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 Can you pay my bills ?

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Ξ Sujet: Can you pay my bills ?   Can you pay my bills ? EmptyMer 4 Mai - 23:05

Can you pay my bills ? Dianna-3-dianna-agron-21270928-100-100 Can you pay my bills ? Justin-Bieber-3-justin-bieber-21556544-100-100
Maïlys Di Bartolomeo

Ah, les grandes vacances... Nicolas les avaient longuement attendues, et enfin, elles étaient arrivées. Il avait enfin pu quitter le château de Poudlard, pour en retrouver un autre, celui où il vivait au Liechtenstein. Bon, pas que retourner au pays lui fasse réellement plaisir, après tout, il y retrouverait Joseph, et puis il aurait encore plus Marie sur son dos... Mais bon, c’était quand même plus cool d’habiter dans un château tout l’été sans pour autant avoir des devoirs à faire, ou des leçons à apprendre ! Ca, c’était la classe to-ta-le !

Enfin, ce n’était pas parce que le jeune homme -oui oui, homme, il grandissait, petit à petit certes, mais attention, il allait bientôt entamé sa troisième année ! ca n’était pas rien tout de même !- rentrait à la maison qu’il allait y passer son temps ! Non, cela était même hors de question, sinon, il allait faire de son cher grand frère Joseph et de son idiote de soeur Marie de la chair à pâté, et son père lui ferait sûrement une morale d’enfer sur le fait que la famille royale devait se montrer unie et soudée, et qu’ils devaient tous avoir un comportement décent et exemplaire... De quoi blaser le jeune prince bien rapidement ! C’est pourquoi il prévoyait de s’entrainer dans le studio de danse de son professeur particulier la plupart du temps -bah oui, quitte à être le meilleur de Sterne, autant le rester !- et de passer de nombreuses journées à Traverse. D’ailleurs, aujourd’hui, le châtain avait décidé qu’il s’y rendrait dès la matinée, histoire d’être tranquille toute la journée !

De plus, maintenant qu’il avait un peu grandi, sa mère le laissait volontiers partir seul, du moment qu’il donnait une heure de retour avant dix huit heures, et qu’il s’y tenait formellement. Bon, bien sûr, Nicolas n’était pas idiot, il savait que sa mère enverrait Joseph ou Marie ou même un de leurs domestiques pour le surveiller discrètement -plus un domestique d’ailleurs, parce que Joseph et Marie devraient râler et dire que leur cadet les énervaient plus qu’autre chose-. Une fois son petit déjeuné avalé, sa douche prise et ses vêtements enfilés, le jeune prince décida d’aller faire un tour dans la Capitale, avant de partir pour la Grande-Bretagne. Il allait souvent s’y promener, et son sale caractère était complètement mis de côté. Bah oui, il fallait faire bonne impression, les roturiers devaient vous aimez, non vous détestez ! Donc forcément, il devait les caresser dans le bon sens du poil... Quoi qu’il ne se laissait tout de même pas marcher sur les pieds !

Sa petite tournée des commerçants effectuée, il rentra au château royal, plusieurs cadeaux dans les bras. Il laissa tout dans la cuisine, laissant à ses domestiques le soin de tout ranger correctement, puis se dirigea vers la cheminée, pris une poignée de poudre de Cheminette, annonça sa direction et disparu dans un feu flamboyant et vert. Il atterri des centaines de kilomètres plus loin, dans un autre pays, dans une allée bondée. A croire que tout le monde avait eut la même idée que lui... Génial ! Enfin, avant toute chose, le jeune prince devait aller retirer de l’argent, car partir avec des Francs Suisse, ce n’est pas que ça servait à rien, mais quand un coffre immense et bien rempli vous attendait sous terre !

Pénétrant dans le grand hall de marbre, Nicolas sortit la clé en or incrustée de Diamants qui servait à ouvrir le coffre tant aimé. Cependant, c’était sans compter une blonde particulièrement énervante qui venait de faire son apparition... Pfeuh, il s’en serait bien passé ! Mais tant qu’à faire, autant ne pas la laisser attendre seule ! Et au moins, il ne la laisserait pas en paix...


«Tiens, Di Barto ! Tu as encore assez d’argent ? Je croyais que vous aviez changé de devise en Italie, et que cela avait appauvri tout votre pays...»

Ouais, Nicolas avait entendu parlé de cela, ça s’était fait en janvier, un passage à une monnaie moldue universelle, du moins pour un certain nombre de pays... Et à en croire les statistiques, l’Italie y perdait beaucoup !

