My life would suck without you [ PV ]

Falling a thousand feet per second,
You still take me by surprise
I just know we can't be over,
I can see it in your eyes.

Il devait parler à Helena. Tout de suite, pas dans trois mois, pas dans une heure, mais maintenant. Exactement maintenant, tant qu'il se sentait capable de lui dire ce qu'il avait à lui dire. Et ce même s'il ne savait pas exactement ce qu'il comptait lui dire, justement. Il n'avait pas le temps d'y réfléchir, il improviserait sur le moment, même si ça n'était probablement pas la plus brillante des idées. Il était en train de parler avec Giada, et il avait brusquement réalisé qu'il fallait qu'il lui parle, qu'il la voie, mais surtout qu'il lui parle. Et ça ne pouvait pas attendre, pas une minute de plus. Il avait déjà perdu suffisamment de temps comme ça.

Alors, dans son agitation, il planta Giada devant le lac, non sans lui avoir soufflé un sincère « Merci » qu'elle n'avait d'ailleurs peut-être pas entendu dans sa précipitation, et il se mit à courir en direction du château. Il ne savait même pas pour quelle raison il courait exactement, ce n'était pas comme s'il y avait le feu au lac, ou comme si soudainement elle allait se mettre à disparaître. Mais au fond, et pourquoi pas ? Et s'il avait mis trop de temps à réaliser qu'il n'était qu'un sombre crétin et à se reprendre ? S'il avait été trop lent ? Si elle avait déjà commencé à tourner la page ? Il ne pourrait pas se le pardonner. C'était maintenant qu'il devait saisir sa chance, tant qu'il se sentait le courage de parler, pour une fois dans sa vie. De lui dire ce qu'il ressentait. Et le pire, c'est que non seulement il avait été nul, mais en plus il s'était mis à baisser les bras avant même d'avoir tenté quoi que ce soit. Il s'était laissé aller, il avait renoncé en se cherchant des prétextes qui lui semblaient bien futiles à présent qu'il avait l'esprit plus clair. Ils étaient différents. Et alors ? Est-ce que ce n'était pas le cas de tout le monde ? Est-ce qu'ils n'étaient pas capables d'aller au-delà de ça ? Est-ce qu'il n'était pas en mesure de devenir un tant soit peu meilleur pour elle ? S'ils n'essayaient pas, s'ils ne tentaient pas vraiment le coup, ils ne sauraient jamais. Tout était allé trop vite auparavant, mais maintenant il y avait moyen de changer les choses. C'était nécessaire, il avait besoin d'elle.

En arrivant dans le Hall complètement essoufflé, il réalisa qu'il ne savait même pas où elle était. Intelligent. Il était plus fin que ça d'habitude. Mais il ne se démonta pas pour autant. Il la trouverait, même s'il devait fouiller tout Poudlard pour ça. Le bruit des conversations et des couverts qui tintaient à quelques mètres de lui lui firent réaliser que l'heure du déjeuner était arrivée tandis qu'il se morfondait devant le lac. C'était sa chance, elle devait être là, il ne pouvait pas la louper. Il déglutit difficilement devant l'énormité de ce qu'il s'apprêtait à faire. Il y avait un monde fou là dedans, et surtout elle. Et si elle l'envoyait balader ? Cette pensée était plus que douloureuse, mais ne rien faire l'était d'autant plus. Il devait lui parler, il devait lui dire. Il ne songea même pas à arranger son apparence alors qu'il était encore bien visible qu'il avait couru et que ses cheveux devaient être encore plus décoiffés que d'habitude. Le cœur battant, il fit quelques pas dans la Grande Salle, la cherchant aussitôt du côté de la table des Gryffondor. Ah bah zut, personne ? On repassera plus taard ! Elle était là. Il souffla nerveusement, ne prêtant nullement attention aux regards qui pouvaient être posés sur lui et se dirigea vers elle. « Helena, il faut que je te parle... S'il te plait ? » Ok, il avait réussi à lui parler sans rendre le peu qu'il avait mangé au petit-déjeuner sur ses chaussures. Bon début. « C'est important... » insista-t-il d'une voix anxieuse. Et en fait, de toute façon, il comptait lui dire ce qu'il avait à dire, même si elle refusait de l'écouter, même s'il devait se mettre debout sur la table pour ça. Il ne partirait pas avant d'avoir réparé les heures qu'il avait commis en tant qu'imbécile de première.

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« Ce n'est pas ta table »
« On s'en fiche, est-ce que c'est si important que ça ? »
« Non, mais ce n'est pas ta table pour autant. Pourquoi tu ne manges pas avec Seth ? »
« Y a Elyna, je ne veux pas déranger »
« Excuse minable »
« Je sais »

Pour expliquer la situation, Helena était actuellement assise à la table des Gryffondor, prête pour prendre un déjeuner, puisque son estomac lui avait tout simplement bien fait comprendre que si elle ne venait pas manger maintenant, elle allait mourir de faim. Chose stupide bien sûr, surtout lorsque l'on songeait de façon bien attentive au petit déjeuner qu'elle avait bien pu prendre ce matin. Enfin bon, elle s'en moquait pas mal puisque maintenant, elle n'avait plus personne à qui plaire. Même si quand elle mangeait, elle ne prenait jamais le moindre gramme.

