Panser mon coeur blessé [PV]

Il voulait oublier sa sœur, voilà le grand projet de Camille dernièrement. Il voulait tellement penser à d’autres filles qu’il était bien décidé à passer à l’attaque. Comment et avec qui, il n’en avait strictement aucune idée, en tout cas pas avec Alix puisqu’elle n’avait toujours d’yeux que pour son frère et que de ce côté-là aussi, inconsciemment, il s’était fait une raison. Mais des filles, il y en avait des tas un peu partout dans l’école, beaucoup de jolies en plus de ça, enfin, c’était surtout qu’en réalité, Camille n’était pas si difficile qu’on pourrait le penser.

Ce jour là, le plus jeune des Moreau réfléchissait donc au sujet de sa vie sentimental (grand sujet s’il en est) mais aussi, car c’était lié, à Nina. Qu’est-ce qu’elle penserait de tout ça une fois que ce serait fait ? Bweh… de toute façon, il fallait encore que ça se passe et il avait des doutes sur la question. Il était tellement peu doué dans les relations humaines qu’il se demandait bien s’il allait arriver à se lancer avec une fille, peu importe laquelle. Après tout, il n’était naturel qu’avec un très petit nombre de personne, quatre en fait, Lorenzo, son meilleur ami, Nina, sa sœur adorée, Hugh, son grand frère de sang, et enfin Alix, sa complice du crime. Cela ne faisait pas beaucoup de monde et il se doutait comme on se doute d’une évidence qu’on ne veut pas s’avouer consciemment qu’il commencerait par quelqu’un qui était plus ou moins proche de ce petit cercle là. De fait, lorsque Estelle entra dans la salle commune quasiment vide à cette heure de l’après midi, il réalisa que ce n’était pas si compliqué qu’il le pensait. Les copines de Nina étaient des gentilles filles (si on exceptait qu’elles monopolisaient sa déesse personnelle un peu trop souvent) et Estelle était bien mignonne… tout à fait son genre, si on considérait qu’il en eut un. Décidant de tenter le tout pour le tout, Camille se releva (il s’était en effet couché de tout son long sur le canapé de la salle commune) et sourit à Estelle. Première exclusivité, normalement Camille ne souriait jamais à la jeune fille, c’était logique puisqu’il la considérait comme une intruse !

Néanmoins, là, non seulement il lui souriait mais en plus il la fixait d’une étrange intensité. « Salut Estelle » Il lui fit de la place sur le canapé. Nina allait le tuer. Bien, ça lui ferait les pieds. De toute façon, Camille n’était pas du genre gentil ou tendre, pas du tout même… et il vivait mal son amour blessé pour sa sœur… alors draguer la meilleure copine de Nina, c’était une solution comme une autre pour panser les blessures de son cœur, non ? Avec un peu de chance, ainsi, Nina comprendrait enfin ce qu’il pouvait ressentir.

« Tu veux du chocolat ? » Lui demanda-t-il alors, toujours avec ce même sourire suspect. La drague et lui, ça faisait deux en ce qu’il était novice, mais mieux valait une approche plus ou moins directe (parce que vous me direz qu’il y a plus direct que de proposer du chocolat) parce qu’il avait peur de ne pas bien être compris s’il faisait dans la subtilité…

Il y avait une chose qu’elle redoutait c’était que son grand frère sorte avec une fille. Ce qui c’était produit pendant l’été. Il était tout à fait normal pour un garçon de 18 ans de fréquenté des filles. Par contre, jamais la Canadienne avait avoué que celui qui occupait son cœur était justement son frère, même pas Nina, ni Maybel. C’était la tout première fois que son frère lui avouait qu’il aimait une autre fille qu’elle. La jeune fille savait que Stella n’était pas la première copine mais cette fois, elle l’avait mal digéré comme le fait de savoir que May trouvait son frère de son goût. En gros, la jeune fille commencée sa nouvelle année avec la tristesse au cœur. Celle de ne pas être la première dans le cœur de son grand frère. Heureusement, la joie de vive et l’énergie de sa meilleure amie avait réussis à chasser le gros de cette pleine d’amour.