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Ξ Sujet: Re: Can you pay my bills ?   Can you pay my bills ? EmptySam 7 Mai - 21:51

Déjà les vacances d'été ! Et aucune catastrophe notable à signaler, cette fois. Il faut dire que la fin de l'année précédente n'avait pas été de tout repos. Dévoiler son secret si précieux à Amber James lui en avait coûté, la blonde ayant vraiment prévu de garder ça pour elle pour l'éternité... Ou au moins jusqu'à la fin de sa scolarité à Poudlard. Elle ne pouvait pas accepter que qui que ce soit sache qu'elle était hypocondriaque, elle s'y refusait, c'était aussi simple que ça. Les jugements, les regards, de tous ces gens qui ne méritaient même pas de se trouver dans la même pièce qu'elle ! Elle perdait complètement ses moyens lorsqu'elle avait ses crises d'angoisse, pourtant elle faisait toujours en sorte de le cacher à tous ses proches. Elle était Maïlys Di Bartolomeo, elle n'était pas faible. Mais James avait fini par le découvrir, et ce contre sa volonté ! Heureusement pour elle, Maïlys n'était pas la seule à avoir des choses à cacher, ce qui lui avait permis de s'assurer du silence de sa camarade, jusqu'à... Maintenant. Il ne restait plus qu'à espérer que cela allait durer, mais étrangement l'Italienne ne se faisait pas trop de souci. Elle avait confiance en James ? C'était un bien grand mot, mais peut-être bien que oui, au final.

Quoiqu'il en soit, son secret était toujours sauf et il n'y avait eu aucune fuite depuis. Amber James était la seule et unique personne au courant dans l'enceinte de Poudlard, et ça resterait comme ça. Au pire, il suffit d'éliminer les témoins ! Une chute depuis la tour d'astronomie est si vite arrivée... Hein Dumby ? Son sac à main au bras et ses lunettes de soleil sur le nez, Maïlys arriva devant l'enseigne du très célèbre Chaudron Baveur. La poudre de cheminette ? Non merci, pas question. C'était salissant, passablement douloureux lorsqu'on heurtait des briques au passage et aucunement hygiénique. Qui lui disait que tous ces gens nettoyaient régulièrement les cheminées dans lesquelles elle devrait passer ? Les gros dégoûtants ! La moindre blessure acquise lors du voyage lui coûterait une syncope de toute façon. Et puis, c'était le transport du peuple quoi, même si c'était toujours mieux que le transplanage. Pour sa part, elle préférait s'en tenir aux voitures (de luxe cela va de soi !) de sa famille. La résidence des Di Bartolomeo au Royaume-Uni n'était pas bien loin de Londres alors c'était l'idéal.

Un fin sourire se dessina sur ses lèvres STOP, marquons ce jour d'une pierre blanche, voulez-vous ? sans aucune raison précise. C'était les vacances, il faut croire que ça la rendait un peu moins froide. En revanche, l'intérieur du pub n'avait en rien de quoi sourire. C'était toujours aussi miteux et fréquenté par des gens passablement louches mais elle n'y accorda aucune attention. Empruntant le passage habituel, la blonde arriva enfin sur le chemin de Traverse. Première étape ? Gringotts bien sûr. Pour faire des achats, avoir de l'argent était généralement l'idéal. Elle ne s'abaissait pas à voler, pour sa part ! Cependant, une bien mauvaise surprise l'attendait à l'intérieur de la banque sorcière, une fois qu'elle eut retiré ses lunettes. Nicolas De Liechtenstein. Bon bah, voler c'est pas si mal que ça au final, si ? Pourquoi, Merlin pourquoi fallait-il qu'il apparaisse où qu'elle aille ? Ce garçon était une plaie. Et évidemment, il avait remarqué sa présence. Elle haussa un sourcil à sa remarque, le détaillant avec indifférence avant de prendre la parole à son tour. « Bonjour à toi aussi, Nicolas. » répondit-elle d'un ton tout sauf chaleureux. Mais ça, ça n'avait pas vraiment de rapport avec lui. C'était le ton destiné à toute personne extérieure à son entourage direct. « Et ne t'en fais pas pour moi, les caisses de ma famille sont pleines. Ce sont les moldus qui sont les plus touchés, et comme tu le sais, nous n'en sommes aucunement. » Bon, en vérité, il était vrai que la situation économique de l'Italie n'était pas des plus rassurantes, mais comme elle l'avait dit, les Di Bartolomeo n'avaient pas franchement de souci à se faire. Qui plus est l'ensemble de leur argent sorcier était bien au chaud à Gringotts et hors de danger des aléas du quotidien. « Comment se porte ton minuscule royaume ? Je suis surprise de savoir qu'on ne t'en a pas encore chassé à coups de fourche... » commenta-t-elle tout en détachant son regard du brun pour observer la file qui se pressait devant les guichets. Avec la chance qu'elle avait, elle allait se retrouver coincée là avec Liechtenstein pendant toute l'éternité.

