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Invité
Ξ Sujet: Chaleurs hivernales [PV] Jeu 27 Oct - 23:38 | |
| Martin était un garçon courageux, têtu et particulièrement fort qui quand il avait quelque chose en tête, prenait rarement le temps de trouver le moyen de tourner autour du pot 48 ans. Il aimait l'action, il aimait ne pas réfléchir et foncer, il aimait faire ce qu'il voulait quand il le voulait, être spontané, et ne pas penser aux conséquences de ses actes, qui de toute manière ne pourrait jamais se révéler plus fortes que lui : il était plus fort que le roquefort tout, et le valait bien *jet de cheveux*, merci. Ce qu'il avait fait la veille, Martin ne le regrettait pas le moins du monde. Bon certes, il s'était pris la claque de sa vie mais Tosca pouvait se rhabiller, il avait pris des droites d'Alix plus douloureuses ! il avait au moins fait ce qu'il voulait. Et l'un dans l'autre, la réaction de Tosca était prévisible : la connaissant, il n'aurait pas pu s'attendre à mieux, ou même à pire. Elle avait été prise au dépourvue, en plein milieu d'une salle de bal et Martin n'avait pas vraiment mis les formes pour la préparer à l'avance. Ça lui plaisait en fait tout ça, oui, c'était ce qui lui plaisait chez Tosca, le fait qu'on ne savait jamais trop si on allait se prendre un bon crochet du droit ou bien une bise sur la joue. Là il avait eut le choix numéro 1, mais au moins, la petite graine était plantée et il ne pourrait pas s'en vouloir de n'avoir rien tenté. Ce qui était bien chez Martin, c'est qu'il transpirait la confiance en lui. Bien qu'il était d'un naturel plutôt jaloux threuh threuh, il savait néanmoins qu'il était un des meilleurs partis de son année et ce n'était pas pour rien qu'il avait décliné toutes les demandes de rencarts provenant de jolies filles qu'il avait reçu. Tosca, elle était pour lui, tout autant qu'il était pour elle. Et ce n'était pas ce premier de la classe de Serdaigle et son Quotient Intellectuel discutable qui allait lui faire concurrence, ô ça non ! Martin était ce qu'il devait être et avait ce qu'il fallait, où il fallait, merci pour lui. Le jeune homme était sagement avachi sur le canapé de la salle commune de Gryffondor, attendant patiemment que Tosca arrive, réchauffé par les flammes de la cheminée dont le feu crépitait sans cesse depuis plusieurs semaines déjà. Elle n'était pas dans son dortoir, ça Martin le savait puisqu'elle était sortie déjeuner. Le rouge et or ne comptait pas spécialement la voir arriver d'une seconde à l'autre, mais il avait quand même hâte de savoir comment elle réagissait à ce qu'il avait fait, la veille au soir. Après tout, il avait quitté le bal juste après, peut être bien qu'elle s'était mise avec Anh juste pour l'embêter. Non, elle n'aurait jamais ça. Parce que concrètement, elle savait que le Serdaigle était mort, ni plus ni moins « Tu la touches et ce tas de poussière pourra être ton frère jumeau ». Elle était dingue de lui, presque autant que lui l'était d'elle. Peut être qu'elle ne voudrait jamais l'avouer et lui non plus, mais Martin le savait bien, ça se voyait dans ses yeux, et comme il savait d'expérience qu'il avait lui-même beaucoup de mal à cacher ses émotions, elle devait savoir qu'elle ne le laissait pas indifférent, loin de là ! Mais bon, ça n'empêchait pas qu'il la savait trop fière pour lui courir dans les bras, il allait encore devoir jouer de ses charmes. D'un côté ça ne le dérangeait pas plus que ça, il préférait qu'on lui résiste, c'était plus amusant... |
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Ξ Sujet: Re: Chaleurs hivernales [PV] Mer 9 Nov - 12:52 | |
| Etre une fille était loin d'être la chose la plus simple du monde. Oh bien sûr, la jeune Tosca Levine n'était absolument pas en train de dire que c'était la vraie merde ou ce genre de chose hein, ce n'était pas son genre, ce n'était même absolument pas son genre, elle n'avait, jusqu'à maintenant, jamais eu le moindre problème avec ça. Mais ça, c'était avant. A l'heure actuelle, en réalité, ça avait été une toute autre histoire et ça c'était montré bien plus compliqué encore. Un soupire s'échappa de ses lèvres alors qu'elle tentait de rester droite et nonchalante pour Damon qui essayait de lui tenir la conversation. Mais ce n'était pas tant facile que ça. Jusqu'à l'heure actuelle, tout avait été plutôt simple pour elle, et elle en avait vraiment été heureuse. Dans un sens. Le soucis avait été qu'avec le temps, elle s'était mise à grandir et elle s'était mise à espérer un jour être dans la capacité d'attirer un garçon. Mais ça ne semblait pas arriver et c'était assez énervant, assez prise de tête oui. Mais que pouvait-elle bien dire ? En réalité, pas grand chose évidemment et c'était bien pour cette raison que ça pouvait sembler devenir énervant. A n'en pas douter.
