Ξ Sujet: Des gammes & des arpèges Jeu 24 Mai - 21:32
William MacOlley
Maïlie avait débarqué au Royaume-Uni il y avait de cela un peu plus de deux semaines. On lui avait annoncé que son cousin ne pouvait pas la prendre sous son toit et qu’elle serait, ainsi que son frère, confiée à une famille de sorciers qui étaient ravis de les accueillir. Maïlie n’avait pas vraiment apprécié le fait d’être confiée à des étrangers, mais elle n’avait rien dit. Elle préférait juger la famille de ses propres yeux plutôt que de la dénigrer de suite. Elle n’était pas le genre de personne qui avait un avis arrêté sur tout le monde, sans même les connaître. Certains, bien sûr, pouvaient faire exception à la règle, mais dans l’ensemble, elle préférait se faire sa propre opinion des gens. On lui avait ensuite appris qu’elle serait scolarisée à l’école de Sorcellerie britannique, qui se nommait Poudlard. Et quand elle avait reçu sa lettre, deux jours plus tôt, elle avait pu apprendre quelques petites choses sur ladite école. Elle était située en Ecosse, et une femme en était à sa tête. Et quand elle avait découvert la liste de fourniture qu’il fallait, la chose la plus impressionnante pour elle fut l’uniforme. Un billet de train avait été joint à l’enveloppe, ainsi qu’une lettre, rédigée à la main par la directrice de Poudlard. Elle expliquait à la jeune américaine comment sa répartition allait se passer. « Répartition »… Maïlie n’avait pas des masses comprit, mais avait fait tout comme. Elle avait rendez-vous, à son arrivée, dans le bureau du professeur McGonagall pour être répartie avant toutes les premières années, pour se fondre dans la masse, en quelque sorte.
Aujourd’hui, deux jours après avoir reçu la lettre de l’école de Sorcellerie britannique de Poudlard donc, Maïlie s’était levée tôt et préparée avec minutie. Enfin, surtout sa coupe de cheveux. Elle avait accroché une plume du côté gauche de ses cheveux, et avait clipsé quelques rajout qu’un blond miel, qui ressortaient plutôt bien. Elle devait se rendre sur le Chemin de Traverse aujourd’hui, rue commerçante très célèbre du Royaume-Uni, mais connue également outre-Atlantique. Et elle allait devoir y faire des tas de choses, c’est pourquoi ils étaient parti dès neuf heures du matin. Ce n’était pas qu’elle avait tout à acheter, mais à peu de choses près… C’était en fait bel et bien le cas.
Arrivée en compagnie de sa « mère adoptive » ou plutôt de sa nouvelle tutrice, qui était charmante, Maïlie découvrit une rue d’ores et déjà bondée, malgré l’heure peu avancée. De nombreuses boutiques se serraient les unes contre les autres, toutes avec des couleurs plus chatoyante les unes que les autres. Mais ce qui lui tapa dans l’œil en premier, ce fut une boutique de musique. Cependant, sa tutrice lui demanda d’abord d’aller acheter les livres, elles y reviendraient, c’était là une promesse, avant midi. Maïlie alla donc s’empoussiérer chez Fleury & Bott, la librairie, où elle trouva tous les manuels dont elle aurait besoin à la rentrée. Sa tutrice lui permit même d’acheter le livre « L’histoire de Poudlard » pour que l’américaine ne soit pas complètement désemparée à son arrivée. Vint alors, enfin, le moment de retourner à la boutique. Maïlie fut laissée devant la Gamme d’Or, tandis que sa tutrice allait voir pour réserver dans un petit restaurant de la rue. La brunette poussa la porte, et ce fut un véritable paradis qui s’offrit à elle.
« Par les sorcières de Salem … » « Bonjour ! Je peux faire quelque chose pour toi ? » « Bon… Bonjour. Je venais juste voir… » « Tu joues d’un instrument ? » « Oui, du violon. » « Attends alors, je vais t’en faire essayer un. Viens, avance jusqu’à la caisse ! »
Maïlie suivit le jeune homme blond qui l’avait accostée comme si elle était une vieille amie, et s’approcha donc de la caisse. Une jeune fille brune était là et lui souriait, ainsi qu’au blond, qui venait de disparaître dans une porte derrière la caisse. Il en revint quelques instants plus tard, un étui de violon à la main. Maïlie le regardait, un peu surprise, en se demandant ce qu’il lui voulait.
