Tu es la soeur de...? [PV Arya]

La chaleur d'été entra dans les lumières de l'appartement de Sibelle ou elle était endormie. Il était maintenant 8h du matin quand elle s'ouvrit lentement les yeux et aperçu qu'il faisait un temps superbe. Elle décida de prendre un déjeuner dans un endroit ou qu'elle aimait affectionner.

Sibelle se doucha et s'habilla en habit d'été. Chose qu'elle ne s'était jamais habitué quand venait l'été ou que les vêtements de Poudlard sont au repos pour le temps festival. Elle mit ses appareils auditifs et sa canne tout en prenant son sac à dos qui contient tout ses affaires pour son diabète. Quand elle s'assura qu'elle à tout ses effets personnels, elle descendit dans le couloir pour en ressortir par la porte principal du bloc d'appartement. Tout en marchant à son rythme, elle se dirigea vers une rue ou pleins de passants se promenaient. Elle se longea à travers eux pour se diriger vers le petit restaurant. Arrivé par la porte d'entrée, elle se fait diriger une place à sa demande: proche de la fenêtre ou elle pourrait observer tout activités extérieur tout en relaxant. Après avoir jeter un coup d'oeil au menu, elle prit son cellulaire et appella Nicolas qui ne répondait pas à son appel. Elle voulait savoir ses horaires de travail pour cette semaine. Tant pis, ça lui fera une raison pour aller "trotiner" chez lui...

Elle ouvrit alors son livre et commença à lire son roman. Puis, plus tard, la serveuse lui remit une assiette de déjeuner. Pendant le service, elle aperçue la préfète de Serdaigle, Arya, rentrer dans le restaurant et Sibelle lui envoya la main. Elle vit à l'instant qu'elle s'approcha de sa table, elle se pressa de tasser ses affaires pour lui laisser de la place si elle le désirait...

Veux-tu te joindre à moi?

Voyant qu'elle répondait à son invitation, elle vit Arya s'asseoir en face d'elle.

Alors, comment trouve tu les vacances?

Elle prit une toast et l'a mangea

Et sinon, qu'est-ce que tu vas faire durant tes vacances?

Elle réalisa qu'elle n'avait pas prit le temps de lui parler. Son rôle de préfète l'occupait entièrement son temps. Surtout, après avoir regarder son visage secrètement, elle se demanda si elle avait la ressemblance avec Avril. Elle avait rencontré sa nouvelle amie dans un train menant à Londres pour rejoindre sa famille adoptive pour Noël. Lors de ce voyage, elle avait apprise qu'elle avait une soeur jumelle qui s'était séparé depuis la mort de leur parent dans chacun une nouvelle famille. Tout en réfléchissant, elle se demanda si c'était l'autre soeur.

humm... Est-ce que tu ne serais pas par hasard la soeur d'Avril? Je trouve que vous vous ressemblez de beaucoup...

Tout en attendant à sa réponse, elle se prit un morceau de bacon et apprécia la nourriture qui était appétissante...

Il était assez rare pour Arya d’aller prendre son petit-déjeuner en ville dans un restaurant, et plus encore sur le Chemin de Traverse qui n’était pas à côté de chez elle. Pourtant, il arrivait qu’elle le fasse, en particulier quand sa famille adoptive travaillait et qu’ils avaient oublié de remplir les réserves de nourritures. Dans ces cas heureusement fort rares, la Préfète rassemblait ses quelques économies et allait vadrouiller en ville à la recherche d’un café servant quelque chose qu’elle appréciait ou dont elle avait particulièrement envie en ce moment. Aujourd’hui, cependant, ce n’était pas pour manger qu’Arya se rendait dans ce fameux restaurant du Chemin de Traverse où, elle ne le savait pas encore, elle trouverait Sibelle. Non, la demoiselle avait pris un bon petit-déjeuner chez elle et venait plutôt apporter une lettre de motivation et un CV. Maintenant qu’elle avait atteint l’âge requis, elle espérait en effet pouvoir passer une partie de l’été à travailler dans l’établissement et ainsi gagner quelques précieux galions – ou au moins quelques mornilles à même de financer ses loisirs et autre joyeusetés.