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Ξ Sujet: Re: Can you pay my bills ?   Can you pay my bills ? EmptyDim 8 Mai - 13:34


Voir Maïlys n’était vraiment la chose que voulait absolument Nicolas. Non, à choisir, il aurait préféré avoir la cousine, histoire de ! D’ailleurs, l’année prochaine, Heaven ne serait plus à Poudlard, et Nicolas allait devoir trouver quelqu’un d’autre à saouler... Bon, pour lui, ladite personne c’était clairement Marie, normal, c’était sa soeur adorée, qu’il aimait plus que tout ! Quoi ? Je ne suis pas crédible ? Bon, okay, il comptait bien lui faire péter les plombs, mais ça... En tout cas, il fallait également qu’il trouve quelque chose pour combler le vide qu’allait créer le départ de sa bien-aimée... Et Maïlys était la cible parfaite, car elle -comme une idiote- restait toujours, ne s'enfuyait jamais... Nicolas se demandait si elle n’était pas folle de lui, mais cette probabilité le répugnant, il préférait éviter d’y penser -bien qu’il était clair qu’il était difficile de résister à son charme ravageur !- Maïlys lui dit ensuite que sa famille n’avait pas de problème financier, que seuls les moldus étaient concernés... Ah oui, c’est vrai, elle était de Sang-Pur...

«Ah oui, c’est vrai... Avec ton statut de roturière, j’en avais presque oublié que tu étais une Sang-Pur... Enfin, ça c’est ce que tu affirmes... Mais peut-être caches-tu quelque chose, Di Barto... Je t’ai toujours trouvée relativement louche, si tu veux tout savoir...»

Oui oui ! Maïlys était louche, c’était clair et net. Déjà, elle était italienne. Et on disait qu’en Italie, c’était la Mafia qui gouvernait... Alors sûrement que la blonde en faisait partie ! Et ce devait être pour cela qu’elle était venue à Poudlard, pour espionner en quelque sorte le système Anglais... Ou alors elle faisait passer quelques substances étranges et bizarres... Ouais, Maïlys ne devait pas être toute blanche ! Et d’abord, pour une parente d’Heaven vivrait si loin de la belle brune ? C’était étrange quand même, vous en conviendrez ! Non, Nicolas ne regardait pas trop de séries policières... En fait, il n’en regardait pas du tout -les moldus, très peu pour lui- Mais Maïlys était louche, un point c’est tout !

« Oh, mais pour ta gouverne, mes sujets m’adore. Tu devrais prendre exemple sur eux, vraiment, ça ne te ferait pas de mal, au contraire...»

Et toc dans sa face ! Enfin, ce que disait Nicolas était vrai ! Car le brun faisait toujours très attention à avoir une bonne allure lorsqu’il allait en ville. Et il était toujours très poli et aimable avec les sujets de son père. Parce qu’il savait que même s’il n’était pas le prince héritier, il devait être aimé, juste au cas où. Et puis de toute manière, il se devait d’être bien plus aimé que sa soeur. Cette dernière ne se mêlait pas souvent au bas peuple, ce qui donnait une avance phénoménale à Nicolas... Et franchement, si Maïlys prenait exemple sur les sujets de Nicolas, cela lui serait réellement bénéfique, promis juré !