Le mois de septembre avait laissait la place à celui octobre. C’était le mois préféré de la Canadienne à cause qu’il pouvait encore y avoir du temps chaud, comme l’été des indiens et le changement de couleurs des arbres. Bon, se n’était pas comme au Canada, mais sa restait son mois préféré a cause de sa fête qui approchait à grand pas. Son cours d’étude des Runes venait de se terminer en cette après-midi douce. Elle ne s’en plaignait pas d’ailleurs. Chargé de son dictionnaire des runes, sous son aisselle, le sac sur l’épaule, elle rentra dans la salle commune de Gryffondor. Lorsqu’elle passa la tête du couloir, la jeune fille libéra ses cheveux bruns-cendré de la natte qu’elle avait fait plus tôt dans la journée. Ils tombèrent en cascade sur ses épaules et jusqu’au milieu de son dos car, elle avait les cheveux très long. La pièce circulaire était quasiment vide à l’exception de Camille Moreau dont elle vit apparaître la tête du canapé. Le geste qu’elle venait de fait n’avait surement pas échappé au garçon car elle l’avait fait au moment ou il la salua.

Une chose qu’elle remarqua fut le sourire et le regard du jeune garçon. Aussi étrange que sa puisse paraître, Estelle avait toujours senti un certain malaise en présence du frère de sa meilleure amie. Jamais elle n’avait réussit en deux ans et quelques mois à avoir une conversation autre que les échanges polies normaux entre deux personnes ni même à créer un début d’amitié. Même si la jeune fille était tout même quelque peu sociale (pas aussi sauvage antisocial que Logan XD), elle était réservé en se qui concerne sa vie privé. Il y avait même certaine chose que Nina ignorait donc se fameux sentiment de malaise en présence de Camille. Elle regarda le jeune homme avec une certaine méfiance car en plus du sourire et du regard, il lui proposa du chocolat tout en lui faisant une place sur le canapé.

« Bonjour Camille » dit –elle en enfant bien élevé qu’elle était. Estelle s’approcha du garçon qui avait changé durant l’été. La jeune fille déposa son dictionnaire des runes sur la table d’appoint ainsi que son sac au sol. « J’accepte volontiers ». Répondit la jeune lionne avec un beau sourire. Pour l’amour du ciel, que se passe t-il pensa la lionne. Rien de mieux pour l’amadouer que du chocolat (Fille a chocolat XD). Bon c’était du facile pour Camille. Il y avait une chose sur laquelle Estelle était bien naïve, c’était la drague, les messages subtile de l’amour, en gros tout se qui concerne de loin ou de proche, les relations amoureuse.

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Pour avoir changé, Camille avait bien changé ! Physiquement déjà il n’était plus le petit garçon qu’il avait pu être autrefois, contrairement à Hugh qui avait toujours été grand, Camille était entré à Poudlard avec des centimètres en moins par rapport à ses camarades et une bouille encore très enfantine. Il avait commencé à grandir avant leur deuxième année et son visage s’était durci durant les vacances, marquant le début de son adolescence. Maintenant, il était grand, plus que la plupart des filles de taille moyenne en tout cas et il continuait à pousser. Quant à ses cheveux, ils étaient toujours aussi noirs et tombaient en mèches sombres autour de son visage pâle, encadrant un regard bleu ciel habituellement froid, mais pour l’heure plutôt perçant. Camille savait qu’il commençait à plaire aux jeunes filles, il l’avait bien remarqué et il avait des oreilles pour entendre les chuchotements des bécasses, il fit donc son plus joli sourire à Estelle – celui qu’il réservait habituellement à Alix ou à Nina – et se pencha pour lui tendre le chocolat. Geste inutile, il aurait pu se contenter de tendre le bras, mais avouez que cela aurait été nettement moins drôle et efficace dans ses plans d’action. Les raisons de Camille pour draguer Estelle étaient mauvaises, il le faisait parce qu’elle était déjà proche de son cercle de par sa sœur, parce qu’aussi elle était la meilleure amie de Nina et que ça ne ferait que plus mal à celle-ci qu’il ait choisi Estelle pour la remplacer. Camille n’était pas quelqu’un de gentil, c’était un fait absolu que tout le monde ignorait simplement parce qu’il n’aimait pas se faire remarquer et parce qu’aussi il se montrait toujours (avant ce soir là du moins) aussi gentil qu’un bisounours avec Nina… mais il était blessé, pour des raisons que nous connaissons, à savoir qu’il avait sincèrement aimé sa sœur mais qu’il avait du y renoncer (entre autre parce qu’elle l’aimait comme un frère pensait-il), et des raisons qu’on connaît moins, à savoir qu’il ne sait pas qu’il aime aussi Alix et qu’il complexe inconsciemment sur son âge.

