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Invité
Ξ Sujet: La dragoncelle Mar 15 Fév - 14:14 | |
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Giada n'était pas quelqu'un qui tombait malade souvent, au contraire. Il pouvait lui arriver d'attraper froid, mais ce n'était jamais vraiment grave. Pourtant, cette fois, elle était tombée malade et ce n'était pas peu dire, au contraire. Lorsque Julien dit à Giada qu'elle devait rester à l'infirmerie à cause d'une maladie que l'on appelait la Dragoncelle, la jeune Gryffondor ne le cru pas un instant. Giada ne pouvait pas être malade ! Elle avait la tête qui tournait un peu et elle avait la voix enrouée également... Cependant, est-ce que cela voulait dire qu'elle venait d'attraper ce que le jeune homme était entrain de dire à Giada ? La jeune gryffondor n'était venue que pour qu'il lui donne quelque chose contre le mal de tête et si elle avait su qu'il ne la laisserait pas quitter l'infirmerie, Giada aurait décidé de rester dans la salle commune de gryffondor, emmitouflée dans des couvertures comme elle l'avait fait jusqu'à ce qu'un élève dise qu'elle ferait mieux de partir à l'infirmerie.
En effet, en plus d'un mal de tête et d'une voix enrouée, elle avait vraiment froid, pire que lorsqu'elle avait attrapé la grippe l'année dernière. Giada grelottait et elle claquait des dents de temps à autres. Elle ne pensait pas qu'elle pourrait être si fatiguée, et le pire c'était qu'elle était de plus en plus fatiguée. Giada trouvait qu'elle n'avait pas de chance et elle craignait que la situation devienne encore plus négative. En fait, elle n'avait pas cru ce que Julien lui disait et maintenant qu'elle était dans un lit d'infirmerie, elle réalisait que la situation était bien plus grave que ce qu'elle pensait. Giada préférait vraiment être dans la salle commune que d'être obligée de rester là.
Giada était donc là, toute seule en plein milieu de l'infirmerie. Elle regardait le soleil à l'horrizon, disparaître derrière les montagnes qui entouraient Poudlard, alors que la nuit commençait doucement à tomber, et elle était triste de ne parler à personne en ce moment, alors qu'elle était vraiment fatiguée et qu'elle comprenait que la Dragoncelle était bien réelle et qu'elle devrait rester là quelques jours pour être totalement guérie. Giada était toute seule et elle se demandait si elle resterait toute seule jusqu'à ce qu'elle sorte enfin de l'infirmerie. En ce moment, on ne pouvait pas dire qu'elle voyait beaucoup de monde. Le meilleur ami de Giada, Tomas, ne lui adressait plus la parole depuis quelques jours, à cause d'une rumeur à propos de lui qu'elle avait entendue et qu'elle avait répété à son petit ami, Axel, qui l'avait répété à Helena, la petite amie de Tomas, et la meilleure amie d'Axel. En plus, elle ne parlait plus vraiment à Haven depuis quelques temps, et elle ne pouvait pas dire pour quelle raison car elle ne parvenait pas à l'expliquer.
Giada était donc allongée dans l'un des lits de l'infirmerie, et elle patientait pour guérir vite. Giada était entrain de donner à manger à GRC, le tamagochi. Giada pensa à ce que lui avait dit Julien et au fait que la Dragoncelle était contagieuse et elle se dit qu'elle avait croisé plein de monde. Giada réalisa que quelqu'un avait pu attraper la Dragoncelle ! Enfin, si quelqu'un l'avait attrapé, il aurait déjà du être là.
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| | | | Haven Clarks
Parchemins : 546 Âge : 14.02.84 ;; 33 ans Actuellement : Professeur de Vol sur Balais Points : 0
Ξ Sujet: Re: La dragoncelle Mar 15 Fév - 17:58 | |
| Haven se sentait mal ces derniers temps. Il fallait dire que tout ne se déroulait pas comme il le voulait ces derniers temps. Certes, il sortait avec une fille, une fille très gentille et jolie d’ailleurs, mais ce n’était pas ça le problème… Le problème, c’était que Giada, pour il ne savait quelle raison refusait de lui parler. Il n’avait pourtant pas été malpoli avec elle, ne l’avait pas insultée ni critiquée… Alors non, il ne comprenait vraiment pas pourquoi l’italienne lui faisait la tête… Et cela l’énervait plus que tout, surtout qu’il la voyait tous les jours, puisqu’ils étaient en cours ensemble…
Ce matin là d’ailleurs, Giada, qui semblait plutôt mal en point, avec une nouvelle fois snobé Haven comme s’il n’était que de la vermine. Nicolas et Hainoa, pas dupes pour deux noises, avaient demandé des renseignements sur ce que le jeune homme avait bien pu faire à l’italienne pour qu’elle le zappe ainsi de sa vie… Impossible cependant pour l’écossais de répondre à ses amis… Et lorsqu’il avait voulu demander à Giada ce qu’il en retournait, cette dernière était passée sans le voir, sans lui adresser un seul regard, ni même un geste… Okay… Etait-ce parce qu’il sortait avec Alix ? A vrai dire, il en doutait, Giada avait semblée plutôt contente pour lui quand il le lui avait dit…
En tout cas, il fit comme si de rien n’était et se mit tout de même à côté de la brune en cours de métamorphose, comme à leur habitude. Elle ne lui parla pas de tout le double cours cependant, mais Haven la voyait pâlir de minute en minute. Et si jamais il osait lui parler, il n’imaginait même pas ce que la brune serait capable de lui faire. Après tout, il ne l’avait jamais vue en colère… Enfin, jamais dans une vraie colère ! Quand elle faisait ses crises existentielles sur l’amitié, certes, elle faisait peur aussi, mais c’était autre chose tout de même…
Lorsque la journée de cours toucha à sa fin, le jeune homme se rendit dans la salle commune des Rouge et Or, passant par le portrait de la Grosse Dame, qui lui fit une remarque sur son teint trop pâle… L’écossais laissa la cantatrice parler et grimpa dans son dortoir. Il se sentait fatigué, c’était vrai, il un peu fiévreux aussi… Allongé sur son lit comme une pauvre loque, Haven commença à se sentir nauséeux… Ce qui n’était pas un bon présage, car il savait très bien que son don avait du mal à être contenu lorsqu’il était malade… Se relevant d’un bond, Haven éternua dans un mouchoir qu’il avait saisit à temps… Jusqu’à ce que de petites étincelles ne brulent le mouchoir en question… Hé zut !