Avec Tomas, c'était terminé. Est-ce que ça avait vraiment bien fait de commencer d'ailleurs ? A force d'entre Axel lui dire, encore et encore qu'il ne la méritait pas allait réellement finir par lui entrer dans la tête. Mais elle ne regrettait aucun des moments qu'elle avait bien pu passer avec lui. Et d'ailleurs... Elle aurait vraiment aimé que les choses ne se terminent pas aussi vite... Elle regrettait. Ca pouvait être stupide mais elle regrettait vraiment de l'avoir quitté, de ne plus être avec lui. Et ça lui faisait mal parce qu'elle s'était déçue. Bien sûr qu'il arrivait à tout le monde de s'énerver. Et même si elle était une personne toute douce et tout ça, elle devait le savoir. En plus de ça, que l'on soit bien d'accord, elle tenait toujours à lui hein. Il ne fallait pas se mettre à croire que des sentiments pouvaient s'envoler aussi vite que ça ! C'était tout bonnement impossible bordel ! Et avec l'éloignement, pour tout dire, ses sentiments s'étaient réellement développées, c'était ça qui était si dérangeant... Est-ce qu'il pensait pareil qu'elle ? Est-ce qu'il regrettait ou pas ? Elle n'était pas capable de le savoir et même si elle aurait bien voulu poser la question à Axel, elle savait que ce n'était pas lui qui allait lui répondre. Il n'était pas fait pour ça, pas du tout même. Un soupir se dégagea de ses lèvres alors qu'elle se servait à manger.

Mine de rien, elle allait bien. Ou en tout cas, elle n'allait pas trop mal, c'était une évidence, dans le sens où après Friedrich, il lui avait fallu du temps. Mais à ce moment là, ça avait été différent parce qu'elle n'avait pas su pourquoi ça s'était terminé. Enfin bref, le caractère de Tomas était plus fort, et plus le temps passait, plus elle en venait à songer que c'était pour ça que justement, c'était vers lui qu'elle devait aller. C'était stupide, enore et encore, elle n'en doutait pas un seul instant. Mais est-ce qu'elle aurait le courage d'aller lui parler ? Non, pas vraiment. Encore moins avec Axel qui ne voulait pas la lâcher.

« Tu vas bien ? »
« Oui »
« T'es sûre ? »
« Oui ! »
« Sûre de sûre ? »
« Axel ta gueule ! »

Le pire de tout ça, c'était qu'il était réellement lourd, lourd de chez lourd. Il était insupportable. Vraiment. Mais il était le meilleur ami qu'elle n'avait jamais eu et c'était bien pour cette peine qu'elle ne pouvait pas s'en empêcher. C'était ainsi, elle n'y pouvait rien. Et c'était bien pour ça qu'elle ne se serait jamais mise à lui prendre la tête ou ce genre de chose. Mais au moment où son regard se posa sur Tomas, elle comprit que là, maintenant, il ne devait pas rester et il devait se casser.

« Qu'est-ce qu'il veut ce gros con ? »
« Casse toi. »
« Pardon ? »
« On parle plus tard, sérieux, casse toi Axel là. Je dois lui parler »
« T'es folle ! Tu n'as plus rien à... »
« Dégage !! »

Son ton était sans équivoque alors il se décida enfin à partir et à disparaître. Non sans un dernier regard en arrière par contre, parce qu'il ne pouvait pas s'en empêcher. Pas du tout même. Et maintenant, Helena n'avait plus qu'à garder contenance, plus qu'à rester là et à écouter ce qu'il avait à dire. Parce que oui, il venait vers elle. Et il voulait lui parler. Helena ne pouvait pas s'empêcher de se mettre à sourire, à être heureuse pour tout ça et tout. C'était trop bien ça quoi ! Enfin euh... Il fallait qu'elle se ressaisisse, surtout que si ça se trouvait, elle allait peut être avoir de sacré problème, peut être qu'il venait lui dire ses quatre vérités ou encore... Il venait se moquer d'elle... Allez savoir...  « Hm... Oui bien sûr. ». Elle se leva doucement, de toute manière, elle n'avait plus vraiment faim et une boule s'était tout bonnement glissée dans son estomac.  « Viens, allons ailleurs ». Plus qu'à attendre de voir ce qu'il allait lui dire. Et elle l'écouterait, avec l'espoir de voir les choses se calmait. Même si elle ne comptait pas non plus faire la grande gentille et elle ne se laisserait pas faire non.