Arya n’avait cependant pas fait plus de trois pas dans le restaurant qu’une main s’agitait dans sa direction, l’invitant à venir discuter un peu, du moins c’est ainsi que la Préfète l’interpréta. Pour cause, la main en question appartenait au bras et même plus, au corps de Sibelle Grown, élève assidue quoiqu’un peu étrange de Serdaigle, la maison d’Arya pour ceux qui ne suivent pas. Un sourire sur le visage, celle-ci se dirigea vers sa camarade de classe qui était accessoirement sa cadette de deux ans ; ce qui s’oubliait assez vite tant ce n’était pas la jeunesse qu’on remarquait avant tout chez Sibelle Grown. Tous ces petits détails, la jeune femme était cependant parvenue à s’y faire et parvenait à discuter sans gêne aucune avec la demoiselle.

- Avec plaisir, comment vas-tu ?

Dans un grand mouvement imprévu, Arya s’assit donc aux côtés de sa camarade de classe et engagea la conversation, ce qu’elle savait très bien faire sous ses airs discrets et sérieux. Ce sérieux ne s’appliquait d’ailleurs qu’au travail scolaire et au règlement. Pour le reste, Arya savait très bien s’amuser et était toujours contente quand elle pouvait nouer des contacts. Même si elle ne s’en plaignait pas – ou presque – il ne manquait plus qu’un garçon dans sa vie. Elle se rassurait cependant en se disant qu’il valait mieux être seule que mal accompagnée.

- Très bien, et les tiennes ?

Inutile de dire la raison de sa présence sur place, cela viendrait sans doute assez tôt dans la conversation ; et si ça n’était pas le cas, Arya n’allait certainement pas assommer Sibelle en lui racontant sa vie. Question de respect, entre autres. Un mot que certains ne devaient pas connaître, d’ailleurs.

- Je vais essayer de travailler ici, c’est d’ailleurs pour ça que je suis là.

Et qu’elle était habillée de façon aussi classe, d’ailleurs, c'est-à-dire non avec une robe de sorcière noire toute simple comme ils en portaient à Poudlard, ni en habits moldus (ça aurait été impensable pour se présenter à une embauche). Elle portait donc une robe simple mais qui faisait tout de même « habillé » (et si avec ça vous avez compris, je vous en félicite).

Une question étrange vint soudain sur les lèvres de Sibelle ; étrange parce qu’Arya croyait que la réponse était connue de tous. Elle se fit cependant un plaisir d’y répondre, et avec le sourire s’il vous plait.

- Oui, bien sûr.

Sibelle était contente de retrouver une élève de sa maison de Serdaigle. Surtout quand elle est préfète ce qui est encore plus intéressant. Elle vit alors que son amie s’assoyait à la place ou Sibelle avait tassé ses effets personnels. Elle avait envie de jasette alors elle s’entama la conversation.

Oui je vais bien aussi.

Pour ce qui est des vacances, ce qui se résume par le travail, loisir et dodo. Elle avait l’impression d’être à Poudlard encore une fois. Mais au moins le quotidien de l’été ça lui permettait de s’occuper pendant ses vacances d’été.

Oui, je passe pour l’instant de belles vacances. J’ai un boulot à la sandwicherie et Nicolas Jones est mon partenaire de travail. J’adore passer du temps avec lui… Depuis… Bref…

Elle savait bien que la raison de son ami était ses affaires à lui en soi. Elle n’avait pas à dire à tout le monde qu’il travaillait pour oublier l’ancienne Préfète Emma. Alors le travail lui permettait de retrouver son ami dans son état « normal ». Si on le sortait du milieu de travail, il pensait à Emma. Il ne l’avait jamais oublié, malgré qu’un an s’était écroulé pour s’en venir d’où elle avait laissé. Et qu’en plus, elle retrouverait son ancien petit ami qui se faisait encore du mal. Sa cicatrice n’étant pas encore soudée. Pour Sibelle, Emma était un trouble de problème. Elle ne le connaissait pas certes, mais pour elle, c’est une personne qui emmenait des problèmes avec elle. Bien qu’elle avait réussie à lui faire ôter de sa tête la femme qu’il aurait donné sa vie. Voilà qu’on devait retourner à sa case de départ. Au moins, tout était dit et qu’ils se sont séparés officiellement… Ça rassurait Sibelle, mais quand même. Elle avait toujours un doute, un doute qu’il retournerait avec elle. C’est elle qui aurait mal à sa place. Pour tout ce qu’elle aura donné, elle l’aurait mise à l’oubliette…

