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| PV l Les rencontres se font par hasard | |
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Auteur | Message |
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Invité
Ξ Sujet: Re: PV l Les rencontres se font par hasard Lun 9 Juil - 23:15 | |
| N’importe comment, tant que Maïlie était amoureuse de Moïshe, tout passerait avec lui. Il pourrait l’engueuler, lui crier dessus, elle savait qu’elle laisserait couler. Ce n’était pas dans ses habitudes avec le reste du monde, mais là... Elle ne pouvait juste pas lui en vouloir. Et puis, se déchirer juste pour cela, était-ce vraiment utile ? Etait-ce vraiment bon ? Non, sans aucun doute, ce n’était bon pour personne. Et surtout pas pour Maïlie. Elle aimait Moïshe, et préférait se faire disputer plutôt que de vivre sans lui à ses côtés ! Déjà que l’idée de le quitter en quittant Poudlard, lui avait fait beaucoup de mal, s’additionnant à la mort de ses parents, elle n’allait pas maintenant lui faire la tête alors qu’elle l’avait retrouvé !
«Je ne pourrais pas Moïshe... Même si je le voulait, je ne pourrais pas. Et tu n’es pas un gros crétin... Tu n’es même pas gros en plus...»
Ne jamais la laisser, ne jamais la laisser partir... S’il savait seulement ce que ses mots pouvaient avoir comme effet sur elle ! Elle sentait son coeur qui battait de plus en plus vite, elle sentait aussi ses joues prendre une petite teinte rose. Elle avait chaud aussi, bizarrement. Pourtant, il ne faisait pas si chaud que cela... Elle espérait seulement qu’il ne l’engueule pas une nouvelle fois parce qu’elle affirmait le contraire de ce que lui disait, mais elle était sûre d’avoir raison. Elle avait peut-être poussé le bouchon un peu trop loin, voilà tout. Mais maintenant, ça allait un peux mieux ? La tension était tombée, et ils revenaient doucement l’un vers l’autre.
«Oui, enfin, ce n’est pas grand chose tu sais... Je te ferais écouter si tu veux. C’est différent de Crystallize par contre.»
Oui, rien du tout d’ailleurs. Mais bon, pour l’instant, elle était encore en train d’y travailler, et quand tout serait fini, elle ferait écouter le tout à Moïshe, pour sûr. Maintenant qu’elle savait qu’il était là elle n’allait sûrement pas se gêner. Quand Moïshe la serra contre lui, les joues de Maïlie devinrent une nouvelle fois rouge pivoine. Elle n’en pouvait vraiment plus. Si ça ne tenait qu’à elle, elle l’aurait d’ores et déjà embrassé. Faisaient-ils un beau couple ? Peut-être... En tout cas, le mexicain était tellement beau qu’il rattrapait le niveau de toute manière ! Cependant, elle fit quand même l’effort de surmonter son envie et de passer son bras autour de la taille de son ami, juste pour le tenir également -et tant qu’à faire, se rapprocher un peu de lui.
«Et bien, je crois qu’on va être sacrément pot de colle l’un avec l’autre !»
Finalement, ils arrivèrent devant le bureau de la Directrice. Cette dernière donna un mot de passe pour que des escaliers apparaissent et les deux jeunes gens la suivirent. Le bureau était grand et spacieux, et de nombreux portraits se suivaient sur les murs. Sans aucun doute les anciens directeurs. Certains dormaient, d’autres regardaient les deux étudiants de travers...
«Mademoiselle Stocker s’il vous plait...»
Maïlie prit place sur le tabouret qui se présentait à elle, et laissa la Directrice faire. Elle posa sur sa tête un vieux chapeau.
«Hum... Je vois... Oui... Hum... Peut-être Serdaigle... A moins que...» La discussion qu’entendait Maïlie dura quelques minutes, pas plus de cinq en tout cas, jusqu’à ce que le Chapeau se décide enfin. «Serpentard !»
Maïlie esquissa un regard vers la directrice, qui la regardait sans sourciller. Puis cette dernière appela Moïshe. Maïlie était passée à quelques petites choses près de la maison des Serdaigles, et elle se demandait bien comment le Choixpeau avait pu faire son choix. Elle resta silencieuse le temps que Moïshe ne passe lui aussi cette étape de la répartition.
«Serdaigle !»
Triste, déçue, Maïlie fut singulièrement dépitée de voir que son ami ne serait pas dans la même maison qu’elle. Surtout qu’elle savait qu’elle n’était pas passée loin de cette maison elle aussi... Peut-être que si elle avait été dans cette maison, ils se seraient d’autant plus rapprochés... Et peut-être que... Non, c’était stupide de penser à ça maintenant.
«Nous allons rejoindre vos camarades maintenant. Mademoiselle Stocker, vous prendrez donc place à la table des Serpentard, tandis que vous, Monsieur Cameron, irez à celle des Serdaigle.»
Maïlie hocha la tête puis sortit de bureau, suivie de près par Moïshe et la directrice, qui les guida une seconde fois, jusqu’à la Grande Salle cette fois. Maïlie était triste de déjà devoir quitter le mexicain qui régnait en maître sur son coeur... Mais elle n’avait pas vraiment le choix...