Depuis le bal, les choses étaient devenues différentes ou en tout cas, elles étaient devenues drôlement bizarre et c'était un des gros problèmes, en soit. Elle y avait été avec Anh, jusque là tout allait bien. Ils s'y étaient rendus entre amis, ça avait été plutôt cool, ça c'était bien passé mais le truc c'était qu'il lui plaisait bien. C'était un peu le garçon parfait en même temps. Mais ils n'étaient que amis alors elle n'avait rien espéré de particulier et c'était sans aucun doute mieux comme ça, elle refusait de trop se prendre la tête, sinon, les choses auraient pu vraiment se montrer compliquées. Mais.. Bon. C'était ainsi, quoi que l'on puisse en dire, il n'y avait rien à faire. Et c'était bien ça le problème.
Et Martin était intervenu. Pourquoi ? C'était une très bonne question. Il était venu vers elle, l'avait poussé à arrêter de danser avec Anh et l'avait forcé à danser avec lui. Le truc totalement incompréhensible d'ailleurs. Mais que pouvait-on bien dire ? C'était une toute autre histoire oui, que cela soit facile ou non, il n'y avait pas grand chose à y faire. Mais.. Bon... Et il l'avait embrassé. Là, comme ça, sans raison, sans même lui laisser le temps de comprendre quoi que se soit. Elle l'avait giflé bien sûr, elle n'était pas de ce genre là et il n'avait jamais été question de ça entre eux. Mais depuis ce jour là, elle essayait vraiment de comprendre son comportement mais c'était impossible. Totalement impossible et inexplicable, il n'y avait rien à y faire. Voilà. Mais quoi que l'on puisse bien dire, on n'avait pas le choix. C'était ainsi. Et on aurait beau dire ce que l'on voulait, ça ne changerait absolument rien.
Ce qu'elle était censée faire ? Rien non plus. La seule chose qu'elle s'était décidée à faire, c'était de l'ignorer royalement. De le snober dans toute la splendeur du geste. Il croyait quoi au juste ? Qu'elle allait sauter de joie ? Elle avait espéré, en réalité, pendant un bon moment qu'il penserait à elle, et qu'il la verrait autrement. Mais ça n'avait pas été le cas, alors elle avait lâché l'affaire. Il était trop tard maintenant. Il était impossible pour lui de croire qu'elle allait changer d'avis. C'était impossible.
Elle termina de manger et annonça à Damon qu'elle avait un devoir à faire. Ce qui était vrai bien sûr, elle n'avait absolument aucune raison de lui mentir, elle adorait sa compagnie. Mais si elle ne faisait pas ce devoir, en plsu de ça, elle allait sans aucun doute grandement le reprocher, dans un sens, en tout cas. Mais lorsqu'elle se retrouva devant Martin, elle le regretta amèrement. Il semblait attendre quelque chose, donc tant mieux. Elle n'allait pas demander son reste oui voilà. « Salut Martin. ». Voilà, elle allait se contenter de le saluer et elle allait prendre le large. Ce qu'elle fit doucement, s'éloignant de lui pour se diriger vers son dortoir.
