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| Le jour où j'ai oublié de regarder devant moi [PV] | |
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Invité
Ξ Sujet: Le jour où j'ai oublié de regarder devant moi [PV] Mar 5 Oct - 16:13 | |
| Pendant un jour de congé, Indiana demanda la permission d’aller en ville pour s’acheter deux ou trois trucs. Quelques temps auparavant avait eu lieu son anniversaire et elle avait eu de l’argent à ce moment là qu’elle comptait bien dépenser à un moment donné ou à un autre, et elle avait décidé que ce serait ce jour là ! N’allez pas chercher d’explication à ce geste, Indiana avait des lubies par instant qui la conduisait à agir sur des coups de têtes. Bien sûr, ce n’en était que partiellement un dans la mesure où il avait quand même fallu le temps qu’elle obtienne l’autorisation mais pour elle c’était un grand jour quand même ! Elle allait pouvoir chercher sa nouvelle paire de basket anti-fatigue des jambes qu’elle avait commandé par hibou voilà un moment et qui l’attendait à la poste (parce qu’il fallait qu’elle signe !). Peter avait été entraîné dans son délire et il avait suivi docilement, comme à sa bonne habitude, et il avait même promis de faire de son mieux pour contenir ses illusions. Cela valait mieux parce que même si la jeune fille adorait son camarade, ses illusions étaient la plupart du temps horribles à regarder et elle n’en pouvait plus à chaque fois tellement elle les détestait (elle n’aimait pas spécialement ce qui faisait peur).
« Bon, je te laisse un moment, j’vais aller acheter des gâteaux à la Pâtisserie Warldof pour les autres, t’as qu’à continuer ton tour pendant ce temps. - Ok ça marche, mais me laisse pas seule des plombes non plus, sinon ça ne sert à rien que tu sois venu ! - Je sais que tu veux que je porte tes paquets mais un peu de patience belle demoiselle, surtout que tu n’as pas vraiment besoin de moi en vrai. - Deux paires de bras valent toujours mieux qu’une seule. Allez, à tout’ ! magne toi ! » Elle regarda Peter s’éloigner et quand il fut assez loin, elle se retourna un peu brusquement dans la direction opposée et bouscula quelqu’un qu’elle n’identifia pas, donc qu’elle ne connaissait probablement pas. Cela ne ressemblait pas à Indiana de se laisser aller à tant de maladresse mais bon, ce qui était fait était fait, elle ne pouvait plus que s’excuser maintenant.
« Oh ! Pardon, je suis sincèrement désolée ! Je pensais à autre chose et je ne vous avais pas vu ! » En fait, elle pensait à Peter. En ce moment, elle se sentait un peu partagée… quelque part, elle était aussi papillon que d’habitude à draguer tout ce qui bougeait sous sa forme de fille comme sa forme de garçon, et d’autre part, elle commençait à ressentir deux attachements forts mais contradictoires : celui qu’elle avait envers Peter, son meilleur ami, et celui qu’elle avait avec Billie, une de ses amies et conquête. En résumé, sa vie était un rien en train de se compliquer alors qu’elle était plutôt quelqu’un de simple par caractère et, à l’évidence, ça lui faisait perdre un peu les pédales pour qu’elle se soit retournée d’une manière tellement brusque qu’elle en avait bousculé quelqu’un !!!
