|
| Auteur | Message |
---|
Invité
Ξ Sujet: Milles excuses ! [pv] Sam 7 Mai - 10:03 | |
| Il avait une vie minable. Aucun ami, aucune famille et pas un rond. Oui, ça pouvait être déplaisant tout ça, ça devait être insupportable d'ailleurs. Enfin bon, pour autant, il n'y avait rien de plus à dire de tout ça, d'une certaine manière, oui voilà. Beaucoup de gens se plaignaient pour moins que cela mais ce n'était pas son genre, il avait appris, avec le temps à se contenter de ce qu'il avait, même s'il était loin d'être facile de supporter tout ça. Un soupir s'échappa doucement de ses lèvres, alors qu'il en venait à se demander si son destin avait toujours été de rater sa vie à ce point. Il était pourtant né de façon riche, avec une grande famille pleine d'argent et tout... Il avait eu une copine qui l'avait aimé tout comme lui l'avait aimé... Ils avaient été amoureux, tout avait été rose entre eux et il avait sérieusement pensé à l'épouser. Mais... Mais au final, les choses ne s'étaient pas passées comme il les avait prévu. A cause d'un sort malencontreux, il s'était retrouvé dans l'obligation de fuir, de faire le tour du monde afin de trouver un remède. Le tout sous la protection de Julien Montgomery. S'il n'avait pas été là, il y avait fort à parier que les choses n'auraient jamais changé, fort à parier que tout aurait été coincé toujours au même point et c'était bien là que se situait le problème.
Du coup, il était parti, sans prévenir personne. Il avait presque insulté sa petite amie pour qu'elle ne le voit pas dans sa situation, il se trouvait monstrueux, hideux et totalement détestable. De toute façon, comment aurait-il pu en être autrement hein ? C'était impossible. Et donc voilà, à l'heure actuelle, il était tout seul. Il n'avait plus personne puisqu'il avait disparu le temps d'une année sans le dire à qui que se soit. Et il n'avait jamais trouvé les mots pour s'excuser, il n'avait jamais trouvé les mots pour se montrer agréable en tout cas. Et c'était bien la que se situait le principal problème. Enfin bref... Il n'y avait rien de plus à en dire, il n'y avait, de toute manière, rien à a jouter en faite. La situation étant telle qu'elle était, rien ne pourrait jamais rien y changer.
Le jeune garçon quitta doucement son appartement, à pas de loup, parce que la dernière fois, la voisine de son appartement du bas lui avait clairement expliqué qu'il fallait à tout prix qu'il fasse moins de bruit s'il tenait sincèrement à garder son appartement. Elle était une vieille femme insupportable et chiante de toute façon, donc bon, on ne pouvait pas vraiment dire qu'elle soit très aimable avec lui. Mais elle n'était pas tant une peau de vache que ça, parce qu'elle lui avait permis de ne pas payer trop cher son loyer. Enfin bon, vu l'endroit dans lequel il vivait, il était hors de question de payer trop cher hein... Et dire qu'il fut un temps, il n'aurait jamais pu tolérer avoir une telle misère et aujourd'hui, alors que son père avait coupé tous ses vivres, il n'avait plus le choix du tout, il lui était même interdit d'y penser un seul instant.