« Tiens, essaye-le. C’est un nouveau que j’ai fabriqué. Oh, je m’appelle Asher, je suis le plus-ou-moins propriétaire et luthier de la boutique ! » « Vous êtes sûr ? » « Vas-y ! J’adore écouter les gens jouer ! »
L’américaine se rapprocha alors du comptoir, et ouvrit l’étui avec précaution. Le violon qu’elle avait à présent sous les yeux était magnifique. Elle le saisit avec délicatesse, prit l’archet, et commença à jouer une musique qu’elle avait elle-même composée. Elle l’avait baptisée « Crystallize » car elle l’avait jouée pour la première fois dans les montagnes d’Alaska. Elle joua quelques instants, jusqu’à ce que la clochette de la porte ne sonne pour l'arrivée d'un nouveau client.
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Ξ Sujet: Re: Des gammes & des arpèges Lun 4 Juin - 21:11
Depuis maintenant quelques semaines, William se préparait à sa quatrième rentrée à l’Ecole des sorciers. Il avait maintenant prit toutes les habitues nécessaires à prendre. Depuis une semaine, le fameux hibou avait déposé devant sa porte la lettre de Poudlard, il avait besoin de nouveaux livres, ce qui était habituel et évident. Mais il avait aussi, pendant l’été pris goût au Quidditch, son anniversaire approchait, et son père lui avait promis un balai de qualité. Cela faisait d’ailleurs quelques jours qu’il rêvait d’un match, où il affrontait les meilleurs. Il avait aussi envie de prendre un nouvel animal, sa souris devenait trop grande, bien qu’une souris reste un animal relativement petit. Il avait envie d’un chat, ou d’un félin. Enfin, il allait bien voir si un animal lui plaisait, il n’avait pas vraiment fixé de race ou même d’espèce.
C’était un moment privilégié que William aimait passer avec son père. C’était à peu près le seul moment où son paternel rentrait dans le monde magique, qui en fait se situait en plein Londres. Il aimait lui faire découvrir ce monde dans lequel il vivait une grande partie de l’année. Ils étaient donc partis tous les deux en train pour rejoindre Londres. Il n’avait pas eu le temps de bien se préparer, ils allaient rater le train, il se retrouvait donc avec un tee-shirt sur lequel, un radis disait « Are you radis », de quoi se faire remarquer au Chemin de la Traverse. Bien qu’en y repensant, il était compliqué de se distinguer des autres, tant l’excentricité, et l’originalité sont présentes. Enfin, ils arrivaient, les élèves affluaient, accompagnés de leurs parents. La petite sonnette en rentrant chez Fleury et Bott résonnait toutes les dix secondes, la porte finissait par ne plus se fermer. William avait sa liste dans les mains, mais s’occupait plutôt à repérer les nouveaux élèves, les futurs premières années. C’était un spectacle assez amusant, ils avaient pour la plupart, des étoiles dans les yeux, ils découvraient. Ils finirent pas cocher toutes la liste de livres, même s’il manquait un livre de potion qu’ils trouveraient autre part. L’heure était maintenant au plus ludique. William avait aperçu une boutique d’instruments de musiques, de partitions et d’objets relatif au son en tout genre. Il regardait son père, l’air de dire « J’peux y aller s’il te plait ? », enfin vous voyez le regard qui va avec. Il lui donna donc la permission d’y aller, et le prévint qu’il se rendait lui, au magasin du livre de potions. William savait que son père avait un bon sens d’orientation, mais avait un peu peur qu’il ne soit trop impressionné et ainsi se perde. Il finit tout de même par rentrer à la Gamme d’Or. Il n’y avait rien qui prévenait qu’un client rentrait, ou alors c’était en panne, à moins que William n’ait pas entendu. Une jeune fille jouait du violon dans le magasin. Ce qui est un comble pour un magasin de musique ! Enfin, il se dirigea directement vers le rayon des batteries où il voyait des baguettes s’agiter au dessus de la caisse claire, avec un casque qui évitait un bruit du genre toute la journée. Le vendeur était occupé avec cette jeune fille que William apercevait de dos. Le son était particulièrement beau. Il ne s’y connaissait pas vraiment, mais il savait apprécier de très beaux sons. Il ne connaissait pas le morceau, mais se contentait d’apprécier. Le luthier faisait de même, absorbé littéralement par la jeune fille.