Voilà, il y était arrivé, il était devant elle. Il ne prêta même pas attention à Axel, qui partit de toute façon au moment où il atteignait la table des Lions. Il n'avait absolument rien à faire de ce qu'il pouvait penser de lui en vérité, ça n'avait jamais eu d'importance. Ce que pensaient les autres de lui en général n'avait vraiment aucune valeur à ses yeux. Sauf quand il s'agissait de personnes qui comptaient pour lui... Mais bon, en l'occurrence il n'était de toute façon pas bien difficile de deviner que le Serdaigle le détestait. Et sans doute qu'il l'avait un peu (beaucoup ?) mérité. Mais pour l'heure il avait plus important à penser.

Bonne nouvelle, elle acceptait de lui parler, ce qui allait grandement faciliter les choses. Autrement il avait quelques autres idées en tête pour faire en sorte qu'elle écoute ce qu'il avait à dire, mais très honnêtement il préférait ne pas avoir à les mettre en place. Se ridiculiser en public ne faisait malgré tout pas partie de ses activités préférées, allez savoir pourquoi. Il arrivait suffisamment à l'être à l'occasion sans même avoir à faire quoi que ce soit, et grâce à l'aide si généreuse de sa meilleure amie. En tout cas Helena se leva, et l'accompagna un peu à l'écart de la table des Lions, et c'était sans doute mieux comme ça, pas besoin que leur conversation soit publique après tout. Ça allait déjà être suffisamment difficile comme ça, pas besoin d'en rajouter une couche en ayant un auditoire encore plus grand.

Son cœur battait si fort qu'il se demanda si bientôt Helena n'allait pas finir par l'entendre, ou pire s'il n'allait pas carrément se décrocher, ce qui serait bien embêtant. Franchement il ne s'était jamais mis dans des états pareils pour une fille, ça en était presque risible s'il y réfléchissait. Mais peut-être qu'il y avait une bonne raison justement pour que ce soit cette fille là en particulier. Il prit une grande inspiration, songeant qu'il était bien trop tard pour faire demi-tour et partir en courant à présent. Dire ce qu'il pensait n'avait jamais été un problème jusqu'alors, sauf quand il s'agissait de sentiments. Là les choses devenaient toujours bien plus compliquées, malheureusement pour lui. Conclusion ? Tomas est un cas social ! Plus le temps d'hésiter, il fallait juste qu'il se lance. Elle devait déjà se demander pourquoi il mettait autant de temps à s'exprimer, pas besoin d'avoir l'air encore plus louche, merci bien. « D'accord... Ok, ne m'interromps pas s'il te plait... J'y tiens... » Oui parce que si elle l'interrompait ça allait encore compliquer les choses et il n'arrivait déjà pas à tout gérer là. Il déglutit difficilement. « Ecoute, je sais que j'ai agi comme un imbécile et je suis vraiment désolé, je ne voulais pas te faire de peine je te le jure... Et je comprends que tu en aies eu marre... Mais, j'ai pas mal réfléchi pendant ces cinq jours, et j'en suis arrivé à une conclusion. » déclara-t-il d'une voix plus ou moins assurée. S'il ne faisait pas un malaise cardiaque avant d'avoir terminé ce serait probablement un miracle. Préparez le défibrillateur ! Il prit une inspiration. « Je... Crois que je vais vomir. » Note personnelle: éviter les grands discours à l'avenir, il n'était vraiment pas adapté pour ça, mais alors vraiment pas. Il se reprit, passant nerveusement une main dans ses cheveux. « Je t'aime Helena Smith, et je ne pense pas, non je sais que ma vie ne peut pas tout simplement reprendre son cours comme si de rien n'était... J'aimerais, si tu le veux bien, que tu m'accordes une autre chance... Parce que je t'aime, même si j'ai mis du temps à le comprendre. » Et il lui avait fallu cinq jours d'éloignement et un monologue très engagé de Giada pour le comprendre. Il souffla enfin. Il l'avait dit. Maintenant, le reste n'avait plus d'importance, elle savait, elle n'avait plus qu'à décider, et il se plierait à son choix parce qu'il n'y avait rien d'autre qu'il puisse faire.

[677]

Le moment de discuter était venu. Un moment que la jeune fille du nom de Helena Smith avait longtemps attendu, encore et encore mais en même temps, elle l'avait longtemps craint. Elle l'avait tellement craint qu'elle avait même eu peur, peur de tout, peur de n'importe quoi. Parfois, c'était vraiment l'impression qu'elle avait. Et elle n'y pouvait rien non plus hein, dans tout ça, elle n'était qu'un être humain, peut être un peu trop faible par rapport au monde qui l'entourait. Mais en tout cas, c'était ainsi, et elle n'y pouvait rien. Rien du tout. Enfin bon, peut être que ses craintes étaient fondés ? Peut être qu'il voulait lui parler, uniquement dans le but de poursuivre la conversation qu'ils avaient pu avoir la dernière fois mais qu'elle avait écourté en filant. C'était peut être ça, même si la chose pouvait être fausse de bien des façons. Mais en tout cas, elle ne pouvait pas s'empêcher un seul instant de penser ainsi. Elle n'y pouvait rien non, c'était ainsi. Alors oui, elle avait peur et pour cette raison, on ne pouvait pas lui en vouloir d'avoir peur, de craindre d'avoir mal.