«Alors, pas paniquée à l’idée de voir ta seule famille partir de Poudlard ? Tu vas te retrouver bien seule... Et complètement dans l’ombre... Crois moi, je ne vais pas te laisser t’ennuyer... »

Esquissant un petit sourire mesquin, Nicolas était prêt à jurer sur la tête de Marie ou de Joseph -bah oui, il s’en fichait s’ils mourraient, au contraire, ça l’arrangerait !- qu’il n’allait pas laisser cette chèèèère petite Maïlys Di Bartolomeo s’ennuyer. Au contraire, il allait carrément lui pourrir la vie, et autant dire qu’il avait des milliards de possibilités pour le faire ! Il n’allait pas tout lui étaler maintenant, car cela serait pour Maïlys une aide, et elle pourrait mieux se défendre, et c’était bien la dernière chose que Nicolas voulait, qu’elle se défende... Au contraire, il voulait la voir craquer, et pas qu’une fois ! Et Dieu sait que quand il s’y mettait pour de bon, Nicolas pouvait être plus qu’insupportable... Pauvre Maïlys !


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Ξ Sujet: Re: Can you pay my bills ?   Can you pay my bills ? EmptyVen 20 Mai - 18:32

Incroyable. A chaque fois qu'elle passait une porte, elle tombait sur cet avorton, du moins lui semblait-il. Bon évidemment, le fait qu'ils appartiennent tous deux à la maison n'aidait pas vraiment. Merlin ce qu'elle aurait aimé qu'il se retrouve à Poufsouffle ou Gryffondor (oui parce que pour aller à Serdaigle il faut être sage et Liechtenstein... Disons que c'était pas trop ça !) au lieu d'atterrir dans la même maison que sa sœur. C'était un complot, forcément. Un vrai parasite, il s'accrochait en plus, c'était probablement ça le plus irritant. Le parasite se mit d'ailleurs à lui parler des finances de sa famille –depuis quand ça le concernait ? Fouineur en plus de ça, il accumule le petiot !– et si elle ne le trouvait pas lassant à force, elle aurait pu penser que c'était risible. Toujours à chercher la petite bête. Sans compter qu'il ajouta qu'il la trouvait louche. Ben voyons ! C'était lui le dingue qui harcelait sa cousine et c'était elle qui était louche ! Bienvenue dans la quatrième dimension ! « Tiens donc. Tu n'as donc rien de mieux à faire que de me soupçonner d'on ne sait quoi ? Mais bon, je dois avouer que je ne suis pas surprise, il n'y a pas grand monde qui doit pouvoir te supporter à forte dose, surtout pendant les vacances. » commenta-t-elle d'un ton toujours aussi froid. Pas qu'elle n'avait pas envie qu'il se mette en plus à jouer les apprentis inspecteurs, mais un peu.

Oh ce qu'elle aurait facilement imaginé une bande de villageois poursuivant Nicolas dans son 'royaume', torches et fourches à la main. A peine cette pensée traversait-elle son esprit qu'un sourire fugitif passait sur son visage. Facile à visualiser et particulièrement amusant, que de voir le petit prince enfin remis à sa place. Mais d'après ses dires, cette belle scène ne se réaliserait pas de sitôt. Évidemment, il fallait qu'il entretienne de bonnes relations avec ses 'sujets'. C'était le devoir d'un prince après tout, tout comme il faisait partie de l'éducation de la blonde d'être 'courtoise' avec Liechtenstein (dans la mesure du possible, là par exemple, elle était au maximum !) même s'il l'irritait au plus haut point. « Sauf que je ne fais pas partie de tes sujets, Liechtenstein, et heureusement. » Quoique, dans cette optique là, elle aurait pu lancer d'elle-même le mouvement 'dégageons l'avorton à coups de fourches'. A méditer. « Ils doivent bien être les seuls. » ajouta-t-elle simplement, haussant les épaules avec nonchalance.

Le brun se mit finalement à parler de la famille de l'Italienne –décidément il ignorait totalement l'existence du concept de vie privée– avant de finir sur une phrase visiblement pleine de menaces. Haha, s'il n'était pas haut comme trois pommes et de trois ans son cadet, peut-être aurait-elle pu le prendre au sérieux, mais là vraiment, non ! Elle haussa un sourcil, l'observant avec incrédulité. « Décidément tu t'inquiètes beaucoup de mon sort aujourd'hui, on croirait presque que tu es doté de compassion et que tu es capable de penser à quelqu'un d'autre que ta petite personne, c'est bien, tu améliores ton jeu d'acteur ? Quoiqu'il en soit, je ne me fais pas de souci. Et si tu n'as rien d'autre à me dire que ce charmant échange de banalité, je crois que je vais aller retirer mon argent, vois-tu. » commenta-t-elle en faisant un vague geste de la main vers les guichets. Et ce n'était pas une question, il était clair qu'elle comptait filer illico presto, hormis s'il avait une information capitale à lui transmettre, ce qui l'étonnerait fortement.
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Ξ Sujet: Re: Can you pay my bills ?   Can you pay my bills ? EmptyLun 30 Mai - 23:13