« Tiens. » Lui dit-il enfin en lui donnant le chocolat qu’ils mangèrent quelques secondes en silence. Ensuite, il se retourna vers elle et remarqua une légère marque de chocolat sur les lèvres de la jeune lionne. Il s’approcha et la retira du pouce, frottant avec douceur. L’idée lui vint que c’était un geste qu’il avait souvent fait avec Nina, qui se moquait pas mal d’avoir des traces de chocolat autour de la bouche tant qu’elle n’avait pas fini de le déguster… mais il chassa cette pensée, ce n’était pas du tout le moment de penser à sa sœur. Camille savait que pour arriver à un objectif, il faut éviter de se disperser. « Dis, est-ce que je peux t’embrasser ? » Voilà, ça au moins c’était fait. Il craignait un peu sa réponse mais au moins ils ne tourneraient pas autour du pot pendant des siècles, ce qui aurait fini par lui taper sur le système. Oui, Camille est plutôt patient normalement, mais là on entrait dans un domaine de compétence qui le dépassait.

Estelle avait changé depuis son arriver à Poudlard. Par contre c’était moins frappant que le jeune homme qui était près d’elle. Physiquement, elle avait grandis un peu. Bon elle restait tout même petite pour son âge, mais pas au point de la comparé à un nain. Son visage perdait tranquillement se côté enfantin et ses cheveux toujours aussi bouclé et long. D’ailleurs, il devenait toujours aussi châtain l’été pour devenir brun pendant l’hiver. L’ambiguë de ses cheveux était un aspect de son physique qu’elle adorait. C’était psychologiquement qui y avait eu un changement majeur. Elle n’était plus aussi froide et méfiante envers l’univers entier. Elle avait tourné la page, sur le divorce de ses parents pour avancer vers l’avant dans le monde magique qui était le sien. Elle souriait plus facilement et dégageait une joie de vivre. Poudlard était définitivement magique dans tout les sens du terme.

Estelle qui s’était assit près de Camille, ressentait à présent le malaise dans son ventre. Elle essaya de ne pas trop écouté les nœuds et la chatouille de son ventre et lorsque Camille se pencha près d’elle pour lui tendre la boîte de chocolat, son cœur s’affola. Imaginez de seconde, se que pouvait ressentir la lionne, quand en près de deux ans et quelque mois, n’avait pas réussit à sympathisé avec le frère de sa meilleure amie et que du jour au lendemain, elle se retrouvait à manger du chocolat avec. C’était intense pour elle. Bon, Estelle ne se doutait pas une seconde que son profond malaise était du a une certaine attirance pour le jeune homme. Elle était trop jeune pour comprendre la complexité des sentiments d’amour et attirance vis-à-vis un garçon.

« Merci! » dit-elle d’une voix teintée du certain malaise qui était très perceptif par le jeune lion. Elle prit un morceau, et le dégusta avec plaisir. En plus il arriva se qui arrive souvent dans tout situation romantique et très fréquemment des les films à l’eau de rose. Estelle avait un peu de chocolat sur la lèvre inférieur. Avant même qu’elle puisse réagir. En réalité, Estelle ne s’en était pas aperçut puisqu’elle ne trainait pas un miroir avec elle comme bien des filles. De son pouce, Camille retira le chocolat de sa lèvre se qui surprit et figea la jeune fille. Un frison lui parcourra le corps de la tête jusqu’au pied En fait, lorsqu’elle passait ses vacance ou Canada, il arrivait que son frère utilise se geste. Mais là, c’était un autre garçon et en l’occurrence le frère de Nina. Des ses yeux bleus foncés, elle regardait Camile la bouche entrouverte par la surprise du geste. Par contre, la jeune fille n’était pas ou bout de ses surprises. Il lui demanda la permission pour l’embrassé. C’était trop émotion, trop d’émotion inconnue et étrange, même avec Thomas avec n’avait pas ressenti ça. Elle se leva rapidement et se retourna vers Camille. Après quelques minutes de silence. Estelle regardait toujours Camille surprise d’une telle déclaration. Estelle n’était pas au courant des nouvelles résolutions du garçon comme l’aurait t-elle pu le savoir d’ailleurs.