Il voulut parler, sans qu'elle ne l'interrompe et cela, d'aucune façon. Et si la jeune fille eut peur, c'était bien parce qu'elle n'allait pas pouvoir le couper, pas un seul instant parce que c'était ce qu'il lui demandait et qu'elle pouvait respecter sa volonté. Et bien soit, elle se contenta d'acquiescer, tout en se contentant d'un seul hochement de la tête pour cela. Quoi qu'il ne lui dise, et bien, il déciderait de ce qui serait bon, ou pas de faire. Elle avait peur et elle en avait le droit, c'était évident. Elle ne pouvait pas faire autrement, elle ne pouvait pas s'en empêcher. C'était comme ça. Enfin bon, elle ne pouvait pas pour autant s'empêcher d'avoir peur hein ! Ce n'était jamais facile. La vie n'était jamais facile, et elle en avait eu bien vite la confirmation.

Il était désolé, et bien qu'elle soit contente du fait qu'il s'excuse, la dernière phrase qu'il put dire lui fit peur. Il avait pris une décision, et de ça découlerait l'avenir. En soit, maintenant qu'il s'était excusé, elle pouvait revenir vers lui, et elle en avait même grandement envie en faite. Il lui manquait, c'était une chose qu'elle avait déjà réalisé mais à le voir en face d'elle, il lui manquait encore plus et c'était justement pour cette raison qu'elle avait si mal. Et pour ça que maintenant, elle avait peur. Vraiment peur. Mais si elle ne pouvait rien faire contre ça, c'était bien parce que personne n'avait voulu l'aider ou en tout cas, personne n'avait fait quelque chose pour ça. Maintenant oui, elle avait VRAIMENT peur. Très peur. Elle ne savait pas quoi faire, encore moins. Elle tremblait, doucement, fortement. Et c'était pour ça qu'elle avait si peur. Tellement peur même... Si ça se trouvait, il s'était rendu compte que ce qu'elle avait dit à la fin de la dispute était vraie ? Si ça se trouvait il avait compris que non, il ne fallait surtout pas qu'ils continuent ensemble ? Si cette attente continuait à être aussi insoutenable, elle ne pourrait jamais le supporter ! Et elle ne voulait surtout, mais alors surtout pas se mettre à pleurer.

Mais il n'y avait rien de mauvais dans ce qu'il dit par la suite. Parce qu'il se mit à lui dire qu'il l'aimait. Ces mots qui étaient si touchants, si mignon et qui avec son caractère, avait vraiment dû avoir du mal à sortir. Et c'était pour ça qu'ils étaient encore plus fort. Il ne semblait pas dire ce qu'il ne pensait pas, et manifester son amour pour quelqu'un avait réellement été dur, ça se sentait. Mais voilà, il était revenu vers elle, il lui avait communiqué tout son amour et pour cette raison, elle ne voulait surtout pas le perdre non, jamais. Elle se retint de rire, parce qu'il semblait vraiment être mal à l'aise. De pleurer aussi, parce qu'il allait peut être mal le prendre mais qu'en plus de ça, ça ne semblait vraiment pas nécessaire, vraiment mais alors vraiment pas. D'un pas timide, vraiment timide, elle s'avança vers lui, pour ne laisser aucune réelle distance entre eux. Puis, doucement, elle posa sa main sur la sienne, entrelaçant leurs doigts et se mettant sur la pointe des pieds Et le baissant un peu en le tirant par le col, elle posa ses lèvres sur les siennes. Un baiser qui ne dura que quelques secondes parce qu'il fallait aussi qu'elle se mette à parler. « Si je sais que tes sentiments sont sincères et que tes paroles sont des plus touchantes, c'est parce que tu n'es pas du genre à parler de tes sentiments. Et je tiens à dire que je t'aime aussi. Et que j'ai réalisé que cinq jours sans toi c'est vraiment trop long... »

Vu l'état dans lequel il était, il devait avoir l'air vraiment ridicule, et pas qu'un peu. Mais est-ce qu'il en avait conscience ? Pas vraiment. Il était en train d'entreprendre probablement l'action la plus importante de sa vie jusqu'à maintenant hein, parce qu'après il restait quand même un paquet de décisions genre "Est-ce qu'on prend un Chihuahua ou un Labrador ?" qui pouvaient changer une existence ! et ça n'avait absolument rien d'évident pour lui, alors il avait besoin d'une concentration maximale. Il n'aurait jamais cru que dire ces simples mots pourrait représenter un tel effort et un tel challenge pour lui. A croire qu'il manquait d'entraînement. En même temps c'était la première fois qu'il allait les dire, alors ce moment avait de l'importance, impossible de dire le contraire !