Se mettant tant bien que mal sur ses pieds, le jeune homme redescendit les escaliers, passant devant Nicolas et Hainoa, un mouchoir sur la bouche et le nez, écrivant de sa baguette un message en lettres d’or « Je vais à l’infirmerie ». Arrivé là-bas, ce fut Madame Pomfresh qui l’ausculta. Haven lui expliqua rapidement son don, pensant que c’était ce dernier qui se faisait plus présent suite à la fatigue. Cependant, cette chère Pompom en décida autrement, l’emmenant de force dans la pièce des alités, où se trouvait déjà Giada…
« Giada ? Qu’est-ce t’as ? T’es malade ? C’est grave ? » « Monsieur Clarks, allongez vous, s’il vous plait ! La Dragoncelle ne se guéri pas d’un coup de baguette ! Et c’est sûrement votre camarade qui vous a contaminé… »
Haven se laissa entrainé vers le lit sur la droite de celui de Giada, et il s’y allongea sans protester. Madame Pomfresh lui administra une première potion, et quitta la salle, laissant Haven en proie à la colère et l’ignorance de Giada… Génial !
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La dragoncelle Mar 15 Fév - 21:11 | |
| Ces derniers jours n'avaient pas été de tout repos pour Tomas. D'abord Elyna qui venait lui parler de cette rumeur impensable, dans un état d'inquiétude qu'il ne lui connaissait pas, et il avait tout de suite trouvé qu'elle exagérait. Ensuite, cette même rumeur qui commençait à circuler dans tout Poudlard au lieu de mourir dans l'œuf comme il l'avait prédit, au point qu'Helena était venue lui en parler. Mais ils avaient déjà géré plus difficile qu'un mensonge éhonté, alors oui, tout allait bien entre eux. Seulement le pire dans cette histoire, ça n'avait pas été la peur que sa petite amie lui en veuille pour une raison ou une autre, puisqu'il lui avait toujours été fidèle. Non, le pire, ça avait été la réaction de Giada. Elle l'avait déçu à un point incroyable sur ce coup là, et il n'était pas sûr de pouvoir le lui pardonner. Elle était sa meilleure amie bon sang ! Qu'elle ait un doute, d'accord, mais qu'elle préfère en parler aussitôt à cet idiot de Griffins puis à Helena au lieu de s'adresser directement à lui, et qu'en plus –et c'était le pompon– elle se mette à l'ignorer, non.
Le problème, c'est que l'Aigle était parfaitement conscient que lui-même n'était pas toujours un cadeau, et que Giada l'avait plutôt bien supporté jusque là. Mais il n'avait pas le sentiment d'avoir jamais trahi sa confiance comme elle elle l'avait fait. Et Merlin savait qu'il accordait difficilement sa confiance. Du coup, maintenant il commençait à douter, et sa tactique stratégique dans ces cas là, c'était d'esquiver les autres. Au moins le temps de mettre les choses au clair dans sa tête. Enfin, en l'occurrence, il évitait surtout la Lionne, et un peu les autres aussi, hormis Helena. Il ne pouvait pas éviter sa petite amie, parce qu'autrement elle allait commencer à se poser des questions et il ne voulait pas de complications supplémentaires dans l'instant ! Etouffant une nouvelle quinte de toux, l'Allemand s'attira un regard foudroyant de la bibliothécaire. Initialement, il était venu à la bibliothèque pour réfléchir, pas pour travailler, ça c'était clair. Il était pratiquement sûr de ne pas y trouver Giada, et avec la vieille Pince qui rôdait, les lieux étaient presque aussi silencieux qu'une église. Mais ses quintes de toux, bien que tout à fait innocentes ne semblaient pas au goût de la bibliothécaire. S'il n'avait absolument rien à faire de cette vieille bique, il avait en revanche la sérieuse impression qu'elle s'était amusée à lui lancer un maléfice histoire de se venger, parce que plus les minutes passaient, et plus il avait chaud.