Nicolas était insupportable. Tout le monde le savait et tout le monde vivait bien -ou pas- ce comportement. Mais pour le brun, tout était normal, il était un prince, il faisait qu’il voulait, quand il le voulait et où bon lui semblait. Quitte à embêter son monde, autant le faire correctement ! Et là, manque de bol pour Maïlys, il avait décidé qu’il allait l’embêter elle, et le faire jusqu’à ce qu’elle craque complètement. Et bien entendu, tous les coups étaient permis et il était capable de tout pour arriver à ses fins. Pour l’instant, il faisait semblant de s’intéresser un tant soit peu à elle et donc à éprouver de la pitié pour l’italienne. Bien évidement, il se fichait complètement de la situation économique ou familiale de la blonde, mais c’était histoire de. Qu’elle soit fauchée comme les blés ou bien une pitoyable Sang-de-Bourde ou une Sang-Mêlée, en soit, il s’en moquait bien, tant qu’il savait qu’Heaven était une Sang-Pur et que son amour n’était donc pas souillé.

«A vrai dire, je n’en n’ai pas grand chose à faire de toi ou de ta situation. Après tout, tu n’es rien. Par contre, Heaven a le droit de savoir la vérité sur tes origines...»

Bah oui ! Car ce n’est quand même pas cool de mentir à la reine de Poudlard, la déesse des Serpentard, la femme de la vie de Nicolas ! Surtout en se faisant passer pour quelqu’un de sa famille ! Mais bon, Nicolas savait qu’il ne pouvait pas faire énormément de choses pour ouvrir les yeux de sa bien aimée Heaven - en grande partie parce qu’il ne savait absolument pas quand il reverrait l’amour de sa vie, à vrai dire. Donc pou le moment, il se contentait de faire son chieur en puissance avec Maïlys. Et cela lui réussissait plutôt bien, car Maïlys semblait aimer ça ! Après tout, elle avait l’air d’en redemander à chaque fois, puisque jamais elle ne tentait de l’esquiver, ou même de l’ignorer -quoique. Ou alors, elle essayait, mais ça ne marchait jamais -c’était là, la solution la plus plausible. Oui, ça devait être cela. D’ailleurs, les dires de Maïlys arrachèrent un rire sceptique au petit prince. Elle plaisantait là, n’est-ce pas, quand elle disait qu’elle voulait se rendre à un des guichets ?! Parce que mine de rien, il était arrivé là en premier... Et il n’était pas du genre à se faire passer devant sans sortir les griffes et grogner, prêt à attaquer !

«Quoi ? Non mais tu rêves toute éveillée là ! Ces guichets sont pleins, et, au cas où tu aies une mémoire de poisson -ce qui est probablement le cas, tu es blonde après tout- je suis arrivé ici avant toi. Ce qui veut donc dire que dès qu’un guichet se libère, c’est à mon tour, et non au tien, Di Barto...»

Rendons à Dumbledore ce qui est à Dumbledore -enfin, était- enfin ! Non, vraiment, Maïlys pensait réellement qu’elle lui passerait devant ?! Cette blonde n’avait décidément peur de rien ! Mais comme le petit prince ne craignait pas grand chose lui non plus... Et bien il n’allait sûrement pas avoir peur de l’italienne, quand bien même elle était plus âgée et -il fallait bien l’avouer- plus grande que lui -mais Nico avait bon espoir de la dépasser plus tard, il grandirait d’un coup et Maïlys l’aurait dans le baba, haha !. Enfin bref. Nicolas coupa donc l’élan de la blonde pour se rendre à un des guichets. D’autres personnes entraient et sortaient de Gringotts, mais ceux là, Nicolas n’en n’avait strictement rien à faire. Là, pour l’instant, nicolas ne voulait que Maïlys, qui, elle, aurait sûrement préféré pour le coup que le petit prince soit aussi bigleux et myope qu’une taupe. Ce qui n’était définitivement pas le cas, hélas pour elle !

«Tu es quand même pathétique, Di Barto... Tu n’as même pas de petit ami... Comme quoi, tu n’es assez bien pour personne...»