« Je comprend pas… » marmonna t-elle toujours sous le choc. Elle avait chaud très chaud même. Sa bouche était toujours entrouverte et tremblait légèrement. Son cœur débattait à la folie sans comprendre pourquoi. Elle était planté debout telle un arbre solidement enraciné ne sachant quoi faire. L’amour et tout se qui l’entour et elle, c’était deux…

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« Qu’y a-t-il à comprendre ? » répondit Camille l’air de ne pas du tout douter de lui. En fait, il n’était pas certain que ce qu’il était en train de faire soit 1) très sain, 2) une bonne idée, mais maintenant qu’il avait commencé, il aurait ce baiser coûte que coûte ! Se levant souplement, il se mit devant elle, les mains dans ses poches, l’air de ne pas y toucher. Pourtant, son regard en disant long… Ses prunelles azures étaient fixées avec intensité sur Estelle qu’il semblait sonder au plus profond de son être. Il avait décidé qu’il l’aurait et quand Camille voulait quelque chose, il l’obtenait. Ce n’était pas de la prétention de sa part, seulement un peu de réalisme, s’il avait pensé n’avoir aucune chance avec Estelle, il n’aurait pas essayé, mais il sentait qu’il y avait une faille dans son comportement, et qu’il pouvait s’y engouffrer. Se baissant un peu pour être à hauteur (Camille grandissait un peu plus chaque semaine, il était devenu bien plus grands que les filles de son âge), il lui sourit, un sourire qui avait quelque chose de rassurant et qui contredisait la lueur décidée de ses yeux.

« Ne prends pas cet air de biche effarouchée, je ne vais rien te faire, sinon je ne t’aurais pas demandé l’autorisation. » Son sourire s’élargit. Il voyait d’ici la tête de Nina s’il avait fait une chose pareille ! Il aurait sûrement appris ce qu’était la douleur et, non, ça n’aurait pas été très drôle. Pour qu’on ne puisse pas lui reprocher son comportement avec la meilleure amie de sa sœur, il fallait qu’elle soit consentante, et il avait bien l’intention de faire en sorte qu’elle le soit. « Mais pourquoi ne me la donnerais-tu pas ? Tu ne me trouves pas séduisant peut-être ? » Il fit mine de paraître soucieux à ce sujet alors qu’en réalité il s’en moquait. Il n’était ni plus beau, ni plus moche qu’un autre à Poudlard selon lui, mais il entendait assez jaser les filles dans les couloirs pour savoir que trop d’assurance lui nuirait, il fallait qu’il fasse comme si il craignait vraiment qu’il ne lui plaise pas… Ceci dit, Camille ne voyait pas quoi ajouter dans ce registre, alors il se contenta d’attendre la réponse, laissant seulement sa main quitter sa poche pour aller effleurer le dessus de la main qu’Estelle laissait pendre à son côté.

« Dis moi… pourquoi ce serait non ? Personne ne pourrait te le reprocher, personne ne le saura même, et moi j’ai très envie de goûter tes lèvres, tu dois avoir le goût du chocolat. » une lueur amusée accompagna cette fois son sourire, c’était ridicule cette phrase, et il n’aurait jamais cru les prononcer un jour, pour autant, il ne pouvait qu’admettre que c’était vrai. Il avait envie de l’embrasser, de la goûter, certes c’était essentiellement pour prendre une revanche silencieuse sur le destin, mais pas seulement, maintenant il le voulait vraiment… Et elle aurait vraiment le goût du chocolat puisqu’elle venait d’en manger. Comme quoi… toute mièvrerie a toujours un fond de vérité !