Le brun se redressa brusquement, faisant sursauter une élève assise à côté de lui au passage. Il avait décidément trop chaud et l'atmosphère pesante de la bibliothèque le rendait dingue. Mais une fois sorti dans le couloir, il ne se sentit pas mieux, au contraire. Il commençait à avoir des vertiges et il dut s'adosser au mur pour se reprendre. Il ne pouvait pas être malade. C'était impossible. Tomas n'était jamais malade, et il y avait une bonne raison à ça: il détestait être malade. Sans compter qu'être dans un tel état de vulnérabilité le rendait incroyablement exécrable avec autrui. Bref, il refusait de croire que quelque chose n'allait pas. Seulement lorsqu'il rata une marche de l'escalier mouvant et qu'il manqua de se projeter dans le vide, il dut admettre qu'il n'allait pas bien.
Avec énormément de réticences, il se rendit à l'infirmerie, s'attendant à ce qu'on lui dise de se reposer une petite heure avant d'en retourner à ses activités. Mais au lieu de ça, Madame Pomfresh afficha une moue indéchiffrable après l'avoir examiné et prétendit qu'il avait la Dragoncelle. « Euh, pardon ?! Je crois que vous faites erreur, cette maladie a des symptômes bien visibles qu'on ne lit clairement pas sur mon visage actuellement. » déclara-t-il fermement, bien décidé à quitter les lieux avant qu'elle ne lui découvre une autre maladie fantaisiste du genre Eclabouille, mais il eut à nouveau un vertige et l'infirmière en profita pour l'entraîner avec elle vers le fond de la pièce. Il l'entendit prononcer le mot "quarantaine" avant de filer en vitesse et en levant la tête, il croisa le regard noisette de sa meilleure amie. Ô, joie. Sans dire un mot, il se dirigea vers le lit situé à côté d'Haven, peu désireux de se retrouver juste à côté de Giada. « Epidémie ? On est coincé ici pour combien de temps ? Je ne vois même pas comment on a fait pour choper ça... » marmonna-t-il à l'adresser de son ami. Cette semaine était partie pour finir aussi bien qu'elle avait commencé !
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La dragoncelle Mer 16 Fév - 21:13 | |
| Lorsque Giada vit arriver Haven, elle hésita à se lever d'un bond pour demander ce qu'il avait, et rester tranquillement dans son lit pour qu'il voit qu'elle ne penser pas lui parler. Cependant, lorsqu'elle vit qu'il venait vers les lits d'infirmerie, accompagné de Madame Pomfresh, elle était inquiète. Giada se réinstalla dans son lit et elle regarda le jeune homme s'installer.
- Haven ? Pourquoi tu es là ? Demanda-t-elle en oubliant totalement qu'elle ne lui parlait pas.
Giada ne fit pas tout de suite attention à ce que Haven lui posait comme question, car elle était trop intriguée par ce qu'il pouvait avoir. Giada était fatiguée, il était donc normal qu'elle reste à l'infirmerie, toutefois elle ne comprenait pas pourquoi Haven était là... Il était en forme en cour de métamorphose... ou alors Giada n'avait pas fais assez attention...
- Dragoncelle..., répondit-elle finalement, triste et déprimée à cause de l'infirmerie.
La jeune gryffondor continua immédiatement en racontant à Haven ce qu'il y avait eut.
- Je suis ici depuis le début de l'après-midi... Je me sentais pas bien alors j'ai voulu me reposer dans la salle commune et comme je n'étais toujours pas bien, je suis venue ici...
Giada continua.
- Je suis certaine que ce n'est pas si grave que ce que Madame Pomfresh et Julien m'ont dit... Je veux bien rester à l'infirmerie et prendre des potions, cependant je reste persuadée que j'aurais du rester dans la salle commune comme tout à l'heure... J'étais tellement mieux ! Je ne voulais qu'un remède contre le mal de tête à la base et je me retrouve ici, dans un lit d'infirmerie...
La jeune fille essaya de se réinstaller confortablement.
- Et ce n'est pas du tout confortable en plus, contrairement aux fauteuils de la salle commune !
La salle commune était bien plus confortable que l'infirmerie, c'était certain. De toute façon, elle n'avait pas le choix. A peine avait-elle terminé sa phrase que Giada entendit des personnes discuter, et Giada aurait reconnu la voix de l'une de ces personnes et elle n'aurait pas hésité une seconde ! Elle venait de reconnaître la voix de Tomas, qui ne lui parlait plus depuis un moment. Giada lui fit un sourire, et elle fronça les sourcils peu de temps après, intriguée. Il était également accompagné de Madame Pomfresh, comme Haven donc...
- Heu... deux jours, je pense. D'après Madame Pomfresh, en tout cas. Enfin, on peut guérir plus vite.
Giada ne faisait pas attention au fait qu'il ne lui parlait plus depuis un moment, et elle parlait à son ami comme si de rien n'était.
- Et je n'ai aucune idée de comment vous avez eu la dragoncelle.