Quoi ? Nicolas, méchant ?! Mais non, si peu enfin ! Mais il avait tout de même raison, non ? Bien sûr que si, et il le savait ! Maïlys était seule comme un mammouth, alors que même Nicolas avait une petite amie, en la personne d’Ena Henley ! Et leur couple tenait plutôt bien ! Donc au final, le plus mal loti n’était pas le prince, mais bien l’italienne, oui oui !
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Ξ Sujet: Re: Can you pay my bills ?   Can you pay my bills ? EmptyMer 22 Juin - 22:35

Maïlys ne détestait pas Nicolas. Pas de manière absolue, pas aussi épidermiquement qu'elle pouvait détester Levine ou Davidson. Nicolas avait au moins le mérite d'être à Serpentard et d'être un prince héritier, sans compter qu'il était le petit frère de Marie De Liechtenstein, qui était une élève plus que respectable (ce qui n'était pas forcément le point de vue de Nicolas !). Tout ça pour dire que même s'il était un morveux égocentrique et pourri gâté, au moins, il le valait bien. Et elle savait qu'en cas de menace majeure, elle pourrait toujours le solliciter en vue d'une collaboration. Rien n'était gratuit, bien sûr, mais l'avoir parmi ses 'connaissances' pouvait toujours être utile. Il avait une certaine influence, après tout.

Cela étant, s'il l'attaquait, bien évidemment, elle répliquait. C'était monnaie courante pour eux, et à force, ses petites piques grotesques n'atteignaient même plus la blonde. C'était du déjà vu, et très honnêtement, ce qu'il pouvait penser d'elle ne l'intéressait guère. Certes, elle avait certains complexes et certains problèmes d'estime de soi à l'occasion, mais ils n'étaient nullement nourris par Liechtenstein. Même en essayant de le prendre au sérieux, elle n'y arrivait pas. Elle haussa un sourcil lorsqu'il dit qu'elle n'était 'rien'. Elle avait l'habitude d'utiliser cette phrase, de la lancer à la figure des imbéciles qui se dressaient sur son chemin ou de ses ennemis. Mais elle devait reconnaître que se la voir adresser... N'avait rien d'agréable. Elle savait ce qu'elle valait. « Je n'ai rien à cacher, Liechtenstein, vérifie donc mon certificat de naissance si tu veux, mais même toi, j'ai du mal à croire que tu t'abaisserais à ce genre d'enfantillages. » soupira-t-elle non sans une certaine lassitude. Il commençait à la fatiguer, lui répondre était épuisant. « Et nous savons tous les deux que je ne suis pas 'rien'. » ajouta-t-elle sèchement. Il était peut-être un prince, elle n'en restait pas moins une Di Bartolomeo. Et personne ne marchait sur les pieds d'une Di Bartolomeo.

Merlin, elle avait cru pouvoir se débarrasser de lui. Décidant de mettre fin à cette discussion des plus harassantes –le petiot en tenait une sacrée couche quand il s'y mettait !– elle fit mine de vouloir prendre la direction des guichets. C'est vrai, plus vite elle en aurait fini, plus vite elle pourrait le planter là et partir. Mais non, le brun n'avait même pas le sens de la galanterie. Un vrai goujat. « La blague sur les blondes se fait vieille, tu devrais changer de disque tu sais ? » marmonna-t-elle en levant les yeux au ciel. Certes, il était là avant elle, mais devait-il pour autant la laisser poireauter des heures ? Ne disait-on pas 'honneur aux dames' ? Visiblement ce dicton n'existait pas au Liechtenstein, et c'était bien malheureux.

Il la grilla et prit le guichet qui venait de se libérer, ne manquant pas de lui jeter une pitoyable remarque sur le célibat à la figure. Cette fois, elle ne put s'empêcher de ricaner. « Es-tu vraiment sérieux ? Mieux vaut être seule que mal accompagnée tu ne crois pas ? Quoiqu'il en soit, tu me fais rire. Ça y est, tu sors avec ta première petite amie –tu t'es finalement fait une raison concernant Heaven, ou c'est une couverture ?– et tu te prends pour un grand ? Ce serait presque mignon si ce n'était pas si ridicule. » Décidément, cette discussion ne menait vraiment nulle part. « Et quand bien même je voyais quelqu'un, ce ne serait sûrement pas à toi que j'en ferais part, de toute manière. » ajouta-t-elle dans un souffle, repérant enfin un guichet libre. Elle s'en approcha, sortant la clé de son coffre.
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Ξ Sujet: Re: Can you pay my bills ?   Can you pay my bills ? EmptyJeu 23 Juin - 18:29


Nicolas était un prince, il le disait à qui voulait bien l’entendre ou l’écouter -quoi que, même si personne ne l’écoutait, il le disait quand même, histoire de-, mais cette Maïlys, elle n’était franchement rien ! Enfin, peut-être qu’en Italie elle était quelque chose -mais franchement, il en doutait- mais en tout cas, elle n’avait pas de statut prestigieux elle ! Enfin bref... Esquissant un sourire mauvais, le petit brun reprit la parole :

«Oh, excuse moi, peut-être que tu es quelque chose dans ta tête... Mais à part être complètement cinglée, je ne vois pas quoi...»