Une fois que ces trois petits mots furent sortis, il put enfin respirer correctement. Il les avait dits, et elle l'avait écouté tout comme la moitié de Poudlard, une scène très privée donc. Et c'est tout ce qui comptait. Il lui avait dit ce qu'il ressentait, même s'il savait qu'il n'était peut-être pas le petit ami idéal, et qu'il ne la méritait pas forcément, elle savait, et ça suffisait. A partir de là, oui, peut-être que ça ne changeait absolument rien à la situation. Peut-être qu'elle ne ressentait pas la même chose, qu'elle lui en voulait trop... Mais Giada lui avait dit qu'il lui manquait un minimum, alors ça avait son importance, non ? Ou bien peut-être qu'elle regrettait juste le fait de se retrouver seule, peut-être qu'elle était habituée à ne pas être célibataire et que ça la dérangeait. Non, pas de découragement trop hâtif quoiqu'il était peut-être encore temps de fuir ? Le courage des Serdaigle dans toute sa splendeur . La balle était dans son camp, et c'est tout, le reste il aviserait.

Il y eut cette fraction de seconde pendant laquelle il se demanda si son cœur n'allait pas juste s'arrêter de battre le temps qu'elle lui réponde, et puis il repartit de plus belle, recommençant à battre avec d'autant plus d'ardeur lorsqu'elle réduisit la distance qui les séparait. Et si elle le baffait ? Et si elle lui disait que tout était fini, que ferait-il ? Il ne voyait pas vraiment ce qu'il pourrait bien faire... Mais il n'eut pas à y réfléchir, car doucement, elle venait d'attraper sa main. Il aurait voulu faire durer plus longtemps le baiser qui suivit parce que la dernière fois qu'elle l'avait embrassé, elle l'avait aussi quitté, donc autant profiter de l'instant, il aurait vraiment voulu parce que ce contact lui avait énormément manqué, mais elle s'écarta bien vite. Il se doutait bien qu'il devait avoir un sourire relativement niais sur le visage, comme à chaque fois qu'il posait les yeux sur elle, mais ça n'avait pas vraiment d'importance, étant donné qu'elle venait de lui dire qu'elle l'aimait. Et au vu de cette information, tout le reste de l'univers pouvait bien s'écrouler autour d'eux que ça ne l'atteindrait pas plus que ça. « Cinq jours ? Une éternité plutôt... » commenta-t-il en souriant. Mais finalement ces cinq jours loin d'elle prenaient fin, heureusement. « Écoute je sais que je ne suis pas quelqu'un de facile mais je veux vraiment que ça marche cette fois, je vais tout faire pour... » Ça ressemblait peut-être à une promesse facile, il n'empêche que c'était ce qu'il pensait sincèrement. Maintenant qu'il avait pris conscience du plus important, à savoir qu'il ne pourrait pas vivre sans elle, et qu'accessoirement elle était peut-être la femme de sa vie et que la perdre n'était tout simplement pas envisageable, il ne la laisserait plus jamais partir. Il ne lui donnerait jamais plus de raison de partir.

Il avait raison et Helena ne pouvait tout simplement pas le contredire. Les cinq jours pendant lesquels ils n'avaient pas eu la chance d'être ensemble et qui avaient suivi leur séparation avait été les plus longs jours. Bien sûr, avec Friedrich, ça avait été long, et la jeune fille aurait menti, si elle s'était alors mise à dire que oui, ça avait été les plus longs jours de sa vie, là, alors qu'elle était éloignée de Tomas. Pour autant, oui, ça avait vraiment été long et pour cette raison, ce n'était pas un point négligeable, et c'était impossible d'aller contre ça. C'était évident. Enfin bon, après, pour ce qu'il en était du reste, les choses pouvaient facilement paraître plus compliquées pour beaucoup d'autres personnes. Et pour cette raison, on ne pouvait pas aller contre tout ça. Enfin bref, pas la peine d'épiloguer, surtout qu'elle se mettait à parler de Friedrich alors qu'elle était au coeur de sa réconciliation avec Tomas. En clair, ça n'avait vraiment mais alors vraiment rien à faire là ! Enfin bref, tout ça pour dire que la jeune blonde qu'elle était, était vraiment heureuse de retrouver Tomas. Et c'était bel et bien ça le plus important. Puisque c'était par amour qu'il était revenu vers elle ! Lui, qui paraissait si dur et tout ça, il était tout de même venu vers elle, il lui avait avoué ses sentiments et voilà. Alors oui, pour cette raison, elle ne pouvait pas, mais alors pas du tout ne pas lui pardonner. Elle avait presque aussitôt oublié l'altercation avec Damon. Et elle se moquait bien de tout ça, se rendant parfaitement compte que oui, il y avait des moments, comme ça où on avait envie de taper sur tout le monde et où on ne pouvait pas du tout s'en empêcher. Pour autant, ce n'était vraiment, mais alors vraiment rien à côté de tout le reste. Helena se mit alors à sourire à son tour, heureuse de retrouver Tomas.  « Oui, une longue éternité. Mais au moins, tout ça, c'est terminé. ». Et c'était bien ça qui comptait le plus.

