Retroussons nos manches [PV]

« Oh ne vous inquiétez pas, personne ne comprend jamais mes raisonnements, j'ai l'habitude. » Il dit ça plutôt joyeusement, parce qu'il s'en fichait un peu qu'on ne le comprenne pas. Il vivait en accord avec lui-même, c'était le principal. Il savait bien que sa vocation à être un parfait petit serviteur d'une famille qui pouvait parfois paraître snob n'était pas une aspiration normale pour un garçon de treize ans, il savait aussi qu'il avait grandi dans un univers un peu à part, mais il s'en fichait. Comprenez par là qu'il avait pris l'habitude (surtout en étant ami avec Pandore hein), alors il ne se fâchait pas pour si peu. Quant au cas présent, c'était certes anormal, mais cela découlait d'une très longue réflexion de sa part, surtout vis-à-vis de son amitié avec Caroline. Vincent l'avait reniée, Fredericke aurait sûrement aimé la connaître mais elle n'en faisait rien, du coup, Zane était une sorte de pont entre Caroline et son frère. Pour ce qu'il en savait, les parents de la jolie brune n'étaient pas vraiment des gens très fréquentables, alors il se disait que normalement Vincent aurait dû la prendre sous son aile. Ce n'était pas le cas. Il cherchait encore à comprendre, lui, Zane, parce que ce n'était pas comme si le château manquait de chambre... ou si le clan manquait d'argent... à une époque ça avait été difficile, mais cela faisait bientôt dix ans que les problèmes d'argent étaient plus que réglés, sans compter que tout le monde travaillait dans le clan à part la duchesse mère et l'espèce de parasite que le père de Fredericke avait épousé après son veuvage. Lui, Zane ne saurait jamais ce qu'il lui avait pris. En tout cas, laisser Caroline dans les embrouilles, ce n'était pas très chouette de la part de Vincent, mais il fermait sa grande bouche parce que sinon ça allait encore partir en cacahuète, comme quand Fred' était tombée enceinte.

« Et puisque nous en parlons, je ne trouve pas très normal qu'il vous tourne le dos, justement. Ma maîtresse l'a accueilli au château lorsqu'il s'est retrouvé dans le pétrin, il aurait pu faire pareil pour vous maintenant qu'il est riche. » Mais Vincent avait-il conscience de ce que le statut de sa petite amie lui apportait ? Zane se le demandait souvent, surtout maintenant qu'ils ne vivaient plus au château. A Poudlard Fred' avait été une élève presque comme les autres, son petit ami oubliait peut-être qu'elle était la troisième plus importante famille de sorcier allemande.

« Vous trouvez ? Moi j'adore cuisiner, même tout seul. J'ai l'impression de créer quelque chose de moi-même... et puis, ça fait plaisir à ceux pour qui je cuisine en général. C'est le premier devoir d'un serviteur de faire plaisir, trop de personnel l'oublie. » Mais il savait que les elfes de maison le comprenait eux, il se sentait vraiment de grosses affinités avec ces créatures.

« C'est parti ! » Ils finirent la pâte et ensuite ils la mirent dans le plat, puis au four. Dans une vingtaine de minutes, ce serait cuit et Caroline pourrait le goûter, voire le partager avec ses camarades de serpentard !

Caroline ne voulait pas se montrer blessante avec Zane. Il était un garçon adorable, doux et gentil alors du coup, la simple idée de se montrer désagréable avec lui était bien la toute dernière chose qu'elle voulait et ce, quoique l'on puisse bien en dire. Il en était juste hors de question. Et c'était bien mieux comme ça, tellement mieux que ce n'était pas elle qui allait s'en plaindre. Enfin bon, c'était comme ça, il n'y avait rien d'autre à en dire, absolument rien. Et c'était mieux comme ça. Tellement mieux. La jeune Serpentard n'était pas comme ses camarades de classe, ou en tout cas, pas comme on se permettait de caractériser les verts. Elle était gentille, agréable et drôle, non prise de tête et adorable. Bien sûr, quand on la cherchait, c'était une autre histoire, quand on la cherchait, elle cassait les pieds des gens et tout ça. Mais derrière tout ça.. C'était vraiment horrible.  « Je suis désolée si j'ai pu te blesser en disant ça.. Je ne voulais pas te faire de mal.. ». Elle se sentait honteuse et désemparée, pour tout dire, elle ne savait même pas si la situation était vraiment bien comme ça. C'était horrible. Elle ne savait pas sur quel pied danser avec lui, elle ne savait pas ce qu'elle pouvait bien dire, ou même faire, pour qu'il ne la pense pas méprisante. Elle se sentait bizarre là tout de suite. Cette conversation ne la mettait vraiment pas à l'aise, c'était horrible. Et même s'il disait ça de façon joyeuse bah.. Bah ouais, c'était ainsi et elle aurait beau dire ce qu'elle voulait, ce n'était pas aussi simple qu'elle pouvait bien le vouloir. Et c'étiat sans doute ça le problème. Quoique l'on en dise.