Bon et bien il ne lui restait plus qu'à faire quelques courses, son appartement manquant un peu de tout, il lui fallait évidemment refaire le plein, il n'y avait même pas le moindre doute à avoir à ce sujet. Il franchissait la porte de son immeuble, dissimulé au milieu des magasins du Chemin de Traverse lorsqu'il entra en parfaite collision avec quelqu'un. « Oh ! Je suis désolé »
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Milles excuses ! [pv] Ven 13 Mai - 23:22 | |
| Mise à part une fâcheuse rencontre avec cet insupportable avorton de Liechtenstein quelques jours plus tôt, ces vacances d'été commençaient plutôt bien pour Maïlys Di Bartolomeo. Elle se plaisait à Poudlard, sans aucun doute, mais elle préférait malgré tout la villa de sa famille en Italie au vieux château, ou encore leur résidence au Royaume-Uni. Là, elle pouvait enfin être tranquille. Pas besoin de s'inquiéter du regard des autres, de la nécessité de cacher sa maladie des regards curieux, plus de fichus cours à réviser ou de devoirs à préparer. Elle était une élève consciencieuse, mais pas par passion pour les cours, loin de là même. Il lui fallait de bonnes notes si elle voulait pouvoir atteindre ses objectifs à sa sortie de Poudlard. Et pour l'instant, elle se débrouillait plutôt bien dans le domaine scolaire. Elle n'était peut-être pas la meilleure, mais elle restait parmi les meilleures élèves de sa promotion, et c'était bien suffisant pour l'instant.
Mais pour l'heure il était question de repos bien mérité. Elle devait voir Elodie et Elorah plus tard dans l'après-midi pour une sortie entre filles, aussi était-elle venue un peu plus tôt sur le chemin de Traverse pour faire les essais de ses robes de sorcière, jupes d'uniforme et autres pour l'année à venir. Année qui serait celle du renouveau. Heaven et Haven quittaient Poudlard, ce serait la première année qu'elle passerait dans l'école de sorcellerie sans que ses cousins ne soient eux aussi présents. Elle allait perdre deux points de repère d'un coup, et mine de rien ça risquait de lui faire vraiment bizarre d'arriver sur le quai 9 3/4 sans les jumeaux. Mais en un sens, c'était peut-être l'occasion pour elle de voler enfin de ses propres ailes, entièrement. L'ombre de sa cousine ne serait plus là pour la cacher (bien qu'il soit difficile de dissimuler Maïlys Di Bartolomeo des yeux du monde namého ! Elle était immanquable voyons !) et il lui serait plus aisé de briller d'elle-même. Ce qui n'était pas toujours évident lorsqu'on était la petite cousine d'Heaven Clarks. Cela dit, hormis le lien familial, elles étaient loin de se ressembler tant que ça, physiquement, ou même mentalement. Seulement Heaven se sentait toujours le besoin de la surveiller, et ça allait enfin être l'occasion de se libérer totalement de toute influence de la brune.
L'Italienne observait distraitement les vitrines des boutiques tandis qu'elle se dirigeait vers le magasin de Madame Guipure. Il y avait de fantastiques magasins en Italie bien sûr, et dès qu'elle serait là-bas elle s'empresserait de faire le plein de robes pour l'été, mais pour l'instant elle était en Angleterre et c'était toujours sur le chemin de Traverse qu'elle avait acheté ses uniformes pour l'école. Question d'habitude. Alors qu'elle marchait, elle se mit à fouiller dans son sac à la recherche de ses lunettes de soleil. Le soleil cognait fort en cette journée d'été et manque de bol, il fallait qu'il se plante droit devant elle, limite exprès pour l'éblouir. Parce que c'est bien connu, les astres poursuivent souvent intentionnellement d'illustres mortels comme elle ! Alors qu'elle avait enfin chaussé ses lunettes, un hurluberlu apparut inopinément dans son champ de vision. Elle ne le vit qu'au dernier moment, aussi se heurta-t-elle à lui de plein fouet, manquant d'être propulsée en arrière. « Hé, attention ! » s'indigna-t-elle avant de constater que ses lunettes étaient tombées sous le choc. Elle ne leva même pas les yeux vers le hooligan, préférant concentrer son attention sur ses lunettes tombées par terre. « Effectivement, il y a de quoi l'être. » ajouta-t-elle froidement en se relevant, toisant finalement le sorcier d'un regard peu amen. « C'est malin, elles sont cassées. On n'a pas idée de ne pas regarder devant soi comme ça. » La voix était était toujours froide, mais la colère perçait. Sauf que chez Maï, tout était toujours dans la mesure. Et puis c'est vrai quoi, elle s'en fichait de savoir qu'il avait l'air bien plus âgé qu'elle ou que son visage lui semblait familier. En l'instant il n'était qu'un crétin qui n'était pas capable de prendre garde à ce qu'il faisait !