{521} CAVALERIE |
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Ξ Sujet: Re: Le jour où j'ai oublié de regarder devant moi [PV] Jeu 7 Oct - 18:32 | |
| Elle écrasa son mégot de cigarette avec une ardeur inutile. Une fois encore, elle n'avait pas tenu sa promesse faite à Bryan, mais à cet instant précis, elle s'en moquait. Pour ainsi dire, elle n'y pensait même pas. Ses mentholes moldues lui procuraient des sensations minimes dont elle était l'esclave, et ce geste machinal, qui n'avait rien d'élégant, il fallait bien l'avouer, faisait partie d'elle depuis quelques années maintenant. Avec une grâce qui lui était propre -au moins quelque chose de très positif qu'elle devait à sa génitrice, elle se releva du rebord de porte fenêtre sur lequel elle s'était assise, comme à son habitude, et rentra à l'intérieur. Son appartement ne changeait pas, tout y respirait le savoir et la culture, ormis peut être la propriétaire des lieux, qui pour sa part respirait surtout la mélancolie et la lassitude. Mais son logement lui plaisait, il était ce qu'aurait été celui qu'elle aurait occupé avec Pierre, s'il était encore là, et c'était ce qui lui importait. Non pas que Nikita fut tout à fait simple d'esprit, loin de là. Elle avait un violent penchant pour la littérature et s'intéressait presque à tout. Mais si un endroit devait la représenter avec la plus grande fidélité, ce serait sans doute plus une gallerie d'art photographique qu'une bibliothèque. Dans les tons rouge et noir, avec des murs blancs cassés, ça s'était elle. Mais Pierre se serait moqué des couleurs, tant que trônaient ses classiques de littérature et ses encyclopédies. Elle referma les rideaux voilés d'un geste brusque et alla se poster dans le coin cuisine, devant la cafetière. Pourtant elle n'en actiona pas le bouton "marche".
Ces trois derniers jours avaient été chaotiques, comme elle s'y était préparée. Elle les avait passé en France, dans le manoir familial, avec ses parents et son frère. Tania-Alexandra n'avait pas jugé utile de se joindre à la petite réunion, ce qui était tout à son honneur à vrai dire. Charles n'avait pas daigné lui accorder un regard, ni même un mot autre que "Bonjour" et "Passe-moi le sel, merci". Pas d'aurevoir, il était sorti quand Nikita quitta les lieux, quelques heures auparavant. Elle était restée dans sa chambre d'adolescente pour la majorité du séjour, n'avait que très peu dormi et pas ressenti la moindre trace de joie dans son humeur. Son père l'avait défiée aux échecs, il avait gagné, comme d'habitude. Sa mère avait jugé utile de lui demander de cuisiner un plat, sachant qu'elle aimait à cuisiner "comme une vraie moldue", peut être une façon de l'intégrer à cette vie de famille. Quoi qu'il en fut, si ses parents faisaient des efforts, elle n'en avait plus la force, ni même l'envie en vérité. Dans une véritable famille, personne ne fait d'effort, c'est inée. Mais elle les aimait. Et surtout Charles.
Elle actionna le démarrage de la cafetière. On sonna à la porte. 22h56, heure de visite tout à fait normal. Elle inspira longuement et se dirigea vers le petit hall qui jouxtait la grande pièce fesant office de salon et cuisine américaine. A cette heure-ci, ce ne pouvait qu'être Bryan, son voisin et fervant admirateur. Moldu.
"Salut, toi." C'était peut être cet éternel sourire sur son faciès qui le rendait si sympathique à Nikita. Et peut être cette joie émanent de chacun de ses pors qui la révulsait autant. Ou simplement le fait qu'elle n'avait nullement la tête à démarrer une relation quelle qu'elle soit.
"Salut. Tu veux... entre. Je t'offre un café?"
- C'est une coutume française de boire des cafés à onze heures du soir?"
- Et une anglaise de rentre visite à cette même heure je présume." Ce à quoi le jeune médecin anglais sourit, amusé. Finalement il lui demanda un thé. Il chercha à faire en sorte qu'elle lui raconte ce séjour dans sa famille, elle resta très évasive dans son mensonge, elle avait rendu visite à une de ses tantes, c'était tout. Finalement il lui fit part des raisons de sa venue. Il partait en congré le lendemain, au Pays de Galle, pour une semaine, et aurait apprécié qu'elle l'y accompagne.
"Bien sûr, je comprendrais que cela te barbe, les médecins, tous ces scientifiques réunis à discuter de... vaccins et progrès. Mais tu pourrais aller faire un tour dans la ville pendant que j'assisterai aux conférences. Enfin, ça te changerait les idées."
