ø Bal de Noël 2003 ø

Ehawee ne répondit pas au compliment parce que ce n'était pas son style de s'attarder là-dessus, néanmoins, elle l'apprécia. Même si elle n'était pas du genre hyper coquette, ça faisait toujours plaisir de s'entendre dire que ses efforts de toilettes sont récompensés.

« Oh, tu aurais pu – venir en jean je veux dire – moi, l'année dernière, je me suis déguisée. Enfin, ce n'était pas vraiment un déguisement, mais je m'étais fait une robe rouge et bleue avec le drapeau américain. L'avis des autres, on s'en fiche. » Elle ponctua cette remarque d'un mouvement vague de la main. Ehawee était de ces personnes qui, non seulement faisaient des fixettes sur certaines choses, mais en plus n'étaient pas capable de prendre en compte du regard des autres. Néanmoins, cela avait ses bons côtés, car il était très dur de la déprimer. Elle avait plutôt la pêche cette petite.

« Oh oui, pas de problème, je pense que tu peux venir quand tu veux ! Mais je demanderais si tu préfères ! » Ehawee n'avait pas souvenir qu'ils aient eu beaucoup de visiteurs, et Silah ne venait pas souvent la voir, mais elle ne voyait pas pourquoi ça poserait problème.... enfin, dans le doute, elle demanderait quand même.

« Oui, j'ai un frère, il a un an de plus que moi. Il est à Serdaigle, il me gonfle, si tu savais ! Surtout que je suis comme toi, moi, je parle, je parle, et j'adore ça, aucune envie de m'arrêter ! » Et si cela devait être le cas un jour, elle se disait qu'effectivement, elle le ferait par ses propres moyens. Finalement, lui demander de se taire, cela lui donnait simplement encore plus envie de parler. Elle avait un certain esprit de contradiction pour ces choses là... si on lui demandait d'aller à droite, elle partait à gauche.

« C'est vrai que j'ai encore des réserves, mais ce serait dommage de tomber en panne. » Sur ces sages paroles, elle enfourna un nouveau petit four. A sa décharge, ils étaient délicieux, et elle tenait la ligne. Sans être mince, elle bougeait trop dans tous les sens (impossible de la tenir sur sa chaise en cours) pour ne pas pouvoir se permettre quelques excès en cette période de fête. Elle engloutit encore quelques douceurs et se servit un verre de jus de fruit.

« C'est bon, j'ai le ventre plein ! On y va ? » Danser, évidemment. Quoi d'autre ?

Martin ne tarda pas à arriver, fort heureusement. D'ailleurs, pour être tout à fait honnête, il arriva presque en même temps qu'elle. Même si elle vous dira qu'elle était arrivée en premier. Ce qui était vrai, oui, mais à côté de ça, bah c'était vrai ! Elle avait au moins eu toute une minute à se retrouver ici toute seule ! Okay oui, ce n'était pas grand chose et il ne fallait pas non plus se mettre à croire une seule seconde que ça avait vraiment été aussi simple que l'on pouvait bien l'avoir voulu. Loin de là même. Pour ainsi dire, elle avait surtout eu l'occasion de se rendre » compte qu'elle était arrivé en premier et ça l'avait désolé . Totalement même. C'était horrible en faite, pour ainsi dire. Mais il fallait que l'on sache faire avec. Quoique l'on en pense. Lorsque la fille arrivait, le garçon devait déjà être là non ? Alors pourquoi est-ce que c'était différent ? Bon, okay, elle était sans doute en train de s'emballer sur tout et n'importe quoi. Surtout à ce moment. Mais allez quoi, on n'allait pas lui en vouloir non plus non ? Surtout pas pour si peu de chose. D'une certaine manière en tout cas. Oui voilà. Ce qui n'était pas facile.  « Tu es très élégant aussi Martin ». Bien sûr. Puisque de toute manière, Martin avait toujours eu beaucoup de charme, et ça, c'était plutôt évident.

