I am pregnant

Il y avait une chose que Sydney regrettait, et cette chose n'était autre que le fait qu'elle se soit vantée d'être enceinte au moment de la crémaillère à laquelle elle avait été invitée, quelques temps plus tôt. Elle était véritablement enceinte, à ce moment, et elle l'était restée encore deux semaines plus tard, cependant, elle avait perdu le bébé, ce qui avait été un terrible choc pour elle, et pour Julien bien entendu. Il voulait un bébé tout autant qu'elle, et elle avait été peinée de ne pas pouvoir le lui donner. Toutefois, ils avaient décidé de ne pas laisser les choses là où elles étaient, et ils feraient de leur mieux pour avoir un bébé. Ils ne pourraient peut-être pas en avoir un biologiquement, comme le leur avait dit le médecin qu'ils avaient vu, et donc, ils décidèrent d'adopter. Les démarches pour l'adoption n'étaient pas des plus faciles, et elles étaient de plus très longues. Pourtant, ils avaient eu de la chance, et on leur avait permis d'adopter en à peine quelque mois. Un bébé arriverait bientôt dans leur maison, et cela ne pouvait que les ravir. Ils avaient appris la nouvelle la veille, en recevant le courrier de tous les jours, et Sydney avait failli s'évanouir quand elle avait apprit l'heureuse nouvelle. Une petit bébé ne tarderait pas à arriver.

Cependant, tout ne pouvait pas être rose, la jeune femme en était consciente, et c'est pourquoi elle angoissait, à présent, tandis qu'elle se trouvait dans le cabinet d'un medecin de l'hopital. Elle était venue, pour une visite de routine, comme tous les ans, et elle aurait préféré ne pas venir. Le médecin lui avait demandé de faire des analyses de sang pour une visite de contrôle, ce qu'elle avait fait. Elle était donc venue, deux jours plus tôt, pour faire les test, et elle était revenue avec les résultats des analyses. Elle n'y avait pas fait attention, persuadée que tout était normal, cependant, quand il les regarda, le médecin lui demanda de refaire des prises de sang le jour-même « pour en être certain ». Et voilà que Sydney paniquait. Elle avait bien évidement refait les analyse qu'il lui demandait, et elle était assise, sur le fauteuil, tandis qu'il était partit le temps d'obtenir les résultats. Le médecin entra quelques minutes plus tard, et étrangement, il souriait.

« Et bien, Madame Montgomery, je dois dire que je ne m'y attendais pas ! », dit-il, tandis que Sydney ne parvenait à se calmer tellement elle angoissait. « Je ne comprends pas... Qu'est-ce que j'ai docteur ? » « Et bien, vous êtes enceinte. Je ne vous l'ai tout d'abord pas dit pour que vous n'ayez pas de fausse joie, en raison de ce qui vous est arrivé, mais je suis formel. Vous devriez avoir un heureux evenement d'ici quelques moi », dit-il, tandis que Sydney ne comprenait pas ce qu'il venait de lui dire. Elle était enceinte ? Vraiment ? Elle ne parvenait pas à y croire. Elle remercia le médecin, les larmes aux yeux, et elle sortit du cabinet, ouvrant la porte à toute vitesse, puis elle chercha des yeux Julien, qu'elle avait appelé un peu plus tôt, quand il lui avait demandé de refaire les analyse. Il devrait être là. Elle le chercha et quand elle le vit, elle se précipita vers lui, et elle pleura, la tête enfouie contre la chemise de Julien. Elle resta comme ça un moment. « Je suis enceinte ».