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Milles excuses ! [pv] Lun 16 Mai - 1:29 | |
| Friedrich observa la chute des lunettes de soleil de la jeune fille, se disant qu'elle allait probablement grandement lui en vouloir, d'une part, et d'une deuxième part, l'idée qu'il manquait cruellement de réflexe lui tirailla l'esprit. Il fallait sincèrement qu'il se ressaisisse, oui voilà, il n'y avait pas le moindre doute à avoir à ce sujet là, c'était aussi simple que ça ! Friedrich avait toujours été, de toute manière, en mesure de se prendre la tête pour des broutilles et être tout aussi capable de laisser couler des choses beaucoup plus grave. Maintenant, l'important était de tout faire afin qu'elle ne lui arrache pas les yeux, en espérant que ces lunettes ne coûtaient pas trop cher, il avait déjà eu l'occasion de se rendre compte que le prix de ces choses là pouvait montrer drôlement vite. Et oui, ça pouvait parfaitement faire peur, oui voilà. « Oh allez... J'ai vraiment dit que j'étais désolé. Faut pas s'emballer... Vaut mieux les lunettes que ta jambe... ». Il se passa une main dans ses cheveux de manière assez nerveuse. Il détestait de se prendre la tête avec les gens, il détestait que les gens s'emballent pour si peu de chose, ou même pour rien, c'était aussi simple que ça, oui voilà. Il se ratatinait, en temps normal, de manière à être au ras des pâquerettes quand les gens s'en prenaient à lui. Il avait certes, pris une confiance en lui afin que les choses puissent devenir plus simples pour lui, mais ça ne l'était pas tant que ça non plus, il n'y avait pas le moindre doute à avoir à ce sujet, oui voilà.
Il leva les yeux au ciel à l'idée de faire face à une de ces personnes superficielles qui se souciaient bien plus de ses lunettes que de la santé ou de ce genre de chose. C'était tellement pathétique que par moment, il espérait tomber sur quelqu'un de mieux quoi.. Mais ça semblait comme impossible, donc c'était pour cette raison que les choses pouvaient être plus compliquées et dérangeantes, oui voilà, c'était aussi simple que ça, il n'y avait rien de plus à en dire, oui voilà. Il avait vécu dans une tribu sans le sou et qui parvenait à être heureux. Il y était resté pendant tout un an et il n'avait jamais été aussi bien, pas une seule seconde oui voilà. « Faire une telle fixette sur une simple paire de lunettes, c'est n'importe quoi. On est des sorciers, ça se répare en deux secondes. ». Le voir aujourd'hui et le revoir quelques années auparavant pouvait aisément apporter un choc à beaucoup de personnes. Parfois, c'était difficile pour une personne, vraiment difficile, oui voilà. Fried se débrouillait plutôt bien et il était plutôt content, en définitif, il ne fallait absolument pas se tromper à ce sujet, d'ailleurs, c'était aussi simple que ça.
Friedrich ne l'avait pas vu en effet. Mais que l'on soit bien d'accord, il ne l'avait réellement pas fait exprès. Elle était apparue de nul part et en soit, lorsque deux personnes pouvaient se rentrer en collision, c'était pour une seule et unique raison, elles s'étaient toutes les deux rentrées en collision, c'était aussi simple que ça. Oui voilà. Il n'y avait rien de plus à en dire. Ouais, voilà. Bref, il ne servait absolument à rien de se prendre la tête avec tout ça, surtout que ça allait finir par mal tourner vu le sale caractère que cette fille se tapait. Il leva les yeux au ciel, fouilla dans sa poche et en sortit sa baguette. Il lança un rapide sort et en deux secondes, les lunettes étaient réparées. « Voilà, plus besoin de pleurer... ».