Quelques minutes plus tard, la démonstration était terminée, - au grand malheur du gérant du magasin – et la fillette reposait délicatement le violon dans son étui. Elle se retournait, et William voyait enfin son visage. Il reposait le livre de partition d’un album d’un de ses groupes favoris. Il se rapprochait d’elle.
- Bravo, c’était vraiment très beau.
Il ne voulait pas lui paraître supérieur, mais la taille jouait beaucoup. Il ne voulait pas qu’elle se sente accostée par un « grand », qui n’était quand même pas si grand. Elle devait ou passer en deuxième année, ou rentrer à Poudlard.
- Ca fait longtemps que tu joues ?
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Ξ Sujet: Re: Des gammes & des arpèges Mar 5 Juin - 13:29
Jouer du violon était une seconde nature pour l’américaine, mais elle n’était pas du genre à se produire en public. Elle avait pour habitude de jouer devant ses parents, bien entendu, ou devant son professeur, mais elle avait toujours refusé de faire des concours, quand bien même elle était plus ou moins certaine de les gagner à coup sûr. Elle avait un don pour la musique, c’était normal... Mais bon, maintenant qu’elle avait ce violon en main, elle ne pouvait pas le reposer sans jouer une seule note. Cela aurait été très mal poli, surtout au vue de la gentillesse du vendeur.
L’archet qu’elle tenait dans sa main se mit alors à frotter les cordes du violon, comme s’il était enchanté. Et pourtant, c’était bien la jeune fille qui le faisait bouger. La musique sortait, mélodieuse et harmonieuse, sans aucun faux pas. Maïlie ne l’aurait pas supporté d’ailleurs. Elle avait travaillé cette mélodie des heures, des jours, des mois durant, alors ce n’était pas pour se tromper la seule et unique fois où elle la jouait devant un parfait inconnu. La brunette avait fermé les yeux, se laissant emporté par sa musique. Elle la connaissait par coeur, savant quand bouger ses doigts, comment faire vibrer les cordes pour obtenir le parfait prochain son. De ce fait, elle n’avait absolument pas remarqué le jeune homme qui était entré, vu que sa mélodie surplombait la petite sonnerie de la porte d’entrée. Le vendeur semblait complètement obnubilé par sa prestation, et, quand elle rouvrit les yeux, à un moment, elle vit deux grands yeux remplis de paillettes la regarder. Avait-il, lui aussi, l’oreille absolue ? Maïlie n’en savait rien, mais elle aurait été ravie de rencontrer quelqu’un dans son genre. Elle ne se sentirait plus aussi étrange, avec son don qui rendait chaque un peu plus douloureux que le précédent. Surtout quand ces sons n’allaient pas du tout ensemble d'ailleurs... Enfin bref.
Lorsque sa mélodie toucha à sa fin, trois ou quatre minutes plus tard, Maïlie esquissa un petit sourire. Elle avait été parfaite, et ce violon était lui aussi parfait. Si c’était le blond en face d’elle qui l’avait créé, il était sacrément doué oui. La brune ne pensait pas encore à ce qu’elle pourrait faire, dans un avenir proche ou lointain, mais peut-être que le domaine de la musique était ce qu’il y avait de mieux pour elle. Et peut-être ce qui était le plus logique, vis à vis du don qu’elle possédait. Le jeune garçon qui était entré dans la boutique s’était également rapproché, puis lui avait parlé, la félicitant pour sa prestation.
«Merci.»
Il était plus grand qu’elle, mis ne semblait pas vraiment plus âgé. Peut-être était-ce parce qu’elle avait l’habitude des gens aux Etats-Unis, qui tendaient à se vieillir exprès, pour faire plus «mature». Mais ce garçon, là, ne lui paraissait pas bien vieux. Peut-être un an de plus qu’elle, si vraiment il fallait faire une estimation... Mais bon, elle n’était pas très grande non plus, donc cela était peut-être une mauvaise chose que de se baser sur la taille !