Pas normal qu'il lui tourne le dos ? Peut ête oui, mais pour le reste, elle savait très bien que c'était loin d'être facile, très loin même. Et c'était plutôt l'enfer, si on voulait tout savoir. C'était horrible et vraiment affreux. La jeune fille ne supportait pas cette distance, elle avait sérieusement besoin de son frère pour affronter ses parents et voilà qu'ils n'étaient pas là. Du coup bah non, elle ne savait pas du tout comment est-ce qu'elle pouvait bien être censée réagir. Et c'était horrible. Et insupportable et chiant et tout ça. Mais elle comprenait. Malgré tout ce qu'elle pouvait bien en penser, elle était facilement capable de le comprendre donc.. Donc bah ouais, elle pouvait faire avec. Et elle n'avait pas la moindre hésitation avec ce sujet. C'était loin d'être aussi facile qu'on pouvait bien vouloir le penser. Il fallait juste..F aire avec tout ça. Même si ce n'était pas facile. Ce n'était jamais facile, de toute manière, de voir un membre de sa famille s'éloigner, comme ça, du cocon familial. Quand il s'agit d'une famille comme la sienne, oh, elle pouvait le comprendre. Mais elle ne parvenait pas à l'accepter. Elle avait besoin de Vincent et ce, même s'il ne semblait pas vouloir être là pour elle. Voilà.  « Cela n'a rien à voir avec l'argent. S'il est comme ça, c'est uniquement parce que je vis encore chez mes parents. Il ne me pardonne pas de ne pas encore être parti ». Oui et ça, elle le savait très bien. Et c'était ça le pire dans tout ça. Le truc sur lequel il fallait à tout prix que les gens se centrent, même si ce n'était jamais aussi facile qu'on pouvait bien vouloir que cela le soit. Il fallait juste..

Apprendre à faire en sorte que les choses aillent comme on le voulait. Vincent en voulait à ses parents pour ce qu'ils lui avait fait. Alors il était parti, il avait pris la fuite. Et il voulait que Caroline en fasse autant. Même si ce n'était pas facile.  « Il est un peu extrême, mais je comprends sa décision. ». Et elle n'avait rien d'autre à ajouter. Voilà. C'était juste comme ça, il n'y avait rien d'autre à en dire, donc oui, le mieux était de ne pas trop se prendre la tête avec ça, même si c'était loin d'être facile, loin d'être aussi facile qu'on pouvait bien vouloir que ça le soit. De toute évidence, en tout cas. Enfin bon, pour le reste, elle n'en restait pas moins prête pour l'aider. Oui voilà, et c'était bien mieux comme ça, de toute manière. Il n'y aurait rien d'autre à en dire. Absolument rien, d'ailleurs, si on voulait vraiment tout savoir. C'était comme ça, et c'était tout. Point final ! En tout cas, hors de question pour elle de laisser quelqu'un s'en prendre à son frère comme ça. C'était son problème à elle, après tout, et non celui de quelqu'un d'autre. Donc oui, elle refusait parfaitement de laisser quelqu'un en parler ou ce genre de chose. Hors de question. De toute façon, Caroline savait très bien que ce n'était pas l'argent qui allait changer Vincent. Dans la famille, personne n'était vénale, ou en tout cas, ni son frère, ni elle. Donc voilà. C'était comme ça, point final. Il n'y avait absolument rien à en dire de plus.

Bon, pour le moment, la jeune Fayr ne pouvait pas vraiment savoir si faire la cuisine, ça lui plaisait, qu'elle soit seule ou non. Elle n'en savait absolument rien, elle n'en avait pas la moindre idée, elle n'en savait rien. Et ça lui faisait peur, vraiment peur. Et ça lui tapait sur les nerfs, on aurait beau dire ce que l'on voulait, il fallait juste faire avec. Même si ce n'était pas facile, pas facile du tout en faite, pour tout vous dire. Et c'était mieux comme ça, elle ne l savait que trop bien. Elle essayerait en tout cas, et elle verrait bien. Ce n'était pas vraiment comme si ça allait être plus facile comme ça, de toute manière.  « Je verrais bien ! Mais c'est vrai qu'à plusieurs, c'est bien plus intéressant je trouve ! ». Mais pour le reste, il était absolument hors de question pour elle de trop se casser la tête avec ça. Les choses ne pourraient qu'être plus simples à deux ! Et c'était mieux comme ça !