Si à cet instant elle avait été tout à fait franche, elle lui aurait dit qu'elle n'avait absolument aucune envie de l'accompagner là-bas, qu'elle était fatiguée, que la seule présence qu'elle était susceptible de tolérer, c'était celle de sa plante verte, et qu'elle rentrait d'un séjour tout à fait mémorable tant il fut misérable, donc qu'elle ne replongerait pas dans un autre "plan foireux".
"Je suis fatiguée, Bryan. Et je n'ai pas vraiment envie de reprendre le train pour des heures de voyage demain matin...
- Nous y allons en avion. Et nous partons à 10h30.
- Je n'ai pas envie d'y aller...
- Mais ça me ferait extrêmement plaisir que tu viennes. Et tu ne m'auras pas tout le temps sur le dos, juste... le soir pour un dîner et quelques petites heures dans la journée quand je n'aurais pas de conférence à voir. Et tu n'es jamais allée au Pays de Galle, je suis sûr.
- Non, Bryan, sincèrement ça ne me dit rien. Je suis désolée."
Après quoi, il bu son thé sans réaborder le sujet. Il partit aux alentours de vingt-trois heures quarante-cinq et Nikita prit une douche et alla se coucher sans autre procès. A sept heures précises elle était assise dans un des fauteuils, dans le salon, à boire un autre café en lisant pour la énième fois Le Portrait de Dorian Gray, d'Oscar Wilde. Elle alla se préparer, prit une douche et se lava les cheveux. Après quoi elle les sécha, les laissant onduler à leur guise dans toute leur souplesse, et s'habilla, d'une robe courte en cuir noir sur laquelle elle porta une veste de costume. Des collants noirs, et elle mettrait ses bottes montantes quand elle sortirait, sûrement pour aller passer un moment dans la boutique, voir si Laura n'avait pas besoin d'aide. Ensuite elle irait surement dans un café français, où elle continuerait sa lecture. Peut être fairait-elle la connaissance de touristes, de passage, avec qui elle pourrait discuter de choses et d'autres. Elle regarda la pendule au mur. 8h20. Si elle partait tout de suite, elle éviterait Bryan et ses yeux de chien battus. Ou il faudrait qu'elle attende les dix heures. Elle partirait tout de suite.
Tandis qu'elle mettait ses affaires dans son sac à main, on sonna à la porte. Machinalement, elle alla ouvrir.
" J'espère que tes affaires sont prêtes.
- Mes affaires?
- Je t'embarque avec moi. Je suis médecin, et j'ai décrété que tu devais aller à Cardiff, où il y a bien des choses à voir. ET j'ai un billet pour toi, aller-retour. Donc tu viens."
A 10h08, ils étaient à l'aéroport. Elle avait fait sa valise pour une semaine, pas plus, et avait enfilé un trench noir. C'était à contre-coeur qu'elle s'y rendait, mais elle essayait de ne rien en montrer. Bryan était lourd quand il s'y mettait, n'avait de cesse de chercher à faire son bien. Elle lui en était reconnaissante, mais qu'avait-elle demandé? Ormi le fait qu'elle fut à son goût, rien. A son goût douteux. Nikita était assez grande pour une femme, perchée sur des talons de 10 centimètres. D'une maigreur et d'une pâleur peut attrayantes, et toujours vêtue de noir, avec un style vestimentaire chic et sobre, peut être parfois provoquant malgré cela. Elle était maquillée de noir, toujours, les yeux soulignés au crayon. Des cernes, souvent, encadrant des yeux aussi noir que ses cheveux mi-longs et ondulés. Elle n'était pas ce qu'on qualifiait de belle-femme, les traits trop anguleux, la mine trop mélancolique, le teint blafard, la silhouette trop maigre.
Ils étaient arrivés à Cardiff, avaient rejoint leur hôtel -où ils avaient chacun une chambre, Bryan était peut être insistant mais restait classe, et il était parti pour une conférence dans l'heure qui suivait. Nikita quand à elle, avait demandé un plan au comptoir, et s'était aventurée dans la ville, avant de se rappeler de la communauté sorcière. Elle avait fait la connaissance d'Apophis Sykes, un homme tout à fait charmant d'ailleurs, et à ce qu'elle se rappelait, c'était le directeur de Taliesin. Peut être pourrait-elle se payer le culot d'aller lui rendre une petite visite... Finalement le séjour serait peut être plus amusant que ce à quoi elle s'était attendue. Elle transplana dans une ruelle.