« Cela doit faire neuf ou dix ans, oui... Tu joues aussi d’un instrument ?»
Maïlie n’avait pas que le violon dans ses bagages, non, elle jouait également du piano et de la guitare, mas le violon, c’était vraiment son instrument de prédilection, celui qu’elle préférait. Et puis, c’était bien plus simple à trimballer qu’un piano, soyons honnêtes !
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Ξ Sujet: Re: Des gammes & des arpèges Lun 11 Juin - 19:21
La jeune fille reflétait une atmosphère si calme, si douce, tellement apaisée, que William parlait très doucement. Son visage était tout aussi doux et calme. Elle n’avait pas l’air d’une fille très agitée, enfin, à ce moment là du moins. C’était agréable de l’écouter jouer, même sa voix chantait légèrement, ou bien William avait encore l’esprit porté par le son du violon. Elle le remerciait, mais c’était elle qu’il fallait remercier, à cet âge jouer aussi bien, avec une telle passion, ce n’était pas donné à tout le monde. La passion, lorsque l’on joue, c’est le plus important, c’est ce qui donne l’âme et la vie à la musique, ce qui nous transporte. Et puis c’était certain, la jeune fille avait un don bel et bien présent. Certes, les années de pratique devaient bien être pour quelque chose, et combien d’années ! Avait-elle commencé à trois ou quatre ans ? Ou bien William se trompait sur son âge.
Un client rentrait, William ne se retournait pas et répondait à la demoiselle.
- Je joue de la batterie depuis trois quatre ou cinq ans, honnêtement je ne sais plus vraiment quand j’ai pu commencer. La guitare aussi un peu, mais je suis pas vraiment doué. Surtout face à toi, vraiment tu m’as impressionnée !
Il faut savoir que les compliments ne sont pas gratuits chez William, chez les MacOlley en général. Il pensait absolument ce qu’il disait, et ne s’attendait pas du tout à ce que la jeune fille en soit surprise, elle devait le savoir. Ses parents devaient ou devraient s’émerveillés devant elle. Oui, il se pourrait que William aille de temps en temps un peu trop loin, mais il n’y avait pas à dire, ce qu’il venait d’entendre avait été majestueusement agréable.
- Par contre, je t’avouerai que je n’ai pas vraiment reconnu, c’était quoi ?
Sa mère écoutait de nombreux Cds de musique classique, mais comme pour un bon nombre de musique ou chanson, il n’en connaissait pas les compositeurs. Ce qui d’ailleurs avait de quoi l’handicaper lors des cours de musique, et pourtant il connaissait. Pourtant, ce qu’il venait d’entendre ne lui disait absolument rien, c’était mélodieux, loin d’être fougueux, mais c’est les seules informations qu’il pouvait donner. William se rendait aussi bien compte que la jeune fille était seule dans ce magasin, elle avait sûrement autre chose à faire, au lieu de raconter sa vie musicale à un presque inconnu. Ses parents l’attendaient peut-être dehors. Il était tout de même plaisant d’entamer une conversation avec des jeunes passionnés. Il se retourna, vérifier.
- Tu es peut-être pressée ?
Dernière édition par William MacOlley le Jeu 21 Juin - 20:18, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: Des gammes & des arpèges Lun 18 Juin - 20:59
L’américaine n’était pas vraiment timide. Jouer devant plein de monde, ça ne la dérangeait pas plus que ça. Mais jouer devant un si petit comité, oui, ça l’effrayait un peu. Elle savait que lors de ce genre de petits moments, elle était tout de suite plus vulnérable, qu’elle pouvait recevoir des critiques plus facilement que si elle était devant une centaine de personnes… Mais elle avait confiance en elle et à ses capacités à jouer du violon, donc elle n’avait pas trop peur, ou du moins, elle avait plutôt bien réussit à contenir sa peur.
