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| Every feeling every word, I've imagined it all | |
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Auteur | Message |
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Invité
Ξ Sujet: Re: Every feeling every word, I've imagined it all Sam 14 Jan - 23:10 | |
| Emily fit une petite moue boudeuse lorsque son petit ami parla de restaurant, si jamais leur enfant n’aimait pas ce que sa jolie maman lui préparait. William n’était jamais mort de ce que la blonde avait cuisiné ! Ni personne d’ailleurs ! Durant l’année sans magie qui s’était écoulée, elle avait cuisiné presque tous les jours pour sa cousine, et cette dernière était toujours vivante et en bonne santé ! De plus, elle n’avait jamais fait un seul reproche à la demoiselle sur ses plats ! Et William non plus… Bon, d’accord, il mangeait tout ce qui lui passait sous le nez, mais quand même… Si Emily avait fait quelque chose de mauvais, il le lui aurait dit, n’est-ce pas ? Après tout, il n’avait aucune raison de lui mentir sur un plat qu’elle faisait… Si ce n’est se le voir resservir quelques temps plus tard !
Emily avait toujours trouvé son histoire avec William particulièrement magique. Ils s »étaient rencontrés par hasard, à une période bien triste de leurs vies respectives. Puis ils s’étaient revus, à nouveau par hasard, et s’étaient rapprochés, doucement mais sûrement, devenant amis et passant beaucoup de temps ensemble. Si Emily avait nié jusqu’à la dernière minute ressentir quelque chose de plus que de l’amitié pour William, et avait rapidement changé d’avis lorsqu’elle avait cru que ce n’était pas un amour à sens unique. Et elle avait bien eu raison. Deux ans plus tard, voilà où ils en étaient. Futurs parents, qui allaient être débordés, non plus par leurs travails (quoi que) mais par la recherche d’une jolie petite maison qui accueillerait leur premier né… Qui aurait pu y croire, quelques années plus tôt ? Certainement pas Emily, qui ne jurait alors que par la fierté des Serpentard… Et pourtant, c’était bel et bien un Poufsouffle qui la rendait heureuse, jour après jour !
« William Harris, je te défends de rendre nos enfants pourris gâtés, tu m’entends ?! »
Emily le regarda sérieusement avant d’esquisser un sourire. Elle se fichait bien qu’il gâte leurs enfants, car elle était sûre et certaine d’être bien pire que lui. Emily était née pour être mère, elle l’avait toujours su, même quand elle n’était qu’une garce et qu’elle ne supportait pas d’entendre des gamins crier. Ah, ça, non, c’était insupportable pour elle, d’entendre des petits bouts crier, mais c’était uniquement parce qu’elle voulait leur bonheur, et rien d’autre. Alors forcément, les entendre pleurer, ça ne la ravissait pas du tout, mais alors pas du tout, du tout ! Enfin bref.
Lorsque William lui demanda si elle voulait bien l’accompagner autre part, Emily se leva tranquillement avant de se blottir contre lui. Ils s’éloignèrent tranquillement de la glacerie de Florian Fortarôme, jusqu’à ce que William ne pose une question relativement importante à la demoiselle. Elle continua d’avancer à ses côtés jusqu’à ce qu’elle ait trouvé la réponse. Elle n’était pas sûre que cela plaise à William, mais elle n’avait pas non plus envie d’attendre. Il paraissait que parler trop tôt d’une grossesse pouvait porter malheur, mais Emily était toute mince… Alors lorsqu’elle aurait un peu de ventre, ce qui ne tarderait sûrement pas à arriver, tout le monde se poserait des questions… Et comme Will et elle s’étaient si bien accordés pour tout jusqu’ici… Peut-être s’accorderaient-ils sur cela aussi…
« Je ne sais pas… Dans deux semaines, j’ai une échographie… Tu voudrais bien venir avec moi ? On pourrait le dire après ? Une fois sûrs que tout va bien… »
Emily avait très peur de cette première échographie, pour tout dire. Elle se savait en bonne santé, pareil pour William, mais elle ne voulait pas affronter cela toute seule. Lorsqu’elle avait été à Sainte Mangouste pour faire ses examens, toute seule, comme une grande, elle avait la frousse de sa vie. Peut-être parce qu’elle avait cru être enceinte de Chad, après que ce dernier ne soit mort. Alors pour Emily, c’était très important. Si Will l’accompagnait, elle savait qu’elle serait tout de suite plus détendue. Il l’apaisait naturellement, de ce fait, elle ne se ferait pas trop de soucis. Bien sûr, elle espérait que le bébé aille bien, qu’il n’ait rien… Après, si leurs amis et leurs familles respectives prenaient bien la chose… Elle n’en doutait pas trop. Ses parents et sa sœur adoraient William, et Emily ne pensait pas être détestée du côté des Harris… Après… Leurs amis n’avaient de toute manière pas leur mots à dire, si ?!