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Ξ Sujet: Re: Chaleurs hivernales [PV] Mar 20 Déc - 23:25 | |
| Si Tosca croyait très sincèrement qu'elle allait pouvoir passer à côté de Martin en l'ignorant royalement, elle se foutait le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Déjà de base, on n'ignorait pas Martin Davidson, surtout quand on était ami avec lui, de surcroit quand on s'appelait Tosca Levine et particulièrement quand on venait de recevoir un baiser passionné en plein milieu de la grande salle.
Martin se leva, presque sans attendre, et ne put s'empêcher d'intercepter Tosca au vol, avant qu'elle ne grimpe les marches qui menaient au dortoirs des filles. Il lui attrapa doucement le bras et articula, tout en souriant :
« Pas si vite jeune fille, si tu crois que tu vas t'en tirer comme ça... »
Comme si c'était elle qui devait lui fournir des explications, tiens ! Martin la lâcha et se plaça face à elle. Il la surplombait d'une bonne tête, mais était tout à fait disposer à se baisser pour faire ce qu'elle voulait, après tout, ce n'était plus à prouver, à Gryffondor il n'était plus la propriété d'Alix, mais bien celle de Tosca. Même si elle vous disait le contraire, d'ailleurs.
« Tu comptes m'éviter longtemps ou c'est à moi de rompre le silence ? »
Bon certes elle ne l'avait pas vraiment évité depuis la veille, hormis là, disons que leurs chemins n'avaient pas encore eut la chance de se croiser. Mais bon, elle ne pouvait pas faire comme s'il ne s'était rien passé, non, elle ne pouvait pas. Ils étaient quand même suffisamment assez proches depuis toutes ses années pour ne pas qualifier ce baiser et cette claque de « normal » et continuer à faire comme si de rien n'était. Martin avait trop longtemps été aveugle sur ce que Tosca était pour lui, maintenant qu'il le savait, il comptait bien rattraper le temps perdu.
« Ce qu'il s'est passé hier soir, pour toi, c'était rien ? »
Martin la regardait avec une telle insistance qu'on se serait volontiers perdu dans ses yeux noisette : on lui avait toujours dit qu'il avait un regard puissant, chaud,, sombre à cause de ses pupilles marrons, mais surtout un regard incandescent qui vous réchauffait en quelques secondes. S'il y'avait bien une personne qui devait le savoir, c'était Tosca, depuis qu'il la regardait.
Le Gryffondor attendait la réponse de la lionne, après tout, il pouvait lui prouvait qu'il tenait à elle plus que tout dix fois par jour, c'était maintenant à elle de faire le second pas. Il ne savait pas ce qu'elle voulait. Il avait toujours cru qu'elle ne le quitterait jamais et même s'il n'étaient pas ensemble, Tosca était pour lui un acquis. Quand il avait vu qu'elle pouvait choisir quelqu'un d'autre que lui, au bal de Noël donc, Martin s'était beaucoup remis en question. En fait dans un sens, c'était ça qui lui avait permis d'agir. Sa légendaire jalousie étant titillée un maximum et il n'avait pu se résoudre à donner Tosca à un adversaire, tout Serdaigle fut-il...
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Ξ Sujet: Re: Chaleurs hivernales [PV] Mer 21 Déc - 18:44 | |
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Et bien en faite, oui, pendant un bref instant, et pour être tout à fait honnête, la jeune brune avait vraiment pensé que les choses se passeraient aussi simplement que ça. Elle pourrait prendre la fuite, tracer sa route, sans avoir à se prendre la tête. Mais non. Penser une telle chose était bien trop compliqué, quoi que l'on puisse bien en dire, les choses ne seraient jamais aussi simple que l'on pouvait bien le vouloir. Et ça serait toujours comme ça, quoi que l'on puisse bien en dire, ça n'allait pas pouvoir changer grand chose. Enfin bref, tout ça pour dire que Tosca était dégoûtée de ne pas pouvoir disparaître, sans plus de cérémonie, de ne pas pouvoir prendre la fuite pour éviter cette conversation qui ne saurait tarder. Mais il était trop tard et elle était juste là, cette conversation. Elle lui pendait au nez et lui, tout ce qu'il voulait, avant toute chose, c'était l'empêcher de fuir. Ah si seulement elle avait eu la chance d'aller, ne serait-ce qu'un peu, plus vite, tout aurait été bien différent. Mais non, elle n'avait pas cette chance. Et ce, quoiqu'elle puisse bien en dire. Donc.. Bon.. C'était ainsi, un point final. Et quoique l'on puisse bien en dire, ça ne changerait rien. C'était comme, fini, comme impossible. Oui voilà. « Et bien pour tout te dire, j'ai vraiment cru que j'allais pouvoir m'en tirer comme ça oui.. ».
