- Princesse au coeur brisé - PV

Une pluie verglacée de souffrance s’était abattue sur les frêles épaules d’Opalyne Hummingbird peu après la rentrée des classes… Quelques semaines après, à peine, son idylle avec Corey Heap s’achevait, accompagnée par un goût amer d’abandon… La rouquine était une demoiselle très dépendante des ‘on dit’. Elle faisait extrêmement attention à ce que les autres personnes pensaient d’elle. Toute sa vie était centrée sur les objectifs d’autrui. Ses rêves n’étaient rien, à côté de ce que l’on souhaitait la voir accomplir. Elle avait ce besoin, irrésistible, de toujours plaire, encore et toujours. Elle voulait qu’on la trouve belle, gentille, intéressante. Elle voulait qu’on pense tout cela d’elle, même si, au final, elle en venait à se détester… peu importait ! Du moment que les autres l’aiment, elle… parce qu’il n’y avait rien qui compta plus pour elle, que l’attention d’autrui.

Sauf que Corey, son petit ami, celui dont l’avis comptait plus que n’importe quel autre l’avait abandonné. Il l’avait quittée, sans préavis, sans lui laisser une seconde chance, sans même penser à l’y préparer. Evidemment, elle ne l’aurait pas mieux pris, préparée ou non… mais il fallait bien qu’elle se lamente… Donc elle se lamentait, seule, faisant face au lac, dont la surface noire reflétait parfaitement le vide de son âme, à l’heure actuelle.

Une musique triste s’élevait à côté de la rouquine, qui, les yeux clos, l’écoutait sans bouger. Elle aurait aimait danser, pour oublier. La danse aidait à cicatriser les blessures de l’âme… mais aujourd’hui, elle n’avait même pas la force de se lever. Dodelinant de la tête, elle laissait la mélopée la conduire loin de ce monde de souffrance et de déceptions. Un soupire s’échappa de ses lèvres, tandis qu’elle ouvrait à nouveau les yeux. Elle voyait le garçon s’approcher du lac, mais elle n’avait pas la force de partir. Tant pis, il allait la voir. Et puis qu’il pense donc ce qu’il voulait ! Il pouvait aussi se moquer d’elle, tiens ! Qu’il essaie seulement ! Blessée dans son amour propre, la rouquine, qui était la gentillesse incarnée avait l’incroyable pouvoir de se transformer en une garce déchainée quand on la poussait un peu trop hors de ses gonds.

Les cheveux roux de la sorcière étaient détachés. Portés par le vent, ils caressaient son visage qui reflétait légèrement le profond désespoir qui l’habitait. Pensive, elle fixa la silhouette du garçon, se demandant si il allait venir la voir ou s’il passerait son chemin. Et quand bien même il vienne la voir, à quoi bon ? Lyne n’était pas sûre de pouvoir être très sociable en cette sombre période de dépression post rupture. Son petit cœur avait été brisé pour la première fois par un garçon, et elle ne savait pas si un jour seulement, elle pourrait s’en remettre… la vie était tellement mal faîte ! Saisissant une petite pierre, elle la jeta dans le lac, avec une colère certaine, mais peu visible, de par son immense fatigue. Pleurer (et même déprimer, tout simplement) ça crevait pas mal l’air de rien ! Serrant les mâchoires, elle tenta de penser à autre chose qu’à Corey… mais ce ne fut pas franchement une réussite…

525

Eliot avait passé la journée à étudier, Il n’en pouvait plus. Il voulait justement changer d’air. Il rangea alors les livres d’écoles et monta pour se rendre au dortoir ou il laissa ses effets sur son lit qui lui appartenait depuis son arrivé à Poudlard. Mais il l’aimait bien. Il était bien situé, entre deux fenêtres, ce qui lui permettait d’avoir une belle vue de son lit. Bref, quand ceci étant fait, il décida qu’il était temps pour lui d’aller dehors et profiter la clarté du soleil.

Dehors, il opta alors pour le lac. Ça faisait longtemps qu’il ne s’était pas rendu à cet endroit. Il avait envie de regarder la nature et l’eau qui résumait la tranquillité du lieu. Il avait trouvé la marche longue mais ça lui faisait du bien au moral à bien y penser. Il prenait un sentier le menant ou il vit l’instant après le lac. Que ça faisait donc du bien de respirer et voir les arbres et les animaux s’agiter.