« Merci beaucoup… Ah oui ? Peut-on qu’on pourra jouer ensemble une fois ? Je fais aussi du piano et un peu de guitare… »
Bon, elle se débrouillait très bien avec ces deux autres instruments également, mais elle devait tout cela à son don en réalité. Car l’oreille absolue, ça aidait pas mal côté musique ! Même si, dans la vraie vie, c’était assez difficile de vivre avec un don pareil, puisque les moindres petits sons pouvaient facilement lui donner des maux de tête, si jamais il y avait trop de fausses notes dans ce qu’elle entendait. Des fois, rien qu’entendre une personne parler, si sa voix était trop railleuse ou nasillarde, ça pouvait être un supplice pour la jeune demoiselle. Mais la voix du jeune homme en face d’elle était plutôt agréable à écouter, et Maïlie serait capable de l’écouter des heures durant, ce qui en soit, était plutôt un bon point, surtout s’ils étaient amenés à se revoir, à parler ensemble et, peut-être, à jouer ensemble donc ! Lorsqu’il lui demanda quel était le nom de la musique qu’elle avait jouée, Maïlie secoua la tête de droite à gauche, instinctivement, en signe de négation.
« Oh, ce n’était pas un morceau existant… Enfin, je l’ai inventé toute seule… C’est home-made. »
Elle esquissa un léger sourire, et rougit légèrement. Elle n’avait absolument pas honte de son travail et de ses créations, loin de là, mais il était vrai qu’elle n’était pas du genre à trop se vanter. Elle savait ce qu’elle valait, bien entendu, elle savait qu’elle était exceptionnellement douée, mais de là à clamer haut et fort, sur tous les toits qu’elle était capable d’inventer et de créer des morceaux que les autres appréciaient, elle avait encore du chemin à faire. Mais peut-être qu’elle prendrait un jour la grosse tête, si jamais elle venait à connaître un succès fulgurant, ou quelque chose dans ce genre… Qui sait ?!
« Non, pas du tout. J’ai quartier libre pour l’instant ! Je m’appelle Maïlie, Maïlie Stocker. Tu es à Poudlard ? »
Sa tutrice était partie faire des achats, et avait dit qu’elle passerait prendre la demoiselle lorsque l’heure du déjeuner serait arrivée… Et comme il était encore tôt, elle avait facilement une heure devant elle, peut-être même un peu plus, qui sait… Donc elle avait largement le temps de discuter ici avec ce jeune homme dont elle venait de faire la connaissance !
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Ξ Sujet: Re: Des gammes & des arpèges Sam 23 Juin - 21:39
Avec sa petite sœur, William avait entreprit de créer une sorte de groupe de musique à Poudlard. C’était surtout pour partager de bons moments avec les élèves passionnés et d’eux-mêmes s’épanouir un maximum, pas que la découverte d’un nouveau monde qui s’offrait à eux ne suffisait pas, mais disons, qu’ils avaient besoin de rester un minimum dans leur monde. De plus, créer ce genre de « club » à Poudlard pouvait donner de belles surprises, il espérait seulement que quelques élèves soient emballés par le projet. Maïlie pourrait faire aisément partie de ce comité, elle jouait non seulement merveilleusement bien du violon, mais elle pouvait aussi jouer du piano et de la guitare. William n’espérait pas un orchestre, il savait qu’il était rare de trouver des musiciens « hors du commun ». Enfin, il n’y a rien d’hors du commun à Poudlard, mais vous comprenez bien, qu’on ne va pas trouver de joueur de flûte du Pérou professionnel, ou de luth chinois (ça n’existe même sûrement pas).
- Ah j’aimerai beaucoup tiens. Tu verras sûrement une affiche à Poudlard, c’est ma sœur qui l’a posée. A nous fera une occasion de jouer !
William avait parfaitement conscience qu’il ne dévoilait absolument rien par rapport au contenu de cette affiche. C’était sûrement fait exprès, comme ça pouvait être un oubli dû à une récente escapade. Elle ne devait sûrement pas comprendre, mais elle ne tarderait pas à découvrir !
- Ah donc, non seulement, je ne suis pas si nul que ça en culture du coup, mais en plus, e suis encore plus impressionné.