Elle soupira, se dégagea le bras, et attendit. Elle ne voyait pas vraiment comment aborder le sujet alors dans l'idéal, elle préférait se taire et garder les choses pour elle, comme si tout allait d'un seul coup devenir plus cool et plus simples. Mais au final, ce n'était jamais aussi simple que ça. Quoi qu'on en dise. On n'avait pas d'autre choix, bien sûr. Enfin bon, pour le reste, il fallait avant tout rester sur ses pas et c'était ça le plus important. Rester debout, et droit surtout. D'une certaine manière en tout cas, mais la chose n'était jamais aussi facile que l'on pouvait bien le penser. Quoiqu'on en dise. Voilà tout.
Et puis bon, merde à la fin, c'était lui qui avait posé ses lèvres sur les siennes hein. Elle, au final, elle n'avait absolument rien fait et elle était parfaitement innocente dans cette affaire. A ce bal, son seul but avait été de passer un bon moment avec Anh, et il n'avait jamais été question d'embrasser Martin. Du moins, jamais à ce bal, et plus depuis un petit moment. Elle qui s'était fait à l'idée qu'elle ne voulait rien de tout ça, elle était assez perdue maintenant. Comme si rien n'était vraiment facile. Mais bon, quoi que l'on en dise, c'était ainsi que les choses étaient. Quoiqu'on y fasse. Il n'y avait pas d'autre choix quoi. « Et bien maintenant que tu en parles, la logique serait que tu rompes le silence. Puisque c'est toi, il me semble, qui a agit, au bal ».
Elle planta son regard dans le sien, cherchant à voir s'il allait en parler ou pas, ou s'il allait tourner autour du peau genre.. Aborder le sujet sans l'aborder ou ce genre de chose. Au final, elle lui en voulait oui, mais elle lui en voulait surtout d'avoir agi de cette manière sans rien lui avoir dit. C'était surtout sur ce point qu'elle lui en voulait et sur aucun autre. Elle voulait comprendre, et c'était le moment parfait pour lui expliquer et pour lui dire ce qu'il se passait. C'était maintenant oui, maintenant ou jamais. Et il fallait réellement qu'il se remue les fesses, d'une certaine manière, en tout cas. Mais bon. Que cela soit facile ou non, ça ne l'était pas toujours, quoi qu'on en dise, bien sûr.
Bien sûr que ça avait signifié des choses pour elle ! Déjà, pour commencer, il fallait bien prendre en compte le fait qu'il ait été question de son premier baiser. C'était avant tout sur ce point qu'il fallait se concentrer et elle espérait que les gens allaient bien le comprendre, même si ce n'était pas toujours aussi simple que l'on pouvait bien vouloir que cela le soit. Ce n'était jamais vraiment facile, quoique l'on en dise. C'était son premier baiser et pour cette raison, c'était important. Et c'était surtout à cause de ça qu'elle lui en voulait ! Il lui avait volé son premier baiser. Et c'était ça qui devenait compliqué et douloureux. C'était là que se situait la difficulté. Quoiqu'on en dise. « Je n'ai jamais dit que pour moi ce n'était rien. J'essaie de comprendre. Et je n'y arrive pas. Alors si tu pouvais m'expliquer pourquoi tu as fait ça, ça m'aiderait ». Oui voilà. Qu'il commence par lui expliquer tiens. Une chose était sûre, en tout cas, c'était qu'elle était perdue à cause de tout ça. Elle ne savait vraiment pas comment est-ce qu'elle pouvait bien être censée agir, avec tout ça. Aucune idée...