Il avança alors jusqu’au bord de l’eau et n’avait pas encore remarqué la jeune fille qui était à sa droite. Il prit alors un instant pour admirer la beauté de ce qu’il offrait à lui, quand soudain, il entendit un « ploc ». C’est alors qu’il vit une fille qui venait lancer une pierre dans l’eau. On pouvait remarquer qu’elle était soit en colère ou bien triste. Il ne savait pas s’il devait lui parler ou l’a laissé tranquille. Pour Eliot, il n’aimait pas voir les gens tristes. C’est le même cas qu’avec Sibelle une amie venant de Serdaigle, avec qui n’avait jamais réussi à lui parler. Elle se renfermait sur elle-même et pleurait. Il voudrait l’aider, mais ne l’a comprend pas toujours. Il espérait que cette jeune fille soit moins pire de ce que son autre amie vivait. Il était décidé, il avança alors vers la jeune fille et s’assouplie pour se mettre leur yeux à niveau.

Je peux t’aider?

Il voyait dans ses yeux qu’elle avait envie de pleurer. Il décida alors de s’asseoir à ses côtés. Il ne connaissait pas son nom, ni même de quelle année elle était. Trop beau pour cette fille de pleurer à la rentrée. Il espérait que rien n’était grave. Parce que personne ne méritait de souffrir.

Est-ce que tu as un souci?

Il voulait qu’elle lui parle, parce qu’il ne partira pas tant aussi longtemps qu’elle n’aura pas craché le morceau. Il ne ferait certainement pas comme il l’avait faite avec Sibelle. L’a laissé là, pleurer dans un coin, car il ne savait pas comment l’aider. C’était un peu stupide de sa part. Ils ne s’étaient pas parlé depuis. Il faudrait même qu’il l’a revoit, voir si elle lui en voulait. Bref, concentrons plutôt sur la jeune fille qui ne voulait pas en soit qu’il soit là.

Bon, je m’excuse si je t’ai dérangé, mais j’ai senti que tu n’allais pas bien, j’ai tord?

Peut-être qu’il aurait tord. Il ne l’a connaissait pas beaucoup. Mais son regard lui en disait beaucoup et il avait de la pitié pour elle.

Bon quand tu voudras me parler, réveille moi!

Il se coucha dans l’herbe et mit ses bras sous sa nuque. Il ferma alors ses yeux et senti le vent souffler dans ses oreilles. Bon, il espérait qu’elle finirait par parler. Parce que là en clair, c’est lui qui pigmente la conversation. Il faudrait qu’elle fasse sa part, non?

(573)

Finalement, la silhouette rejoignit la rouquine qui s’abstint de soupirer. Le social n’était sûrement pas fait pour elle. Pas aujourd’hui, en tout cas… En temps normal, Lyne était l’incarnation de la joie, du bonheur. Elle était le bruit à l’état pur. Le rire de la nature, le chant des oiseaux, et courrait plus vite encore que les cours d’eau. En temps normal, Lyne était joyeuse, bruyante… Elle se détachait du lot. Mais ces temps-ci n’avaient rien de très normaux. Tout allait très mal, et pour la première fois de sa vie, depuis que tout avait basculé, elle ne savait plus sur quel pied elle était censée danser. Elle avait oublié les pas, elle avait oublié la musique. Il ne lui restait plus que les doutes, les interrogations et la douleur… Le reste s’était évaporé…

Quand il lui demanda s’il pouvait l’aider, elle ne su franchement pas quoi répondre. Et demeurer muette comme une carpe, de la part de la rouquine qui était, normalement, plus bavarde qu’une pie… c’était des plus inhabituel…

Elle du longuement réfléchir à ce qu’elle pouvait bien répondre (genre déjà pour que ce soit simplement compréhensible) avant de finalement se lancer. Ce n’était pas censé être difficile d’entretenir une conversation, surtout quand on était Opalyne Hummingbird… mais voilà, aujourd’hui, ça lui demandait bien plus d’efforts que si elle avait dû faire un saut à l’élastique depuis la tour d’Astronomie (plus haute tour du château, tout de même…). Glissant une main aux doigts nerveux dans ses longs cheveux roux emmêlés, elle finit par prendre la parole :

« Mon copain ne veut plus de moi… »

Elle se mordit la lèvre, relevant immédiatement son erreur :