Julien n'était pas le meilleur professeur d'étude des moldus, en réalité. Bon, okay, il faisait de son mieux et en faite, quand le poste avait été proposé, bah il avait réellement sauté sur l'occasion. Mais ce n'était pas si facile que ça et ça, il le savait aussi. La vie de professeur n'était pas évidente pour tout le monde, et ça pouvait poser bien des problèmes, quoi que l'on puisse bien en dire, d'ailleurs. Enfin bon, après, que cela soit grave, ou non, que cela ne soit pas une parti de plaisir ou ce genre de chose, que l'on soit bien d'accord, il s'en foutait. Enfin bon, tout ça pour dire que quoi qu'il puisse bien se passer, au final, il comptait bien faire tout son possible pour être un bon professeur. Il n'était pas un génie, mais il savait faire de son mieux pour qu'on le pense bon dans ce qu'il faisait. Et même s'il ne se pensait pas forcément qualifié pour ce poste, il ne pouvait pas s'empêcher de croire qu'il n'était pas si mauvais. Il aimait enseigner. Alors on ne pouvait pas s'en prendre à lui alors qu'il aimait ça non ? Même si bien sûr, de ce côté là, les gens ne se privaient pas, en général. Mais bon, après, personne ne s'était mis à lui dire qu'il ne faisait pas bien son boulot, alors ce n'était pas trop mal non ? Déjà il allait pouvoir continuer encore une année, et c'était ça le plus important, d'une certaine manière en tout cas. Pour le reste, il ne savait pas vraiment quoi penser de son boulot. Et on ne pouvait vraiment pas lui en vouloir pour ça, d'une certaine manière en tout cas. Pour le reste, ce n'était jamais vraiment facile bien sûr. Mais que pouvait-on bien faire avec ça hein ? Rien bien sûr, et c'était sur ce point qu'il fallait se concentrer. Si un jour, une personne venait à lui dire qu'il commençait à faire n'importe quoi, et bien soit, il arrêterait et il retournerait peut être même en infirmerie. Pourquoi pas. Là aussi, ça c'était plutôt bien passer, dans l'ensemble non ?

Avec sa femme tout allait bien. Ou en tout cas, l'amour qu'il avait bien pu y avoir entre eux allait vraiment bien. Pour le reste et bien, il s'agissait de problème extérieur dont on ne pouvait pas lui en vouloir. Sydney était tombée enceinte, bien des semaines plus tôt. Ca avait été la joie bien sûr, dans le couple. Comment aurait-il pu en être autrement franchement ? Après tant d'année ensemble, il était dans la suite logique d'imaginer qu'ils pourraient finir par avoir des enfants. Et avec une femme aussi belle que Sydney, il était aussi plutôt logique que leurs enfants soient magnifiques. Mais rien ne pouvait toujours être aussi simple que l'on aurait aimer que les choses soient et c'était sans aucun doute là que pouvait se situer le problème... Sydney perdit le bébé et ce fut vraiment un choc pour le couple de jeune mariés. Mais rien y changeait. Certes, ils avaient mal. Certes la douleur était grande mais quoi que l'on puisse bien en dire, ça ne changerait rien et c'était ça le problème, ça qui pouvait causer bien des soucis, quoi que l'on en dise. Ils voulaient des enfants et bien parce qu'ils en avaient perdu un, l'envie se faisait encore plus importante. Et à cause de ça, il était parfaitement insupportable d'imaginer le contraire, évidemment bien sûr. Quoi dire de plus hein.. Dans un sens. Et l'idée d'adopter un enfant se fit assez importante. Ils voulaient un enfant. Et quoi qu'il pourrait se passer, ils en auraient un.

Un médecin avait annoncé que la perte de ce bébé pouvait causer des séquelles, chose qu'ils pouvaient tous les deux comprendre bien sûr. Mais malgré tout rien, dans tout ça, n'était vraiment facile, bien sûr. Quoi que l'on en dise, évidemment. Ce n'était jamais facile et c'était bien là que pouvait parfois se trouver la complication. Plus d'enfant. Alors à quoi bon attendre.. Les papiers étaient prêts à partir. Mais bien sûr, ce n'était pas aussi simple que ça, il fallait des certificats, tout un tas de paperasses. Des analyses médicales. Tout fut fait soigneusement.

Mais au moment d'envoyer le dossier, le médecin traitant demanda à Sydney de revenir la voir. Comme si quelque chose n'allait pas. Et lorsqu'un médecin vous dit un truc du genre, il est évident qu'on a pas envie de trop s'attarder et on veut tout de suite savoir. Sur le coup, bien sûr que Julien avait eu peur. Sydney était la femme de sa vie, comment aurait-on pu croire un seul instant qu'il n'allait pas s'inquiéter pour elle ? Non mais franchement ! Il l'accompagna bien sûr, puis finit par attendre sagement dans la salle d'attente. Enfin.. Aussi sagement qu'il le pouvait en tout cas, même si ce n'était pas forcément aussi facile que l'on pouvait bien sembler le croire. Il fit de son mieux, en tout cas, pour donner l'impression de ne pas être si fatigué que ça, même si c'était loin d'être aussi simple, mais ça, on s'en douter.