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Ξ Sujet: Re: Chaleurs hivernales [PV] Dim 8 Jan - 23:18 | |
| Martin lança une profonde inspiration et baissa quelques secondes la tête, pour y voir plus clair dans ses idées. Dès qu'il était en présence de Tosca, il avait toujours des millions de chose à faire qui lui passaient par la tête et se retenait à chaque fois pour n'en faire aucune, il était naturellement donc pour lui particulièrement complexe de faire un point intellectuel de là où il en était.
Mais il devait le faire, alors il le ferait.
« Je... J'ai réalisé, enfin... ça fait quelques jours que je me pose beaucoup de questions en fait. Quand j'ai appris que tu allais au bal avec cette petite... avec ce Serdaigle, pardon, ça a déclenché quelque chose en moi, ça m'a mis la rage. J'avais jamais réalisé combien je tenais à toi en fait, parce que tu avais toujours été là pour moi et à moi et voir que tu pouvais m'échapper, ça m'a bouffé. Et si je n'avais pas agit maintenant tu me serais peut être passée sous le nez sans que j'ai pu faire quoique ce soit... »
Martin approcha son visage de celui de Tosca, et en plantant ses pupilles noisette dans celle de la jeune fille, il articula, très sérieusement :
« Et je ne regrette pas. Je peux d'ailleurs recommencer, si tu veux... »
Martin ne put réprimer un sourire. Il était prêt à l'embrasser où elle voulait, quand elle voulait, comme elle voulait et autant de fois qu'elle le voulait. Il savait qu'il lui faisait de l'effet, car ce qu'il mettait depuis tant d'année sur le coup de la complicité exacerbée, c'était décidément bien autre chose que de l'amitié. Il avait mis longtemps à le comprendre, à croire que Tosca n'était qu'une merveilleuse amie dont personne ne pourrait jamais la battre en amitié. Il avait raison, mais il avait fait une erreur de catégorie. Tosca n'aura jamais du rester aussi longtemps dans la case ami, mais aurait dès le début dû entrer dans la case amour. Tout le monde le lui disait et Félix s'évertuait pourtant depuis toujours à nier l'évidence.
Anh Karisteas avait au moins eut cet effet bénéfique sur lui : sans lui, il n'aurait jamais pris conscience qu'il tenait tellement à la belle Levine, mais plus encore, sans lui, il n'aurait jamais réalisé qu'il était dingue d'amour pour elle.
Martin resta là, à regarder la rouge et or dans les yeux, et ne put retenir un bref coup d'oeil à ses lèvres. Il attendait qu'elle parle, qu'elle agisse, qu'elle fasse quelque chose qui lui donne une réponse, à lui, parce que là il n'en pouvait pas d'attendre. Lui qui s'était imaginé la veille que son baiser serait le remède à tout et qu'elle lui avouerait ce qu'elle ressentait, il devait bien avouer que la claque dans la figure, avait été... ben, une vraie claque dans la figure en fait... |
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Ξ Sujet: Re: Chaleurs hivernales [PV] Lun 9 Jan - 13:38 | |
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Anh avait donc été l'élément déclencheur. Dans l'ensemble, c'était assez bizarre et perturbant. Enervant aussi mais ce n'était pas non plus comme si elle allait pouvoir y changer grand chose. Que l'on se comprenne bien, sur un point bien particulier et relativement important d'ailleurs. Mais ce n'était pas non plus si évident que ça pour tout le monde, en faite. Et c'était aussi sur ça qu'il allait falloir se concentrer, quoi que l'on puisse bien en dire. C'était assez énervant d'ailleurs, dans l'ensemble. Un soupir s'échappa de ses lèvres alors que l'idée que les choses puissent être à ce point compliquées était assez incroyable. Tosca avait toujours eu la très nette impression qu'elle était seule, qu'elle était abandonné et que ça n'allait pas s'arranger, c'était trop bizarre mais quoi qu'elle puisse bien en dire, et bien elle ne savait pas non plus ce qu'elle allait bien pouvoir faire. C'était énervant, et effrayant aussi. Totalement abusif, d'ailleurs. Mais c'était comme ça et si la jeune Gryffondor n'avait jamais eu de petit ami jusqu'à présent, c'était probablement ( à en voir l'évolution des choses ), parce qu'il allait falloir que tout soit bien plus compliqué qu'elle n'avait bien pu le penser une seule seconde. Mais c'était du gros n'importe quoi et c'était assez énervant, au final.