Elle avait apprit la raison de sa venue. Elle se cherchait du travail. Voilà donc son habillement un peu chic. Elle se souvenait de son entrevue. Sibelle était nerveuse et angoissée. C’était Nicolas qui devait la calmer. Il savait comment calmer, il savait comment elle était. Pour tout ça, elle ne le remercierait jamais assez. Car, grâce à lui, elle pouvait travailler…

Je te souhaite bonne chance pour un travail. Si ça ne marche pas, tu peux toujours essayer à la sandwicherie. Il en cherche du monde encore. Nous deux sommes les habitués. Mais il nous en faut au moins une autre personne pour assurer le service si l’un de nous est absent. Mais tu aurais toujours tes heures de travail. Au moins une bonne 40 heure.

Serait toujours agréable d’avoir deux amis et avoir du plaisir durant tout l’été. Pour ce qui est de Nicolas, ça lui changerait énormément d’idée d’avoir une autre personne pour jaser et d'oublier cette folle qui est Emma!

Elle avait bien saisie qu’elle était la sœur jumelle d’Avril. Elle était contente de rencontrer l’autre sœur sous un autre jour.

Eh bien! C’est super ça! J’ai rencontré ta sœur l’an passé au train pour le retour dans nos familles pour Noël. Elle est gentille elle aussi tout comme toi…

Ça doit te faire drôle de l’a retrouvé à Poudlard?

Si Sibelle aurait une sœur jumelle, qui se retrouve une fois de plus à Poudlard, elle aurait trouvé cela bizzare. Mais elle s’imaginait sa réaction. Elle devait être heureuse, de ne plus se forcer pour l’a retrouver.

Et vos familles, sont-t-ils au courant de vos retrouvailles? J’imagine que oui…

Elle n’arrivait pas à imaginer leur réaction. Elle ne savait pas s’ils étaient au courant que pour ses filles, elles étaient jumelles qui s’étaient séparés depuis leur naissance…

- Super, dit Arya avec un sourire lorsque Sibelle lui eût confirmé qu’elle allait bien. Puisqu’elles étaient toutes les deux en vacances, et même si la petite (qui n’était plus si petite) Serdaigle travaillait comme s’apprêtait à le faire Arya, il n’empêchait pas que le reste de son temps soit tout à fait libre de travail scolaire même si dans les faits, elles avaient aussi quelques devoirs à faire. Rien de bien difficile pour des Serdaigle aussi travailleuses et douées qu’elles, du moins selon les standards de la maison. Pour la Préfète, qui entrait en classe d’ASPIC, plus rien n’était vraiment facile mais elle savait qu’elle était tout à fait capable de réussir ses devoirs tout en ayant un travail aussi.

Sibelle fit d’elle-même dériver la conversation sur Nicolas Jones, frère de Roman et autre Serdaigle. Arya ne le connaissait pas bien alors mais ne l’appréciait pas non plus ; il avait toujours l’air en train de désespérer ou alors il emmenait Corey dans des aventures que le jeune homme aurait mieux fait d’éviter. Arya avait encore en travers de la gorge ce fameux jour où elle avait dû aller chercher son meilleur ami au milieu du château parce qu’il n’arrivait plus à se lever après avoir trop bu. La Préfète pouvait comprendre qu’il soit triste suite à ses problèmes de cœur mais qu’il se reprenne en main ! Cela faisait tout de même un an que c’était fini !

- Tu l’aimes beaucoup, n’est-ce pas ? choisit-elle de dire malicieusement afin de détourner la conversation sur Sibelle et d’apprendre quelques ragots. Si Arya n’était pas une commère, elle aimait quand même être au courant des intrigues amoureuses si tant est qu’elles n’étaient pas trop prise de tête et qu’elles ne la concernaient pas, ce qui heureusement était généralement le cas. En plus, elle appréciait Sibelle et voulait donc être sûre que la Serdaigle n’allait pas dans le mur. Bon, ne connaissant Nicolas, elle ne pourrait pas beaucoup aider, mais qui sait ?