La première danse. Ca faisait peur, mine de rien, d'être contraint de faire ça, contraint d'aller danser alors que l'on en avait envie, juste à cause d'un badge. C'était insupportable oui, mais ce n'était pas non plus comme si elle avait le choix. C'était ainsi et il fallait juste s'en accoutumer. Pour la simple et bonne raison que c'était comme ça. Et qu'on le veuille ou non, il n'y avait rien d'autre à faire. Il fallait faire avec. Point final. Que cela nous plaise ou non, il n'y avait absolument pas d'autres choix. Ce qui était un peu énervant. Mais cela ne se passa pas trop mal, fort heureusement d'ailleurs. Ils se débrouillaient du mieux qu'ils le pouvaient et au final, cela se passa plutôt bien. Du mieux que cela le pouvait, d'ailleurs. C'était cool oui, à n'en pas douté. C'était vraiment cool. Pour la simple et bonne raison que bah.. Ouais, ce n'était pas vraiment comme s'il y avait de choix, par rapport à ça. Ils étaient, d'une certaine manière, contraint à bien danser parce que bon, que cela soit facile ou non, il fallait faire avec. Il n'y avait pas d'autre choix. Parce qu'ils se débrouillaient pour ne pas bien danser, ils allaient clairement passer pour de gros débiles.  « Ca va oui, on s'est bien débrouillés. Ca aurait pu être pire quoi ». Oui voilà. Elle ne disait pas qu'ils étaient des dieux de la danse, mais à côté de ça, ils ne se débrouillaient pas trop mal. Ce qui n'était pas trop négligeable. Donc.

Faire un tour dehors ? Tosca le regarda surprise. Non pas que l'idée lui déplaise tant que ça. Mais c'était leur dernier bal. Du coup, ça la surprenait plutôt pas mal. Okay oui, elle n'accordait pas de réelles importances à ce lieu mais quand même. Peut être que rester ici lui aurait plu. Mais elle n'avait pas fait le moindre commentaire à ce sujet. Du coup, elle s'était dit pourquoi pas, par la même occasion.  « Et bien euh.. Bien sûr oui, pourquoi pas. ». Oui voilà, pourquoi pas. Et puis ils pourraient toujours revenir plus tard.

Il n'y avait pas si longtemps que ça, Caleb aurait probablement dit la même chose qu'elle. Il aurait dit qu'il se moquait de tout ça, qu'il n'avait jamais porté le moindre intérêt à cette soirée stupide et que si ça ne tenait qu'à lui, il n'irait pas. Mais sa mère tenait à ce qu'il y aille. Elle voulait que son fils se montre, elle lui envoyait des costumes et tout ça et du coup, oui, il faisait l'effort et il ne disait jamais rien. En général, de toute façon, il passait une assez bonne soirée. Enfin bref, tout ça pour dire que oui, en règle général il s'en fiche et il n'est pas du tout du genre à aimer ce genre d'événement. Mais là, c'était bizarre, énervant, dérangeant aussi. Flippant. Il ne savait pas ce qu'il se passait mais cette soirée lui faisait peur. L'inconnu n'était pas son point fort. Certes, il n'y avait pas grand chose qui soit vraiment en mesure de lui faire peur mais en faite et bien oui, l'inconnu avait toujours eu le don de lui faire très peur. Et c'était encore le cas, là tout de suite. Du coup et bien oui, il tentait de faire le fier, mais ce n'était pas vraiment une réussite et ça l'énervait au plus haut point. Il était loin de faire le malin et c'était une situation qu'il détestait vraiment. Son masque d'indifférence, affichant cet éternel sourire moqueur était au bord de l'effondrement. Il ne savait même plus comment est-ce qu'il pouvait bien être censé se comporter. Il avait peur oui et rien ni personne ne semblait être en mesure de le faire revenir sur sa décision. Il avait peur. Et il n'y avait rien à y faire. Ca ne semblait pas vouloir partir.