Elle se retrouva à Aberdaron, une ville où elle n'avait jamais mis les pieds. Elle sorti de la ruelle dans laquelle elle avait aterrit et commença à promener son regard un peu partout. C'était facinant, que des sorciers, et elle n'en avait pas vraiment l'habitude. Des gallois, sûrement... Elle se heurta à une jeune fille blonde qui s'empressa de s'excuser. Alors que Nikita était sans doute aussi fautive qu'elle...
" Ce... ce n'est rien. Je suis désolée également, je... je ne connais pas la ville et j'étais en train de me demander par où aller pour..." Nikita se tût un instant. Cette jeune fille pouvait très bien être étudiante là bas. Non pas qu'elle comptait s'y rendre, mais peut être avait-elle une chance de trouver Sykes dans le coin... "Est ce que je peux vous demander si vous savez où se trouve l'établissement Taliesin?" |
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Ξ Sujet: Re: Le jour où j'ai oublié de regarder devant moi [PV] Sam 9 Oct - 11:46 | |
| Visiblement la jeune femme était aussi perdue qu’elle vis-à-vis de cette situation impromptue, en effet, elle s’excusa elle aussi alors même qu’Indiana ne savait plus où se mettre tellement elle était gênée… et encore, elle s’en sortait bien parce qu’elle aurait tout aussi bien pu se transformer sous les yeux de la visiteuse. C’était probablement une sorcière pour qu’elle soit dans cette ville où seuls de rares moldus venaient se perdre, mais on ne sait jamais, ce n’était pas Pré-Au-Lard non plus hein ! On n’était jamais trop prudent, Indiana était donc soulagée d’être restée une fille, surtout que Peter n’était pas là pour la sortir des ennuis avec ses illusions. Crétin de Peter tiens ! Sans savoir pourquoi, la jeune fille éprouva une bouffée de colère contre son meilleur ami… Alors qu’il n’y avait pas de quoi, rien de grave ne s’était passé, il n’y avait que le « et si… » qui trottait dans sa tête pour alimenter sa colère. Il fallait savoir pour bien comprendre la relation d’Indiana et de Peter que celle-ci avait été forgée à partir d’un échange de bons procédés. A l’origine, Peter accompagnait Indiana lorsqu’elle sortait lors de leur première année ensemble à Taliesin parce que si elle se transformait, il pouvait renvoyer une illusion le cachant, quant au fait que Peter envoie parfois des illusions sans le vouloir, c’était à Indiana de le rappeler à l’ordre pour que ça n’arrive pas plus que le supportable (encore qu’elle détestât sincèrement les illusions souvent morbides de Peter…). Mais là, il n’était pas là, et elle ne savait pas bien pourquoi mais le fait était que ça l’agaçait fortement.
« Oh heu… Oui… Je me promenais aussi… » Et en fait elle ne connaissait pas beaucoup plus la ville que la femme en face d’elle puisque les promenades en dehors de l’école étaient très réglementés, cela se comprenait vu que les élèves étaient tous assez particuliers dans leur genre, certains avaient même des dons assez voyants, donc il ne fallait pas que l’envie leur prenne d’aller trop loin non plus.
La question suivante confirma que la femme était sorcière, bon, ça faisait déjà un problème de moins à régler. Maintenant, il fallait encore y répondre hein… « Heu oui, c’est par là. » Elle désigna du bras la direction de l’école et tant pis pour les règles de politesses qui disent qu’il ne faut pas montrer du doigt. Ensuite, elle précisa parce que si la femme voulait y aller, autant qu’elle sache à quoi s’en tenir « Mais il faut prévenir avant de pouvoir y aller, c’est le côté école vous comprenez… » Non que Sykes se préoccupe beaucoup du sort de ses élèves, mais dans l’absolu, il y avait quand même des choses à faire et d’autres à ne pas faire, laisser entrer des étrangers dans autorisation par exemple ça ne se faisait pas, à moins que ce soit le ministre de la magie en personne, mais dans ce cas, ce n’était pas non plus vraiment un inconnu. « En fait, je suis élève là-bas, je m’appelle Indiana Stocker, pourquoi voulez-vous savoir où se trouve Taliesin ? » Bah quoi ? c’était judicieux comme question non ?