Jamais au grand jamais elle n’avait pensée une seule seconde que le frère de sa meilleure amie s’intéressait à elle. Preuve que son imagination n’était pas aussi fertile qu’elle le pensait (Difficile lorsqu’on ne pense pas aux histoires d’amour) Qu’est qu’il y avait de difficile a comprendre? Techniquement, il n’avait rien à comprendre. « Rien » marmonna la jeune Canadienne. Par contre, une telle question est-ce que sa se demandait réellement. Lorsque Thomas lui raconta son premier baisé, l’évènement c’était produit naturellement. Sans demande! Dont dans la tête de la lionne une premier baisé sa se passa quand sa avait lieu d’être, tout naturellement sans rien ajouté d’autre. Alors pourquoi Camille lui demandait-il? C’était une tempête d’émotion qui se produisait en elle. Les émotions qu’Estelle ne connaissait pas. D’ailleurs pour emballer à tempête d’émotion et incertitude, le jeune homme se leva. Avec un de ses sourires mais l’étincelle dans ses yeux disait autres choses qu’elle n’arrivait pas à comprendre mais qu’elle avait déjà vu dans le regard de sa sœur. Camille enchaina avec des propos que la jeune lionne prit très mal. Elle avait vraiment l’aire d’une biche effarouchée? Mais le garçon continua sans lui laissé le temps de répliqué sur le pourquoi elle ne l’embrasserait pas et sur son apparence.

« Merci pour la comparaison! » dit-elle agacé avec un regard qu’on connaissait peu pour la lionne (sauf pour sa famille) Un regard de frustration. Elle prit une grande respiration détacha sa cravate de son uniforme et reprit avec une voix qui exprimait le malaise face a se qu’elle allait dire. « OH! Camille, tu es … tu es…» Elle ne savait pas comment le décrire. « Tu es… tu es…» Zut que c’était dure a dire. « Tu es séduisant! » Pour reprendre ses mots. C’était sincère mais se qui la rendait méfiante dans l’histoire c’est le changement radical de comportement de Camille Ses joues qui était d’un habituelle du beige très pâle prit une teinte de rouge. C’est qu’il était facile de faire rougir la jeune fille.

Enfin presque personne ne pouvait lui reprocher d’embrasser Camille. Sauf Nina, dont elle était certaine de passé un mauvais quart d’heure si l’histoire venait à ses oreilles de la blonde. Bon tôt ou tard, elle finirait bien par le savoir que son frère regardait d’autre fille qu’elle. Ce n’était pas par peur de la réaction de Nina, mais c’était se changement du garçon vis-à-vis elle dont Estelle ne savait pas trop comment réagir. D’ailleurs, Camille effleura sa main. Bien sur elle la retira par réflexe. Son cœur battait si fort qu’elle était certaine qu’il pouvait l’entendre palpiter dans sa poitrine. Bien sur, Estelle était à présent aussi rouge que les bractées des Euphorbiacées pulcherrima (Poinsettia) lorsqu’ils sont en fleurs.

« Pourquoi c’est non? C’est…. Camille, jamais depuis 2 ans et quelques nous nous sommes échangés les paroles autres qu’anodin! Je suis surprise…» dit –elle en regardant le jeune homme avec ses yeux bleus profonds. Estelle réalisa que le garçon qui était un habituel froid, était séduisant avec un sourire. Elle se secoua la tête pour chassé, cette idée de son esprit. Du point vu de Camille, c’était un drôle de comportement. Elle ne savait plus se qu’elle voulait. (Typique des balances! XD) De sa main droite, elle retira sa longue mèche qui était venus s’installé sur son visage et au fond d’elle, elle espérait un élève entre dans le dortoir pour les interrompes mais comme toujours, cela n’allait pas se produire évidement. Dont pour brisé le silence qu’il s’était installé (mais ou la musique douce pour se genre d’évènement?) elle parla : « Il était vraiment bon se chocolat!»