Avant de s’occuper d’Avril – et donc d’Arya – Sibelle lui parla du boulot, lui souhaitant notamment bonne chance pour son entretien, ce qui était toujours ça de pris. S’il n’y avait que de la chance avec Arya, ça ne suffirait sans doute pas mais c’était déjà un bon point de départ. Maintenant, c’était à elle d’assurer et la brunette s’en sentait tout à fait capable.

- Merci, j’y penserais si jamais ça ne marche pas.

Mais ce n’était pas vraiment la solution qu’envisageait Arya : elle se présentait pour réussir, pas pour louper et être acceptée était tout ce qu’elle voulait. A défaut d’autre chose, la jeune femme était une compétitrice et entendait bien ne pas s’être préparée pour rien.

- Oui, un peu, au début, mais maintenant ça va. Au moins, on peut tout le temps se voir, ou presque, et on apprend de nouveau à se connaître.

Ce qui, il faut bien l’avouer, avait beaucoup manqué à Arya pendant les cinq années qui avaient séparé le décès de ses parents de son entrée à Poudlard. Elle eut un petit rire à l’évocation de leurs « familles » mais en effet, c’était ainsi qu’elle considérait sa famille d’accueil. Quant à Isabell…

- Oui, évidemment, ils ne sont pas bêtes. Et ça ne peut pas leur poser de problème.

Il devait en effet manquer un élément à Sibelle si elle croyait que les jumelles Youngblood étaient séparées depuis leur naissance ; ce n’était pas le cas mais la brunette ne savait pas ce que pensait sa camarade.

[589 mots]

En quoi cela lui regarde si elle l’aime beaucoup?... Oui elle l’aime bien. C’est un bon ami sans pu méchanceté. Il avait tout été là quand Sibelle en avait le besoin. C’est à ça que servait des amis. Elle essayait d’entretenir la belle relation. Mais ce n’était pas toujours facile, puisqu’Emma est maintenant dans le décor. Cela s’avéra plus compliqué qu’elle ne le croyait au départ. Comme Nicolas, elle croyait qu’elle ne reviendrait jamais à Poudlard. Elle trouvait alors que l’ancienne préfète était sans cœur. Elle ne devait pas penser à lui lors de son retour. Lui qui s’est pourtant améliorer de jours en jours pour l’oublier de plus en plus. Pour elle, c’était des personnes qui étaient des parasites. Qui profitaient de la vulnérabilité de l’autre pour frapper dans ce qu’il y a de plus profond. Et pour lui, ce fut son amour pour elle qui s’était brisé par son départ rapide.

Oui je l’aime bien, c’est une personne qui est très respectueux. Il a ses trucs à régler avec une certaines personnes. Je crois que tu sais de qui je parle? Autant de te le dire, elle est maintenant de retour, ce qui détruit encore plus Nicolas. Parce qu’il avait réussi à l’oublier grâce à moi en faisant des trucs pour ne pas qu’il sombre dans la dépression. J’ai réussie à ne plus y penser mais finalement, il fallait bien qu’elle retourne pour mettre le désordre dans sa vie encore une fois. Moi je l’essaie de l’encourager à ne pas se péter la face mais c’est difficile pour lui. Mais là maintenant, ils se sont dit et ils ne reviendront jamais ensemble ça c’est sur et certain. Il peut enfin tourner la page pour une fois définitivement. Je crois qu’il a des sentiments pour moi mais il ne veut pas me les montrer. Parce que moi pour moi c’est clair que je suis amoureuse. Je sais des choses que vous ne savez pas et je n’ai pas le droit d’en parler. Ça fait partie de son jardin secret et j’ai les miennes aussi que je lui ai déjà dit. Oh zut! Peut-être que j’en ai trop dit, mais je te demande de garder pour toi. Par respect pour lui.

Elle sourie timidement. Elle ne savait pas si elle allait tenir secret ces propos là. Mais elle est une préfète, donc son devoir est de respecter les élèves.