Et voilà, après une courte attente, le gâteau était prêt, prêt à être dévorer par la toute petite Caroline ! Oui parce qu'au final, elle n'attendait que ça hein, de pouvoir manger ce qu'elle avait bien pu faire !  « Tu rigoles ou quoi ! C'est pour toi et moi surtout ! On l'a fait, on le mange, c'est comme ça c'est tout ! ». Oui voilà, et ça serait plus facile comme ça, de toute façon. Il n'y avait rien d'autre à en dire. C'était la seule chose à laquelle on pouvait penser.

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REVISIONS
TOUS COMPTES

« Ne vous en faites pas, ça ne me blesse pas du tout. J'ai l'habitude ! » Il sourit à son amie pour qu'elle ne s'inquiète pas. Elle semblait contrite, pourtant, il ne faisait pas cas de ce qu'elle venait de lui dire, il comprenait qu'on ne soit pas en accord avec lui, c'était normal même, chaque personne est différente après tout. Et puis, Roze lui avait appris qu'être différent n'était pas forcément une tare du moment qu'on s'assumait. Parfois il fallait changer, mais il fallait avant tout que ce soit un choix de la part de la personne concernée, pas quelque chose qu'on se sent obligé de faire. Or Zane se sentait avant tout comme un serviteur de la famille Maiden, il était heureux comme ça, il n'avait pas envie de changer. Il considérait ces gens comme de la famille, et il adorait faire la cuisine ou lustrer les vitres. Quand il terminait son travail, il sentait qu'il avait servi à quelque chose, et ça, c'était vraiment ce qui comptait le plus pour lui.

« Moi, j'ai un peu de mal à comprendre. Vous êtes mineure, ce n'est pas si facile de partir de chez ses parents. Si les miens étaient de mauvaises personnes, je ne crois pas que je saurais comment faire pour m'en aller. Mademoiselle Roze s'est occupée de la tutelle de votre frère à l'époque, elle s'est arrangé pour qu'il puisse terminer Poudlard sans l'aide de vos parents, mais à ce niveau, il a eu de la chance. Ce n'est pas de votre faute à vous si aucun adulte ne vous a proposé de vous sortir de là. Enfin... je ne sais pas, peut-être que ce je dis n'a aucun sens, je ne connais pas toute l'histoire, j'étais petit à l'époque. Et puis, de toute façon, je ne m'entends pas avec monsieur Fayr, je ne crois pas que je sois la personne la plus objective à son sujet. » Le duc consort n'écoutait jamais les conseils, il n'en faisait qu'à sa tête, et il n'était vraiment pas sympa avec les serviteurs. En plus, il ne prenait pas soin de Fredericke (évidemment, ça c'est le point de vu de Zane, pas de Fred'). On lui avait expliqué plusieurs fois que c'était une bonne chose que Vincent ne soit ni allemand, ni noble. Les Maiden étaient tous malades à cause d'une trop grande consanguinité, la génération actuelle mettait un terme à tout ça en s'unissant ailleurs que dans le clan. Soit, c'était un argument comme un autre, et puis, elle l'aimait, lui avait-on dit. L'amour pouvait-il être l'excuse à tout ? Fredericke semblait s'en contenter et Zane était trop obéissant pour s'élever contre ses décisions... Mais avec Caroline, il préférait ne pas cacher son sentiment à l'égard du frère de cette dernière. Il ne doutait pas que Vincent aime Fred', il pensait juste que dans le monde de requins qu'est l'univers des sang-pur, être amoureux, ça ne suffit pas, il faut aussi savoir s'imposer (autrement que par la violence). Zane ne serait jamais un aristocrate, ça lui convenait très bien si c'était pour finir comme ceux pour qui il travaillait. Roze ne pourrait plus avoir d'enfant et elle souffrait de schizophrénie, Serena manquait de sérieux et avait un comportement ambigu, Friedrich s'était fait déshérité et du coup ne voyait presque pas sa famille, quant à Fredericke, elle avait la maladie de klein-levin, une maladie du sommeil. Zane était plus heureux en étant le serviteur. Il n'en avait jamais douté, car lui il était en bonne santé, ses parents l'aimaient tous les deux et s'entendaient bien, il mangeait à sa faim, portait des vêtements modestes mais de bonne qualité... sa vie était bien plus heureuse, et cela ne faisait qu'augmenter sa peine.

« Tout dépend avec qui vous cuisinez. J'ai déjà essayé de faire un gâteau en présence de Mademoiselle Serena, elle a tout fait capoté. » Mais Serena avait des capacités destructrices relativement importantes il faut bien le dire.

« Dégustons alors. » Dit-il avec un sourire tout en sortant assiettes et petites cuillères une fois que le gâteau fut cuit. « Mais on ne pourra pas tout manger, c'est un gros gâteau. » Remarqua-t-il en découpant deux parts dedans.