[ Terminé pour Emily <3 ] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Every feeling every word, I've imagined it all Dim 15 Jan - 1:12 | |
| Non, William n'avait jamais eu à se plaindre de la cuisine de Mily. Elle était douée, et il avait de la chance d'être tombé sur un vrai cordon bleu. Lui aussi savait cuisiner. Avec une mère comme la sienne, il n'avait pu qu'apprendre. Mais il avait moins le temps. Non pas que Mily ait plus de temps que lui, mais ses horaires à lui étaient pas mal décalées. Il enchaînait régulièrement des journées de 24h, voir 36 heures. Après de telles journées, il n'avait absolument aucune envie de se mettre aux fourneaux. Il se douchait et filait au lit direct, sans demander son reste. Le ventre vide. Alors non, il n'avait rien à dire sur ses petits plats. Il les aimait puisqu'il n'hésitait pas à se resservir. De toute façon, même si William est quelqu'un de plutôt souple et gentil, il n'en est pas moins honnête. S'il n'avait pas aimé, il lui aurait fait savoir, mais avec tact, voire même avec une pointe d'humour pour ne pas la blesser. Ce n'était pas l'objectif.
Lui, gâter leurs enfants? Comment ça c'est pas crédible?? Mais pas du tout! Hum...bon d'accord, lui-même n'y croyait absolument pas. Il savait qu'il serait un peu papa poule, on parle de William là quand même. Mais il saurait aussi se montrer plus strict s'il le fallait. Il n'avait pas envie d'avoir un(e) petit(e) délinquant(e) pour progéniture. L'éducation avait son importance pour l'épanouissement d'un enfant. Oui... Will avait eu des cours de psychologie infantile durant sa formation. Ça reste visiblement! Mais il trouvait touchant qu'elle le mette déjà en garde. Un sourire coquin se dessina sur ses lèvres, bien malgré lui. Il avait envie de rire. Elle était adorable avec une telle bouille. De toute façon, le sourire de Mily était plus qu'évocateur. Eux-mêmes avaient du mal à y croire vraiment. Mais ils n'étaient pas encore parents. Autant leur laisser le temps déjà de voir venir. Ils auraient tout le temps de se poser ce genre de question au moment voulu.
Emily avait accepté de quitter les lieux. Il se sentait mieux. Non pas qu'il fuyait quoi que ce soit, mais il ressentait le besoin d'être dans un endroit tranquille, avec elle, sans qu'il y ait des allers-retours incessants autour d'eux. Il la laissa se blottir contre lui. Elle devait se sentir beaucoup mieux par rapport à tout à l'heure. Il se mit quelques secondes à sa place -même si ce n'est pas évident aux premiers abords- imaginant devoir annoncer une telle nouvelle, avec les peurs, les craintes et les doutes que cela pouvaient occasionné. Il resserra son emprise, déposant un baiser sur la tempe, comme pour la réconforter. Même s'il n'était pas à proprement responsable de cet angoisse qu'elle avait pu vivre et ressentir, il s'en voulait quand même un peu.