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Milles excuses ! [pv] Ven 20 Mai - 23:25 | |
| Maïlys n'était pas le genre de fille qu'on voulait contrarier. Ni celle qu'on aimerait compter parmi ses ennemis. Elle n'en avait pas l'air comme ça, mais sous ses boucles blondes et ses airs angéliques, elle pouvait vraiment se montrer exécrable. Et pas dans le genre qui hurle fort mais sans jamais vraiment mordre. Non, elle était de celles qui en quelques mots pouvaient vous démolir, aussi facilement que ça. Elle ne haussait pas le ton, elle ne devenait pas dingue. Ses remarques étaient juste acerbes, aiguisées, et elles touchaient juste. D'autant plus lorsqu'elle était de mauvaise humeur, comme après avoir fait une rencontre particulièrement déplaisante, par exemple. Mais aujourd'hui ce n'était pas le cas, la journée s'annonçait radieuse pour elle. Alors en un sens, on pouvait dire que l'inconnu avait de la chance.
Ses lunettes de soleil volèrent aussi aisément que si on les lui avait arrachées. Il faut dire que le contact avait été plutôt brutal, et le grand dadais n'avait pas vraiment fait dans la délicatesse. Et peut-être qu'elle était (un peu) de mauvaise foi, et peut-être qu'il n'était pas le seul coupable dans cette collision, mais il n'empêchait qu'elle regardait devant elle, contrairement à lui. C'était lui qui était apparu de nulle part sans prévenir, c'était donc lui qui était en tort, tout simplement. Son commentaire nonchalant ne fit rien pour la calmer, au contraire. La blonde lui jeta un regard électrique, haussant un sourcil devant tant d'indifférence. « Encore heureux. Mais je n'adhère pas à cette philosophie, navrée. Il vaut mieux que rien du tout ne soit envoyé valser dans les airs sans avoir rien demandé, point. » répondit-elle avec tant de neutralité qu'elle aurait pu parler du beau temps. Elle n'avait pas l'intention de débattre avec lui pendant des heures. Il la retardait et c'était déjà un motif suffisant pour lui en vouloir à mort.
C'était à lui d'être irrité à présent. Elle ne pouvait s'empêcher de penser que ce gars ne manquait pas de toupet. Il lui fonçait dedans, il faisait tomber ses lunettes qui étaient à présent cassées, et il pensait que marmonner un vague 'désolé' qu'il ne pensait même pas suffirrait à pardonner tous ses torts. Ok, d'accord, il n'y avait pas mort d'homme. Et si elle devait être tout à fait honnête, des lunettes comme ça, elle en avait d'autres. Mais c'était sur le principe. Elle ne se laisserait pas faire, elle ne se ratatinerait pas. Elle était forte, elle devait être forte, et se laisser heurter de plein fouet, c'était être faible. C'était être ce genre de personnes qu'on pouvait bousculer sans qu'ils ne réagissent jamais parce qu'ils avaient trop peur de prendre les armes. Alors quand il leva les yeux au ciel, elle continua à lui jeter un regard noir, son cadavre de lunettes de soleil en main. Ce type était exaspérant au plus haut point, à croire qu'il avait pris des cours pour ça. « Je suis mineure. Je ne peux pas utiliser la magie en dehors de Poudlard. » signala-t-elle sèchement. Bien sûr qu'elle aurait pu réparer ses lunettes toute seule, si elle avait eu le droit d'utiliser la magie.
