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| Comme l'année dernière ? [PV] | |
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Auteur | Message |
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Nicolas Jones
Parchemins : 584 Âge : 29 ans Actuellement : Professeur d'histoire de la magie & Directeur de Serdaigle Points : 0
Ξ Sujet: Re: Comme l'année dernière ? [PV] Sam 5 Mai - 8:02 | |
| Il ne répondit rien, au sujet de sa famille, il n'en avait pas besoin. Il ne pourrait jamais renier ses parents, quant à ses frères et sœurs, il n'était pas sûr de marcher toujours sur la même ligne qu'eux, mais sa voie resterait parallèle à la leur, parce qu'il y tenait. Il ne parlait pas tous les jours à ses frères et sœurs, mais il les appréciait réellement. Mieux, sans doute, il les aimait.
« J'attends ce soir jour, Sibelle, où tu souriras sans cesse. » Et il lui fit lui-même un sourire, parce qu'il était comme ça Nicolas, son sourire il le donnait et il l'offrait, même lorsqu'une amie lui racontait un horrible secret. Secret auquel il avait déjà pensé par ailleurs, parce qu'il savait qu'elle avait peur des hommes, et que cela ne pouvait pas venir de nul part, mais il avait toujours chassé cette idée, préférant ne pas y penser pour ne pas se rendre malade à ce propos.
« Il ne faut pas avoir peur de la thérapie, j'avais peur aussi au début, et puis je croyais que ce serait inutile, mais finalement, ça m'a beaucoup aidé. » Il se répétait, mais c'était la vérité. Peut-être que sans son suivi psychologique, jamais il n'aurait supporté le départ de Emma.
Ensuite, la pire tournure que cette conversation pouvait prendre arriva. En effet, elle était amoureuse de lui, il l'avait compris dès qu'elle avait parlé de Emma, c'était peut-être un peu tard mais c'était comme ça. Finalement, en y repensant, pendant qu'elle parlait et qu'il restait figé d'effroi, il réalisait qu'il n'y avait pas que ça, qu'il avait eu plusieurs indices avant et qu'il n'avait rien vu. Il voulu dire quelque chose, arrêter d'avoir juste l'air surpris (et un peu effrayé peut-être aussi), mais elle l'en empêcha, et il l'écouta, il n'avait pas d'autres choix. Il ne pouvait pas sortir avec Sibelle, il l'aimait beaucoup, mais comme une amie. Et il ne voulait surtout pas la blesser, pourtant, il avait l'impression que cela serait inévitable...
Car il ne pouvait pas répondre à ses sentiments.
« Sibelle... Ce n'est pas qu'une question de... comment dire ? D'être prêt. Tu ne peux pas être certaine que je tomberais amoureux de toi à ce moment là... et c'est une bien trop lourde responsabilité pour un pauvre type comme moi qu'une fille bien l'aime sans retour. Crois-moi, je t'adore, tu m'es précieuse, mais tu es mon amie... en plus, je ne suis pas certain de pouvoir être en couple avec quelqu'un qui connaisse mes souffrances. Comment feras-tu, dis-moi, si je sors avec une autre ? Comment feras-tu pour gérer ta tristesse ? » Il ne connaissait pas l'avenir, peut-être qu'un jour, effectivement, il tomberait amoureux de Sibelle, il n'était pas devin, juste sorcier, il ne connaissait pas l'avenir... et comme il l'appréciait, ce n'était pas quelque chose de complètement impossible... mais, disons le, Sibelle était à des lieux de Emma. Et la fille qu'il aimait, c'était l'ancienne préfète qui était partie aux Etats-Unis...
« Je ne veux pas te perdre comme amie, et je ne peux rien te promettre pour le reste. Je ne suis pas de ceux qui s'empêchent de faire les choses pour éviter du mal à autrui, même si je t'adore, je ne pourrais peut-être pas te protéger de moi-même. » Et que pouvait-il dire de plus, si ce n'était qu'il était triste pour Sibelle, triste de ne pas pouvoir répondre à ses sentiments... {575} |
| | | | Sibelle Grown
Parchemins : 762 Âge : 25 ans - 12 Juin 1988 Actuellement : Psychologue dans un centre de prévention suicide Points : 0
Ξ Sujet: Re: Comme l'année dernière ? [PV] Dim 6 Mai - 7:55 | |
| T’en fais pas, j’ai l’impression que tu vas me voir sourire d’ici là. C’est juste une question de temps...
Elle le regarda et lui acquiesça par ce qu’elle venait dire. Elle savait en son for intérieur qu’elle y arrivera. Elle ne sait pas quand exactement, mais tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle sent que sa guérison va pour le mieux. Bien sur qu’elle ne sera la Sibelle qu’elle aurait du être en claquant les mains. Mais au moins, chaque jour fait place à l’amélioration. C’est ce qui compte à ses yeux.
