- Retour dans le futur - - PV -

Dès que les jumeaux avaient eu 17 ans, ils avaient, d’un commun d’accord et de toute façon, si ça n’allait pas à martin, Alix l’aurait quand même fait pour elle ! quitté leur famille américaine. Bon, ce n’était pas forcément le grand amour avec eux, mais il y avait pire quand même niveau mésentente, aussi les avaient-ils remercié pour leur accueil et bla bla bla puis ils avaient fini par partir pour l’Angleterre. Ils étaient majeurs, dans le monde sorcier, et avaient donc hérité de tous les biens de leurs parents. Parmi ces derniers se trouvait donc leur ancienne maison, qui allait aussi être leur ‘nouvelle’ maison. Cette dernière était remplie de poussière, forcément depuis le temps que personne a fait le ménage ! souvenirs… Des heureux… Forcément. C’était à l’époque où ils avaient encore une vraie famille… Alors même les disputes et les désaccords familiaux avaient, à présent, la saveur du bonheur égaré…

Cela faisait une grosse semaine que les jumeaux avaient récupéré la maison et à présent, tout était plus ou moins propre (bien que d’avantage plus que moins quand même, ils n’ont pas chaumé !). Alix était assise dans l’herbe, dans le jardin. Non loin d’elle se trouvait le puit… A l’ombre d’un arbre, elle repensait à ce qui s’était produit l’an passé, à Poudlard. Leur vie n’avait pas été de tout repos surtout la sienne en fait, parce que martin, elle discutait pas spécialement avec lui l’an dernier…. L’évènement le plus marquant remontait dans sa mémoire…


FLASH BACK


Alix était seule, dans le parc, la nuit tombait, abaissant sur elle un rideau de ténèbres. Mais l’univers entier était déjà bel et bien mort pour Alix. Elle venait de perdre Axel, il venait de rompre avec elle, là, juste à l’instant… Et pour une raison si invraisemblable, que la jeune lionne ne parvenait toujours pas à réaliser la réelle ampleur de la situation. Tout ce qu’elle savait, c’était que son cœur venait de se casser en mille morceaux. Et en cet instant précis, elle avait le sentiment d’avoir absolument tout perdu. Tout.

Elle finit par rentrer au château. Ame blessée errant dans une dimension parallèle, rien ne la touchait. Les bruits alentours, les mouvements… Elle s’en fichait. Plus rien ne comptait, plus rien n’avait la plus quelconque importance.

Alix entrait dans la salle commune de gryffondor après avoir gravi difficilement les 7 étages qui y menaient. Epuisée moralement, elle allait se coucher, quand son regard finit par (enfin) voir quelqu’un… Et pas n’importe qui… Martin était juste là, dans la salle commune… Martin son frère jumeau… Celui avec qui elle ne pouvait plus discuter depuis des lustres parce que… ben elle ne savait même pas pourquoi en fait ! Ils se parlaient plus et yavait même pas une raison pour qu’ils en arrivent là ! A moins que…

Alix se remémorait enfin les paroles, douloureuses d’Axel. D’après lui, elle le trompait avec Camille… Et qui d’autre que son co**ard de frère jumeau jaloux et débile (oui c’est décidé à cette seconde précise) pouvait raconter de pareilles c*nneries ??? prise d’un soudain accès de rage pure et dure, le regard d’Alix se fit noir de colère, et sans hésiter une seule fraction de seconde, elle traça net son chemin en direction de son frère. Il parlait avec Tosca, en plus (comme par hasard !). se fichant pas mal du fait que ce soit la préfète et que blablabla, la petite lionne (mais tenace pour sa taille) frappa sans attendre. Son poing fusa et percuta avec dureté la mâchoire de son frère, lâchant dans une rage folle :

« Tu es un p*tain de sale enf*iré Martin ! »

-Flash Back-


Elle était furieuse et avait totalement perdu les pédales, c’était sûr et certain. La sorcière incendiait son frère du regard et fut projetée à terre sans même râler ou ressentir quoique ce soit. Elle était si énervée que rien ne pouvait franchement l’atteindre, là, tout de suite, maintenant. De toute façon, son cœur venait d’être brisé, piétiné puis passé au mixeur. Bref, c’était de la compote, et elle allait être réduite à l’état de confit sous peu. Les larmes (de douleur, de rage et de peine) glissaient sur ses joues sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte. Elle ne pouvait pas vraiment repoussé son frère et elle fut envoyée à terre comme une poupée de chiffon (après tout avec son petit mètre cinquante cinq et demi (on n’oublie pas le et demi, s’il vous plait) et ses quarante cinq kilos, dur de résister au jumeau qui fait deux tête de plus qu’elle !). Mais elle se releva bien vite et le frappa de nouveau, d’un coup de poing à la poitrine, hurlant :