Amoureux ? Peut être pas. Mais cette fille lui faisait un drôle d'effet. Il n'aimait pas être amoureux. Ca arrivait, parfois, mais il prenait la fuite. Il détestait cette sensation de faiblesse. Il se sentait trop démuni à chaque fois pour demander son reste et il filait. Il trouvait toujours une excuse, disait que ce n'était pas elle, que c'était bel et bien lui et qu'il ne fallait pas lui en vouloir mais en réalité, on lui en voulait toujours. Normal, dans un sens. Ce n'était pas comme s'il était si peu supportable, en plus de ça. Enfin.. C'était comme ça, en tout cas. « Tu ne dois juste pas faire attention aux autres. Concentre toi sur les gens qui t'intéressent et oublie le reste. Si tu te mets à faire attention au monde autour de toi, t'as pas fini, c'est moi qui te le dis ! ». Et puis bon, à quoi bon passer la soirée à vouloir savoir ce que l'on penser de soi. C'était un peu trop nombriliste comme comportement et Caleb ne pouvait tout simplement pas tolérer ce genre de comportement. On n'allait quand même pas lui en vouloir pour ça non ? Enfin.. Peut être. Les gens étaient bizarres parfois en faite. Et puis de toute façon, elle n'avait aucune raison de s'en faire parce qu'elle était vraiment très jolie.

Et bien oui, aussi étonnant que cela puisse paraître, Caleb tenait vraiment à ses pieds hein ! Non mais c'était vrai quoi, c'était utile pour marcher, par exemple ! Et marcher, c'était un truc plutôt important, dans l'ensemble non ? Ca comptait quoi ! Et puis merde, les talons, ça devait vraiment défoncer ! Bon, okay, ça c'était dans le pire des cas ! Parce que se prendre un talon en dansant, c'était un peu plus compliqué que le bout de la chaussure. Mais même. Il n'y tenait vraiment pas. « Les pieds, c'est fragile ! ». Et puis il fallait penser à son image de marque quand même ! Bon okay, c'était débile d'argumenter, il s'enfonçait ! Et maintenant qu'elle le mettait au défi d'aller sur la piste, il lui était parfaitement impossible de reculer. Quoi qu'il puisse bien en penser, c'était trop tard. « Un défi Miss Heap ? Même pas peur ! ».

Il fut sauver quelques secondes quand la conversation tourna vers Alek. Pour être tout à fait honnête, pendant un temps, à force de le voir tourner autour de Blake, il avait cru que c'était vers elle qu'il irait. Et il s'était avéré que non, qu'il n'y avait que de l'amitié. Ca avait fait bizarre au début. Oh, il ne disait pas non plus que l'amitié entre une fille et un garçon n'était pas possible hein ! Mais du jour au lendemain, ils traînaient tout le temps ensemble. Mais il respectait ça. Vraiment. Du coup, il ne fit pas vraiment de commentaire à ce sujet. « Oui on s'en fout ! Je vais te monter, maintenant, que je ne suis pas une lopette ! ». Et l'attrapant par la main, il l'entraîna sur la piste de danse.

Venir en jean ? Ha non non, ce n’était pas du tout envisageable pour la petite rouquine. Le bal de Poudlard était quand même un évènement important pour elle ! Non, elle ne pensait pas qu’il ne l’était pas pour Ehawee, mais pas en jean quoi. D’accord, la Poufsouffle aimait aussi, à sa manière, être originale, mais bon, dans la modération.
Elle était tout à fait d’accord que l’avis des autres on s’en fichait, mais jamais elle ne serai aller dans l’excès. Puis, niveau ‘j’ai pas confiance en moi’, Ava est première de la catégorie.
Cela dit, elle répondit à sa camarade.

« Holala non, jamais j’aurais pu venir en jean. Tu as raison, on s’en fiche de l’avis des autres. Mais c’est un bal quand même, et donc je ne me voyais pas du tout venir en jean. Puis toi, comme tu l’as dit, t’avais une robe. »

Elle fit un clin d’œil à Ehawee. Elle ne voulait pas du tout la décevoir, mais elle ne pouvait s’empêcher d’être franche avec les gens. C’était parfois une qualité, comme parfois un défaut, et là… C’était à la Gryffondor d’en décider.