Suite à sa question, il la laissa réfléchir. Le jeune médicomage ne savait toujours pas son avis. Elle souhaitait peut-être attendre par pure superstition. Oui, il connaissait ce « truc » auquel certaines futures mères se pliaient. A vrai dire, il l'avait tellement vu à l'hôpital, qu'il n'en était plus étonné. Alors si elle voulait agir ainsi, il n'y trouverait rien à redire. Du moment qu'ils n'attendaient pas non plus six mois avant de l'annoncer... Après, ça serait peut-être un peu trop voyant, non? Pas sûr que Maman Harris voit d'un très bon œil que son fils chéri ne lui ait rien dit avant. Sa mère n'était pas envahissante, mais elle était une vraie maman poule. Elle était déjà grand-mère avec Jaz qui avait deux enfants. C'était toujours de très bons moments. Sa mère serait sûrement très émue de savoir que son « bébé » allait avoir un bébé justement. Oui, pour une mère, son enfant reste toujours son bébé. C'est plus fort que tout paraît-il...
Il revint à la réalité, reportant son attention sur Mily qui lui expliquait qu'une échographie était prévue d'ici deux semaines. Un éclair de tendresse passa dans son regard azur. Ça devrait pouvoir se faire. Il ne connaissait pas encore son planning sur cette période, mais il savait une chose, c'est que ce jour-là, il serait avec elle, à ses côtés. Mais cette fois, il ne serait pas le médicomage, mais le futur papa qui accompagne celle qu'il aime. Rien de plus, rien de moins. Pour lui, il était certain que l'enfant était en pleine santé. Mais il comprenait ses inquiétudes. En tant que professionnel de santé, il était bien placé. Et puis il est important de suivre une grossesse. Qu'elle soit à risque ou pas. Il ne voulait pas qu'il arrive quelque chose à Mily ou au bébé. Alors il ferait en sorte de toujours être présent pour chaque examen où elle aurait besoin de lui. Que se soit pour les échos, ou bien même les cours de préparation à l'accouchement si elle le décidait. Il avait vu de nombreuses femmes venir sans leur moitié parce qu'elle vivait seule cette grossesse ou que Monsieur était trop occupé pour se déplacer l'espace d'une petite demi-heure. Lui ne voulait pas faire partie de cette catégorie. « Tu peux compter sur moi, je serai là. Je poserai ma journée. Tout se passera bien, ce n'est pas un examen douloureux... » lui précisa-t-il au cas où. « Mais je te préviens, dans les premières semaines, on ne voit pas grand chose. C'est minuscule. » dit-il un sourire aux lèvres.
Non pas qu'il doutait de ses connaissances, mais il était aussi médicomage. Il voulait la rassurer. Ne pas qu'elle s'angoisse pour rien. « Et puis on en parlera à notre entourage quand tu te sentiras prête. » dit-il en resserant son étreinte.
Il ne voulait pas la presser. Si elle souhaitait l'annoncer dans deux semaines ou dans un mois, ça ne changerait pas grand chose. C'était à elle de le vouloir.
Un Poufsouffle et une Serpentard, qui aurait pu y croire? William n'était pas du genre sectaire. Mais il faut bien avouer que ses goûts personnels ne s'étaient jamais portés pour cette maison à l'origine. Son ex était une Gryffondor et elle lui avait brisé le cœur. Certes, elles étaient blondes toutes les deux, mais elles n'avaient rien de comparables. Mily, même avec son tempérament, était une jeune femme qui l'avait atteint, qui avait su le toucher, capter son attention et encrer son être au plus profond de lui. Il n'avait pas de mot pour décrire ce qu'il ressentait pour elle. C'était une émotion trop riche pour être décrite. Une émotion trop forte pour être comprise. Elle était un tout et elle était son tout à lui. C'était peut-être bête, mais il savait que la vie ne valait pas la peine d'être vécue si l'amour n'y était pas présent. Il ne se rappelait pas à cet instant qui avait sorti une telle réplique, mais cette personne avait fait preuve d'une grande sagesse. A cet instant, le corps fin de Mily collé contre le sien, il était juste bien. Il y a des moments où ce genre de petits instants sont à savourer. Il faut savoir en profiter. C'est dans ces petits moments que le bonheur a un sens. Quiconque n'y a pas goûter ne peut comprendre.[The End] |
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