« Enfin, mon ex petit ami, du coup… »

Et voilà qu’elle se remettait à pleurer ! Pfff, ce n’était pas juste. Essayer de retenir ses larmes était un combat perdu d’avance, ça, elle l’avait très bien compris depuis un petit moment, déjà… Le monde était mal fait. Il y avait bien trop de souffrance contre une infime parcelle de bonheur qui, à côté, semblait être plus que négligeable. Qu’ajouter de plus ? Elle connaissait Eliot de vue, simplement (et de nom quoi, après quelques temps à Poudlard, on connaît tous les élèves, même sans leur avoir parlé…). Alors lui exposer l’étendue globale de ses problèmes ??? Hors de question ! Entre Jade, son père, sa mère, sa ‘nouvelle famille’ (pas méchante du tout, hein, mais bon, s’adapter était compliqué… Plus compliqué que prévu, en tout cas…)… Même avec Ruby, Lyne était un peu perdue… Elle sentait que sa jumelle s’éloignait d’elle. Elle prenait toute la lumière du soleil et ne laissait plus rien pour la pierre pâle de la famille. Comme si le feu du rubis aspirait toute l’énergie au détriment de l’opale… c’était ridicule, sans aucun doute, mais la sorcière de gryffondor le vivait ainsi. Et dire qu’elle le vivait mal n’était pas peu dire… Mais quand elle voyait que même avec sa meilleure amie, Joy, ce n’était pas facile à expliquer… Alors avec un quasi inconnu, ce n’était même pas la peine d’y penser !

516

TOUT COMPTÉ
PORRIDGE

Il était couché sur l’herbe depuis un petit moment. Les yeux clos, il se relaxait en attendant que la jeune lui dise quelque chose. Mais aucun son ne sortait de la bouche. Il pensait alors qu’elle ne lui dirait rien. Avec un inconnu, on a tendance à ne rien dire. Il se demanda s’il avait poussé un peu trop. Si la jeune fille n’avait pas envie de lui en parler c’était son droit hein! Mais il n’aimait pas l’a voir dans cette état. Puis, il allait abandonner d’aider quand celle-ci avait fini par parler.

« Mon copain ne veut plus de moi… »

Pourquoi tu dirais cela?

« Enfin, mon ex petit ami, du coup… »

Ah! En clair, elle est en peine d’amour. La jeune Gryffondor éclatait en sanglot. Oh pauvre petite. Il se sentait impuissant. Il n’avait jamais eu d’amoureuse, du coup il ne savait pas trop comment l’aider. Aussi, il était amoureux pour la première fois de la préfète de Serdaigle. Juste à y penser, il en avait la chair de poule. Comment une femme comme Arya pouvait lui donner la nausée. C’était la première fois qu’il avait des sentiments comme ça. Auparavant, c’était banal, il trouvait les filles belles et ça en restait comme ça. Mais Arya!!!! Quelle femme! Il n’avait jamais perdu de contrôle comme ça, non jamais. Si jamais il ne sortait plus avec elle. Il ne saurait ce qu’il ferait. Parce que ça serait sa première fois et puis, il ne l’a pas vécu encore et il espère ne pas le vivre quoi! Comment encourager la petite Gryffondor et garder le positif malgré tout?

Hé! La terre n’arrêtera pas tourner, tu t’en trouveras quelqu’un qui t’aimera pour ce que tu es. Non?

Il trouva l’idée intéressante, si son ex-copain l’avait quitté, c’est qu’ils n’étaient pas faits pour être ensemble. C’était comme faire essaie et erreur.

Tu sais, parfois on essai et finalement ça ne marche pas. Ça veut dire qu’il ne faut simplement pas se décourager. Oui tu as le droit d’avoir ton moment de tristesse. S’il t’a laissé, c’est qu’il n’en valait pas la peine. C’est qu’il aura manqué la chance de t’aimer et c’est tant pis. Laisse passer ça et vie ta vie et un beau jour, tu trouveras quelqu’un d’adorable avec qui tu seras heureuse avec cette personne.

Bon, il avait essayé d’encourager, ce qui était bien. Il espérait que ses mots l’aideront à cicatriser sa peine. En général, il était bon pour donner des conseils aux gens qui avaient des difficultés, mais ne venez pas demander pour des ruptures ou comment conquérir l’âme sœur. Là, il n’en savait strictement rien. Mais bon, il était intelligent, ce n’était pas pour rien qu’il était à Pouffy. Il avait du chercher longtemps ses mots pour l’encourager à se remonter le moral.