En plus, il semblait vraiment être prêt à tout pour que leur histoire marche et en réalité, elle était comme lui. Elle ne pourrait pas supporter, pas un seul instant même, de voir que les choses pourraient bien ne pas marcher. Il en était hors de question et cela lui aurait fait bien trop mal en plus. Alors non, elle ne pouvait pas s'y résoudre. Comment l'aurait-elle pu hein ? Ce n'était pas humain ! Enfin bon, en tout cas, elle comptait bien faire comme lui, elle comptait bien tout faire pour que cela marche, parce qu'elle ne voulait pas le perdre, à aucun moment non.  « Je compte bien faire pareil que toi tu sais. Tout faire pour que ça marche. Tu verras, plus rien ne se mettra entre nous. Au pire, on l'élimine ! ». Elle lui tira doucement la langue, sourit une nouvelle fois, et s'approchant de lui, elle glissa sa main sur la sienne, entrelaçant leurs doigts, de façon à faire en sorte qu'ils ne soient plus séparer. Parce que c'était ça maintenant, leur objectif, ça qu'ils devait faire. Rester là, l'un pour l'autre. Qui sait, peut être que dans dix ans, ils seraient toujours ensemble ? Il n'y avait rien de si étonnant dans tout ça. Mais en tout cas, si c'était ce que les gens voulaient, ils le feraient. Tout simplement.  « Je ne veux plus être séparée aussi longtemps de toi. ». Bon, okay, maintenant, c'était elle qui passait pour la grosse sentimentale. Mais il n'y avait rien de bien étonnant dan tout ça, puisque c'était vraiment ce qu'elle était !

Il n'arrivait même pas encore à réaliser. Il n'avait pas vraiment eu le temps de stresser, ayant surtout agi sur un coup de tête, une impulsion soudaine qui lui avait fait réaliser qu'il devait parler à Helena avant que tout ne soit réellement fini, mais malgré tout, il s'était préparé au pire. A un simple refus indifférent, à des cris, à de la colère, il était prêt à encaisser, parce que ça en valait la peine, parce qu'il fallait au moins qu'il lui ait dit ce qu'il ressentait réellement, pour que leur histoire ne se finisse pas de manière stupide. Il ne voulait pas qu'elle croie qu'il ne ressentait rien pour elle, malgré ce que son attitude aurait pu laisser penser. Et il avait besoin de corriger ça. Le reste... Il s'était dit qu'il aviserait, quoiqu'il arrive. Mais voilà, elle l'avait embrassé, et elle acceptait de leur laisser une seconde chance, et il n'aurait pas pu espérer mieux, vraiment pas.

Fin du cauchemar, fin de la séparation, ils étaient à nouveau ensemble, et rien d'autre ne comptait, rien du tout ! Il se foutait totalement du reste tant qu'il l'avait elle. Un sourire vînt doucement éclairer son visage, tandis qu'il passait délicatement la main dans les cheveux blonds de sa petite amie. Il était heureux, tout simplement, comme s'il était impossible que le moindre obstacle ne vienne les gêner dès à présent. Tout était possible. Et cette fois il était bien décidé à ne plus rien gâcher. Il était bien conscient de ne pas être très mûr sur le plan émotionnel, aussi imbu de lui-même put-il être, et il l'était sans doute largement moins que ne l'était Maiden, aussi la situation n'était-elle pas évidente, mais il était capable de gérer, il le savait. Ceci dit, il ne fallait pas non plus trop lui en demander, dire ces trois petits mots avait déjà été bien assez difficile, les demandes en mariage et les trucs du même genre c'était dans au moins cinquante ans minimum hein, le temps qu'il se prépare ! Il est encore temps de fuir Helena ! « J'y crois pas, tu comptes éliminer quelqu'un, toi ? Tu ne ferais pas de mal à une mouche ! Mais t'inquiètes, je m'en charge, j'ai les choses bien en main. » garantit-il d'un air à peine moqueur et à peine machiste. Quoi ? Après tout, il n'était pas du genre à craindre qui que ce soit, ou quoi que ce soit. Et puis son rôle, c'était quand même de la protéger elle, alors il n'allait certainement pas la laisser prendre des coups !