Lorsqu'elle sortit de la salle d'attente, il la serra tendrement contre lui. Elle était tellement importante à ses yeux qu'il était parfaitement impossible de penser qu'il pourrait aller voir ailleurs ou ce genre de chose. Comment aurait-il bien pu en faire de même hein.. ? Impossible évidemment. Quoi de plus normal. Mais lorsqu'elle se mit à lui dire qu'elle était enceinte, il faillit en pleurer de joie. Incroyable, vraiment. Mais alors VRAIMENT. C'était carrément trop bizarre, tellement impressionnant. C'était même une évidence oui, voilà. Mais c'était tellement... Incroyable ! Mais ce n'était pas lui qui allait s'en plaindre ! La serrant un peu plus, mais en faisant attention à son ventre, du coup, un large sourire se glissa sur ses lèvres. « Oh mon dieu, mais c'est génial ! C'est tellement génial Syd' ! T'es sûre hein ? Bien sûr ? De combien de temps ! Oh mon dieu c'est tellement... Je t'aime !! ». Et voilà qu'il redevenait un gamin, comme incapable de trouver ses mots, incapable de savoir ce qu'il pouvait bien être censé dire ! Mais pouvait-on lui en vouloir ? Il allait devenir papa !

Le fait de perdre un enfant avait été une chose horrible pour Sydney. Elle avait été dévastée le jour où ça lui était arrivé, à tel point qu'elle avait pensé qu'elle ne pourrait peut-être plus jamais avoir d'enfant, que ce soit dans un futur proche ou non. Elle avait pourtant tout fait pour le cacher du mieux qu'elle le pouvait pour que personne ne s'inquiète trop pour elle. Et encore moins son mari. Elle était parfaitement consciente du fait qu'il était aussi triste qu'elle, et elle ne voulait pas qu'il soit également triste pour elle. Il ne devait pas subir ça. Les semaines et les mois étaient passées, et à présent, elle arrivait à y repenser sans se mettre à pleurer. Elle avait toujours mal quand elle y repensait, mais elle le cachait toujours un peu mieux. Et puis elle avait appris qu'elle pourrait peut-être ne plus jamais avoir enfant. C'était impossible... Elle avait été tellement sous le choc qu'elle n'avait plus réussi à penser ou à dire un seul mot pendant peut-être une ou deux minutes.

A cause d'elle, son époux ne pourrait pas avoir d'enfant. Le jeune homme qu'elle aimait et qu'elle aimerait toute sa vie ne pourrait pas avoir de bébé. Elle ne parvenait pas à le supporter. C'est pourquoi, quand le médecin lui annonça qu'elle était de nouveau enceinte, elle n'y croyait pas, au début, et elle préféra lui reposer la question pour être certaine d'avoir bien entendu. Oui, c'était bien le cas. Elle était ensuite sortie du cabinet en pleure, pour e jeter dans les bras de son époux. « Moi aussi.. Moi aussi ! », répétait-elle. « Et je n'arrivait pas à y croire ! J'ai demandé à ce que le médecin me répète plusieurs fois ce qu'il venait de me dire parce que c'était tellement... tellement... ». Elle n'arrivait même plus à parler. Elle était trop heureuse pour réussir à dire quoi que ce soit d'autre.

« Et puis là je veux faire très très attention et je vais demander un congé à Rusard tout de suite on ne sait jamais et puis... je vais voir si susie veut bien me remplacer... » Comme si elle n'avait pas autre chose à faire que le travaille de Sydney ! Après tout elle venait d'avoir un bébé et elle devait s'occuper de la maison qu'elle avait avec Quentin Montgomery et elle avait son propre travail... « Tu penses qu'elle accepterait ? Je pourrais m'occuper leur petite fille ! ». Elle avait de toute évidence autre chose à faire que de faire le travail d'une amie, mais Sydney n'avait pas d'autre solution. C'était ou ça ou elle devrait quitter son boulot. Et même si Argus ne disait rien, il y avait de grandes chances pour qu'il ne veuille très certainement jamais se mettre dans le crane qu'elle ne travaillait plus pour lui et ce serait encore pire. Elle devait donc trouver un moyen d'être remplacée et vite. Elle pourrait peut-être payer Quentin ? Ou dire qu'elle avait un gros secret sur lui et le faire chanter... Ou engager un détective pour trouver quelque chose sur lui... Ou bien.. Ou bien elle devrait peut-être chercher autre chose.