L'idée que les deux garçons aient pu attraper la dragoncelle à cause d'elle ne lui traversa pas un seul instant l'esprit.
- Je propose qu'on monte un club ! On pourrait faire des activités ! L'un de vous deux aurait un jeu de carte ? Ou alors non ! On fait un duel de tamagochi ! Haven, tu as Barnabé avec toi ? Je peux passer Gertrude à Tomas comme il a pas de tamagochi... Il est temps que tu t'inscrives au club, termina-t-elle en faisant face à Tomas.
Une chose était certaine, et c'était qu'elle était en forme maintenant et que ça ne changerait pas ! Le fait de voir ses amis, et peu importe qu'ils ne soient pas venus la voir, la mettait de bonne humeur et Giada oubliait qu'elle ne parlait plus à Haven et que Tomas ne lui parlait pas. Ou en tout cas, elle ne voulait pas y faire attention.
- Vous avez eu quoi comme symptômes, en fait ? Il paraît que l'on peut ne pas avoir des symptômes identiques, bien que je ne connaisse pas grand chose sur cette maladie. Je pense que c'est un peu dans le genre de la varicelle moldue et que ça se soigne bien. Enfin, je sais très bien que la varicelle n'est pas pareille que la dragoncelle... Vous avez déjà attrapé la varicelle ?
Giada était encore plus bavarde que d'habitude lorsqu'elle attrapait une maladie comme la grippe ou une chose comme ça. Et ce n'était pas peu dire bien au contraire car elle n'arrêtait pas de parler, d'habitude. Et ce n'était pas vraiment une bonne chose car la dragoncelle la fatiguait déjà beaucoup et que le fait de parler beaucoup ne ferait que l'épuiser encore plus vite. Elle y penserait plus tard, car pour le moment elle discutait avec Haven et Tomas, bien qu'elle ne réfléchis pas du tout au fait que l'un des deux ne voudrait certainement pas parler avec elle. Et en fin de compte, elle ne fit pas du tout attention au fait que Tomas était installé à côté d'Haven parce qu'il ne voulait pas être trop à côté de Giada...
- J'espère qu'il n'y aura pas d'autre élèves malades...
Giada avait un grand coeur, au fond, et elle ne voulait pas que d'autres élèves attrapent la dragoncelle. Et elle était déjà bien triste que Haven et Tomas l'aient attrapée. Il y n'y aurait certainement aucune autre personnes fatiguées à cause de la dragoncelle... non ?
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| | | | Haven Clarks
Parchemins : 546 Âge : 14.02.84 ;; 33 ans Actuellement : Professeur de Vol sur Balais Points : 0
Ξ Sujet: Re: La dragoncelle Jeu 17 Fév - 12:53 | |
| Haven était plus ou moins surpris par ce qui se passait. Madame Pomfresh venait de lui dire que Giada lui avait sûrement filé sa maladie, et Giada venait de lui parler... Alors qu’elle était tout de même censé ne pas lui parler, pour il ne savait pas quelle raison... D’ailleurs, quand elle lui demanda ce qu’il avait, il n’eut pas eut besoin de répondre puisque Madame Pomfresh venait de le faire à sa place... Et bien soit, il allait être cloué au lit, et enfermé ici pendant un petit bout de temps... Chouette ! Puis se fut à Tomas de pointer le bout de son nez... Et bien, combien étaient-ils ainsi contaminés ?! Tomas s’installa aux côtés du Rouge et Or, et lui parla, faisant fi de Giada... Ah oui, il ne lui parlait pas, c’est vrai... En même temps, vu la rumeur que Giada avait balancé... Ca pouvait se comprendre...
«Bah... Madame Pomfresh m’a dit que ça devait être Giada, mais tu l’as entendue... Elle dit que c’est pas elle... Mais... Je l’ai vue pâlir d’heure en heure...»
Haven avait murmuré ces mots à l’intention de Tomas. Il ne voulait pas que Giada ne l’entende , et en plus, elle semblait tellement persuadée de n’y être pour rien que lui prouver le contraire aurait pu la rendre de très mauvaise humeur... Et c’était sûrement la dernière chose qu’il fallait avoir à l’infirmerie, une Giada de mauvaise humeur... Car elle pouvait être insupportable, et déjà qu’elle leur faisait la tête à tous les deux, c’était un miracle qu’elle leur parle... Certes, ils étaient tous les trois dans la même pièce, mais... Enfin, elle aurait très bien pu les ignorer complètement ! Ce n’était pas le cas, mais elle aurait pu... Puis elle commença à s’exciter... Chose relativement étrange, car Haven lui était complètement lessivé... Elle parlait, parlait, et parlait encore... en soi, ce n’était pas bien différent de la Giada habituelle... Mais la Giada habituelle était censée bouder...
« Euh, non, Barnabé est resté dans mon dortoir... Désolé Giada...»