Tien, je te donne le no de l’employeur et le nom de l’entreprise, si jamais tu changes d’idées et que tu veux passer un coup de fil.

Elle prit son sac et chercha un papier et un stylo puis inscrivit les coordonnées. Elle lui donna vers sa nouvelle amie.

C’est bien, c’est un début à tout. J’espère que vous aurez une belle relation.

Quoi dire après ça? Elle lui souhaite d’être proche avec sa sœur. Pour Sibelle, elle n’aura jamais connu ça. Elle était enfant unique sans famille et tout ce qu’elle espère, c’est d’être toujours avec son ami Nicolas. Pour elle, c’est son frère, son ami, son meilleur ami. Bon vous me suivez tout de même?

C’est tant mieux pour tes familles, ou famille adoptif, dépendant de ce que tu considères après tout!...

Elle lui tendait un sourire pour lui démontrer qu’elle était heureuse pour Arya d’avoir rencontrer Avril.

Elle connaissait peu et ne savait quoi dire pour allonger la conversation. Elle se disait que peut-être les nouveaux cours auquel Sibelle et Arya participeront en septembre.

J’ai hâte de découvrir les professeurs pour cette année. J’espère qu’ils ne seront pas trop pires. Comparativement à cette année. Surtout que c’est les BUSES. J’espère que j’y arriverais.

Elle espère que les cours seront intéressantes malgré l’augmentation de la difficulté de la matière. Elle se dit prête pour l’obtention optimale au BUSES. C’est son but. Elle ne sait pas ce qu’elle ferait par la suite. C’est encore trop tôt pour en parler. Elle veut donc profiter ses vacances bien mérités avec des notes avec comme mention excellent. Ce qui aida Sibelle à recommencer l’année à neuf, avec tout les difficultés qu’elle aura rencontrer durant tout l’année.

683 mots

PORRIDGE

TOUT COMPTE

Arya avait voulu taquiner un peu Sibelle, trouver un sujet de conversation, les lancer sur quelque chose mais elle ne s’était certainement pas attendue à un tel déballage de la part de sa camarade. Elle écouta cependant avec patience et empathie comme elle savait le faire – comme elle l’avait notamment fait pour Corey quand ce dernier en avait eu besoin. De son point de vue, savoir écouter les autres était le meilleur moyen d’être soi-même écouté. Or, la Préfète se doutait bien qu’un jour ou l’autre, elle aussi aurait besoin de parler à quelqu’un. Que ce soit Sibelle ou Corey, autant que les jalons soient posés dès le début.

- Wow, dit-elle avec un sourire, je ne m’attendais pas à ça. Les amours, sujet difficile à traiter pour quelqu’un qui ne l’avait pas connu. En tout cas, Arya pouvait au moins rassurer Sibelle sur un sujet : ne t’inquiètes pas, je n’en dirai rien. Mais tu devrais faire attention à ce que tu dis quand même.

Tout le monde à Poudlard n’avait pas la discrétion de la Préfète de Serdaigle et il serait dommage que Sibelle trahisse le secret de Nicolas, quel qu’il soit. Le jeune homme n’avait pas besoin de ça à ce qu’elle savait. Comme la demoiselle n’était pas là pour dire à Sibelle ce qu’elle devait faire, elle continua donc sur le sujet de la relation… particulière que sa camarade entretenait avec le troisième, sieur Jones donc.

- Si tu penses qu’il en a aussi après toi, dit-elle toute hésitante, je suppose que c’est positif, non ?

Comme je l’ai déjà dit, elle-même n’y connaissait pas grand-chose mais ça lui semblait évident, le simple bon sens… Sibelle pourrait peut-être la détromper si ça n’était pas le cas.

- Merci, répondit la Préfète lorsque sa camarade lui transmit le numéro et le nom de l’employeur où elle-même travaillait. Qui savait si ça ne pourrait pas lui être utile ? C’était en tout cas gentil de la part de la Serdaigle de faire cela : après tout, rien ne l’y obligeait.