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Maigre progrès mais il avait quand même réussi à lui soutirer qu’il n’y avait rien à comprendre, elle se comportait d’une manière trouble qu’il pensait être à son avantage. Elle ne savait pas sur quel pied danser avec lui, ce n’était peut-être pas tout à fait un oui, mais ce n’était pas non plus un non. En la poussant un peu dans ses retranchements, il pensait qu’il avait sa chance. A raison ou à tord ? Seul l’avenir le dirait.

Il s’amusa sans le montrer qu’elle s’offusque de la comparaison, il aurait pu lui dire qu’elle se comportait comme une none aussi, enfin, il aurait pu trouver pire qu’une biche, c’était mignon non comme animal ? Elle n’avait peut-être jamais vu Bambi ! Et l’instant d’après, il savoura le fait qu’elle admette qu’elle le trouvait séduisant. Une nouvelle preuve, s’il en fallait, que tout n’était pas perdu, au contraire. « Bon, alors si je suis séduisant… » Le terme le fit tiquer cette fois, il ne parlait jamais de lui en ces termes d’habitude, pour la simple raison qu’il s’en fichait, mais là on parlait de séduction, donc forcément, le physique jouait. « Pourquoi ne pourrais-je pas t’embrasser ? » Question qui valait la peine qu’on y réponde, de fait, elle lui donna une explication qui se tenait mais que Camille ne trouva pas plus difficile que ça à démonter. Il y avait un million de bonnes raisons de vouloir embrasser une fille sans pour autant lui avoir tenu la jambe les deux ans auparavant. Puis c’était Camille Moreau quoi, pas le mec le plus sociable du monde !

« Et bien… parler n’est pas vraiment mon activité favorite, ça ne doit pas m’empêcher d’avoir des yeux pour voir que tu es mignonne. » Il réfléchit un quart de seconde avant d’ajouter. « Je pourrais te dire que je crève d’amour pour toi, mais ce serait mentir, je te trouve juste jolie alors j’ai envie de t’embrasser, ça ne va pas plus loin, mais qu’est-ce que ça fait ? Personne ne le saura, je peux te le jurer sur la tête de Nina si tu veux. » Il lui sourit à nouveau, sentant bien que quand il souriait, elle fléchissait dans sa réserve. « Tu n’as pas envie de savoir à quoi ça ressemble ? » Il s’approcha de la Gryffondor, glissa délicatement sa main dans sa chevelure et approcha son visage du sien, sans répondre au sujet du chocolat, mais répondant par un autre sourire, plus équivoque. Si elle ne le repoussait pas là, tout de suite, il allait l’embrasser sans attendre la permission. C’était un risque supplémentaire à courir, mais en était-il au premier aujourd’hui ? Ceci dit, il était sincère, il ne comptait pas spécialement s’en vanter (il n’est pas encore suicidaire, merci pour lui), s’il voyait ça comme une revanche, ce n’était pas pour autant qu’il allait chercher les ennuis. Ses lèvres à seulement quelques centimètres de Estelle, il lui murmura les vers bien connu de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, la scène où Figaro supplie Roxanne de l’embrasser (ce qui, manque de bol, n’arrivera pas puisqu’elle le prend pour Christian, mais bon, vous connaissez tous la pièce aussi bien que moi je suis sûre alors je ne vais pas vous bassinez avec ça), des vers plein de poésie et de séduction… Des vers pour conquérir Estelle, comme Cyrano Roxanne : « Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce? Un serment fait d'un peu plus près, une promesse Plus précise, un aveu qui peut se confirmer, Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer; C'est un secret qui prend la bouche pour oreille, Un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille, Une communion ayant un goût de fleur, Une façon d'un peu se respirer le coeur, Et d'un peu se goûter au bord des lèvres, l'âme! »

Fâcher, la jeune Canadienne la remercier de la comparaison qu’il lui avait faite. EN fait c’était plus le terme effarouchée qui l’avait accroché dans le commentaire de Camille. Simplement que la jeune fille ne connaissait pas la définition de se terme. Peut-être qu’un terme plus simple elle aurait saisis mais bon, l’anglais n’étant pas sa langue première (quoiqu’elle se débrouillait assez bien jusqu'à maintenant, Merci Nina!) il lui arrivait de pas comprendre certain mot. Après tout, elle n’avait pas un langage aussi poussé du jeune Moreau. Elle connaissait l’histoire de Bambi car elle était née dans le monde moldu ignorante de sa mère et elle était sorcière. Malheureusement, au moment du divorce la jeune ne pouvait pas apporter ses films préféré pour la simple et bonne raison que sa grand-mère ne possédait cet appareille moldu qu’il appelait une télévision. La question sur le physique de Camille, elle avait faire une gaffe de lui avoir avoué qu’elle le trouvait séduisant. C’était une erreur, une grave erreur.

