1er cours année 11

Cette fois, Jane savait quoi ajouter. Certes, il s'agissait d'une mince information, mais au moins, ce devait être mieux que rien. La jeune fille avait auparavant, durant les années précédentes, beaucoup lu au sujet des créatures magiques, et se souvenais même d'avoir lu sur les dragons. Elle se risqua donc à ajouter :
"Eh bien ... J'ai cru comprendre que le Boutefeu Chinois se distinguait particulièrement des autres dragons par les pointes d'or qu'il possède au museau ... Si je ne fais pas erreur, aucun autre dragon ne possède cette caractéristique, non ?"
Sur le coup, la Poufsouffle eut peur que sa question ne soit stupide. Et si ce qu'elle venait de dire était une information erronée, voir complètement stupide, évidente ? Elle rougit d'avançe à l'idée de passer pour une idiote je-sais-tout devant le reste de la classe. Ça, elle n'était pas certaine de pouvoir le prendre, elle qui détestait toute forme de chose qui pourrait semblablement lui faire honte ... Mais d'un autre côté, ce ne serait pas la fin du monde si cela était le cas ... Non?

- C’est tout à fait exact. Elle sourit. Les élèves étaient vraiment très motivés, et là on sait tout de suite pourquoi on s’est engagé dans cette folle aventure de prof. Elle mit en évidence les piques dorés du dragon.

- Vous voyez mieux là? Ils sont différents sur chaque animal et c’est de cette manière que nous pouvons les différencier, car oui, c’est le seul dragon a accepter des congénères sur son territoire, alors quand ils sont ensemble et que les spécialistes en suivent un seul, je vous laisse imaginer le bazard pour savoir lequel des deux ils regardent. C’est aussi de cette façon que les petits reconnaissent leur mère, surtout lorsqu’ils commencent à voler.

Elle laissa un petit instant à ses élèves pour qu’ils prennent quelques notes, le devoir terminal tomberait sur l’un des dragons étudier, il valait mieux être assidu pendant les cours pour éviter une superbe mauvaise note. Karen passa dans les rangs pour vérifier l’orthographe, car c’était souvent le bas qui blesse chez les jeunes gens. Heureusement, ici, aucune catastrophe n’était apparue, quelques « s » oubliés par-ci, par-là, mais cela relève plus de la faute d’inattention qu’autre chose.

La sorcière retourna à son bureau et plongea de nouveau sa main dans le terrarium, une petite flamme en jaillit, apparement il ne voulait plus de se laisser manipuler comme il y a quelques instants. Mais peu importe, ce n’était pas celui-là qu’elle voulait, mais l’autre qui dormait sous un abris de rocher. Après un second jet de flamme, le professeur en tenait un.

- Regardez celui-ci, vous ne notez aucune différence?

Le dragon présenté était identique en tout point au précédent, à ceci près qu’il était nettement plus petit.

- Ca n’est pas un bébé, mais bien un mâle. Les boutefeu chinois ont également cette particularité là, la femelle est plus grande et donc plus grosse que les représentants mâle. Les spécialistes estiment que c’est parce qu’elles doivent protéger les œufs dans les montagnes, elles doivent donc se battre plus souvent, et parfois même en plein vole.



Question 2:

Qui sont les trois plus gros posteurs sur le forum? (nom, prénom, nombre de messages, maison)