Il serra sa main un peu plus fort et lui sourit à nouveau, attendri. « Moi non plus... » Et doucement, il se pencha pour l'embrasser à nouveau. Parce qu'il le pouvait, parce qu'elle était la fille qu'il aimait et qu'il ne laisserait plus jamais rien les séparer, pas même son caractère de cochon, et en soi c'était pas rien. Finalement, il détacha ses lèvres des siennes, se reculant un peu. Un poil gêné d'être le centre de toutes les attentions c'est pas possible ça, on peut pas être tranquille ? Oo Ah, comment ça, c'est un lieu de ravitaillement et les élèves affamés ne vont pas déguerpir juste pour leur laisser leur intimité ? Quelle bande de malotrus T_T !, il passa une main dans ses cheveux déjà ébouriffés par sa course, tic habituel chez lui. « Hum, tu voudrais peut-être déjeuner, non ? C'était pour ça que tu étais là à la base... » Wow, brillante déduction Tomas ! Et oui, c'était pas pour rien qu'il était à Serdaigle le petiot, des facultés d'analyse comme ça, c'était pas donné à tout le monde !

Helena savait parfaitement qu'au niveau sentimental, elle avait réellement eu une certaine chance depuis le départ. Quoique non, pas depuis le départ puisque le premier garçon avec qui elle était sortie avait été un parfait crétin. Mais à cette époque, elle était tellement jeune... Comment aurait-elle pu savoir ce qui était bien ou ce qui ne l'était pas puisqu'elle n'était pas en mesure de différencier tout ça. Bref, tout ça pour dire que du côté de Friedrich, même si ça avait été pathétique sur la fin, et bien... Elle avait vraiment vécu une très belle histoire. Et elle ne pouvait pas l'oublier puisque même s'il lui avait vraiment fait beaucoup de mal, il resterait à jamais présent en elle. Qu'elle le déteste aujourd'hui ne changeait absolument rien à tout ça. Quoique, d'une certaine manière, il aurait peut être mieux valu que ça change, puisque si on analysait la situation d'un point de vu extérieur, le garçon avait juste eu peur de la perdre à cause du physique ingrat dont il avait été doté pendant un moment. Et vu la grimace que Julien avait fait en le voyant, la première fois, il y avait fort à parier qu'il aurait fait fuir Helena. C'était une chose qu'il n'avait pas voulu alors il l'avait... Fait fuir autrement. Qu'il le regrette amèrement aujourd'hui ne changeait rien. Même s'il lui avait expliqué les choses. Tomas avait pris sa place, et ce n'était pas près de changer aux yeux de la jeune fille qui, maintenant qu'elle savait qu'il l'aimait, ne comptait vraiment pas le lâcher d'une semelle.

Eliminer quelqu'un ? Non, il était vrai que c'était vraiment le genre de chose dont elle n'était pas capable, elle n'y pouvait rien, elle était une personne pacifiste, incapable d'aller contre les gens, elle ne le pouvait pas non. Mais en tout cas, la jeune fille ne put pas s'empêcher de sourire au moment où il lui dit qu'il s'en chargerait lui. Et ça, ça avait vraiment un petit quelque chose de drôle puisque c'était une manière à lui de lui dire qu'alors qu'elle ne pourrait pas faire un truc, il pourrait facilement le faire à sa place ! Ca pouvait être stupide, pour beaucoup de monde d'ailleurs, mais ça ne le dérangeait absolument pas et ça pouvait se montrer assez marrant en soit. Bon, elle ne lui demandait pas non plus de tuer quelqu'un, ce n'était pas son genre.  « Comme si moi, j'étais capable de faire du mal... Ah bah tu le sais très bien ! Et je ne vais pas non plus te demander d'en faire aux gens ! T'es fou, je me sentirais trop coupable ! ». Et puis si en plus, il venait à aller en prion, ça serait de sa faute aussi non ? Et elle ne voulait surtout pas être séparée de lui en prime. C'était vraiment LA chose qu'elle ne voulait surtout pas. Souriante, elle s'approcha de lui, posant un léger baiser sur la joue du garçon.

Lui non plus ne voulait plus être séparé de lui ? Et ben tant mieux ! Elle n'aurait jamais supporté d'être séparé de lui plus longtemps, c'était insoutenable et elle n'aurait jamais pu quoi ! Que l'on soit bien d'accord, on ne pouvait pas vraiment dire que la séparation avait été si grande, 5 jours et ils étaient restés tout ce temps dans la même école. Pour autant, ça avait été bien suffisamment long pour qu'il puisse le supporter. Et il ne pourrait pas en supporter davantage, oui voilà. Un soupir, une nouvelle fois, et le sourire béat et niais se pointa à nouveau sur ses lèvres sans qu'elle ne puisse l'arrêter. Il l'embrassa, encore un truc qu'elle adorait. Mais bon, il n'y avait rien de si étonnant dans tout ça, oui, elle adorait quand le garçon l'embrassait mais pas seulement. Puisque chacune des choses qu'il faisait, bah elle l'adorait. Et là, tout de suite, ça changeait considérablement les choses, ça allait de soit.