« Bah, parce que tu es le frère de Nina et c’est ma meilleure amie! » dit-elle en se mordant la lèvre inférieur. Elle s’en voulait de pas avoir trouvez meilleure excuse que ça. Les mots de son frère tournait en boucle dans son esprit « On ne touche pas au frère de sa meilleure amie…» Comme un vieux film dont il ne restait qu’une scène de visible. Aux mots mignon, la fit rougit d’avantage. Thomas, lui répétait sans arrête. Sa sœur, lui disait le contraire – il va s’en dire que entre les deux sœurs c’était Azélie la plus belle. Estelle se trouvait jolie mais pas la bombe de son niveau. Elle était certaine d’avoir son charme mais était conscience que pas la première qu’on remarque parmi les filles. Par contre de se le faire dire par un autre garçon qui était par l’occurrence pas de sa famille, c’était valorisant. Un petit duvet que l’on prend bien!. Elle aurait bien répondu devant son activité préférée « tout le contraire de ta sœur » Mais le garçon ne lui donna pas le temps qu’il enchaîna en l’empêchant de répondre. Avec ses sourires, la lionne perdait ses moyens. Depuis quand ce faisait-il qu’elle perde ses moyens devant lui? Une autre chose qui la fatiguait la jeune sorcière. C’était curieux pour la jeune Canadienne. De savoir s’il elle voulait savoir c’était embrassé quelqu’un ça serait de mentir que le dire non. Juste que la jeune sorcière n’imaginait pas ainsi. Il faut dire qu’elle rêvait encore du prince charmant.

Pour faire changement, elle était sans voix. Camille s’approcha d’avantage d’elle. Délicatement, il passa sa main dans ses cheveux pour approcher son visage du sien. Elle pouvait à présent sentir le souffle de Camille. Pendant qu’il lui récitait du Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand (dont elle connaissait que très peu, elle avait entendu son frère lire une réplique pour Stella, au téléphone) dans un murmure que seule elle pouvait entendre. Estelle espérait désespérément que quelqu’un entre dans la salle commune. Puisqu’elle voulait que quelqu’un entre, il était certain que ça n’arrivera pas Et puis, depuis quand le jeune Camille Moreau était romantique? Lorsqu’il finit son extrais, toujours aussi proche d’elle, la jeune lionne hésita un quart de seconde de trop. Estelle qui était troublé par le jeune Camille, ne savait plus quoi faire en fait. Elle n’arrivait plus à choisir entre oui et non. Trop de question, trop d’émotion en même temps. Elle ne savait quoi choisir. Voici un enfant née sous le signe de la balance qui n’arrive pas à choisir entre deux possibilités. Camille se pencha d’avantage pour déposer ses lèvres sur celle de la Canadienne…

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Techniquement parlant, il n’était pas le frère de Nina, puisqu’ils ne partageaient pas le même sang… De fait, il n’était pas certain du tout que ça compte dans cette règle entre filles qui voulaient que les frangins soient intouchables. En plus de ça, même s’il avait vraiment été le frère de Nina, il ne voyait pas ce que ça venait faire là-dedans, Nina le prendrait mal si elle l’apprenait mais il y avait fort à parier que vu ce qu’il se passait en ce moment ce soit à lui qu’elle en voudrait, pas à Estelle. Après tout, c’est lui qui voulait embrasser la jeune lionne, pas l’inverse, pas au début en tout cas, parce que maintenant il la sentait partageait, une partie d’elle en avait envie, il en était à peu près certain. Non, en fait, il en était tout à fait certain.