Le cours avait bel et bien commencé désormais, et d’autres élèves étaient arrivés, dont Jane, une élève de son année, également à Poufsouffle, qu’Eva-Rose avait salué d’un signe de tête afin de ne pas interrompre le professeur Broome quand elle parlait, ou toute autre personne ayant pris la parole : c’était quelque chose que chaque enfant avait dû apprendre, à l’école primaire pour la rouquine, tel que c’était inculqué à tous les jeunes moldus. Il est vrai que c’était là la règle de politesse la plus élémentaire, de ne pas discuter quand quelqu’un était en train de parler ; plus encore dans le domaine scolaire, où il était important d’écouter ce que les autres disaient. Nombre de ses camarades s’étaient déjà faits avoir parce qu’ils posaient une question dont la réponse avait été déjà donnée alors qu’ils parlaient avec leur voisin. Bien entendu, la jeune Watters elle-même n’était jamais tombée dans ce genre d’écueil, pas vraiment parce qu’elle n’avait pas de discussion privée avec ses voisin(e)s, ce qui restait quand même vrai, mais surtout parce qu’elle ne posait que très rarement des questions, d’une part intimidée à l’idée de prendre la parole devant toute une classe, et d’autre part parce qu’elle comprenait relativement vite par rapport à nombre de ses camarades.

Bref, la question en cours n’était pas celle-là, mais portait sur l’espèce à laquelle appartenait le petit dragon que le professeur Broome leur montrait, et qu’Eva-Rose était plus que sûre de connaître, parce qu’elle l’avait vu et revu dans les livres qu’elle avait compulsé sur ce monstre mythique dans le monde moldu d’où elle venait, même si tout cela remontait maintenant à fort longtemps, sa première ou sa deuxième année. Toujours est-il que même en fouillant sa mémoire – excellente grâce à un grand entrainement, la demoiselle voulant tout savoir, tout retenir – elle ne parvenait pas à trouver ce nom si mystérieux que, pourtant, elle avait sur le bout de la langue. Comme moi, vous connaissez l’impression désagréable que l’on a quand on sait ce que l’on cherche, mais que le mot tant attendu ne vient pas, alors vous comprenez aisément ce que ressentait la rouquine. Et, au moment où son esprit, parcourant de nouveau l’ouvrage lu plusieurs années plus tôt, situait enfin la fameuse page où apparaissait ce dragon, une jeune Serdaigle prit la parole pour donner – enfin – la réponse : il s’agissait, en effet, d’un Boutefeux chinois. Un peu déçue de ne peux avoir été la première à trouver, Eva-Rose fit contre mauvaise fortune bon cœur, se disant qu’au moins elle n’aurait pas besoin de parler elle, et que la nouvelle s’en chargeait très bien. Ce n’était pas la pique du professeur Broome, destinée à motiver les sixièmes et septièmes années présents, qui allait la faire changer d’avis, la rouquine étant peu réceptive à ce genre de défis.

La question suivante, en revanche, étonna Eva-Rose : y avait-il un piège ? Il lui semblait évident que, par son nom, le Boutefeux Chinois vivait en Chine, et c’était d’ailleurs ainsi qu’elle avait pu retrouver son nom juste avant que la Serdaigle ne le dise, alors pourquoi poser la question ? A moins que ça ne soit pas la seule réponse, mais il ne fallait plus compter sur la rouquine pour participer, sauf si des questions vraiment techniques étaient abordées ; pour l’instant, cela n’avait que peu d’intérêt. Que voulez-vous, il arrivait également à la jeune préfète de Poufsouffle de ressentir un orgueil tout Serpentardesque, après tout, c’était dans cette maison qu’avait été sa demi-sœur, et la fille Watters étaient bien consciente de ses excellents résultats scolaires, le relevé de notes des BUSEs étant venu confirmer cela, au cas où elle l’avait oublié, ce qui n’était évidemment pas le cas. Ces réactions d’orgueil et d’autosatisfaction restaient cependant assez rares, et surtout ne sortaient pas de l’esprit de la jeune femme. De toute façon, pour ce qui était du cours, Iverson – celle de Serpentard – s’était chargée d’apporter la réponse évidente à la question du professeur, tout était donc pour le mieux.