Et bien... Oui, elle avait faim. Et en même temps, si elle était ici, c'était bien parce qu'elle avait faim. Mais c'était à une seule et unique condition, qu'on ne lui demande pas d'aller manger seule à sa table sans Tomas. Maintenant qu'ils étaient de nouveau ensemble, ils n'allaient pas se séparer de si tôt ! Il en était hors de question ! Bon, bien sûr, il était peut être contre ça et peut être qu'il voulait manger dans son coin alors elle n'allait pas le forcer, elle allait tout simplement se contenter de lui demander. Oui, voilà, c'était ça le plus important !  « Oui, c'est vrai que j'ai faim. On mange ensemble ? Ca te dit ? » Et s'il venait à lui dire non et bien soit, ils pourraient très bien se retrouver après tiens !

Un bref rictus s'afficha sur le visage de l'Allemand lorsqu'il songea qu'en vérité, jusqu'à maintenant, il n'avait pas franchement eu besoin qu'elle le lui demande pour faire du mal à des gens. Rien de bien méchant, il n'était pas quelqu'un de mauvais, vraiment pas, contrairement à ce que les apparences auraient parfois tendance à laisser penser. Et il ne s'attaquait physiquement aux autres que si on venait vraiment à faire du mal à quelqu'un qui lui soit cher. Mais après, quand il s'agissait des mots, il n'était pas toujours des plus tendres, c'est sûr. Il suffisait qu'on ne lui plaise pas pour qu'il se montre un poil désagréable mais rien qu'un poil, donc c'est pas grave, si ? Il était cynique, c'était dans sa nature, et forcément, il y avait des moments où il l'était plus que d'autres. Mais bon, tout ça pour dire qu'il comptait travailler là-dessus. Au moins un minimum. Pour essayer de mériter un peu plus Helena, finalement. Il sourit cependant. « Donc, si je comprends bien ce que tu dis, si jamais je fais du mal à quelqu'un, ce sera toi la responsable ? Alors finalement, ça ne serait pas vraiment moi le coupable... » supposa-t-il en faisant mine de réfléchir. Pratique comme alibi ! Pas sûr que ça passe, mais bon. De toute façon elle était loin d'être responsable de ses actes à lui, il les assumait parfaitement, et il ne tenait pas à la mêler à ce genre de choses. Ceci dit, pour l'instant il n'y avait rien de particulier à signaler, et il valait sans doute mieux que ça continue comme ça.

Il avait encore du mal à réaliser que ça ne faisait que cinq jours qu'ils ne s'étaient pas vus ou parlé. Ne pas se parler encore, ça passait, mais ne plus du tout voir une personne avec qui vous avez pris l'habitude d'être en compagnie tous les jours, dès que c'était possible, et qui faisait partie intégrante de votre vie, c'était juste insoutenable. Quelque chose manquait, forcément. A chaque pas, à chaque instant. C'est pour ça que rester dans son dortoir lui avait paru être une solution plus raisonnable. Un peu hors du temps, certes, cette option offrait au moins l'avantage de ne rencontrer qu'un nombre limité de ses camarades de classe. Bon, certes, il y avait Griffins, dont il se serait bien passé, mais rien n'est jamais parfait n'est-ce pas ? De toute façon, il n'aurait pas supporté de la croiser dans un couloir sans pouvoir la serrer dans ses bras, ou même lui sourire. Mais maintenant c'était fini, et il pouvait la contempler à loisir. Alors tout allait bien ! Pour lui en tout cas, parce que pour le reste de l'univers, c'est pas dit !

S'il lui demanda si elle avait mangé, ce n'était nullement pour se débarrasser d'elle, mais parce qu'il avait rien qu'un peu l'impression de l'avoir interrompue, et qu'il s'en voudrait de l'empêcher de se ravitailler ! Quant à savoir s'il voulait déjeuner avec elle, maintenant que Griffins avait dégagé des parages, la réponse était des plus faciles à lui donner. « Bien sûr mais tu promets de pas mettre de la bouffe partout cette fois, hein ? Parce que la dernière fois il a fallu que j'aille me changer avant de retourner en cours on y va » La table des Lions ? Et alors ? Il ne serait pas le premier élève à manger à une table qui n'était pas la sienne de toute façon. Vive la diversité ! Tenant toujours serrée la main de sa petite amie, il se dirigea à ses côtés vers les bancs, prenant place à côté d'elle. Certes, s'asseoir en face aurait été plus aisé pour parler, mais il n'avait pas tellement envie de s'éloigner d'elle. Comme si elle pouvait disparaître à tout instant et qu'il se réveillerait brusquement en réalisant que tout ceci n'avait été qu'un heureux rêve, qui sait !