Oui, maintenant qu’il y pensait, il avait balancé son dragon sur son lit, quand il s’y était allongé. Le dragon avait quémandé un truc à mangé, et Haven avait répondu présent, avant de le laisser sur son lit, pour partir vers l’infirmerie. Si Nicolas montait, il le verrait, sans aucun doute, et s’il demandait quelqu chose, il serait tout à fait capable de s’en occupé... Et puis, Tomas n’aimait pas trop ces petites bestioles... Haven le savait bien, puisque le brun était venu le voir dans la bibliothèque l’année dernière, complètement a côté de ses pompes, effrayé par ce qu’il avait fait... Oui, il avait presque tué GRC, mais grâce à la bonté d’âme du Gryffondor, le dragon s’en était sortit sans aucun mal ! Encore heureux, sinon ce n’était pas GRC qui risquait de mourir, mais bien Tomas !
« Euh, nausées et quand j’éternue, il y a des étincelles... J’ai cru que c’était mon don... Euh... Non, je crois pas... C’est un truc moldu ça, non ? »
Bah oui, Haven était lui aussi à côté de la plaque parfois... Si pour Tomas, c’était avec les Tamagotchis, et bien Haven lui, c’était avec le monde des moldus ! C’est pour cela qu’il comptait passer une ou deux années en faculté moldue, et apprendre l'anthropologie, pour se familiariser avec le monde des moldus... Comme ça au moins, il le comprendrait un peu mieux... Bien sûr, cela serait étrange et compliqué au début, mais il avait l’espoir de réussir... Alors il réussirait, non ?
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La dragoncelle Jeu 17 Fév - 14:43 | |
| Rares étaient les fois où Julien avait plus de travail qu'il n'avait de bras. Ca faisait vraiment bizarre de voir autant de monde au sein de l'infirmerie qui n'avait jamais paru aussi petite. Bon, bien sûr qu'il ne fallait pas croire un seul instant qu'il était enc olère ou ce genre de connerie hein, c'était bien loin d'être le cas et en faite, le pire, c'était surtout que l'on ne pouvait pas vraiment dire qu'elle était du genre à vouloir se prendre la tête avec tout ça, bien loin de là d'ailleurs. Enfin bon il ne fallait pas, pour autant, se mettre à penser un seul instant que ouais, il allait se relever ou une autre connerie de ce genre, ce n'était pas comme ça que les choses marchaient, voilà tout. Enfin bref, au final, c'était la dragoncelle qui avait pris place à Poudlard. Et bien que les choses soient ben loins d'être simples, il était clair qu'il ne fallait surtout pas que tout soit trop difficile ou ce genre de connerie, oui voilà. Les choses n'étaient pas toujours faciles et au final, et bien ouais, on ne pouvait pas vraiment dire que tout n'était pas compliqué. En faite, il était surtout très prise de tête d'essayer de penser comme ça et pour cette raison, ça ne servait à rien. Le jeune homme se donna une gifle mentale et reprit doucement ses esprits. Il n'y avait décidemment rien de mieux à faire alors bon, pourquoi se serait-il donc pris la tête avec tout ça.
En plus de ça, il avait du travail à gogo. Pomfresh ne pouvait décemment pas s'occuper de tout le monde, alors il fallait bien qu'il intervienne, lui aussi. Quoi de plus normal, d'ailleurs. Il ne fallait pas qu'il se fasse avoir non, pas un seul instant, il en était tout simplement hors de question, en faite. Enfin bon, au moment où Pomfresh se mit à quitter l'infirmerie et qu'il le laissa là, tout seul, les choses devinrent directement plus compliquées. Bon, okay il n'y avait pas 36 patients. Pour le moment ils n'étaient que trois. Mais déjà, voir trois personnes avec la même maladie, ça rendait les choses plus difficiles à gérer. Et en faite, Julien avait toujours aimé grossir les choses, c'était aussi simple que ça. En faite.
Enfin bref, il s'approcha doucement de la première patiente, Giada Rowle. Cela faisait bizarre, à chaque fois, de soigner des élèves. En faite, lorsque l'on y regardait de plus prêt, même si bien sûr, Julien prenait doucement des années, il n'en restait pas moins un jeune gars qui aidant les gens oui voilà, c'était aussi simple que ça, il n'y avait rien de plus à en dire de toute manière. C'était aussi simple que ça, d'une certaine manière, d'ailleurs. Un soupir s'échappa doucement de ses lèvres, alors qu'il distribuait les potions qu'il était temps, pour eux, de prendre. Cela pouvait sembler ridicule, mais est-ce que cela l'était vraiment ? C'était là, qu'il fallait trouver la bonne question, en faite. « Je suis conscient que les choses sont loin d'être faciles, mais vous savez, la dragoncelle n'est pas si catastrophique que ça. De nos jours, nous parvenons à vraiment bien la soigner ! Et surtout, ne vous inquiétez pas, ça vous va bien la peau verte ! ». Il essayait de détendre l'atmosphère bien sûr, mais c'était loin d'être facile, malgré tout, même s'il essayait à tout moment de tout faire pour détendre l'atmosphère, c'était vraiment loin d'être facile. Mais ce n'était qu'un malencontreux détail hein. Et en plus de ça, c'était bien loin d'être facile, les gens n'étaient pas toujours à même d'aider les gens et ne semblaient même pas en avoir vraiment la capacité. Ridicule hein ? Oui, on en avait parfaitement conscience, en faite. Enfin bref.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La dragoncelle Ven 18 Fév - 15:21 | |
| Pourquoi fallait-il toujours que les pires galères lui tombent dessus ? Après avoir dû demander de l'aide à De Busworth, il pensait vraiment avoir vu le pire. Mais non, maintenant il fallait qu'il attrape la dragoncelle et qu'il se retrouve coincé en quarantaine à l'infirmerie, avec Giada. Et Haven aussi, encore heureux. Il ne manquerait plus que Griffins se pointe et l'Allemand vivrait son pire cauchemar. Merlin, il ne voulait pas parler à Giada, et voilà qu'il était enfermé avec elle ! Soucieux de limiter tous contacts, il se plaça à côté de Haven (qui était un véritable ami, lui) et évita consciencieusement le regard de la brune. Il s'adressa au Gryffondor mais ce fut Giada qui lui répondit, ce qui le fit soupirer d'agacement. En fait ce n'était pas tellement le fait qu'elle lui parle, merci, il pouvait supporter ça, mais plutôt le délai qu'elle annonça. « Deux jours ?! Pas question que je reste ici pendant deux jours. » déclara-t-il avec entêtement. Et il y avait comme un "avec elle" suspendu dans l'air, mais il ne vit pas d'intérêt à le prononcer à haute voix.