Question Sterne et venir voir la répétition, Ava sautilla de joie, infatigable.

« Chouette, chouette, chouette ! Mais je veux pas déranger hein, surtout pas. »

Toujours ce foutu sentiment d’être de trop. La rouquine pensait tout le temps qu’elle gênait dans des circonstances pareilles. Cela lui arrivait de s’imposer parfois, mais c’était vraiment très très rare.

Elle rit à l’évocation du frère de la lionne. Elle, elle s’entendait très bien avec sa jumelle, mais bon après, tout le monde est différent, et ça, Ava le savait très bien. Aussi, on pouvait bien dire que son frère nous gonflait, sans pour autant ne pas l’aimer.

« Je le prends comme un compliment alors. C’est vrai que t’as l’air d’aimer parler toi aussi ! Moi je trouve ça bien de vider son sac tout le temps. Comme ça, on évite d’avoir trop de choses dans la tête. Pas vrai ? »

Enfin, c’est comme ça qu’Ava voyait les choses. Elle ne gardait pas grand chose pour elle et elle parlait tellement que tout ce qu’elle pensait, ses secrets surtout, et bien… Ils ne le restaient pas longtemps justement. Tout, chez elle, finissait pas se savoir un jour ou l’autre.

« Tomber en panne ? Au pire, je serai là pour te re-bouster Ehawee, compte sur moi. »

Encore un autre clin d’œil. En effet, la première année n’était pas du genre à rester toute seule sur la piste de danse, c’est simple elle ne supportait pas la solitude. Et puis, plus on est de fous, plus on rit, c’est bien connu.
Ava fit comme sa nouvelle amie et mangea un autre petit four.
Et sur la demande de la lionne, Ava se saisit de la main de cette dernière.

« Tu me suis ? Je compte pas te perdre en route. »

Elle lui sourit gentiment, jusqu’aux oreilles et l’entraîna sur la piste, au milieu de la Grande salle, parmi les élèves de Poudlard, puis commença à danser.

Loin d’Alek l’idée d’embrouiller Nina avec des mots (il préférait le faire avec son regard *oui je sors*). Ils discutèrent un moment encore d’occupations, et finalement Nina eut le fin mot de l’histoire en affirmant qu’elle avait le temps. Soit, ce n’était pas faux ! mais comme ça faisait un sujet de conversation pour essayer de diluer le truc qu’Alek avait en tête depuis un petit moment, il n’avait rien contre le fait de parler sports et compagnie… mais soit.

Finalement, il se lança et se prit un mur, diantre qui a fichu ces briques ici ?. La réponse que Nina ne tarda guère à lui offrir le fit largement sourire. Ca au moins, c’était de la réplique !!!! C’était un truc qu’il aimait beaucoup chez elle. Elle ne tournait pas autour du pot, disait ce qu’elle pensait, et elle était vraiment super charmante et on reste extrêmement objectif bien sûr. Alek ne put s’empêcher de rire alors, répondant avec malice :

« Je te donnerais des explications, mais avant… »

Il passa doucement ses doigts sur la joue de la lionne et lui enlaça la taille de son bras libre pour avancer son visage vers le sien et déposer un léger baiser sur ses lèvres. Si Alek avait lu des bouquins à l’eau de rose, il aurait pu dire que son ventre faisait comme des looping, que ses entrailles se retournaient et que son cœur battait la chamade. ? Au lieu de quoi, il pensa que ça faisait (je cite) ‘tout bizarre’ mais que c’était aussi super agréable !