Pas trop tôt, il sortit finalement sa baguette de sa poche, réalisant peut-être enfin qu'il était le seul en mesure de le faire. Il ne paraissait pas si vieux que ça pourtant. Mais assez pour avoir quitté Poudlard depuis un ou deux ans. Elle soupira, agacée par sa lenteur d'esprit. Elle récupéra ses lunettes, les rangeant dans son sac comme si elle craignait qu'il ne lui prenne brusquement l'envie de les jeter par terre et de les piétiner. Sait-on jamais. Elle leva brusquement la tête lorsqu'il reprit la parole. Pardon ? Venait-il de prononcer le mot 'pleurer' ? Elle s'immobilisa, le jaugeant du regard. Etait-il sérieux ? « En quoi je t'ai donné l'impression que j'allais pleurer ? » interrogea-t-elle froidement. Pour qui se prenait-il non mais ?! Il était juste hors normes. Elle était simplement hallucinée. Avait-elle l'air de vouloir pleurer ? De son point de vue, elle était plutôt prête à l'étriper qu'à se mettre à verser toutes les larmes de son corps. Il se croyait tellement supérieur à elle parce qu'il la jugeait superficielle pour cette histoire de lunettes que ça en était transparent. Ridicule.
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Milles excuses ! [pv] Lun 23 Mai - 0:53 | |
| Elle n'adhérait pas à cette psychologie non, mais c'était une chose qu'il ne pouvait pas nié et c'était une chose qu'il avait clairement remarqué. Elle ressemblait à ce genre de personne pourrie gâtée très matérialiste. Pathétique. Oui, et totalement même. Il n'y avait pas le moindre doute à avoir à ce sujet, absolument aucun pour tout dire. Enfin bon, bien sûr, ce n'était certainement pas à Friedrich de décider pour les autres de ce qui était bien ou de ce qui ne l'était pas. Pour avoir fait beaucoup d'erreurs, il n'était pas en mesure de juger si un tel comportement était bien ou ne l'était pas. Après, bien sûr qu'il pouvait donner son avis, mais il estimait qu'il n'en avait pas réellement le choix. C'était ainsi. Et même s'il avait pris une certaine confiance en lui ainsi qu'une grande maturité et tout ça, ça ne le changeait pas, ça ne modifiait pas ce qu'il avait toujours été, ainsi que les valeurs qu'il avait toujours eu. Enfin bref, pas besoin d'épiloguer sur le sujet, là, ils étaient juste en train de parfaitement se prendre la tête pour des broutilles. Et ce n'était pas vraiment dans ses habitudes à lui. « Je ne dis pas le contraire. Mais de temps à autre, les choses ne se passent pas comme on le veut. Ce genre d'accident arrive fréquemment surtout dans un Rp quand on sait pas comment le commencer !. Alors il faut apprendre à ne pas s'arrêter sur ça, faut savoir que y a pire. ». Mais ça, c'était une chose dont elle se moquait probablement. En plus, si ça se trouvait, avec son fort accent allemand, elle allait bientôt lui demander d'articuler ou ce genre de chose.. Vu qu'elle cherchait à l'asticoter, c'était totalement possible. Même s'il espérait quand même que non.
Il avait senti, sinon, qu'elle était mineure et qu'elle ne pouvait pas utiliser la magie en dehors de Poudlard. Mais il n'avait jamais prétendu qu'elle le pouvait, il l'aurait fait de bon coeur, dans tous les cas. Quoique vu la situation, ce n'était plus vraiment de bon coeur et il l'aurait bien volontiers laisser se débrouiller mais Friedrich n'avait jamais été comme ça et il y avait fort à parier pour que cela ne soit jamais prêt d'arriver en définitif. Un soupir s'échappant de ses lèvres, l'imaginant en train de le prendre pour un gros crétin ou un truc du genre. Mais en définitif, il avait certainement mieux à faire que de se prendre la tête avec une gamine immature qui se sentait mal à cause d'une vulgaire paire de lunette qui, soit dit en passant, était réellement immonde. Mais ce n'était que son avis et elle ne le demandait probablement pas.