Et toc... D’ailleurs, peut-être devrait-elle penser à se faire interner à Ste Mangouste d’ici peu, non ?! Ce n’était probablement pas une mauvaise idée ! Après tout, ils avaient d’excellents médicomages à ce qu’il se disait... Donc elle pouvait s’y rendre sans avoir peur, ils s’occuperaient parfaitement d’elle, et avec un peu de chance -mais là encore, Nicolas en doutait, Maïlys était sérieusement atteinte- elle pourrait en ressortir un jour... Un peu plus saine d’esprit... Mais bon, croire aux miracles, même s’il était catholique et pratiquant -parce qu’il n’avait pas le choix en fait- ce n’était pas trop son genre... Le catholicisme n’acceptait de toute façon pas la magie, pas vrai ?! Alors qu’il passait devant Maïlys lorsqu’un des guichets se libéra, il la toisa du regard. Si elle avait cru ne serait-ce qu’un instant qu’elle lui passerait devant parce qu’elle était une fille... Elle rêvait toute éveillée !

«Les personnes importantes ne se font pas passer devant, Di Barto... Tu devrais le savoir, tu es toujours au second plan...»

Le brun esquissa un sourire. Il se répétait peut-être, mais plus il le dirait, et plus Maïlys pourrait se le mettre enfin en tête. Car si elle pensait vraiment être quelqu’un d’exceptionnel, et bien elle se trompait lourdement ! Elle n’était rien, personne, et en plus, on ne l’avait pas tant que cela reconnue à Poudlard... Elle restait Di Barto, la blonde, la cruche... -Ah, pardon, ça c’est pas objectif !- Puis, lorsqu’elle prétendit qu’il se prenait pour un grand parce qu’il sortait avec une fille, Nicolas eut presque envie de lui rire au nez, et il l’aurait fait s’il n’avait pas un peu de décence à avoir, puisqu’il était un prince. C’était l’hopital qui se fichait de l’infirmerie là ! Vu les antécédents qu’elle avait, il était largement plus compétent qu’elle... Ca ne faisait aucun doute !

«Comme si tu y connaissais quelque chose ! Ah oui, c’est vrai, tu es sortie avec un débile de Serdaigle, il y a quelques temps, non ? On ne peut pas dire que cela soit une très bonne fréquentation...»

Ouais... Au moins, lui, il sortait avec une Serpentard ! Et même si elle n’était pas une Sang-Pur, elle avait au moins le mérite de ne pas être issu d’une des autres maisons, qui étaient totalement inférieures à celle de serpentard, et pas qu’un peu même ! Enfin bon. Nicolas sortit une clé de son jean, et la posa sur le guichet. Le gobelin haussa un sourcil, et poussant un soupir las, Nicolas prit la parole à l’attention du Gobelin cette fois-ci :

« Coffre De Liechtenstein... Et dépêchez vous s’il vous plait, je n’ai pas envie de rester trois cent ans ici...»

Non, Nicolas n’était pas insupportable... Disons qu’il n’avait pas envie de passer encore un temps incalculable dans cette banque, ni même à côté de Maïlys. Et pourtant, comme elle était juste derrière lui, on aurait pu croire que le jeune prince aurait fait exprès de prendre tout son temps, d’être lent comme une tortue, tout cela pour ennuyer la blonde... Bon, à vrai dire, l’idée lui était passée par la tête, en effet, mais quand il avait regardé sa montre, il s’était finalement dit que Joseph ou Marie n’allaient pas lui laisser un retard trop important avant de venir le chercher par la peau du cou... Comme s’il n’était pas capable de rentrer seul chez lui à son âge ! Il allait bientôt avoir treize ans ! Il était donc capable de s’occuper de lui comme un grand !

«Bon, et bien... Nous nous verrons une autre fois, Di Barto... A l’école, ou avant, si on se recroise...»