Tomas fronça les sourcils lorsque Haven se pencha vers lui pour lui faire part du fait que Giada était à l'origine de l'épidémie. Coup monté ! Comment avait-elle réussi à attraper la dragoncelle ?! Décidément, rien n'était impossible à cette fille. « Oh bon sang. » souffla-t-il dans un soupir, luttant toujours contre les vertiges. Il ne lui parlait plus, et elle avait quand même réussi à le fourrer dans une nouvelle galère ! C'était comme une malédiction... Mais comprenant la réticence de Haven à désigner officiellement Giada comme source de l'épidémie, l'Allemand se tut, fermant les yeux pour essayer de se reposer un peu.
Mais le Serdaigle fut dans l'incapacité de se détendre, ne fut-ce qu'un instant. Giada était lancée, et à présent elle ne s'arrêtait plus. Elle s'agitait, elle parlait à une vitesse impressionnante, et les deux bruns étaient passablement dépassés par ce brusque revirement d'attitude. Et, comble de l'ironie, l'Italienne s'adressa directement au Bleu et Bronze, qui arqua un sourcil, se demandant si elle était sérieuse. « T'es incroyable toi, j'en reviens pas... » commenta-t-il en la dévisageant quelques instants, avant de finalement s'en détourner, bien décidé à ne plus lui adresser le moindre mot. Il en avait assez de parler, de s'expliquer. Il en avait juste marre. Et le plus frustrant dans cette histoire, c'est qu'elle l'avait trahi sans une once d'hésitation et ne semblait pas s'en formaliser à présent. Comme si elle pouvait raconter ce qu'elle voulait à qui elle voulait, sans même se soucier des conséquences. Il refusait de faire comme si de rien n'était, parce que ce n'était pas un jeu, et il était temps qu'elle s'en aperçoive, et tant pis si ça devait faire mal. Mais il hésitait à exprimer tout le fond de sa pensée parce qu'en l'occurrence il était vraiment épuisé et qu'il lui était déjà difficile d'aligner trois mots sensés.
Le brun laissa Haven et Giada discuter de leurs symptômes, peu désireux de prendre part à la discussion. Il détestait les gens qui boudaient, de tout son cœur, alors il décida de dire carrément ce qu'il pensait à la Gryffondor, une bonne fois pour toutes, et ensuite peut-être qu'elle le laisserait enfin en paix. Mais au moment où il se tourna à nouveau vers les deux autres, l'assistant de l'infirmière fit son apparition et leur donna les potions qu'ils devaient prendre. Tomas but silencieusement la sienne, grimaçant un peu à cause du goût et ne trouva même pas de quoi simuler un sourire à la blague de l'infirmier. De toute façon il n'était pas du genre à faire semblant, alors, à quoi bon. Et en parlant de ça, il était temps de crever l'abcès. « Giada je ne veux plus te parler, alors arrête de m'adresser la parole d'accord ? Si tu n'es pas capable de réaliser que ce que tu as fait était mal, c'est qu'on n'a définitivement plus rien à se dire. Je te faisais confiance, je crois que c'était une erreur. » dit-il à l'attention de la jeune fille, un air impassible sur le visage. Et tant pis si c'était dur à encaisser pour elle, elle avait bien failli foutre en l'air son couple après tout. Il était son ami, son meilleur ami, mais là, il n'était plus très sûr de vouloir occuper ce rôle, plus du tout sûr.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La dragoncelle Ven 18 Fév - 22:03 | |
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Giada était contente de voir Haven et Tomas, bien qu'ils ne lui parlaient pas beaucoup. Julien arriva vite pour leur donner leurs potions.
- Merci Julien ! Dit-elle tout en faisant un tout petit sourire au jeune homme.