« Un peu que j’ai un problème !!! Mais sûrement moins que toi !!! Ca t’amuse de me pourrir la vie, c’est ça ??? Déjà, tu m’as lâché pour cette connasse de Tosca !!!! Alors qu’elle n’en n’avait rien à foutre de toi !!! ABSOLUMENT RIEN A FOUTRE TU M’ENTENDS ????? Elle t’a jeté comme une pauvre merde au bal et toi tu continues à al suivre comme un gentil petit toutou à la c*n ! »

Les prunelles d’Alix étaient enflammées, tendis qu’elle hurlait sur son frère, totalement imperméable à la possible présence d’autrui dans le coin (et pourtant ils n’étaient pas seuls dans la salle commune, bien que certaines personnes se soient éclipsées, en voyant l’engueulade démarrer…)

« Et maintenant, tu vas rapporter des mensonges sur moi !!!! Tu es vraiment le pire salop que j’ai jamais connu !!!! J’étais super heureuse avec Axel et toi… Toi tu as TOUT fait capoter !!! J’espère que tu es bien satisfait, maintenant qu’il ne veut même plus entendre parler de moi !!!! »

Au moins maintenant tous les Lions étaient au courant de la rupture ! Les larmes coulaient de plus en plus abondamment, tandis que sa voix de brisait et qu’elle éclatait en sanglot. Tout en hoquetant brutalement, elle cracha (au milieu de ses sanglots :

« J’ai jamais… autant… haï quelqu’un qu’aujourd’hui. »

Et ça, ça faisait mal !

FLASH BACK


La guerre chez les jumeaux était sans pareille. Ils s’étaient rarement (pour ne pas dire jamais en fait) disputés dans leur passé. Et cette querelle là semblait être une accumulation de 16 longues années de vie commune et de séparations, un moyen pour l’un comme pour l’autre de lâcher tout ce qu’ils avaient pu accumuler contre l’autre pendant tout ce temps. Alix n’était cependant pas en état pour survivre à une seconde rupture et chaque mot prononcé par Martin fut un mot de trop pour elle. Un coup de poignard dans son cœur. Et le mot suivant, un coup plus puissant encore, et encore et encore… Jusqu’à ce qu’elle ne ressente plus al douleur, tellement elle avait été lacérée de l’intérieur. Si Martin utilisait sa legilimencie en cet instant précis, alors il ne ressentirait qu’une puissante vague de douleur suivie par un océan de désertion. Comme s’il n’y avait plus rien à sauver à présent.

Vidée, déchirée, Alix était partie. Elle n’avait rien ajouté. Elle avait tout perdu. Son amour et son frère. Elle était seule, et elle n’avait qu’une envie, c’était qu’on la laisse enfin. Si seulement elle pouvait mourir. Sans doute se sentirait-elle enfin mieux ? Seule, vide, mais elle ne souffrirait plus ? On ne souffre plus dans la mort, n’est-ce pas ?

…………

Le reste de la semaine, Alix ne quitta pas sa chambre, même pas pour manger, et elle ne se rendit pas une seule fois en cours. Elle hurlait si on venait lui faire des reproches ou si on parlait de juste ‘manger quelque chose’. Elle avait grignoté, parfois, un bout de pain ou de fruits, mais rien de bien conséquent. Elle avait beaucoup maigri et avait d’énormes cernes sous les yeux. Le jour où elle quitta enfin sa chambre, ce fut 5 jours après la rupture et l’engueulade avec son frère, seulement.

Elle venait de faire une bêtise… Elle avait jeté sa baguette, de rage. Et manque de chance la magie étant revenue, elle s’était cramée les cheveux… Et seule, elle ne parvenait pas à les couper droits… Alors elle était allée demander de l’aide à la seule et unique personne au monde qui lui restait (c’était son ressenti en tout cas) : Camille.

Il avait arrangé la chose très bien, du point de vue d’Alix. Elle était restée avec lui, d’ailleurs, n’ayant pas envie de se retrouver seule encore une fois. Et le lendemain matin, elle quitta enfin les dortoirs. Et la toute première personne qu’elle croisa ne fut personne d’autre que Martin.