Allongé dans l'herbe [Fini]

Cédric, après les cours, se rendit au parc pour admirer cette étendue herbeuse qui s’étalait sous ses yeux.
Il repensa alors à sa campagne natale, au ciel toujours gris, dû au climat anglais, et du thé que sa mère faisait: du thé à la menthe poivrée, un vrai délice, surtout après les devoirs de 16 heures, sur la grande table de la salle à manger, accompagnée de petits gâteaux faits maisons...

Il voulu, puisqu’il était dehors, potasser ses devoirs. S’appuyer contre un arbre, et jouir du plaisir qu’offrait la nature, rien n’était plus plaisant.
Sortant un livre qu’il avait emprunté à la bibliothèque, il se mit à le feuilleter, puis, allongeant ses jambes, ferma les yeux.

Ses pensées s'évadèrent, il se souvint, sans que ça ait aucun rapport avec le paysage qui l'entourait, à la fois ou il avait tenté de faire un pot en glaise, pour sa mère. Lui qui habituellement était irréprochable dans ses actions, n'avait pas réussi à donner au pot une forme parfaite, mais au contraire, l'avait rendu quelque peu biscornu. Jeune comme il l'était, puisqu'il devait avoir dans les 7 ans, il s'était mis à pleurer... Mais sa mère, lui avait dit que pour elle, il sagissait du plus beau cadeau du monde... Montrant encore une fois comme elle était fière de son fils.

Il faisait encore bon en ce mois de Septembre, je ne voulais pas rester enfermée à la bibliothèque entrain de lire un livre sur les Créatures Magiques. Je m’aventurais donc dans le parc, pour apprécier le peu de chaleur qui y régnait encore. Plongée dans mon bouquin, je ne fis pas attention et je trébuchais contre une paire de jambes qui dépassé de l’arbre.

Oh pardon…, je suis désolée, je n’ai pas fait attention où je marchais, dis-je en me rendant compte que j’avais percuté quelqu’un.

Je ramassais le livre que je tenais au par avant entre mes mains et restant à genoux dans l’herbe je dépoussiérais un peu ma robe de sorcières.

Je suis vraiment navrée, vous n’avez rien ?, lui demandais-je en me retournant vers lui.

De fil en aiguille, Cédric se mit à repenses aux moments passés chez lui, il avait le spleen de sa maison natale... Passées, les nuits à jouer au Quidditch avec ses petits voisins, Teddy et Bobby, lorsqu’il leur faisait du baby-sitting (bénévolement, s’entend, car Cédric a toujours adoré rendre service à autrui.)
Il ne reverrais pas avant les vacances de noël son cher foyer...

Mais tant pis; ses études étaient en jeu, et la joie de revoir sa maison serait encore plus grande lorsqu’il rentrerait chez lui. D’ailleurs, une question l’intrigua; pourquoi étudiait-on des journées de huit heures à Poudlard, alors que dans tous les collèges anglais de sa connaissances, les élèves finissaient à 15 heures? Non que Cédric n’apprécie pas les cours, mais il aurait ainsi eut plus de temps pour préparer ses devoirs à l’avance, écrire à ses parents (il leur envoyait une lettre par jours) et jouer au Quidditch.

Plongé dans ses pensées, il n’entendit pas venir. Jusqu’à ce qu’il sente un cou sur ses jambes. Ouvrant les yeux, il observa une jeune fille qui venait de lui trébucher dessus, et une autre qui le regardait.
Il se redressa et sourit:
- « Ce n’est rien... C’est à moi de m’excuser... Je suis si égoïste parfois, je n’aurais jamais pu imaginer que mes jambes étaient un obstacle pour autrui! »

Sincèrement confus, il salua d’un geste l’autre fille puis se présenta.

- « Cédric Diggory, Poufsouffle »

Je regarda le jeune homme se mettre debout puis me présenter ses excuses, j’étais un peu confuse qu’il me présente ses excuses et quand plus il s’accuse d’être égoïste.

Non, c’est de ma faute, je vous assure je lisais et je n’ai pas vu que vous vous étiez installé. En plus vous étiez assoupi et je vous ai réveillé, non vraiment c’est moi la coupable. Je suis maladroite c’est tout, lui dis-je comme signe d’excuse.

*Comme si il va te croire*, me dis-je en me relevant également, *il est mignon, des tas de filles doivent lui courir après…, oh mon Dieu…, il va peut-être croire que je l’ai fait exprès*, me dis-je en rougissant.

Il se présenta alors comme étant Cédric Diggory de Poufsouffle, les seuls que je connaissais était Christopher et Alexander, ça m’en faisait donc un troisième.

Alehandra Stones, Gryffondor, lui dis-je en lui souriant, je suis enchanté de faire votre connaissance, lui dis-je en baissant les yeux.

Je ne vis même pas l’autre jeune fille qui s’approchait, tellement j’étais ennuyée de ce qu’il c’était passé avec le jeune homme que j’avais devant moi.