Et voilà, d'ailleurs, qu'elle s'emballait parce qu'il avait parlé de larmes. Avait-il mal formulé ? S'était-il trompé quelque part dans sa phrase ? Oui peut être. Mais pour qu'elle le prenne mal comme ça, il y avait fort à parier que même s'il l'avait dit correctement, cela n'aurait strictement rien changé. Cette fille était une idiote. Et pour que le jeune Maiden puisse le reconnaître, c'était que c'était réellement vrai et que c'était un point non négligeable. Enfin bon, il n'allait pas pour autant le dire à haute voix, puisque lui, il connaissait le respect. Chose qu'elle ne semblait pas connaître vu le ton qu'elle avait tendance à employer avec lui, alors que son ton à lui était rester calme et serein tout du long. Mais que pouvait-on y faire, les gens n'étant pas tous les mêmes, il n'était pas toujours évident de l'être. Oui, on pouvait dire ça. Enfin, il le pensait réellement. « C'est une expression. Dans le sens où tu fais tout un foin pour une vulgaire paire de lunette, c'est comme si tu venais de te blesser ou quelque chose comme ça. Je trouve juste ça débile. Ne t'emballe pas. T'as l'air de tellement tenir à une vulgaire paire de lunettes... ». Il était assez content de ne pas avoir été comme ça du temps où il était plein de fric. Au jour d'aujourd'hui, même s'il n'avait plus un rond, il était conscient qu'il avait toujours gardé la tête sur les épaules, et c'était bel et bien ça le plus important.
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Milles excuses ! [pv] Ven 3 Juin - 23:01 | |
| Ce gars était un parfait malotru ! C'est tout ce dont elle était sûre à son sujet à ce stade de la 'discussion'. Enfin, discussion était encore un bien grand mot, elle se retenait surtout de l'étriper là tout de suite. Même niveau apparence, il était plutôt limite. Pas qu'il était moche ou quoi que ce soit, au contraire elle l'aurait même trouvé plutôt mignon si elle n'avait pas été aveuglée par son impolitesse et la condescendance avec laquelle il la jugeait, mais disons qu'après, le tout n'était pas super bien emballé. Ces petites notes superficielles faites, elle lui fit remarquer qu'il aurait tout aussi bien pu se passer de la heurter, tout le monde aurait été content et elle n'aurait pas perdu de précieuses minutes à lui parler. Mais non, Monsieur préféra lui faire partager son immense sagesse en croyant lui apprendre –très certainement– que dans la vie, on n'a pas toujours ce qu'on veut. Ah oui ? Et elle qui pensait le contraire ! L'Italienne lui lança un regard excédé, non seulement il la bousculait, mais en plus il jouait les donneurs de leçons ! « Oh, merci de me faire partager ton immense expérience. Laisse-moi t'apprendre une chose à mon tour, juger les gens sur des apparences, c'est mal. Tu crois m'avoir cernée alors tu te permets de me donner de touchantes petites leçons de vie, mais tu ne sais rien de moi. » répondit-elle d'une voix glaciale. Et Merlin savait qu'elle monopolisait rarement autant la parole. Maï était généralement une femme de peu de mots, mais en l'occurrence ce type lui tapait sérieusement sur le système. Mais pas de la même manière que cet avorton de Liechtenstein, étrangement. Oh oui Maïlys était superficielle, et hautaine, et indifférente. Elle le reconnaissait volontiers, et elle n'était pas prête de changer, puisque tout ça était voulu. Elle préférait être inaccessible que de laisser qui que ce soit l'approcher, et la blesser. Elle préférait qu'on la juge futile plutôt qu'on ne se penche vraiment sur son cas et qu'on ne se rende compte à quel point elle pouvait être complexée. La vie ne faisait pas de cadeaux, les accidents arrivaient, tout ça elle en était parfaitement consciente. Elle n'avait pas demandé à être hypocondriaque, à subir ces insupportables crises d'angoisse qu'il lui fallait cacher à son entourage. Elle était de condition faible mais elle devait se montrer forte, et pour ça, tout dans son attitude était calculé. Et si un idiot venait à lui rentrer dedans et à briser quelque chose qui lui