Il regarda alors le lac ou on pouvait voir les canards jouer dans l’eau. Il trouvait beau la beauté de l’animal dans sa toute simplicité. Il se souvenu alors qu’il ne s’était pas encore présenté. Quel idiot…

Au faite, je suis Eliot de la maison des Pouffsouffle en 6e année et toi c’est…?

Il n’est jamais trop tard pour se présenter, ça aurait tellement mieux de se présenter au début de la conversation. Mais bon, Eliot, c’est Eliot! Voilà…

548 mots

Lorsque Eliot lui répondit que la Terre n’avait pas arrêté de tourner pour autant, d’abord, la rouquine se renfrogna. Si il était venu pour dire des choses désagréables, il avait plutôt intérêt à partir, parce qu’elle allait virer au rouge colère après le rouge désespoir… Mais finalement, il s’avéra qu’il ne pensait pas du tout à mal (mais quand on est peinée on ne pense pas forcément trop à analyser avec profondeur ce que les autres peuvent dire, du coup, les analyses manquent cruellement de distance et donc… de justesse…)

Les gentilles paroles du garçon finirent par remonter le moral de la rouquine qui l’écoutait avec de plus en plus d’attention. Oui, bien dit ! Corey était un imbécile, il ne savait pas ce qu’il avait loupé ! Tant pis pour lui, c’était bien fait, il trouverait une fille trop nulle un jour (si jamais il en trouve une *paaaaaaf*) et elle, elle allait avoir un prince, un vrai, beaucoup plus beau, bien plus gentil et certainement moins empoté, et puis flûte de zut et na. Voilà ! Séchant ses larmes et hoquetant encore légèrement, la sorcière souffla :

« Tu as raison… Je trouverais un garçon cent fois mieux ! Non… Mille fois mieux ! »

Elle offrit alors un sourire timide à son aîné. Il avait finalement réussi l’impossible. Rien que pour ça, il mériterait une médaille. Et quand il se présenta, la rousse eut un petit sourire amusé.

« Je le savais. »

Bien sûr qu’elle savait qui était Eliot ! N’oublions pas, tout de même, qu’Opalyne Hummingbird aimait les garçons (surtout les plus âgés *paf*) du coup, elle devait connaître tous les garçons de l’école (de nom en tout cas). Eliot ne faisait certainement pas exception, donc ! Elle se présenta néanmoins puisque lui, il ne la connaissait pas, de toute évidence :

« Je suis Opalyne Hummingbird… De Gryffondor, en troisième année. »

Elle qui avait l’habitude de dire Lyne avait d’un coup décidé que Lyne était morte et qu’à présent c’était au tour d’Opalyne d’entrer dans la place. Adieu ce sobriquet enfantin. Maintenant, elle voulait son vrai prénom, Opalyne. Parce que ça faisait tellement plus sophistiqué !!! ET tout le monde le sait, les filles, les vraies (pardon les femmes, même !) sont sophistiquées. Il était temps d’entrer dans une nouvelle phase. C’était là sa décision du jour. Elle allait être si époustouflante que Corey allait s’en mordre les doigts de l’avoir ainsi abandonnée !!!! Et tant pis pour lui !

Ce qu’il fallait savoir, c’était que la rouquine faisait plus âgée qu’elle ne l’était en réalité. Pas qu’elle ait un visage ‘vieux’ ou quoique ce soit de ce genre, non. Mais elle était grande. Très grande, pour son âge. Elle mesurait déjà un mètre soixante douze alors qu’elle allait sur ses quatorze ans dans moins de trois mois. La rouquine n’était pas du genre à complexer pour sa taille, au contraire, elle comptait en tirer avantage ! Elle soupira et reprit :

« Merci de m’avoir remonté le moral. Tu es un chouette type Eliot ! »

La sorcière offrit un sourire à son aîné. Oui, il était vraiment super gentil.

528

Eliot n’était allé au lac parce qu’il en avait envie d’admirer le paysage, mais ne s’attendait vraiment pas à voir une jeune fille qui était triste et voulait être seule. Or, il pensait l’avoir dérangé, ce qui serait peut-être normal pour cette fille qui ne voulait être intime avec elle-même. Mais comme ils n’étaient jamais seuls à Poudlard, c’était finalement Eliot qui avait sans le vouloir entrer dans son univers.