{533} CAVALERIE |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Le jour où j'ai oublié de regarder devant moi [PV] Mar 12 Oct - 21:08 | |
| Pour ainsi dire, la jeune fille semblait relativement mal à l'aise, complètement désolée pour cette bousculade. Cela toucha Nikita qui était de nature délicate, et portée sur l'élégance par son éducation. Cependant elle ne comprenait pas tout à fait les raisons d'une telle nervosité de la part de la jeune blonde. Ce n'était pas grave, surtout qu'elles s'étaient excusées toutes deux. Enfin, c'était peut être son accent français qui la chamboulait un peu, ou son allure de noiraude, ou... oh trèves de recherche d'excuse. Quand elle lui désigna la direction de l'école, Nikita suivit machinalement des yeux le bras de la demoiselle. Non pas qu'elle s'attendait à voir une immense batisse derrière une montagne forestière, mais presque. Or, non, seul le bout de la rue se présenta à elle. Quand elle lui adressa de nouveau la parole, Nikita mit quelques secondes avant de se retourner vers elle. A vrai dire elle ne le fit qu'à l'annonce du nom de son interlocutrice. La question qu'elle lui posait témoignait d'une certaine prudence, réduite à néant pourtant quelques instants auparavant. "Je suis une amie du professeur Sykes -elle pria à cet instant pour qu'il y occupe bien un rang de professeur en plus de directeur, étant donné que c'est la première fois, je me demandais où était sa fameuse école. Mais je ne compte pas m'y rendre de toutes manières, c'était une simple... curiosité de ma part". Elle apprécia cependant le manque d'évasivité d'Indiana. Se présenter ainsi et être aussi concrète dans ses réponses, cela aussi touchait Nikita. Elle était là pour la journée, et ne mourrait pas vraiment d'envie de rejoindre Bryan après son séminaire. Il lui parlerait sans doute de ses activités, des nouvelles trouvailles scientifiques, lui dirait qu'il compatie à son ennui à l'écouter mais continuerait néanmoins. Elle aimait beaucoup Bryan, mais partageait si peu de centres d'intérêts avec lui. Une chance qu'elle s'intéresse à presque tout à la base. Seulement voilà, un brillant médecin, moldu, en quête d'une fiancée -ou non, plutôt en quête de fiançaille avec elle, n'avait pas une place très avantageuse dans l'ordre de ses préférences. Elle se demanda si Indiana accepterait de lui parler de cette fameuse école, si elle était réellement différente de Beauxbâtons, Poudlard, ou autre école de sorcellerie dans le monde. "Nikita Lanternier, enchantée Indiana, déclara t-elle en lui tendant la main, vous étudiez là bas... est ce que vous auriez quelques minutes pour allez prendre un... une spécialité locale que je ne connais pas encore. Je serais curieuse d'avoir l'avis d'un étudiant. Je ne sais pas si vous avez déjà eu à faire à Apophis Sykes, mais il ne tarie pas d'éloge sur son établissement. Enfin, je me demandais si vous accepteriez de m'en parler un peu". C'était là une demande risquée, elle en était consciente. Après tout Indiana ne la connaissait nullement, et cela ne jouait pas en sa faveur. Il y avait un petit moment qu'elle n'avait revu son cher Apophis, et elle devait bien avouer que son cynisme à toute épreuve lui manquait cruellement. Elle ne s'ennuyait pas avec lui, et leur rencontre avait été des plus incongrue, ce qui la séduisait encore plus dans la relation -de pure camaraderie, qu'elle avait avec cet homme malgré leur différence d'age. Elle n'avait pas tout à fait dit la vérité à Indiana, Sykes ne lui avait que très peu parlé de son établissement, mais en des termes d'une chauvinerie certaine. Elle aurait apprécié un avis objectif, et ainsi elle pourrait être au courant de ce qui s'étudiait à notre époque, dans une nouvelle école de