[ 756 ]
Terminé pour Maïlie |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: PV l Les rencontres se font par hasard Mar 10 Juil - 17:42 | |
| « Je ne pourrais pas Moïshe... Même si je le voulait, je ne pourrais pas. Et tu n’es pas un gros crétin... Tu n’es même pas gros en plus... »
Le mexicain rit en coin à cette si jolie remarque. Au départ, il ne voulait bien sûr pas dire qu’il était gros au premier sens du terme, genre, gros physiquement… obèse quoi. Il voulait juste appuyé sur le fait qu’il était un crétin profond. Enfin, il compris ce qu’elle voulut lui dire, mais elle le fit sourire quand même. Il la remercia encore une fois, cela devait d’ailleurs faire plus de trois fois maintenant, mais il ne voulait pas passer pour un ingrat ne connaissant pas la politesse, alors il la remercia juste.
« Merci. »
Et puis, il pensait bien qu’il n’avait pas besoin d’épiloguer pour qu’elle sache de quoi il la remercia. Ca se sentait dans la voix du guitariste que c’était le remerciement le plus simple et le plus sincère qu’il lui avait dit jusque là. Une sorte de ‘Merci’ global qui réunissait tout les autres.
Ils en vinrent tout les deux ensuite à conclure sur le sujet de leur trajet mais quand il lui demanda ce qu’elle avait composé, il ne s’attendait pas du tout à sa réponse.
« Oui, enfin, ce n’est pas grand chose tu sais... Je te ferais écouter si tu veux. C’est différent de Crystallize par contre. »
Disons qu’après ce qu’il lui avait balancé, il y a quelques minutes de cela, il ne s’attendait pas à ce qu’elle accepte de lui faire écouter ce qu’elle venait d’écrire, plusieurs heures avant qu’il en viennent à se retrouver. Mais il en fut content et il en profita pour la complimenter une nouvelle fois.
« Je veux bien que tu me fasses écouter oui, je suis sûr que ce sera bien. Même si c’est différent de Crystallize, je sais que ce sera loin d’être mauvais. »
Il lui sourit en lui montrant bien qu’il était certain de ce qu’il lui avançait, que son morceau allait être super. D’ailleurs en grand rêveur qu’il est, il s’imaginait déjà assit devant elle avec de grands yeux pour l’écouter. C’est ce qui c’était produit pour Crystallize et il ne doutait pas qu’il allait être encore plus admiratif devant les talents d’écriture de son amie Lili.
Et arriva le moment ou il la serra contre lui en disant qu’il ne voulait pas la lâcher. Il fut d’ailleurs content, mais assez surpris, que sa cadette l’attrapa en retour. Oui, il était content, parce qu’il venait de prendre son amie dans les bras et que cet échange avait été réciproque.
« Et bien, je crois qu’on va être sacrément pot de colle l’un avec l’autre ! »
Il rit de plus belle.
« Alors ça, compte sur moi, tu n’en pourras plus de me voir ! »
Il était loin de vouloir ça, mais comme cela se voyait sur son visage, il riait et savait, dans le fond, que de toute manière, il ne serait pas tout le temps sur son dos. Bhein oui, à la base, il était pour surveiller sa sœur, Jules, pas la violoniste qu’il tenait par l’épaule en cet instant !
Quand ils arrivèrent dans le bureau de leur nouvelle directrice et qu’il entendit celle-ci appeler son amie, c’est à contre-cœur qu’il la lâcha pour la laisser aller s’installer sur un tabouret. Un chapeau tout rapiécé fut d’ailleurs mis sur sa tête et il était tellement stressé pour son amie, qu’il sursauta quand le fameux chapeau parla. Ce dernier hésita entre Serdaigle et Serpentard pour la jeune-fille assez longuement mais son choix bascula finalement pour la maison des vipères. Oh ! Il vit tout de suite sa sœur et son amie en train de dîner à la même table ou bavarder dans leur salle commune.. Enfin, vu le caractère de sa sœur, il la voyait plus chercher des noises à Maïlie que de la rassurer sur l’école en buvant tranquillement un thé à la menthe. Enfin bref, ce fut à son tour, il fut appelé mais était tellement tendu que son cerveau capta à peine ce que la directrice lui disait. C’est avec les mains moites et le cœur tambourinant dans sa poitrine qu’il prit la place de son amie et ferma les yeux quand le choixpeau dit avec conviction :
« Serdaigle ! »
Le mexicain était alors partagé entre deux sentiments. La déception et le soulagement. Ce premier sentiment, il le ressentit parce qu’il ne serait avec sa cadette tout juste retrouvé, que la directrice venait dire qu’il seront séparés pour les banquets important alors que justement, il avait clairement entendu que le chapeau avait hésité. Qu’est-ce qu’il l’avait fait pencher en faveur de Serpentard ? La brunette ne ressemblait pas tant que ça à Jules si ? A moins qu’elles avaient des points communs qu’il ne connaissait pas, oui, ça devait être ça. Enfin, il essaya de se rassurer comme il pouvait le pauvre, il se sentait seul. Mais le deuxième sentiment était cependant présent parce qu’il ne ressentait plus le stress de la répartition et pouvait enfin accroché un blason et porter des couleurs sur son uniforme totalement vierge.
Néanmoins, c’est avec un sourire très appuyé et un signe de la main signifiant qu’il se reverrait très bientôt, pour la musique ou autre, que Moïshe rejoignit la table des Serdaigles dans la Grande salle. Eux, étaient visiblement content de compter un nouveau membre. Enfin, il s’était faite une promesse… Même s’il n’était pas dans la même maison, il reverrait sa Lili, croix de bois, croix de fer ! [Sans les citations de Maïlie: 864 mots.] [~ Terminé. ~] PORRIDGE
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