Il essaya de rassurer un peu la jeune fille qui était en proie à une peine d’amour que lui n’avait jamais vécu. Il essayait du moins en son pouvoir de rassurer la jeune fille…

Oui tu as raison, tu vas trouver cent fois mieux. T’es sans doute une bonne personne, alors je n’en doute pas que tu vas trouver une personne beaucoup mieux que celui précédent! Crois-moi…

Il se rassurait que la jeune fille prenait du mieux. Il savait qu’elle trouverait une personne qui serait beaucoup plus compatible. C’est catégorique… Il en était sur.

Eh bien, comment as-tu sur mon nom? Corrige-moi si je me trompe mais, je ne t’ai jamais rencontré auparavant.

Il se questionna à savoir d’où il pouvait avoir rencontré cette jeune fille. Mais il n’en avait aucune idée. Parmi ses connaissances, il ne se souvient pas d’avoir son visage.

Opalyne, quel joli nom. C’est un nom dont on entend rarement…

Donc, elle viendrait de Gryffondor de la troisième année. Elle avait bien encore des années devant elle avant la fin de la scolarisation. Il lui restait tout de même quatre ans. Elle avait le temps de vieillir encore. On n’est pas toujours pressé pour rencontrer l’amour tout de même!

Je n’aime pas voir quelqu’un qui est triste. Alors j’aide en faisant tout mon possible et je vois que ça a donné le résultat.

Il lui offrit son sourire pour avoir réussi à faire sourire un peu. Pour Eliot, c’était important que quelqu’un soit heureux. C’était une évidence! Super important même. Sinon, on passerait son temps à se faire une raison et parfois, on pourrait passer toute notre vie à se le chercher. Il pensait d’un moment à Sibelle, qui se demandait si elle aspirait au bonheur. Il soupira, à savoir si Cette jeune fille, Sibelle avait réussit à passer ses peines au travers. Du fond de son cœur, il y croyait fort. À cette pensée, il devra l’a revoir, s’assurer qu’elle va bien. C’était bien important pour lui. De même, il pourrait passer par Arya, pour tâter le pouls si on peut dire, puisqu’elle est préfète et qu’elle connaissait Sibelle un peu, il y a de forte chance qu’elle pourrait lui donner l’heure juste!…

Alors? Tu vas mieux? On pourrait en profiter pendant qu’on y est à regarder les canards? Bon, je ne connais pas beaucoup les espèces animales mais les admirer ne nous fera pas mal!

Il se retourna pour admirer un canard et suivit de plusieurs canetons. Ils étaient tous grisés et un peu noir. Mais ils les trouvaient mignon. Puis, ils s’étaient dirigés vers le fond du lac, ce qu’il ne pouvait plus les voir. Mais il trouva une autre activité intéressante qu’elle avait amorcé Opalyne plus tôt : lancer les roches! Il se leva et poigna une roche plate et le lança en faisant quatre petits bon.

Regarde! Je suis bon hein?

Il lui fit un clin d’œil toujours en souriant. Qui a connu Eliot qui ne souriait pas? Et bien, vous le savez maintenant! Eliot est toujours souriant et c’est sa personnalité qui accrochait les gens… En général quoi! Parce que normalement, il n’avait aucun relation à part Arya et Sibelle qui était des rencontres par hasard… Comme Opalyne tien!

[609 mots]

TOUT COMPTE
FLOCON

Il n’en fallait pas plus pour que Lyne reprenne du poil de la bête : s’auto persuader c’est bien, mais s’entendre dire d’une tierce personne (qui plus est qui ne compte même pas dans ses amis et est donc censée être plutôt objective dans l’affaire) c’était encore mieux. La rouquine offrit donc un sourire, un vrai, à son aîné de Poufsouffle qui était, mine de rien, arrivé à temps pour lui redonner le moral. Oui, elle allait trouver un garçon bien mieux que cet imbécile de Corey Heap ! Un plus beau, un plus gentil, et moins stupide ! Oh et plus beau aussi (comment ça, ça a été déjà di ??? On peut bien insister sur les choses fondamentales tout de même, non ???)