William jouait de la batterie et de la guitare, mais était loin de composer. Ou alors, sur un coup de tête, mais quelque chose qui n’avait pas vraiment de sens, de logique, de continuité. C’était un rythme, ou une suite d’accords, ou de temps en temps, quelques improvisation quand lui et sa sœur jouaient au même moment. Mais jamais il n’avait entreprit de jouer quelque chose, de créer vraiment, puis de le rejouer ensuite, de l’améliorer, de peaufiner. Il était donc ainsi surpris qu’une si jeune fille puisse créer quelque chose d’aussi beau, surpris, mais agréablement. Pas qu’un enfant ne sache pas créer du beau, mais les sentiments ressentis ne peuvent pas être les mêmes, la force non plus. Et pourtant, les deux enfants qu’ils pouvaient être, ils ressentaient la musique. Il leur restait beaucoup à apprendre, sûrement plus à William qu’à Maïlie. Son nom était surtout important afin de la retrouver à Poudlard. Il fallait qu’il al retrouve, c’était obligatoire.
- William MacOlley, enchanté Maïlie.
Il lui adressa un sourire. C’était original comme prénom, et très joli en plus de ça. Mais rappelons nous que la jeune fille a au moins deux ans de moins que le jeune garçon. Donc interprétez au mieux ce que je viens de dire. Il n’avait aucune idée de comment ça pouvait s’écrire, donc il espérait ne pas avoir à l’écrire un jour. Il se ne souvenait ne jamais l’avoir croisée à Poudlard, et elle non plus apparement.
-Oui, exactement, je passe en quatrième année à Serdaigle. Mais je ne t’y ai jamais vu ?
Elle devait sûrement être nouvelle, fraîchement informée. Peut-être était-elle comme lui, moldu, bien qu’en réalité, il soit sang-mêlé. Ou peut-être avait-elle déjà de la famille là-bas. Mais ce nom de famille ne lui disait rien. Oui, après tout, elle devait rentrer elle en première année. Il savait aussi, qu’à son âge, jamais un ancien n’était venu lui parler avant sa rentrée. La comparaison est difficile, je vous l’accorde. Une famille rentrait, bruyamment dans le magasin. Un Serpentard que le Serdaigle avait déjà vu, et sûrement sa petite sœur. Mais peu importe.
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Ξ Sujet: Re: Des gammes & des arpèges Dim 24 Juin - 22:02
Maïlie avait peur de ne pas pouvoir faire de musique lorsqu’elle serait à Poudlard, mais si le jeune homme lui disait que sa soeur avait posé une affiche concernant la musique, c’était peut-être pour réclamer une salle, ou quelque chose dans ce genre. Vraiment, si jamais elle ne pouvait pas jouer du violon là-bas, elle ne savait pas ce qu’elle pourrait devenir. Elle avait besoin de la musique pour aller mieux après le drame qu’elle avait vécu... Alors vraiment, si elle pouvait jouer, elle ne disait pas non !
« Je verrais cela alors. Ca serait sympa oui !»
En quatrième année donc... Il avait son âge, il serait dans sa promotion. Peut-être pas dans sa maison, même si Maïlie ne savait absolument pas où elle pourrait être répartie. Elle savait que la maison de Gryffondor accueillait les courageux, donc elle n’irait sûrement pas dans cette maison puisqu’elle n’était pas vraiment courageuse, qu’elle avait plutôt l’habitude de fuir les problèmes et les situations délicates, comme le prouvait son départ des Etats-Unis après la mort de ses parents... Mais que William se rassure, il n’était pas en proie d’une perte de mémoire persistante et puissante.
« J’ai été scolarisée à Salem pendant trois ans. Je suis américaine. Mais j’ai du venir ici cet été. J’entrerais à Poudlard en Septembre, en Quatrième année.»
Dans quelle maison, elle n’en n’avait, bien évidement, aucune idée. Dans sa lettre d’admission à Poudlard, qu’elle avait reçu il y a peu chez sa tutrice, il était précisé qu’elle devrait suivre la Directrice dans son bureau avant de prendre place à une des tables de la Grande Salle, pour pouvoir faire sa répartition. Mais elle allait entrer directement en Quatrième année, ce qui la déstabilisait un peu. Bien sûr, elle préférait ça plutôt que de recommencer en première année. Après tout, elle avait tout de même fait trois ans à Salem, ce n’était pas comme si elle était complètement nulle en magie...
« J’aime bien cette boutique, entendre de la musique, ou être entourée d’instruments m’apaise.»