« Je ne suis pas le frère de Nina, pas biologiquement parlant en tout cas. » Répondit-il donc après ce moment de réflexion, un léger sourire sur ses lèvres fines, un sourire presque amusé. Ensuite, il lui sortit le grand jeu, y compris avec les vers de Cyrano et tout ce qu’il fallait pour donner à ce baiser des allures romantiques et tendres qu’il ne ressentait pourtant pas particulièrement, et il ne s’en était même pas caché, mais il fallait croire qu’au fond il était un grand sensible… à sa mesure du moins.

Comme elle ne protestait pas, ne bougeait même pas, il se pencha encore un peu et cette fois, il l’embrassa. Comme prévu, ce baiser avait le goût du chocolat qu’ils venaient de manger. Camille prit Estelle dans ses bras pour une brève étreinte, et le miracle se produisit, pendant au moins deux minutes d’affilés il ne pensa pas du tout à Nina, ni même aux conséquences de son geste, il ne pensa qu’au baiser, au fait que c’était agréable et vers la fin, il pensa à Alix. Ce qui le fit lâcher un peu brusquement Estelle, un peu plus que ce qu’il aurait voulu du moins. Qu’est-ce que sa meilleure amie venait faire dans sa tête à un moment pareil ??? Et finalement il en déduit que c’était parce qu’elle jouait la voix de sa conscience, car il était très clair qu’elle n’apprécierait vraiment pas ce qu’il était en train de faire, elle qui était si franche et droite.

« Excuse-moi… Je… Heu… merci… et… heu… à plus tard. » Et il tourna les talons. Il aurait voulu prendre la fuite qu’il n’aurait pas fait mieux… pourtant cela avait été un baiser bien agréable… mais ce qui est agréable n’est pas toujours correct.

Nina lui avait bien expliqué que Camille n’était pas le frère biologique mais pour elle, leur lien était si force que vrai frère ou non, elle n’en voyait pas de différence. Enfin se n’était qu’une excuse qui en valait une autre. Enfin, c’était juste une leçon que son frère – celui qu’elle était amoureuse selon elle- lui avait apprise. C’était une règle de fille apparemment et comme une idiote elle avait sorti sa. La jeune fille y croyait quelque peu mais a un moment donné, il faut en prendre et en laissé. Ensuite le garçon lui fit son numéro de Cyrano et elle avait existé une seconde de trop. C’était joli même si la jeune fille ne comprenait pas tout. Après tout, elle n’avait jamais lu œuvre en question, simplement entendu son frère lui en parlé. Et d’ailleurs Thomas lui avait lu le même extrais pendant l’été. D’où le fait qu’elle ne reconnaissait.

Dès que les lèvres de Camille effleurèrent les siennes, elle ferma les yeux. Effectivement le baiser avec le goût du chocolat, elle senti les bras du garçon passé sous sa taille pour une brève étreinte. Pendant ses seconde qui s’écoulait au ralentie, la jeune Canadienne ne pensa pas a son frère et à sa stupide copine, ni même a la fureur de Nina lorsqu’elle l’apprendra. Sans comprendre, Camille s’arrêta un peu brusquement comme si c’était mal ce qu’il faisait. Peut-être à cause de leur âge? Pourtant sa mère avait trouvé ça mignon lorsqu’elle avait embrassé un ami de la classe en première année avant que celui-ci quitte définitivement sa ville. Bref, elle ne suivait pas le comportement du garçon… Il marmonna quelque chose, qu’elle comprit très mal vu les mots coupés en cour de prononciation et il tourna les talons comme pour s’enfuir du lieu de crime. Elle était si nul que sa pour embrasser? Pensa t-elle. Résulta, elle se retrouva seul dans la salle commune encore vide à cette heure.

La jeune lionne venait dans manqué un bout à cause du comportement de Camille. Il prit son sac et monta dans le dortoir, elle y prit de vêtement propre. Estelle prit la direction de la salle de bain pour y prendre une très longue douche. C’était une méthode pour se calmé… Lorsque le souper arriva, elle se rendit dans la grande salle mais s’installa loin de Camille. Elle était encore plus mal à l’aise en sa présence que les autres journées…

Pourtant, il avait été bon se baiser.

TERMINER