En avalant la potion, Giada grimaça à cause du goût horrible que cela avait. A peine Julien était-il repartit que Tomas commença à parler à Giada. Lorsqu'il commença à parler, elle pensa qu'il ne lui en voulait plus au point de ne plus lui parler, cependant elle comprit que c'était tout le contraire et elle perdit son sourire.
- Je sais que ce que je n'aurais jamais du déduire des conclusions si vite et que je t'ai déçu, et je le regrette ! J'aurais du venir t'en parler dès que j'ai appris cette rumeur. Et ce n'est pas comme si je l'avait dit à tout le monde volontairement... J'étais dans la salle commune, demande à Haven ! Je ne l'ai pas fais exprès... C'est vrai que je me suis mise en colère, et je n'aurais pas du, par contre, je n'ai jamais voulu te causer du tord.
Giada fit une courte pause et elle continua ce qu'elle était entrain de dire, tout en retenant difficilement ses larmes. Elle chercha ce qu'elle pourrait dire, tout à fait consciente que peu importe ce qu'elle dirait, ça ne changerait rien à ce qu'elle avait fait. Et elle se détestait d'avoir agit ainsi. Elle venait de comprendre à quel point elle avait déçu son meilleur ami.
- Et je m'excuse d'être lunatique, capricieuse, extravagante, d'avoir des idées toujours plus farfelues les unes que les autres, de parler beaucoup, de toujours trouver le moyen de faire une bêtise, et d'énerver tout le monde à chaque fois que je parle. Je ne suis pas un cadeau, au contraire, et j'en suis désolée.
Giada réussit à sourire tristement et elle baissa la tête, un peu honteuse aussi. Elle était tout à fait consciente qu'elle n'était pas facile à vivre.
- Je voudrais me racheter mais je ne sais pas quoi faire pour y arriver... Et c'est vrai, je regrette ce que j'ai fais, je te le promet, je voudrais que tu me pardonnes et puis... Je ne suis pas idiote, je sais bien que tu m'en veux tellement que peu importe ce que je pourrais faire ça ne va jamais être suffisant pour que tu acceptes de me pardonner...
Giada venait de comprendre que Tomas ne pourrait pas la pardonner comme ça. Elle pensait que tout redeviendrait comme avant qu'elle ne dise ce qu'elle a dit dans la salle commune, et qu'elle comprenait, un peu tard, qu'elle avait exagéré.
- En tout cas, j'ai fais une bêtise, c'est vrai... Cependant, j'ai toujours été là pour t'aider...
Giada faisait référence au jour où elle avait cherché à l'aider, quand Helena avait voulu le laisser tomber, et elle réalisa que ce n'était certainement pas suffisant. Elle se tourna dans son lit, faisant dos aux deux garçons. Elle était vraiment idiote et, l'un comme l'autre, il devaient tous les deux lui en vouloir. Giada commença à pleurer, un peu, et elle voulait plus que tout que ni l'un ni l'autre ne la remarque.
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| | | | Haven Clarks
Parchemins : 546 Âge : 14.02.84 ;; 33 ans Actuellement : Professeur de Vol sur Balais Points : 0
Ξ Sujet: Re: La dragoncelle Sam 19 Fév - 12:28 | |
| Madame Pomfresh était partie après lui avoir donné une première potion, Tomas était arrivé, Giada parlait comme jamais, puis se fut au tour de Julien Montgomery d’arriver. Un Montgomery qui était sûrement affilié aux Clarks à un degré bien lointain suite au mariage d’Ashaiah, mais soit. Il était l’assistant de Madame Pomfresh, et venait leur donner un nouveau lot de potion... Génial ! Et si en plus ils devaient réellement rester deux jours ici, Haven allait tourner chèvre... Il éternuait encore, sans se brûler les mains pour autant... A force de jouer avec le feu, il fallait croire que ce dernier ne lui faisait plus rien et qu’il était immunisé... Il ne pouvait pas en dire de même des mouchoirs qu’il prenait à chaque éternuement, et qu’il réduisait en petits tas de cendres...
Alors que Julien essayait tant bien que mal de les rassurer, comme quoi ce n’était pas si catastrophique que cela d’avoir la Dragoncelle et patati, Haven rigola bien moins quand Julien parla de peau verte... VERT ? Il n’était pas vert ! Il ne faisait qu'éternuer en cramant tout sur son passage, il était fiévreux et nauséeux, mais il n’était pas VERT ! Il était Anis, et franchement, c’était une honte de ne pas savoir faire la différence ! Sa peau avait une couleur tout à fait normal, ou alors ses yeux lui jouait des tours pour qu’il ne s’inquiète pas de trop... Le Rouge et Or se renfrogna donc, prenant la potion que lui tendait l’assistant de Madame Pomfresh sans rechigner -il n’avait pas le choix de toute manière, s’il voulait guérir- et esquissa un signe de dégout en avalant la mixture... Non, ce n’était pas très bon ça...