Il offrit un sourire à Nina avant de s’expliquer (le minimum syndical en tout cas) pour ce fameux baiser échangé il y a de ça bientôt 8 mois…)

« Déjà, je tiens à préciser que je ne pensais pas que tu t’en souvenais. Et puis tu voies, tu m’avais déjà tapé dans l’œil à l’époque. D’ailleurs, si tu veux tout savoir, j’étais pas mécontent du tout d’être enfermé dans les cachots avec toi. Si ça n’était pas arrivé, on n’aurait peut-être jamais pu se parlé autant et en arriver là aujourd’hui. »

Alek sourit derechef et, répondant à une pulsion, embrassa doucement Nina, une nouvelle fois, lui chuchotant alors :

« Je tiens vraiment beaucoup à toi, Nina. Et je tiens à ce que tu le saches. »

Ce n’était pas son genre de faire des confessions en l’air. Alors il était évident qu’il était on ne peut plus sincère.

Nicolas aimait danser, vraiment. Bon, bien sûr, il était plus doué côté break dance et ce que son professeur Américain voulait bien lui apprendre -parfois suite à un chantage de la part du petit prince- mais il savait également se débrouille en danses de salon, ce qui était tout de même très important lorsqu’on était un prince et qu’on avait donc des obligations royales. Surtout lors des bals annuels, des anniversaires et des grandes fêtes. Enfin, ça, Caroline le savait, car Nicolas le lui avait d’ores et déjà dit, mais bon, au moins, elle pouvait être sûre de ne pas avoir les pieds de Nico sur les siens. Quant au fait de se méfier des pieds de sa petite amie, il n’avait pas trop peur non plus.

« T’en fais pas, mes chaussures sont solides !»

Il fallait dire aussi, que Caroline n’était pas très lourde, de ce fait, ça n’allait pas poser de problème si jamais elle lui marchait sur les pieds. Et au pire, si elle avait vraiment beaucoup de mal à aligner trois pas, il pourrait toujours la prendre sur ses pieds et la guider comme le faisait les parents lorsqu’ils dansaient avec leurs enfants de dix ans... Nicolas prit donc la main de sa jolie cavalière et l’emmena sur la piste. La musique avait d’ores et déjà commencé, de ce fait, ils se mirent aussitôt à danser lorsqu’ils eurent assez de place. Le bal commençait toujours calmement, avec des musiques douces et lentes, avant de changer radicalement, de laisser un groupe magique de rock qui, en quelques secondes, dévergondaient tous les élèves, même les plus timides.

« Oh, vraiment ? C’est dommage. J’aurais bien aimer que tu viennes, mais avec toutes les messes et tout, ça sera sûrement pire que de rester ici...»

Et puis, si jamais elle restait ici, elle aurait sûrement de la compagnie. Après tout, il était commun pour certains élèves de ne pas rentrer chez eux. Nicolas aurait volontiers oublié toutes les choses qu’il avait à faire en tant qu’héritier de la famille royale -héritier mais pas prétendant au titre, c’était trop nul et au final, pas très intéressant- mais il n’en n’avait pas le droit... Sa mère lui aurait fait la tête comme un ballon, et Marie et Joseph en auraient été ravis... Du coup, il prenait sur lui. Ce qui était bien à penser, c’était qu’il passerait deux semaines avec son frère, Constantin, qui lui avait été à Beauxbâtons, école la plus proche pour le Liechtenstein.

« Tu vois, ça a été ! Tu veux voire ou manger quelque chose ?»

Après tout, ils étaient là pour la danse, mais aussi pour le somptueux buffet qui n’était pas très loin de la piste ! Il y avait des plats froids, des plats chauds que les Elfes devaient s’acharner à maintenir bien chauds, des petits gâteaux, des chocolats, pleins de petits trucs comme ça, des amuses-bouches aussi. Et il y avait une ribambelle de cruches et de bouteilles. Pas d’alcool bien sûr, mais du Jus de Citrouille et de la Bieraubeurre, qui partaient très vite d’ailleurs. Au bout de la table du buffet, un gros panier d’Honeydukes trônait, rempli de sucreries et de douceurs de la confiserie la plus connue du monde magique. Nicolas se serait volontiers jeté sur le chocolat, mais il avait envie de salé, à cet instant précis. Et bien oui, après tout, il était bien plus habitué à manger des repas normaux, avec entrée plat et dessert, plutôt que de se faire tout un repas avec du sucré ! Si, en soit, ça ne le dérangeait pas trop, ça n’était pas ce qu’il lui plaisait le plus. Et, il fallait se l’avouer, ça ne tenait pas vraiment au corps !