N'importe qui aurait pu accuser la jeune fille de lui avoir shooté dedans la tête pleine d'arrières pensées.. N'importe qui,sauf Cédric, pour qui il s'agissait simplement d'un accident, et/ou d'une maladresse.

Car il n'a jamais pensé à mal de quiconque, et n'était pas du genre à penser que quiconque lui voulait du mal, ou même aurait un quelconque pensée malsaine à son envers.
Car Cédric avait été élevé ainsi, dans la joie et la paix de son prochain. Il estimait que parce qu'il aimait tout le monde, tout le monde se devait de l'aimer en retour. Et même lorsqu'il avait rencontré de l'animosité, il s'était toujours débrouillé pour que la personne finisse par l'adorer. Car c'était bien connu: tout le monde adorait Cédric.

Il perçu une légère rougeur sur les joues de la jeune fille, et mit cela sur le compte de la gène qu'elle ressentait: peut-être lui en voulait elle d'avoir laisser traîner ses jambes?

Il sourit alors, et, passant une main dans ses cheveux, répondit:

-"Enchanté de te connaître, Alehandra. Très joli nom, d'ailleurs..."

Il avait pour mérite de toujours dire ce qu'il pensait.

Je releva les yeux à son compliment, le regardant droit dans les yeux à présent je constaté que ses yeux étaient d’un gris orage ce qui me fis penser à Malefoy. Donc à ma cousine mais aussi inévitablement à Harry, mes yeux se rabaissèrent tout aussi vite car des larmes commençaient à naître dans mes yeux.

Ma cousine à un bien plus joli prénom que le mien, d’ailleurs elle est avec le préfet de votre maison, lui dis-je sans oser le regarder. Diggory cela me fait penser aux livres que j’ai commencé et qui se nomme Narnia, est-ce que vous connaissez ce bouquin ?, lui demandais-je en relevant un peu les yeux vers lui. Je suis bête, vous devez être un Sang Pur et ignorer tout des moldus comme la plus part des sorciers de pur souche, lui dis-je en mettant mon livre contre ma poitrine signe que j’allais partir sous peu.

Il sourit encore une fois, notant la légère inclinaison de la tête de la jeune fille, qui, apparemment, était d'une modestie à toute épreuve. De toutes manières, Cédric souriait tout le temps...

Quelque chose portant quelque peu atteinte à son humeur naturellement idéale, car, il avait remarqué que, depuis son arrivée dans cette école, il avait toujours des problèmes avec les rites moldus.
Or, si il y avait une chose que Cédric détestait (enfin, tout était relatif, car Cédric ne détestait rien^^), C'était de ne pas s'y connaître parfaitement dans un domaine.
Néanmoins, il avouait volontiers ses lacunes, comme il allait le faire immédiatement.
Il réfléchit néanmoins un instant, tentant de se rappelait qui était préfète de sa maison.

-"Aelitia Stones, c'est cela? » Demanda t-il, toujours avec un sourire immaculé....
- « Je suis follement heureux que tu me compares à l’un des personnages d’un roman, mais j’ai le regret de t’annoncer que je ne connais pas du tout cette merveille... »

Un temps puis;

- « C’est moldu? »

Oui, c’est elle-même, elle est très gentille ma cousine, tout ce que j’espère c’est qu’elle ne brisera pas le cœur d’Alexander, lui dis-je en le regardant une nouvelle fois droit dans les yeux.

Oui, c’est un roman moldu, l’histoire commence avec Diggory qui est emmené chez son oncle magicien. Il a inventé deux bagues une qui permet d’aller parcourir des univers parallèle et l’autre permet de les ramener. Diggory tombe alors sur un monde étrange où une salle est remplie de statue au centre de la pièce il y a une cloche qui ne faut surtout pas faire retentir. Mais Diggory est curieux et il sent comme si la cloche l’appelait alors qu’il l’a fait retentir tout ce met à trembler et quant il retourne chez son oncle c’est en compagnie d’une sorcière aux pouvoirs étranges. Alors il décide d’y retourner seulement impossible de remettre la main sur le monde de la sorcière, alors ils vont dans un autre monde, le monde de Narnia qui est tout noir au début on y voit rein du tout puis au fut et à mesure la clarté arrive et un lion apparaît. C’est Aslan, celui qui a donné la vie à Narnia, le reste il faut le lire, lui dis-je en lui souriant, si vous vous voulez je pourrais vous le prêter, lui dis-je en rougissant un peu.

Le vent soufflait sa légère brise, et l'air frais dégageait, mélé au doux parfum des fleurs d'automne , une odeur pleine de fragances sucrées.

La journée avait été douce et fraiche, idéale pour un mois de septembre, après les intempéries orageuses du mois d'aout. Orageuses et brulantes.

Il écouta le discours, la présentation de l'ouvrage qui semblait réellement passionnant. Surtout que le personnage avait son nom, fufufu.

-"J'adorerai le lire"

répondit-il avec un sourire

-"surtout que je ne pense pas qu'il est dans la bibliotheque de l'école... puique c'est moldu"