Partie plus intéressante – enfin – le Professeur Broome se mit à expliquer les particularités de ce type de dragon, exhibant son corps, ce qui permis aux élèves – et particulièrement à Eva-Rose, qui se fichait un peu de ce que pouvaient bien faire les autres – de prendre des notes, afin de raviver les souvenirs d’un livre lu il y avait bien longtemps, et dont elle n’avait plus que quelques restes confus, comme vous avez pu le remarquer. Le couple d’Iverson faisait encore fort, la Poufsouffle se chargeant cette fois-ci de parler, disant quelque chose qui, sans être bête, c’était même plutôt intelligent à remarquer, après tout, ils n’étaient pas tous en sixième année, restait néanmoins dans le domaine de l’évidence, il n’y avait qu’à regarder le dragon. Bref, cela restait très intéressant, et le devint encore plus quand la directrice de Gryffondor présenta à ses élèves un deuxième Boutefeux, celui-ci plus petit, mais tout aussi adulte, du fait de sa masculinité, ce qui fit sourire la rouquine, certaine que s’il y avait eu des garçons dans la salle ceux-ci n’auraient pas été enchantés de cette découverte. Elyna, une autre Serdaigle – collègue préfète, par ailleurs – fit à ce sujet une remarque plutôt…féministe, qui tira un sourire à Eva-Rose, et la demoiselle se prit à vouloir intervenir, ce qu’elle fit donc, un peu hésitante, mais se maîtrisant pour ne pas rougir comme elle savait si bien le faire (rougir, pas se maîtriser).

- Je suppose que les Boutefeux comme les autres dragons ne vivent pas vraiment en couple, et que la femelle se débrouille seule après…et bien, après l’amour, pour protéger les œufs et élever les petits. J’ai assez de mal à imaginer des clans de dragons, à vrai dire.

Peut être Eva-Rose disait-elle n’importe quoi, mais il ne lui semblait pas que ces grosses créatures monstrueuses – du moins quand elles avaient leur taille normale - soient très adaptées à la vie à deux, ou même à plusieurs. Bien que la demoiselle ne prétendît pas être une experte en la matière, elle voyait plus les dragons agir dans ce sens.



Elizabeth Harris - Ex Poufsouffle - 3193 messages
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(Choixpeau Magique - Appartenait à Gryffondor - 2429 messages)
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Le cours avait commencé plutôt doucement, mais maintenant c'était bel et bien lancé! Le rythme de la classe reprenait tranquillement, c'était tout de même plus agréable d'avoir une classe qui répondait, participait, vivait quoi! Quand on lance un sujet qui nous passionne, on aime généralement que les autres accrochent. C'est d'autant plus vrai quand on est prof, sinon c'est qu'il y a un gros problème...

Tiens, tiens, y'aurait-il une féministe dans la salle. Une remarque sur les femelles dragons qui couvent et s'occupent des petits. C'est vrai que dans la plus part de espèces animales ce sont les femelles qui s'occupent de tout ça. Y'a qu'à voir les femmes... Mais passons, la demoiselle avait droit à une réponse.

- Ils ne vivent pas en groupe en fait. Finalement répondre aux deux en une seule fois n'était pas plus mal. Ca se complétait tellement bien! En fait, de temps à autre, notamment pour la saison des amours, les mâles et les femelles se regroupent. Mais ils sont rarement à plus de trois dragons sur le même territoire. Les bagarres sont très fréquentes et les dégâts assez grave généralement, surtout à cause de leurs piques. Les femelles s'occupent des oeufs et des petits jusqu'à deux mois, après ils débrouillent en chassant dans les troupeaux, les choses comme ça. Ce qui donne pas mal de boulot aux divers ministères de la magie pour les cacher, vous pouvez l'imaginer.

Karen alla reposer le mâle qui était finalement presque plus énervé que sa dame, et demanda à ses élèves de poursuivre leurs notes, à moins qu'ils aient d'autres questions et dans ce cas, elle y répondrait avec plaisir.
Elle les laissa ainsi dix bonnes minutes à rédiger leurs notes, puis elle prit la femelle qui était toujours plus calme que l'autre et se plaça au milieu de sa salle de cours.

- Qui veut le prendre dans ses mains?



Question 3: Quel était le sujet d'examen pour ce cours l'année dernière? Qui y a répondu? Quelles ont été leur note?