Et alors que le jeune homme s’étonnait du fait que sa cadette connaisse son nom (à défaut de le connaître personnellement), la Rouge et Or répondit avec un petit sourire :

« J’ai une très bonne mémoire des noms. Et puis tu es un garçon. J’ai toujours mieux mémorisé les garçons… Et Poudlard n’est pas si grand que ça, on fait très vite le tour de ses occupants. »

Sans oublier que la sorcière n’était pas du genre à ne pas laisser traîner ses oreilles (et ses prunelles) dans les couloirs… Et alors que le Jaune et Noir la complimentait sur son prénom, la sorcière ne pu que sourire d’avantage. Décidément, elle avait bien fait de jeter son surnom gamin au placard ! Maintenant, elle n’était plus une petite fille, mais une jeune fille (et il y a là une GRAAAANDE différence !). Adieu Lyne, bonjour Opalyne. C’était bien plus classe tout de même !!

« Merci ! »

La rouquine ne pu que sourire encore, tandis que le jeune homme parlait des résultats obtenus en voulant lui remonter le moral. Pour marcher, on pouvait en effet dire que ça avait marché. Rayonnant sous un tout nouveau jour, la sorcière souffla :

« Tu es doué en tout cas pour redonner le moral. »

Et pour ce qui était des espèces animales, l’adolescente pouffa :

« Moi non plus je n’y connais pas grand-chose ! Ce que je trouve dommage, c’est qu’il n’y ait pas de signes… On m’a di que c’était méchant, mais je trouve que c’est un animal magnifique… »

Certes, il y avait les cannetons qui étaient super mignons, quand même, dans l’histoire. Lui suivant du regard, elle ajouta donc :

« Mais les bébés, et pour n’importe quelle espèce, sont aussi tous super adorables… »

Puis il fit une démonstration (plus que réussie) de ricochets. Admirative, la rouquine observa le lancer. Elle-même n’avait jamais essayé de faire ce genre de chose (les surfaces aquatiques elle avait plutôt tendance à les éviter). Aussi lança-t-elle la pierre comme on lance normalement une pierre et cette dernière s’en alla couler misérablement dans le lac. Déçue la jeune Lionne observa son aîné, étonnée :

« Comment tu fais ? »

Après tout, l’art des ricochets s’apprend comme n’importe quel autre art, non ?

[508]

Eliot voulait juste passer par là, au lac pour se rendre compte qu'il y avait une jolie demoiselle, bien qu'elle fût plus jeune que lui, qui semblait triste. Eliot, avec une personnalité de socialiser avec les gens, il s'était mis dans l'idée de lui aider à retrouver le sourire. Il en fut surpris qu'elle ait changé pour un large sourire. Il l'a trouvait mieux comme ça. Il l'a trouvait belle. Il était plus que surpris de savoir qu'elle savait comment il s'appelait. Il fronça ses yeux en cherchant d’où il l'aurait pu l'a croisé auparavant. C'est alors qu'elle avoir une grande mémoire des noms et qu'elle avait passé Poudlard au peigne fin.

«Tu... Tu sais tout les noms de tous les garçons de Poudlard? Vraiment, je te lève mon chapeau. Parce que moi, les filles... Mettons que j'en sais deux, trois noms et c'est suffisant pour moi.» Il se demandait comment elle le faisait? Est-ce qu'elle passait dans tous les couloirs et leur fait arrêter pour savoir leur nom?

Il avait complimenté pour son nom. Opalyne, il le trouvait franchement mignon, de plus, il n'avait jamais entendu ce nom ailleurs. C'était un nom unique et elle le portait vraiment bien. «Fait plaisir!» Il lui acquiesça un sourire à la suite.