Et en ce moment, Maïlie en avait plus que besoin. Il n’était pas rare qu’elle fasse des cauchemars, qu’elle pleure, qu’elle crie... Mais elle avait du mal à passer au dessus de la mort de ses parents, ce qui était tout à fait normal. Elle allait mettre encore pas mal de temps avant de s’en remettre, car cela était bien trop frais pour l’instant. Mais ce qui lui faisait le plus peur, c’était sa future rentrée à l’école de Sorcellerie de Poudlard. Elle ne la connaissait pas, ne savait pas qui y était, ne connaîtrait personne là-bas, alors qu’à Salem, elle connaissait tout le monde. Bien sûr, Salem était plus dangereuse que Poudlard en soit, elle était plus dure avec ses élèves, car rien ne devait les troubler durant leur pratique de la magie... Déjà que Maïlie se faisait parfois railler à cause de sa baguette et de sa façon de la tenir... Peut-être que cela était mieux pour elle de venir ici, au Royaume-Uni...
Invité
Ξ Sujet: Re: Des gammes & des arpèges Lun 13 Aoû - 14:10
Toujours autant persuadé que la jeune Maïlie ici était plus jeune que lui, imaginez sa réaction lorsqu’elle lui annonçait qu’elle aussi rentrait en quatrième année. Il tenta tant bien que mal de dissimuler son étonnement, afin de ne pas vexer ou quoi que se soit l’Américaine. Malgré tout, le fait qu’elle vienne d’un autre continent fascinait le jeune homme. Il avait toujours voulu aller en Amérique, et pourtant ça ne risquait pas d’arriver de si tôt, Mme MacOlley avait eu sa dose de voyages pour la dizaine d’années à suivre. Et d’ailleurs, en y réfléchissant (oui parce que le pauvre petit chou ne parvient pas à réfléchir tout en étant surpris), elle allait être nouvelle dans ce grand château. Il allait avoir l’occasion donc de lui apprendre quelques trucs qu’il jugerait bon de savoir. Et puis elle pourrait même se retrouver dans la même maison que lui. Enfin, tout ça était à garder en mémoire, il risquait d’y avoir beaucoup de choses nouvelles à sa rentrée en quatrième année.
Ce qui était aussi une bonne chose, c’était leur passion commune pour la musique. Je ne dis pas que tous les musiciens s’entendant à merveille, mais ça peut quelque fois faciliter bien des choses. Et le sentiment qu’elle ressentait vis à vis de le Gamme d’Or était tout à fait partagé par le jeune homme qui ne pouvait pas s’en lasser. Il risquait d’y passer beaucoup de temps. Il avait d’ailleurs besoin d’acheter une paire de baguettes, il avait décidé de s’entraîner, même sans batterie. Et puis avec ce projet de groupe, il en aurait sûrement besoin. La salle sur demande serait encore une fois bien utile !
- Oui, c’est vrai que des fois, quand je rentre dans ce genre de magasin, je me demande si je suis toujours dans le même monde. Ca fait un bien fou, tu ne te poses pas trop de question, si tu n’embêtes pas trop les gens à parler de musique, ils sont là pour ça. Donc c’est vraiment cool.
Se retournant pour montrer une partition à Maïlie, William remarquait son père à la vitrine qui lui demandait de la rejoindre. Et bien on ne peut pas dire qu’il avait eu beaucoup de temps libre, mais après tout, c’était grâce à son père qu’il avait pu venir au Chemin de Traverse et ils leur restaient encore quelques courses à faire. Et puis, William n’aimait pas trop savoir son père seul, dans ce monde qui lui était presque totalement inconnu. Il fit donc un tour sur lui-même pour dire au revoir à Maïlie.
- Arh, c’est mon père là dehors. Je suis très content de t’avoir rencontré Maïlie, j’espère qu’on se croisera à la rentrée !
Ouvrant la porte, sur le bruit de la sonnette, il secoua sa main en guise d’au revoir, lui souris et retrouva alors son père. Ce dernier, d’habitude pas très curieux lui demanda tout de même qui était cette jeune fille. William lui répondit tout simplement qu’il s’agissait de Maïllie. Ce qui bien sûr n’avançait en rien son père.
Terminé pour Willy ( Histoire de faire avancer le truc, après mon absence )