renommée, il fallait l'avouer. Ses études à Beauxbâtons lui paraissaient de plus en plus lointaine, mais elle en gardait d'intarissables souvenirs. Elle y avait sans doute vécu une partie de ses plus merveilleuses années, dont seul un certain savoir, une formation, un diamant, une alliance lui restaient et une douleur. Elle rassura la jeune fille: "Ce n'est encore que simple curiosité de ma part, et Monsieur Sykes n'aura vent de notre entretien si vous l'acceptez, je vous en donne ma parole". |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Le jour où j'ai oublié de regarder devant moi [PV] Lun 1 Nov - 18:12 | |
| Indiana sourit à la jeune femme, contente que finalement tout se goupille plutôt bien, bah oui, des fois c’était pas trop ça quand même. Les situations qui tournent au calvaire, la pauvre Indiana en connaissait un rayon en la matière… quand elle était à Salem, si elle avait le malheur de bousculer quelqu’un, ça finissait souvent en lynchage en règle. Bien entendu, Indiana était très douée en art martiaux pas comme son auteur seulement ceinture jaune donc elle ne laissait pas les autres lui faire du mal, mais même sans ça, ce n’était jamais agréable de se laisser embarquer là-dedans ou de sentir (entendre même) que les autres la méprisait. Ce n’était quand même pas sa faute à elle si elle était hermaphrodite hein ? Bon, ce n’était pas la faute des autres non plus, elle l’accordait, mais se moquer d’elle ce n’était juste pas gentil, c’était même ce qu’elle n’hésitait pas à qualifier de cruauté gratuite. Enfin, peut-être parce que Nikita était une adulte, tout allait dans le sens de la blondinette pour l’instant, plus qu’à espérer que cela continue puisque Peter l’avait lâchement abandonné (le traître !).
« Je vois… bah c’est là-bas comme je vous l’ai dit. Mais si vous êtes une amie de notre directeur, ce serait bien que vous y passiez un jour, l’école est sympa. » Indiana haussa les épaules. Pour être tout à fait honnête, l’école n’avait au niveau architecture rien d’un Poudlard ou d’un Salem, mais ça avait son charme aussi la nouveauté et la simplicité (enfin, si tant est qu’on puisse qualifier Taliesin de simple), et puis, les amis de Sykes devraient tous visiter l’école, rien que pour se prouver que ce n’était pas qu’un rigolo. Oui, Indiana et sa vision du directeur… en même temps, on n’en disait pas que du bien dans les couloirs, même si sans lui la vie des enfants à don serait nettement plus compliquée qu’elle ne l’était à ce jour, et ça, croyez la, Indiana en savait quelque chose !
C’est alors que la femme lui proposa de prendre quelque chose à boire pour discuter de son école. En temps normal, Indiana aurait peut-être refusé de crainte de se transformer mais cette dame était une amie de son directeur donc une sorcière, ça ne risquait rien, et en plus, Peter en avait encore pour un moment. « Si vous voulez, je n’ai pas mieux à faire dans l’immédiat de toute façon, un de mes amis est parti faire des provisions, je ne sais pas quand il va revenir. » Et Indiana n’aimait pas se promener toute seule, elle ne se sentait pas en sécurité.
C’est alors que, Nikita prenant l’hésitation d’Indiana pour de la crainte, la jeune femme lui précisa que Sykes n’en saurait rien. Cela étonna un peu l’américaine dans le sens où pour elle, il n’y avait rien à cacher sur l’école. Encore moins certainement depuis que l’option avait été ouverte en partenariat avec Poudlard ! « Oh, heu… merci. Mais vous savez, c’est une école, je ne pense pas savoir quoi que ce soit de secret si secret il y a alors encore moins quelque chose de compromettant que je n’aurais pas le droit de répéter. » Aller à l’école, ça n’avait rien de palpitant, non ?
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