«Je ne suis pas vraiment doué pour faire remonter le moral, mais tant mieux si ma présence t'a aidé. J'ai fait mon possible. Tu as l'air de prendre du mieux...» Puis la conversation se tourna vers les canards qu'Eliot regardait à présent. C'était un bel animal et surtout très vulnérable... «Ce que je trouve dommage dedans, c'est que les chasseurs les tues pour avoir des plumes, comme pour faire de l'artisanat par exemple.» Il n'appréciait guerre de voir les chasseurs tuer les canards uniquement pour arracher les plumes pour faire de l'artisanat. Les oiseaux n'avaient pas demandé ça. C'est pour cette raison qu'il trouvait les canards fragiles. Puis il vit les canetons qu'ils suivaient leur maman qu'ils allaient un jour vivre le même sort. «Oui, ils sont super mignon les bébés, mais en vieillissant, ça se gâte!» Il trouva un peu l'idée comique qu'il se mit à rire. «C'est comme nous, on est bien mignon quand on nait, mais attention, en vieillissant, on est moins sage! Quoique ma mère n'avait aucune difficulté à m'élever. Ça doit être parce que je suis enfant unique. Je n'ai jamais fait de connerie qui aurait fait décourager mes parents... Toi, comment tu étais quand tu es jeune?» En se tournant, il lui fit un clin d'œil à la demoiselle. Il voulait l'a connaître un peu plus, sans rentrer non plus dans les détails intimes. Il trouvait que ça flotterait légèrement à savoir un peu sa personnalité en étant enfant.

Il pouffa de rire quand il vit qu'Opalyne avait fait chuter sa roche au lieu de faire des petits bons sur l'eau. Il y avait des trucs dont la demoiselle devait savoir. «Bon, tu n'a pas la bonne roche et la bonne technique aussi. Il faut d'abord trouver une roche plate.» Il scruta par terre à la recherche d'une roche. Quand il le trouva, il le montra à la jeune fille. «Tu vois, elle est plate, donc pas de pointe ni de pic. Puis, pour le lancer il faut que la roche soit au même niveau que l'eau c'est à dire de lancer comme un frisbee par exemple. Mais en le lançant vers l'extérieur comme ça regarde...» Il lui fit une démonstration de ce qu'il venait de lui dire. Il mit son bras le plus loin possible en arrière, quand il fut prêt, il l'a lança à la manière d'un frisbee qui venait de faire cinq bons dans l'eau. Il prit alors une roche plate qu'il le plaça dans la main de Opalyne et attendit et avait plutôt la curiosité si elle allait réussir ou non après cette dite leçon avec le sourire...

[648 mots]
Tous comptés
BLAGUE

Du point de vue d’Opalyne ce n’était pas si étrange que ça, qu’elle connaisse tous les noms des garçons de Poudlard. Evidemment, elle avait avant tout retenu les plus mignons, comme Caleb, Emeric, ou encore Camille… Après, tout naturellement, les autres prénoms s’étaient greffés sans trop de difficulté. Pour les filles, elle ne retenait que les ennemies potentielles et ses copines. Les autres l’importaient peu… Ceci étant, elle ne tenait pas spécialement à passer pour une folle, donc elle s’abstint de préciser ce genre de détails à son aîné et se concentra plutôt sur le sujet suivant, les canards : bien moins risqué, pour son image !!!

« Ha bon ? Je ne savais pas qu’on les tuait pour leurs plumes… je pensais que els plumes venaient d’animaux morts naturellement… »

Naïveté quand tu nous tiens… C’était triste tout ça… En règle générale, la mort des animaux (enfin la mort tout court, même) n’était de toute façon pas un sujet très joyeux… La lionne se mit à rire quand il compara l’animal à l’humain :

« Je ne suis pas persuadée que les bébés soient les plus mignons ! Ils pleurent tout le temps… »

Bon, ok quand ils ne pleurent pas, il sont plutôt mignons… mais bon, c’est gênant cette manie qu’ils ont à râler sans cesse !!!! La question d’Eliott amusa Lyne. Qu’il lui demande comment elle était, étant jeune montrait bien qu’il ne la prenait pas forcément pour une gamine et ça faisait très plaisir à la sorcière. Elle ne supportait pas, du haut de ses treize ans, qu’on lui dise qu’elle était une gosse. Elle réfléchit posément à la question… Comment était-elle, étant enfant ?

« Je ne sais pas trop… Je crois que j’étais sage… Plus que maintenant, en tout cas… »

Ca, elle en était persuadée. Parce qu’elle avait pété les plombs et avait tout envoyé valsé il y a peu. Avant, elle laissait les choses passer, sans rien dire… Puis la goutte de trop avait été versée et ce fut l’apocalypse. Elle repoussa ces souvenirs au loin. Elle n’aimait pas penser à ça… Elle se concentra donc sur les ricochets avec plaisir. Elle écoutait tous les conseils du Poufsouffle avec grand intérêt. Elle suivit la démonstration, impressionnée et prit avec un sourire la pierre que lui tendit le jeune homme, espérant que cette fois ci, elle s’en sorte mieux… Elle lança la pierre bien plate et observa… Deux ! Elle en avait fait deux ! Certes ce n’était pas aussi impressionnant que ceux d’Eliott, mais c’était toujours ça…

« Oh !!!!! Super, tu as vu ???? Tu as vu ??? J’en ai fait deux !!!! »

Elle partit immédiatement à la recherche d’une autre pierre plate pour essayer d’améliorer son score. Puis, après quelques lancers, elle réalisa que le ciel commençait déjà à s’assombrir.