Alors qu’il s’enfonçait un peu plus sous ses couvertures, car la fièvre le rendait frileux, Haven entendit Giada, parler, encore et encore. Tomas lui avait clairement dit ce qu’il pensait, et d’un côté, Haven trouvait qu’il avait raison de faire la tête... Lui même n’avait pas cru à cette rumeur stupide, mais lui au moins, n’en n’avait parlé à personne... Et certes, Giada n’avait pas gueulé la rumeur dans la salle commune de Gryffondor, mais elle l’avait dit relativement fort... Certains élèves présents l’avaient donc entendu et comme tout le monde le sait, les murs de Poudlard ont des oreilles... Cependant, l’anglo-américain préférait rester hors de cette dispute. Giada et Tomas étaient meilleurs amis, ils sauraient passer au-dessus de tout cela... Mais ils leur faudrait du temps...
Le brun décida donc de faire semblant de dormir... Oui, c’était sûrement la meilleure des choses qu’il devait faire ! Et puis en plus, plus Giada et Tomas se disputaient, plus il avait mal a la tête... C’était balo, oui, mais si ses deux amis pouvaient se taire et être réellement malades et donc hors-services, comme lui l’était... Oui, ça lui ferait des vacances!
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La dragoncelle Mer 23 Fév - 22:57 | |
| Tomas ne pensait pas qu'en exprimant clairement sa façon de pensée, il allait déclencher l'ouragan Giada. Cela dit, ce n'était pas l'ouragan habituel: cris, indignation, mouvements désordonnés. Là c'était plus... Beaucoup de mots (comme toujours) et... Tristesse ? Le Serdaigle ne se doutait vraiment pas qu'elle allait se mettre dans tous ses états comme ça. Et Haven, lui, semblait avoir décidé que cet instant était pile poil le bon pour piquer un roupillon, ou au moins faire comme si. Bonjour la solidarité ! Devant le flux de paroles, le brun sentit revenir ses vertiges et il déglutit. « Giada parle moins vite... » marmonna-t-il en portant la main à sa tête endolorie. Tâchant d'intégrer les paroles de la Lionne, il se décida à l'interrompre. « Oui, tu aurais dû venir m'en parler dès que tu as eu vent de cette rumeur. Que tu aies eu un doute, ça je peux l'accepter, mais il aurait suffi que tu viennes directement me voir ! Et le beugler dans votre salle commune franchement... Alors qu'Helena aurait très bien pu être là... » commenta-t-il amèrement, plus vraiment sûr d'être en colère à présent. Il était juste déçu, il n'arrivait pas à éprouver quoi que ce soit d'autre.
Lorsqu'elle commença à énoncer tous ses défauts (ou du moins ce qu'elle pensait être ses défauts), l'Allemand eut du mal à ne pas sourire. Ce n'était vraiment pas le moment mais... D'un il se demandait comment elle avait pu lui sortir une liste aussi complète d'une traite. Forcément, ça voulait dire qu'elle y avait déjà réfléchi, et il ne pouvait s'empêcher de trouver ça drôle. Est-ce qu'elle avait pris des notes, ce genre de choses ? Et puis, de deux, elle avait tort, aussi. Mais il se doutait qu'elle ne s'attendait pas à le voir sourire dans un moment pareil, alors il tâcha de reprendre son sérieux. « Tu... n'as pas tort sur certains points. Mais au final, tu te trompes quand même. Tu n'énerves personne à part moi Giada et... si tu étais si insupportable je n'aurais jamais été ton ami. » répondit-il avec hésitation. Il ne comprenait pas pourquoi elle généralisait son discours, comme si cela voulait dire qu'elle était haïe de tous finalement. Il ne s'agissait que d'eux en l'occurrence, du moins de ce qu'il en savait. Et il n'était pas non plus question de la descendre le plus possible. Il ne voulait pas qu'elle soit triste, il voulait juste... qu'elle comprenne.
L'Italienne lui parla ensuite de pardon et le brun l'observa d'un regard indéchiffrable, pas vraiment sûr de ce qu'il convenait de dire pour le coup. Elle se détourna ensuite de lui, et il se sentit mal, parce qu'il avait très bien vu les larmes dans ses yeux, et qu'il ne voulait pas être responsable de son chagrin. Mais ce qu'elle avait fait restait mal. Impossible de dire le contraire, impossible de revenir en arrière. Seulement au final, tout s'était arrangé avec Helena, alors la trahison de Giada n'avait pas été si décisive que ça. Soupirant, il sauta hors de son lit, dépassa celui de Haven qui se montrait toujours aussi silencieux et alla se poster près de celui de Giada, qui pleurait, comme il l'avait prédit. Mal à l'aise, il se racla la gorge. « Ne pleurs pas Giada... C'est vrai que je t'en veux, parce que tu es ma meilleure amie, et que je comptais sur toi pour t'adresser à moi sans hésiter s'il y avait le moindre souci... Mais c'est pas grave, ok ? Les choses se sont arrangées avec Helena et... je te pardonne. Après tout je n'ai pas toujours été parfait moi non plus... » dit-il d'une voix douce, se sentant particulièrement gêné. Il ne savait pas gérer une fille qui pleure, il ne savait pas quoi faire. Déjà qu'une fille en temps normal, c'était difficile, mais en plus si elle pleurait... Tapotant maladroitement l'épaule de la brune, il lui adressa un sourire contrit. Envers et contre tout, elle restait sa meilleure amie.
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Ξ Sujet: Re: La dragoncelle | |
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