Elle se demanda si la thérapie que son ami lui conseil l’aidera à chasser définitivement les choses du passés. Comme par exemple, la haine qu’elle a envers son père, de ne pas l’avoir connue étant jeune. Elle ne pouvait en juger de la situation, car sa mère ne lui en parlait pas. Tout ce qu’elle lui répondit quand elle demandait des informations sur celui-ci…
Ton père n’est qu’un imbécile qui a juste profité de moi et qu’il m’a laissé tombé quand il a su que j’étais enceinte d’une belle fille que j’ai aimé dès le départ. De toute façon, il était ivrogne et désagréable qu’il fallait mettre de toute évidence à notre relation...
La relation qu’avait sa mère et son père n’était pas au beau fixe. Tout ce qu’elle a réussit à l’obtenir n’est qu’une photo de son père d’où la ressemblance est frappante avec Sibelle.
D’accord, tu me diras quoi faire pour pouvoir obtenir ce rendez-vous. Merci
En faite, ce n’étais pas une bonne idée de tout balancer, elle réalisa qu’elle n’allait trop vite. Mais peut-on l’a blâmé? Elle ne voulait que lui dire qu’il lui plaisait. Elle n’avait pas les instructions dans un livre de comment déclarer son amour. Surtout quand? Elle s’attendait bien un refus, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il allait lui dire lui rentrait comme un dard dans son cœur. Elle refusait d’y croire qu’il ne voulait que son ami et non son ami de cœur. Comment réagir après ses explications? C’était son premier « kick » d’amour, sa première déclaration et elle se faisait refusé pour la première fois. Tout ça en même temps. Elle devait tout digérer en même temps.
Ohh euh, je comprends. Tu as le droit de refuser. Je ne sais pas quoi te dire. C’est la première fois qu’on me fait ça. Ne te sens tout de même pas mal. J’ai au moins essayé….
Elle émit des rires d’anxiété mais elle avait envie de pleurer, tout en réussissant à contenir ses larmes. Elle se disait qu’elle n’était pas quelqu’un qu’on voudrait là fréquenter; braillarde comme elle est, elle ne mérite pas de l’amour qu’elle aurait besoin. Voyons! C’est catégoriquement impossible! Comment Nico veut t’il l’aimer quand Sibelle se dit qu’elle n’est pas saine? Sibelle s’en mettait beaucoup sur ses imperfections, ce qui l’a désespéra encore plus.
Ça va, je vais m’en remettre, comme je te disais, j’aurais au moins essayé. Tu peux aimer une autre personne. C’est ta vie toute même. C’est sur qu’au début, je vais trouver difficile, mais je vais traverser ma peine. C’est tout, je ne suis pas la première à le vivre non plus.
Moi non plus, je ne veux pas te perdre et je comprends. On prendra un jour à la fois. C’est bien en masse comme ça. Ça ne changera pas si on se met ensemble. Mais je comprends ton point de vue et je te respecte dans ça. Ne t’en fait pas...
Elle lui tendit un faible sourire et on pouvait voir une larme tomber sur sa veste qui représente la maison de Serdaigle.
Tu sais, je suis habituée à la défaite. Toute ma vie se résume à ça…
Elle prit sa canne et se leva du divan. Elle se retourna vers son ami.
Je crois… Je crois que je vais monter. Je suis fatiguée tout d’un coup. Je… Je ne sais pas pourquoi…
En vérité, elle avait hâte d’être toute seule pour digérer sa peine d’amour en toute intimité. Il était déjà 5 heures. Elle vit alors les jeunes camarades qui descendent passant le salon d’où ils étaient pour aller se servir leur goûté dans la grande salle. Mais Sibelle n’avait pas faim et même si elle était diabétique, elle s’en fouta carrément. Elle n’avait qu’une envie, se mettre en boule dans son lit.
On se reverra bientôt, j’en suis certaine… Bonne nuit …
Elle marcha rapidement tout en se maintenant sa canne. Elle monta une après une les marches tout en sanglotant. Elle passa devant sur certains élèves retardées. Tous lui posèrent des questions, mais elle passa devant eux sans rien dire. Elle arriva finalement en haut de la tour pour ouvrir la porte de son dortoir. Elle vit que toutes les filles étaient déjà descendues et elle pouvait tomber lourdement dans son lit tout en sanglotant de plus en plus. Une heure plus tard, elle s’endormie encore habillée dans son lit dû aux torrents de larmes qu’elle avait versé plus tôt... Elle se réveilla quelques heures plus tard, toute en sueur dû à son hypoglycémie. Après avoir grignoté pour faire monter son sucre le plus rapidement possible. Elle vit alors au pied de son lit une lettre. Elle devina le destinataire et l’ouvrit. Sous sa lampe de poche qu’elle avait dénichée dans son tiroir. Elle lu en toute lettre simple.
Je suis désolé. Je t’aime comme bonne amie.
Nicolas Jones
Malgré sa peine, elle émit un sourire à la vue de son nom. Peut-être qu’il lui a fait de la peine, mais reste que c’est un bon ami. Avoir prit la peine de lui écrire, lui a fait un bien fou. Se rassurant que sa glycémie restera stable jusqu’au lendemain. Elle s’endormit avec sa lettre restée sur sa paume cicatrisée. {981}TERMINÉ POUR MOI ! REVISIONS TOUS COMPTES (Sauf celui du 29 avril) |
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