La conversation dérivait maintenant largement sur la famille d’Arya – ou plutôt son absence de famille et ses relations avec Avril, en constante amélioration. La Préfète n’avait cependant pas grand-chose à ajouter aux mots de sa camarade, sinon un hochement de tête qui montrait combien elle était d’accord avec elle.

- J’espère. Il n’y a pas de raison que ça ne marche pas.

Tout comme l’histoire entre Nicolas et Sibelle, a priori ? Et ce, malgré le retour d’Emma Carter qui, effectivement, ne devait pas être des plus faciles à vivre pour Nicolas.

- Les BUSES… faut bosser, mais c’est pas si dur qu’on le dit.

C’était facile pour Arya de dire ça sachant que cet examen pourtant très important était derrière elle et que c’étaient désormais les ASPICs qui approchaient. Une autre paire de manches, a priori, mais la Préfète se souvenait qu’elle avait aussi travaillé et stressé pour les BUSEs, contrairement à ce qu’elle affirmait à Sibelle. Après tout, ça restait leur premier vrai examen, le premier qui ait une véritable importance quant à leur avenir. Il y avait plus qu’un redoublement en jeu, dans cette histoire.

[530 mots]

Surement que Sibelle en avait en effet un peu déballé, mais bon, ce qui est fait est fait. Mais elle espérait que celle-ci puisse tenir pour elle-même. Ce qui valait mieux pour Sibelle qui ne voulait pas d’ennuie encore plus…

Merci Arya, et oui je vais essayer de ne pas trop bavasser. Des colporteurs, il y en a partout c’est sur!

Elle lui fit sourire, pour lui montrer son appréciation pour de tel avertissement. Ce n’est pas n’importe qui pourrait tenir de tel conseil, tel un sage. Arya en était une de celle qui ne voulait que ses amis (si on peut se considérer à ça) ne soit pas dans le pétrin!

Pour ce qui est les amours, elle aimerait bien que ça se réalise, mais elle y croyait de moins en moins. Ce qui l’a désespéra un peu plus.

Eh bien, je suppose aussi. Je l’ignore à vrai dire. Il est vraiment difficile à discerner. Mais bon, je crois que l’important en ce moment c’est d’être là pour n’importe quelle moment. Je crois que c’est ça que je dois retenir pour l’instant. Qui me dit qu’il sera là. Je ne sais pas. Pour l’instant, il tien à moi comme vrai ami. Il est vraiment protecteur. Mais vraiment là!

Elle soupira à force de constater comme si elle n’était qu’un enfant et que lui devait l’a protégé. Des fois, il prenait ses responsabilités un peu trop lourd à son égard et ce, depuis leur début de leur relation, il s’en était chargé d’être là peut importe la situation. Ce qui pouvait à la longue agacé la jeune Serdaigle!

Après avoir donné la feuille ou les coordonnées apparaissait sur la petite feuille, Arya lui remercia de l’attention…

Oh, fait plaisir, si tu peux te trouver un travail! Ça sera mon BA de la journée!

Sibelle se tourna sur la famille. Comme elle connaissait peu Arya, elle se disait de l’a connaître un peu pourrait bien l’aider à découvrir qui elle est finalement!

Sans doute! Ça va marcher!

Son amie avait raison, il n’y avait pas de raison pour que ça ne marche pas. On espère et puis voilà… Que dire de plus…

Quand la conversation se dérive sur les BUSES, Sibelle dans sa lunatique habituelle s’est confondu avec l’autre année d’avant d’où elle avait déjà passé ses BUSES…

Oh, que je suis stupide! Je l’ai déjà passé l’an passé, puisque je suis en sixième année maintenant… Donc, je peux finalement relaxer!

Elle avait un large sourire en se rendant compte qu’elle avait bien et bel passé ses BUSES. Elle n’avait pas vraiment vu son année de l’an passé. Elle avait eu beaucoup de problèmes personnels qui a fait en sorte que l’année avait passé certes lentement mais rapide toute de même. Même si elle avait eu des difficulté. Elle croit que sans Nicolas, elle n’aurait même pas réussit à passer sa cinquième année. Elle en était reconnaissante versus à lui pour l’encourager et de ne pas perdre espoir que la situation va s’arranger. La route peut être longue, mais elle savait qu’un jour ou l’autre elle allait réussir à s’en sortir… Comme une vraie battante!