appartenait, oui, elle lui rentrait dans le lard, parce qu'il n'avait qu'à faire attention. Elle n'était pas une petite chose qu'on pouvait bousculer. Encore heureux, le blond utilisa un sort pour réparer ses lunettes. En vérité, des paires comme ça, elle en avait des dizaines. Les lunettes de soleil faisaient partie de ses accessoires préférés, alors forcément, elle était équipée. Elle n'aurait eu aucun problème à racheter le même modèle lorsqu'elle retournerait en Italie. Ce qu'il ne comprenait pas, c'était qu'elle n'était pas tant énervée pour la perte matérielle, mais pour le principe. Elle ne supportait pas les étourdis, et encore moins les maladroits. En fin de compte, elle lui rendait peut-être même un service, à l'avenir il ferait plus attention, tiens ! Maï, toujours au service de son prochain Le malpoli –faute de connaître son nom– se mit ensuite à parler de larmes avec une désinvolture qui eut le don d'irriter la blonde. Hey, il était en tort, pas elle ! De quel droit se mettait-il à la juger ? « Pour être tout à fait honnête, je n'ai pas grand chose à faire de ces lunettes. Tu m'as bousculée et je n'ai pas apprécié, c'est tout. Tu n'as jamais vu quelqu'un de mauvaise humeur ? Pourtant avec ton attitude j'aurais pensé que ce genre de scène aurait tendance à se produire souvent. » répliqua-t-elle en soupirant. Elle réitérait, il était hors normes. C'était tout bonnement la meilleure qualification qu'elle lui trouvait !
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Milles excuses ! [pv] Lun 13 Juin - 10:11 | |
| Partager son expérience ? Ouh là, il était surtout préférable qu'il n'en fasse rien, sinon, il lui aurait probablement donné une meilleure raison pour se foutre de sa gueule oui, Friedrich n'avait vraiment pas le moindre doute à avoir à ce sujet, c'était aussi simple que ça. Un soupir s'échappa de ses lèvres alors qu'il en venait légèrement à se dire qu'il n'avait vraiment pas de chance de ce côté là. Il n'avait déjà pas beaucoup d'amis, mais en plus, il tombait réellement sur des demeurés. Oui, bon, le terme était probablement un peu trop fort. Mais dans tous les cas, il voyait vraiment mal en quoi est-ce qu'il pouvait bien la juger sur les apparences. Parce que soyons franc, si c'était réellement ce qu'il avait fait, il aurait probablement jamais dit qu'elle semblait insupportable ou ce genre de chose, parce que c'était loin d'être le cas, vraiment loin. A la regarder comme ça, il se serait rendu compte qu'elle était plutôt sympa, belle et qu'elle semblait gentille. Mais non, c'était loin d'être aussi simple que ça en faite. Vraiment loin, et c'était bien là que les choses devenaient moins drôle, malheureusement. Elle était loin d'être aussi belle intérieurement en faite. Okay ouais, la juger comme ça était probablement déplacé, mais qu'est-ce qu'il pouvait bien être censé faire ? Laisser couler les choses ? Ouais, les choses n'étaient pas aussi simple que ça. Friedrich, le gars qui se laissait marcher sur les pieds était parti, il avait totalement disparu ou en tout cas, il faisait tout pour ne pas être là de façon aussi importante. « Si tu considères ça comme une leçon de vie, c'est toi, en faite, qui a un sérieux problème. Je ne t'ai en rien juger, je veux juste que tu sois capable de comprendre que ce sur quoi tu t'emballes n'est rien. Faut arrêter de croire que tout le monde te veut du mal bordel... Je ne t'ai rien fait, et il ne me semble pas t'avoir dit quoi que se soit de méchant en plus ! Donc et si tu te calmais deux secondes ? ». Mais de toute façon, quoi qu'il puisse bien dire, il avait la très nette impression que ça n'allait pas servir à grand chose, il n'y avait pas le moindre doute à avoir à ce sujet. Enfin bon, hors de question de se prendre la tête avec une personne aussi insignifiante. Oui, voilà. Mais le mieux était de ne pas dire ça à haute voix sinon, elle allait une nouvelle fois se mettre à s'emballer. Et mine de rien, aussi gentille qu'il puisse bien être, elle commençait à lui prendre la tête en faite.