Sur ces mots, Nicolas suivit le gobelin qui l’attendait pour l’emmener vers son coffre. Enfin, celui de ses parents, Car vous pensez bien que Nicolas n’allait pas toucher à son argent de poche, quand bien même il croulait sous les gallions ! Sa mère et son père avaient autorisés leurs enfants à se servir -raisonnablement- dans leur coffre personnel quand ils sortaient, et Nicolas n’allait pas cracher sur cette offre !

[ Terminé pour Nicolas ]
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Ξ Sujet: Re: Can you pay my bills ?   Can you pay my bills ? EmptyVen 1 Juil - 0:46

Nicolas avait beau être un prince, il n'était même pas destiné à monter sur le trône. Deuzio, le Liechtenstein n'était qu'une minuscule principauté et Maï mourut foudroyée sur place. THE END., même pas un grand état, comme l'était l'Italie. Et enfin, dernier argument mais pas des moindres: Liechtenstein n'était qu'un avorton de douze ans. Pour toutes ces raisons, les remarques du garçon glissaient sur elle sans jamais l'atteindre. Au mieux, elle trouvait ça drôle, au pire, triste (pour lui !). Triste parce qu'il avait vraiment la tête aussi grosse qu'une pastèque transgénique, et là c'était elle qui parlait. « Et maintenant, c'est l'hôpital qui se fout de la charité. Médicalement parlant Techniquement, c'est le gamin obsédé par une femme bien plus âgée qui ne le regarde même pas et n'a rien à faire de lui qui est dingue. » commenta-t-elle dans un soupir. Enfin bref, pas de quoi épiloguer pendant des heures. Ils ne tomberaient jamais d'accord de toute façon.

Elle serra les dents lorsqu'il lui dit qu'elle passait toujours au second plan, préférant l'ignorer à présent. Cet échange ne menait absolument à rien, à part de l'irritation. Elle préférait se concentrer sur les Gobelins et leur potentielle rapidité à servir leurs clients. Elle n'avait pas que ça à faire, elle ! Repensant aux paroles du brun, elle songea qu'il n'avait pas forcément tort. Mais si jamais quelqu'un lui faisait de l'ombre, ce n'était certainement pas lui. Ses frères se faisaient en effet davantage remarquer qu'elle, mais en contrepartie, elle était la seule fille. Heaven était effectivement plus 'célèbre' qu'elle (ne serait-ce que grâce au Quidditch), mais elles ne portaient au moins pas le même nom et ne se ressemblaient pas. Ce n'était pas comme si on pouvait les confondre, on les associait à peine. Elle n'était peut-être pas toujours sur le devant de la scène, mais elle s'arrangeait généralement pour s'y faufiler. C'était nécessaire.

Un sourire sarcastique se dessina néanmoins sur ses lèvres lorsqu'il fut question de la petite amie de Nicolas. C'était simplement drôle. Vraiment. Et ses remarques l'étaient d'autant plus. Il lui était incroyable de voir que plus le temps passait, plus elle se sentait hermétique à tout ce qu'on (et lui en particulier) pouvait lui dire. « Les Habsbourg sont une famille influente en Allemagne, de Sang Pur qui plus est. Je n'en dirais pas autant de la famille de ta petite amie, en revanche. » répondit-elle d'un ton faussement aimable. Oui, Maïlys était au courant d'à peu près tout ce qui passait à Poudlard, il y avait bien une raison pour que les ragots circulent aussi vite. Et même si elle trouvait que Liechtenstein relevait plus du vilain moustique dont on n'arrive pas à se débarrasser que du beau prince réellement intéressant, elle savait que Henley n'était qu'une sang mêlée.

Le garçon bougea enfin de son champ de vision et elle ne put que s'en sentir soulagée. Le gobelin qui devait s'occuper de lui ? Moins. Cela dit, leurs visages étaient assez indéchiffrables, alors elle ne faisait qu'interpréter. Le brun se tourna une dernière fois et elle haussa un sourcil. Il polluait vraiment son air, à force. « Espérons que ce soit plutôt à l'école. » objecta-t-elle simplement. Oui, le plus tard serait le mieux, elle avait vraiment eu sa dose pour l'instant ! Elle le suivit du regard lorsqu'il partit avec le gobelin et sortit finalement sa propre clé, attendant qu'on vienne s'occuper d'elle à son tour. Elle avait l'impression d'avoir passé une éternité dans cette banque !
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