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Ses chaussures auraient beau être solides, ce n'était pas cool quand même. Non pas que Caroline soit à ce point convaincu de lui marcher sur les pieds hein ! Il y avait fort à parier qu'elle puisse être, ne serait-ce qu'un peu, en mesure de faire un effort par rapport à ça. Elle n'était pas si peu douée que ça non plus. Et ça, elle ne le savait que trop bien. Il n'y avait pas le moindre doute à avoir à ce sujet. Absolument aucun. Oui, tout simplement. Bon, okay oui, ce n'était pas vraiment simple. Enfin.. Bon, pour le reste, ça avait quand même le don de la faire sourire et c'était ça le plus important, sans le moindre doute sur la question. Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune fille. Au final, il n'était pas nécessaire pour lui d'avoir des chaussures solides. Elle allait tout simplement faire attention et elle allait tout simplement tout faire pour ne pas se faire écraser ou quelque chose comme ça.  « Je pense que je pourrais faire un effort et tenter de ne pas te piétiner les doigts de pieds ! ». Oui voilà, c'était une bonne idée. Autant éviter ses pieds. C'était bien plus sûr ! Et puis oui, elle était loin d'être très lourde. Du coup, ça aussi, ça jouait en sa faveur et ça aidait plutôt pas mal. Aucun doute là dessus. Et c'était sans doute mieux comme ça en plus. Oui, tout simplement.

Pour être tout à fait honnête, Caroline se moquait bien d'être obligée d'aller voir des messes et tout ça. Et pour tout dire, l'idée la séduisait plutôt bien. Non pas qu'elle soit croyante, elle était loin de l'être. Mais disons qu'avec une vie comme la sienne, on n'avait jamais l'occasion de fêter Noël. Ses parents n'étaient absolument jamais intéressés et du coup, elle n'avait jamais l'occasion de s'amuser.. Et c'était... Insupportable oui. Mais genre, vraiment insupportable. Même si on ne pouvait pas non plus lui en vouloir pour si peu de chose. De ça aussi, elle en était parfaitement consciente. A n'en pas douter.  « Oh tu sais.. Je reste à Poudlard uniquement parce que mes parents ne veulent pas de moi chez eux. Ce serait un plaisir de venir avec toi tu sais ? Je n'ai jamais fêter Noël, en plus.. ». Mis à part à Poudlard bien sûr. Mais ce n'était pas pareil. Il s'agissait d'une fête familiale, d'après ce qu'elle avait déjà eu l'occasion d'entendre. Et pourtant, elle, elle n'avait jamais eu l'occasion d'en profiter. Et c'était assez énervant.

La danse ne fut finalement pas insupportable. Et c'était ça le plus important et aussi, le plus cool. A n'en pas douter. Mais c'était vraiment super important, il n'y avait pas le moindre doute à avoir sur la question. Oui voilà. Quoi que l'on en dise. Et il fallait faire avec, d'une certaine manière en tout cas. Même si ce n'était pas vraiment supportable, tout ça. Mais ouais, la danse n'était pas une de ses passions premières. Donc bon. Après et bien oui, elle dansait par plaisir quand même, dans le simple et unique but d'être avec Nicolas, collée à lui. Aussi simple que ça. Okay oui, c'était stupide puisqu'elle poubait exiger un câlin de lui à tout moment. Mais derrière tout ça, ce n'était pas aussi simple que l'on pouvait bien vouloir que cela le soit. Enfin.. Il n'y avait rien à y ajouter, dans un sens, en tout cas.  « On a survécu ! Mais je t'avoue que j'étais super concentrée sur mes pieds ! Enfin.. T'as du le voir ! . Bah oui, pusiqu'au lieu de danser, c'était lui qu'elle fixait. Et elle n'avait pas franchement l'air maligne, c'était indéniable !  « Je t'avoue volontiers que j'ai la gorge sèche. Je veux bien aller boire un verre oui ». Un sourire sur ses lèvres, elle se pencha doucement vers lui pour poser un tendre baiser sur sa joue. Il était adorable. Et elle avait du mal à comprendre, par moment, comment est-ce que ses amis pouvaient être en mesure de ne pas l'apprécier. Ils ne le connaissaient même pas comme elle, elle pouvait le connaître. Tout ça était réellement ridicule... A ses yeux, du moins.