En tout cas, si elle voulait prendre la fuite, ou au moins, se casser, l'ancien Serdaigle devait bien avouer que les choses auraient au moins pu s'arranger quoi, parce que là, ils étaient, au final, tous les deux relativement ennuyé et la situation ne menait à rien. Il n'y avait, semblait-il, aucune possibilité d'entente entre eux deux, donc ça allait être prise de tête encore un bon moment, il n'y avait absolument pas le moindre doute à avoir à ce propos, oui, c'était aussi simple que ça ouais, enfin bon, il n'y avait rien de plus à en dire. Ouais, dans un sens en tout cas. Un nouveau soupir se permit de s'échapper de ses lèvres alors qu'il voyait mal comment arranger la discussion. Mais il n'y avait rien à faire oui, c'était la seule évidence qui se profilait sous son évidence. Et honnêtement, ce n'était pas vraiment le genre de situation qui lui plaisait. D'ordinaire, lorsqu'il se rendait compte que les choses n'allaient pas aller avec une personne, il préférait se casser avant que la situation ne puisse vraiment être en mesure de montrer que ça n'allait pas. Tout simplement. Enfin bref, pas la peine d'épiloguer quoi. La seule évidence, c'était qu'il était préférable, pour l'un, comme pour l'autre, de lâcher l'affaire. Il n'y avait pas le moindre doute à avoir oui.
Bien sûr qu'il était possible qu'elle n'ait pas apprécier les lunettes. Quoi de plus normal après tout, c'était le genre de chose qui pouvait aisément déplaire aux gens. Que l'on ne s'emballe pas hein, que l'on comprenne bien, il était évident que les gens ne pouvaient pas être super contents de se faire rentrer dedans et ce genre de chose. Oui, ça pouvait facilement prendre la tête, quoi de plus normal après tout ? Enfin bon, hors de question de se prendre la tête avec tout ça, la situation aurait un peu trop facilement pu dégénéré. Bref, tout ça pour dire qu'il pouvait sans problème comprendre tout ça. Mais de là à ce qu'elle se montre à ce point désagréable, il y avait tout un monde quoi. « Et elle a quoi de si bizarre mon attitude ? Parce que bon, s'il te plait, il faudrait peut être que tu réalises que beaucoup de personnes ne sont pas aussi chiantes que toi hein. Toi t'es juste super désagréable. Et ça, on te l'a jamais dit peut être ? ». Mais il était clair que les choses n'allaient pas vraiment pouvoir s'arranger. Le mieux était probablement de lâcher l'affaire. Le temps, au moins, qu'elle gagne en maturité parce qu'elle semblait vraiment en avoir besoin. Okay ouais, Friedrich était peut être un peu vieux jeu, mais il avait quand même conscience du fait qu'il était préférable que les gens se reprennent, de temps en temps et au moins un peu. Cette fille là, elle était carrément trop chiante pour lui, et il n'avait envie que d'une chose, la laisser dans son tripe pour qu'il puisse, lui, se casser et faire ce qu'il avait prévu de faire. Parler avec des gens ne faisait pas parti des choses qu'il faisait le plus souvent mais pourtant, aujourd'hui, il s'en serait aisément passé. Aucun doute à avoir à ce sujet. Tiens. « Dans ton genre, t'es super chiante... ». Il passa une main sur son visage et au final, il finit par partir, sans plus longtemps demander son reste. A quoi bon de toute manière. Puisqu'il était évident que la conversation n'irait pas plus loin..
TERMINE POUR FRIEDRICH |
| | | | Contenu sponsorisé
Ξ Sujet: Re: Milles excuses ! [pv] | |
| |
| | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |