, on en oublierait presque le principal ! Susan était là et Eli était contente de la voir. Tout en étant face à elle, Eli lui sourit contente de la voir.
(574) BÛCHE |
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