Laurell écouta Alek lui parler des autres à ignorer avec un certain…. Etonnement. Elle avait rarement vu son jeune ami aussi ‘sérieux’ et ça lui faisait bizarre là, du coup. Elle cligna des paupières, stupéfaite, avant de sourire et de répondre, d’un ton complice :

« Donc dans ce cas faudrait que je te demande ce que tu penses de moi ? »

Il lui avait déjà di qu’elle était charmante, ouai, mais ce n’était en disant ‘très chère’ et sans trop dire ce qu’il entendait pas charmante non plus. C’était quand même pas un qualificatif qu’on utilisait tous les jours, quoi ! Donc il la trouvait quoi ? Jolie, mignonne ? Craquante ? Juste pas mal ? Belle ??? Charismatique ? Sac à patate ? (ok je sors).

Quand il parla des pieds fragiles, la brunette se mit à rire très ouvertement. Déjà, Hell était du genre très joviale, et en plus particulièrement sociable. Alors les blagues, quand on les lui sortait, était souvent accompagnées par de grands éclats de rires. Là, la sorcière savait que ce n’était pas forcément une blague au sens propre mais aussi que Caleb ne se prenait pas la tête et qu’avec lui, elle pouvait rire de tout (ou presque). Tout sourire, elle poursuivit :

« Sauf les tiens, tu es fort, n’oublie pas ! »

Elle lui adressa un clin d’oeil malicieux et le lança au défi de rejoindre la piste avec elle. Ils étaient venus pour s’éclater, alors autant le aire dès le début, inutile de perdre du temps à dire ‘je sais pas si je vais danser, moui, bof…’ pour finalement se dire ‘pourquoi je n’ai pas commencé à danser plus tôt ??? J’veux pas partir !!!’’

En deux temps trois mouvements, Caleb aavit répondu à l’appel de la piste de danse et Laurell avait rit, répondant avec bonne humeur :

« Oh oui, montres moi donc ton talent ! »

Et hop, la voilà qui virevoltait avec Caleb sur la piste à présent. Elle se sentit presque gênée quand ils se trouvèrent à quelques centimètres l’un de l’autre, les mains de Caleb passées autour de sa taille. D’ailleurs, elle n’aurait pas été étonnée de rougir sur le coup… heureusement, elle avait une peau plutôt matte qui lui éviter de rougir constamment, mais là, elle avait vraiment hyper chaud, quoi !

Ils s’éloignèrent de nouveau l’un de l’autre, le temps de tournoyer, toujours à peu près menée par son cavalier. Caleb était plutôt bon danseur. Oh, pas un danseur de haut niveau, ça non. Mais ça tombait bien, parce que Laurell non plus et elle aurait été gênée de bloquer un cavalier sensationnel pour des filles qui, elles, savaient vraiment danser (et qui auraient pu épater toute l’école en faisant des enchaînements de folie)

La danse était rythmée, ils s’amusaient beaucoup. Vraiment beaucoup ! Hell riait presque en continu et ne rougissait presque plus… Du moins jusqu’à ce que la danse rythmée laisse place à un slow… De suite, les choses changeaient considérablement… Ceci étant, elle avait envie de le danser ce slow ! Parce que Caleb lui plaisait sûrement plus qu’elle ne l’avait pensé de prime abord et que… ben elle était franchement partante pour danser serrée contre lui, quoi !