J’ai eu des soucis personnels qui ont fait en sorte que je ne me souviens pas vraiment de ce que j’ai fait l’an passé. Mais ce que je peux m’assurer, c’est que j’ai passé haut la main mes examens de passages. Je me demande même comment j’ai faite!

Elle était surprise, surprise de savoir qu’elle avait réussit ses cours. Elle n’avait jamais réalisé avant aujourd’hui. Elle avait du travailler à l’arrache pied pour réussir malgré tout ses études. C’est peut-être pour ça qu’elle est à Serdaigle, puisque les érudits réussiront à franchir n’importe quelle situation, même si cela s’avère difficile!

[624 mots]

HS: j'ai trouvé une façon de varier pour que ça soit plus d'actualité de ce que tu mentionnais dans mon MP tu vas comprendre^^
FLOCON

Des colporteurs... oui, c'était bien là le meilleur mot pour désigner tous ceux qui passaient leur temps à répandre des rumeurs - vraies ou fausses - sur les gens et créaient ainsi un certain nombre de problèmes à Poudlard. La Plume Empoisonnée en était le plus célèbre exemple - et encore un exemple pervers: en se cachant, elle empêchait toute possibilité de la contrer. Pire encore puisque non seulement elle colportait des faussetés et autres mensonges, mais en plus elle les racontait devant toute l'école, appelant ainsi la vengeance des personnes flouées qui, à leur tour, lui donaient du grain à moudre. Arya avait bien tenté une initiative pour l'empêcher de nuire mais il semblait que rien ne puisse être fait contre cette trop mystérieuse Plume qui, pourtant, n'apportait rien de bon à Poudlard.

Le sujet passa rapidement entre les demoiselles et comme Arya était loin d'être l'une de ces colporteuses (et son ami de confiance, Corey n'était pas non plus du genre à trahir les secrets des autres - c'est sans doute pour cela qu'ils s'entendaient si bien tous les deux), elle pouvait écouter attentivement le problème de Sibelle - et peut-être l'aider dans sa quête de l'amour (qui a dit impossible?).

- C'est toi qui vois, répondit-elle peu convaincue par l'argumentaire de Sibelle. Elle n'avait pas beaucoup d'expérience en la matière mais savait tout de même qu'il était rare qu'un ami devienne un « petit ami », puisque c’était apparemment ainsi que s’appelaient deux personnes en couple. Arya avait peur que sa nouvelle connaissance n’aille donc au devant d’une déception, mais elle n’en était pas assez sûre et surtout, la Préfète ne pensait pas qu’elles se connaissent assez pour le lui dire. D’ailleurs, qu’en savait-elle vraiment ?

- BA? demanda la demoiselle en fronçant les sourcils après avoir entendu la remarque de Sibelle. Il ne fallut que quelques secondes pour qu'elle se souviennent de la signification de ce sigle, plutôt en vogue chez quelques uns de sa classe d'âge. Sibelle en faisait partie, apparemment. Ah oui, reprit-elle, bonne action.

Ce qui arriva ensuite avait pas mal de quoi étonner Arya qui, soudain, fut toute perdue par les déclarations contraires de Sibelle. Celle-ci aurait en effet des problèmes de mémoires au point de lui faire oublier qu'elle avait déjà passer les BUSEs. C'était quand même un sacré oubli et la brunette se demanda un moment si son interlocutrice n'était pas en train de se moquer d'elle. Il est alors compréhensible qu'il lui fallut un petit moment pour réussir à émettre une réponse un poil sensée.

- Euh... d'accord. Et bien, félicitations, reprit-elle avec un sourire. Tu as choisi quoi comme cours? Peut-être seraient-elles encore ensemble. Arya avait pour sa part limité son nombre de matières d'ASPIC à celles où elle se savait forte - et en même temps pour éviter d'avoir trop de travail. Elle suivrait donc la métamorphose, les sortilèges et la défense contre les forces du mal, ce qui était déjà pas mal à son goût et lui laissait par la même occasion du temps pour développer son projet professionnel et profiter de ses amis.

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