Le mieux était de ne pas continuer sur cette voie. Caroline refusait de trop se montrer blessante avec lui, et elle avait l'impression que si elle continuait comme ça, elle allait lui dire des choses qu'elle ne pensait pas. Elle ne voulait pas lui faire mal, elle ne voulait vraiment pas le blesser. Mais par instant, elle devait bien avouer qu'elle avait cette illusion que rien n'allait aller, que tout allait finir par s'écrouler avant même que l'on ait pu y faire quelque chose. Et c'était souvent ça le pire, ça le plus insupportable et le plus exécrable. Et ce, même s'il fallait apprendre à faire avec quoi. Du coup, voilà, elle préféra ne rien ajouter et se taire, garder son ressenti pour elle pour ne surtout pas lui faire plus de mal qu'elle ne lui en avait déjà fait. Enfin.. Il disait que ça ne faisait rien, et sur son visage, il en donnait vraiment l'impression. Mais la jeune fille sentait que si elle poursuivait sur cette voie, ça allait vraiment finir par jaser et c'était là la toute dernière chose qu'elle voulait donc.. Et il n'avait pas à avoir l'habitude de s'en prendre autant plein la gueule. Donc oui, elle refusait de continuer sur cette voix. Hors de question même, si on voulait tout savoir. Et les choses seraient certainement plus simples à ce moment. Oui voilà. C'était avant tout sur ça qu'il fallait que les gens se concentrent, même si ce n'était pas facile. Pas facile du tout non. Il fallait juste apprendre à faire en sorte de faire avec, même si ce n'était pas simple, pas simple du tout non. Et c'était horrible.

Pour ce qu'il en était de Vincent, et bien oui, c'était difficile à comprendre et en réalité, Caroline pouvait parfaitement le comprendre, et cette situation l'insupportait vraiment. Mais avec le temps, elle avait doucement appris à faire croire aux gens que ça allait, que ce n'était pas si horrible que ça aussi. Elle faisait ce qu'elle pouvait pour que les gens se mettent à croire que ça ne la dérangeait pas. Mais derrière tout ça, elle ne pouvait pas le nier, c'était dur. Mais genre, vraiment dur. Du coup, il n'était pas simple de faire avec. Mais elle feignait l'indifférence, pensant réellement que les choses seraient plus simple comme ça. Mais il fallait être honnête avec une chose, c'était que ça ne l'était jamais. Ce n'était jamais simple non.  « Ce n'est pas simple et je le sais bien. Mais je dois juste apprendre à faire avec. Je sais que lorsque je quitterais le cocon familiale, ça ira mieux. J'ai juste à attendre encore quelques années, puisque oui, je n'ai pas eu la chance de tomber sur quelqu'un comme Fredericke ». Oui voilà, elle allait attendre. Elle avait déjà commencé à économiser. Rien de bien folichon bien sûr, puisqu'il fallait bien comprendre que ce n'était pas simple, pas simple du tout. Et c'était bien souvent là le problème, quoique l'on en dise. Et autant le dire tout de suite, pour ce qu'il en était de Caroline, son problème, c'était surtout Fredericke. Elle ne l'appréciait pas. Bien sûr qu'elle ne la connaissait pas, mais il fallait comprendre quelque chose hein ! Elle lui avait volé son frère bordel ! Donc oui, elle avait une dent contre elle, mais on pouvait quand même el contraire non ?!

Caroline ne connaissait pas Serena alors elle ne pouvait clairement pas juger bien sûr. Mais bon, à côté de ça, ce n'était pas non plus comme si ça allait vraiment être simple. Quoi de plus normal, de toute manière hein ? C'était plutôt logique, elle en était obligée, bien sûr, il n'y avait pas grand chose à faire, absolument rien même, si on voulait tout savoir. Donc bah ouais, voilà. Il fallait juste faire avec, il fallait juste savoir faire avec, il n'y avait rien, de toute façon, que l'on puisse vraiment faire avec tout ça. Il n'y avait pas grand chose à faire avec tout ça. Il fallait juste faire avec, point barre. Il n'y avait rien d'autre à en dire, de toute manière, et c'était sans doute mieux comme ça, de toute manière. Oui voilà. Il fallait juste faire avec, quoique l'on puisse bien en dire.  « Puisque je ne savais pas faire de gâteau, je ne peux pas savoir. Mais je trouverais bien des gens avec qui en faire oui ! ». Il y avait Nicolas et puis Hell aussi, Caleb.. Elle savait qu'elle n'aurait pas la moindre difficulté à trouver des partenaires de cuisine. C'était un bon moment à passer à plusieurs, que demander de plus hein ?

Bon okay, dire qu'ils allaient tout manger à deux, ça faisait un peu trop gourmand et un peu trop poussé puisque bon, le gâteau était énorme et ils n'étaient que deux. La jeune Serpentard ne pourrait jamais manger un tel truc toute seule ou même à deux, ça semblait impossible !  « Oui bon, peut être ! ». En tout cas, il était super bon !!

Terminé pour Caroline