« Ho… Le temps est passé si vite… je vais devoir rentré, faut que je me douche avant le dîner… »

Elle sourit à Eliot :

[b][color=#EA005E] « En tout cas merci… Pour tout. »

Oui, il avait été d’un sacré réconfort mine de rien. Et cette leçon de ricochets avait été très amusante en plus !!!! Elle lui sourit et le quitta, le cœur plus léger. Corey était repoussé dans une autre partie de son cerveau, elle n’était plus triste.

-FIN POUR OPALYNE-

De son point de vue, il trouvait qu’Opalyne était une femme extrêmement gentille. Il avait bien fait de lui porter à son secours pour lui enlever tout peine qu’elle avait depuis qu’elle avait laissé avec un garçon. Tout en regardant le lac, il s’était lancé la conversation sur les canards. Elle était surprise à savoir qu’on pouvait tuer les canards pour arracher les plumes. En y pensant, c’était terrible comme fin de vie. Il trouvait que l’animal était magnifique, pourquoi ne pas préserver cette beauté de la nature de les laisser en vie et qu’ils meurent sereinement. Mais bon, il ne pouvait pas dicter la conduite des chasseurs qui avait une autre idée de la chose. « Oui, malheureusement. J’aimerais bien qu’on ne tue pas les animaux. Du moins, laisser la nature faire leur travail. Mais bon, on n’y peut vraiment rien du tout… »

Il éclata de rire en attendant son opinion face aux bambins qu’ils seraient mignon. Elle n’avait pas tort à savoir que les bébés pleurent tout le temps. Mais c’est le comportement normal chez eux. Ils expriment par ça puisqu’ils ne parlent pas. Mais c’est vrai qu’à la longue… C’est achalant tout de même… « Tu as quand même un point, mais quand ils ne pleurent pas, je les trouve magnifique quoi ! »

Bien qu’il ne connaisse pas très bien la jeune demoiselle quand il posa la question de comment elle se comportait étant enfant. Comme il ne pouvait l’a jugé, il acquiesça d’un sourire. « Bon ! Nous sommes pareilles, on est tranquille tout petit, mais quand vient le temps de tomber à l’adolescence, c’est carrément autre chose. » Il avait dit ça en rigolant. Il réalisait qu’il avait du faire tomber sur les nerfs à ses parents quand il s’agissait d’écouter un film qui passait tard, ou bien, qu’il voulait aller chez un ami. Il savait d’avance qu’avec eux, c’était toujours une bataille. Heureusement qu’il est maintenant à Poudlard. Il réalisait qu’il se sentait plus libre qu’a l’intérieur de sa maison ou c’était plutôt tranquille…

Il démontra sa joie en lui démontrant un grand sourire quand la demoiselle avait fait deux bon avec sa roche. Cela signait qu’elle s’était amélioré pour peu. Ils s’étaient amusé en riant comme des fous à lancer les roches et parfois ils faisaient exprès pour faire arroser l’autre personne d’une eau très froide. Parfois, il passait son temps à crier parce qu’elle ne faisait qu’arroser. Ce qui donna à son gilet trempé. Il n’avait pas réalisé à quel point que le ciel s’assombrissait rapidement quand Opalyne lui annonçait qu’elle y allait rentrer. Il allait faire la même chose qu’elle. « Tant mieux, si ça t’a fait du bien. C’était bien là mon but ! »

Il lui fit un clin d’œil et l’a suivi pour rentrer à Poudlard. Il lui souhaita une belle fin de soirée et il se sépara pour se diriger vers son propre dortoir de Poufsouffle. Il était heureux de la tournure de la situation. Surtout, il était content d’avoir pu remonter le moral de la jeune femme qui avait changé de comportement. Il avait fait sa B.A de sa journée et il en était satisfait…

[531]

{TERMINÉ POUR ELIOT}