Ce n'était pas facile et c'était même très loin de l'être, pour tout dire. Mais quoi qu'elle puisse bien en dire, et bien elle en avait assez de devoir lutter et là, quelque part en elle, elle se souvenait d'avoir un jour ressenti une certaine attirance à l'égard de Martin. Mais de son côté, il n'avait jamais vraiment montré quoi que se soit. Et c'était pour cette raison que les choses pouvaient sembler à ce point difficile à supporter et à tolérer. Mais que pouvait-elle bien dire par rapport à tout ça hein ? Rien bien sûr.. Mais que pouvait-on bien dire.. C'était énervant oui, voilà. Mais que pouvait-on bien faire avec tout ça hein ? Rien, bien entendu et c'était sans doute là que tout pouvait sembler à ce point compliqué, quoi que l'on puisse bien en dire.. Mais c'était ainsi, et il n'y avait rien de plus à faire.
Du coup et bien oui, elle était totalement perdue et elle ne savait pas ce qu'elle devait faire ou ce qu'elle devait dire. Elle était là, plantée devant lui, les yeux légèrement brillants et un air incrédule fixé sur son visage. Mais au final et bien non, elle ne savait pas du tout ce qu'elle pouvait bien être censée faire et ça lui faisait vraiment peur. Très peur même. Mais que pouvait-elle bien dire, à propos de tout ça, si ce n'était rien, rien du tout ? C'était avant tout sur ça qu'il allait falloir qu'elle se concentre. Quoi qu'elle puisse bien en dire ou même en penser. Ce n'était jamais facile, jamais simple. « Je ne sais même pas ce que je peux bien être censée penser ou même quoi dire.. Martin, cette situation me dépasse vraiment... ». Et encore, c'était bien faible. Et énervant surtout. Mais que pouvait-elle bien dire, si ce n'était rien du tout ? Elle ne savait pas ce qu'elle ressentait pour lui et elle ne savait pas non plus ce qu'elle allait bien pouvoir lui dire. Et c'était énervant oui, assez énervant et difficile à gérer. Les sentiments amoureux étaient vraiment la pire des choses que l'on pouvait supporter un jour. Quoi que l'on puisse bien en dire, d'ailleurs. Et c'était avant tout ça qu'il allait falloir affronter, quoi que l'on en dise.
Il plongea son regard dans le sien, alors qu'il se mettait à lui dire qu'il pouvait parfaitement recommencer. Et elle, elle était là, planter. Bloquée sans savoir ce qu'elle était censée faire. Elle n'était même pas en mesure de savoir si elle voulait l'embrasser ou pas. Elle ne savait pas ce qu'elle voulait et elle était parfaitement perdue. Et c'était bien pour cette raison qu'elle était à ce point perturbée et effrayée par tout ça. Elle n'avait jamais eu autant de mal à se comprendre. Ça devenait vraiment difficile.. Et au final, il était là, juste devant elle à la fixer et elle n'avait envie que d'une seule et unique chose..
D'un pas décidé mais malgré tout légèrement tremblant, elle avança vers lui. Ses yeux se fermèrent et elle posa une main sur sa joue. Ses lèvres finirent par caresser doucement les siennes et le baiser, bien que timide, se fit alors légèrement plus intense. Mais cela ne dura qu'une seule seconde. Elle s'écarta aussitôt. Baissant le regard, rouge de honte, elle tenta de dire quelque chose mais elle se mit à bafouiller. « Il me faut du temps ». Et elle partit en courant vers son dortoir. Elle était perdue, et plus encore...
TERMINE POUR TOSCA
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Ξ Sujet: Re: Chaleurs hivernales [PV] | |
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