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La douleur de la perte d'un enfant était atroce, insupportable. Et il s'agissait alors d'une douleur qu'il ne supportait pas. Il n'avait pas pour habitude de souffrir à ce point, et ça n'avait sans doute jamais été le cas. Quoiqu'elle puisse bien en dire, il fallait savoir faire avec, et même si ce n'était pas facile, il savait que c'était une épreuve qu'ils seraient contraints d'affronter ensemble. Mais ce n'était pas le cas, d'une certaine manière, en tout cas. Et ça avait été insupportable. Il avait souffert oui, tellement souffert qu'il avait encore un peu de mal à y penser, à l'heure actuel. Oh bien sûr que ce n'était pas facile, bien sûr qu'il s'agissait d'une chose sur laquelle il tait préférable de ne pas trop se pencher mais.. Oui, il avait fallu faire avec, quoi que l'on en pense. Malheureusement. Il fallait faire avec, il n'y avait rien d'autre à ajouter à ce propos. Quoique l'on en pense, les choses avaient été ainsi. Il n'y avait rien de plus à en dire. Point final.. Ce qui, au final, était loin d'être facile. Quoique l'on en pense, oui, d'une certaine manière. Mais le temps avait fini par passer et bien sûr, il avait fini par se rendre compte du fait que bah.. Il avait fallu faire avec, tout simplement. Que cela soit facile ou non, ça ne l'était pas toujours, et c'était sur ça qu'il fallait que les gens se concentrent. La vie continuait et ce, malgré les blessures du cœur. Julien le savait et il fallait juste qu'il l'accepte. Même si perdre un enfant avant qu'il ne naisse n'était pas du tout évident. Malgré tout, il fallait faire avec. Quoique l'on en pense, on n'avait pas vraiment le choix et c'était ça la complication. Ca, la difficulté aussi. C'était insupportable, et chiant, et énervant.. Et tellement d'autres choses encore. Mais il fallait faire avec. Quoique l'on puisse bien en penser, ce n'était pas vraiment comme si on avait le choix, et ça, il le savait.

Mais la vie continuait. Et là, il était actuellement en train de serrer sa femme alors qu'elle était en train de lui dire qu'elle n'y croyait pas et en définitif, lui non plus, n'était pas du tout en mesure de le croire. Mais il s'en foutait parce qu'au final, derrière tout ça, il n'y avait qu'une seule chose qui comptait vraiment. C'était le fait qu'il l'aime et que là, en cet instant, il était l'homme le plus heureux du monde ! Et ça, c'était quelque chose. Non mais c'était vrai quoi,q ue l'on se comprenne bien, ça avait quelque chose de super impressionnant ! Il allait être papa ! On lui offrait une nouvelle chance de l'être ! Merlin soit loué ! « Bordel je suis tellement heureux ! T'es la meilleure vraiment ! Je t'aime tellement Sydney ! ». Il posa doucement ses lèvres sur les siennes, heureux d'être là, heureux d'apprendre ça. Aux anges, totalement.

Oui autant être prudent cette fois, tout faire pour garder cet enfant. Oh bie nsûr, il n'était pas non plus en train de dire que tout allait être si peu catastrophique que ça. C'était même parfaitement impossible. Mais il fallait savoir une chose et une chose en particulier. C'était que.. Et bien.. Il allait tout faire pour que sa femme garde cet enfant, qu'il vive.. Parce qu'en perdre un deuxième.. Disons que non, il n'était absolument pas doué pour ce genre de chose, il ne l'aurait pas supporter d'ailleurs. Alors oui, il voulait vraiment faire attention. Il était hors de question pour lui de laisser ça arriver une seconde fois. Bien sûr qu'il était conscient du fait qu'il n'y était pour rien, qu'il n'était absolument pas responsable de tout ça. Il en était parfaitement conscient. Mais malgré tout, à côté de ça, il savait aussi que ce n'était pas comme s'il y avait le choix. Loin de là même. « Oui ! Et moi je prendrais soin de toi. Je prendrais soin de toi comme jamais ! Je te jure que rien n'arrivera ! Tu n'auras pas le droit de faire le moindre effort sans ma permission, je te le jure ! Je veux bien faire le boulot pour toi si tu veux ! ». Oui voilà, il était prêt à tout, tout faire pour l'aider. Aucun problème. Et puis à côté de ça, il n'avait pas pour habitude de demander de l'aide aux gens. Il n'en avait jamais eu l'habitude. Du coup, ça le dérangeait, ne serait-ce qu'un peu. Et il ne savait pas, alors, comment est-ce qu'il pouvait bien agir.